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RedArrow
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5,0
Publiée le 28 mai 2024
Deuxième film de SF dans les salles en 2024 à nous laisser des grains de sable plein les cheveux après "Dune 2", "Furiosa: A Mad Max Saga" vient rappeler à tout le monde que le roi du désert post-apocalyptique reste et restera George Miller. Indétrônable et unique en son genre, le réalisateur âgé de 79 ans nous assène à nouveau une claque comme on en voit rarement sur grand écran, reprenant le personnage de Furiosa jouée par Charlize Theron dans le film précédent pour en raconter la genèse dans une épopée de vengeance furieuse, démente, immortelle et à laquelle vont se mêler des piliers incontournables du Wasteland avec les effluves de sang, de métal, de sueur et de crasse soulevées dans leur sillage.
Et le résultat est une fois de plus incroyable, détournant des figures mythiques pour les modeler dans le bestiaire toujours plus grandissant de ce futur barbare, où la destinée brisée d'une fillette se mêle à la quête désespérée d'un jardin d'Eden rêvé par tous, où la soif de revanche de la femme qu'elle est devenue devient peu à peu la clé de voûte d'une guerre des clans impitoyable, où le danger permanent de ce monde chaotique décuple la moindre de ses émotions véhiculées via des jeux de regards à l'intensité terrassante, où l'attaque d'un convoi routier devient tout bonnement LA séquence d'action la plus dingue de l'année -on peut l'affirmer, rien ne pourra battre ça- nous laissant un sourire béat d'admiration devant la folie perpétuelle de sa mise en scène et des idées qui nous y maintiennent dans un état de fascination totale (toute l'approche du film en lui-même y est d'ailleurs condensée, faisant passer Furiosa d'un rôle de pion à la pièce maîtresse de cette phase), où l'on se retrouve aspiré par la puissance d'une relation inattendue devenue l'unique refuge de lumière dans la dépravation ambiante, où les épreuves forgent l'âme et le corps mutilés de celle qui deviendra la guerrière amazone croisant la route d'un certain Max... Bref, où "Furiosa" pulvérise tout simplement tout ce qui a pu se faire en termes d'univers post-apo enragé depuis... eh bien... depuis "Mad Max: Fury Road" tout simplement.
L'impression à la sortie est effectivement la même que notre dernière visite dans le Wasteland: on en sort sonné, entendant encore au loin le souffle des tempêtes de sable, les moteurs vrombrissants des montures en métal en tout genre, les rires de leurs propriétaires dégénérés, les diatribes égocentriques d'un Chris "Dementus" Hemsworth devenu la némésis à abattre pour soulager une souffrance qui ne peut plus l'être ou encore le souffle rauque d'un Immortan Joe maître de sa Citadelle au milieu de ses rejetons congénitaux. Au-delà de ses mots, rares mais essentiels, il nous reste encore plus que tout à l'esprit ces regards -bon sang, ces regards !- d'une Anya "Furiosa" Taylor Joy possédée par les flammes de la rage et de la détermination de son héroïne en lieu et place des étincelles d'espoir qui s'y éteignent.
Évidemment, on pourrait tiquer sur certains fonds verts à la qualité parfois aléatoire mais tout cela est balayé, vaporisé par ce sentiment que seul Miller peut nous offrir un sommet de cinéma pareil. On arrêtera d'ailleurs ici notre dithyrambe, les mots ne suffisent pas pour décrire un tel spectacle, il faut le voir par soi-même. Courez découvrir la furie "Furiosa".
George Miller ne connaît pas le terme : "suite de trop". Encore une fois, George Miller donne une leçon dans le cinema d'action, avec un style assez différent de fury road. 5 Films Madmax : 5 styles différents. Incroyable le niveau de créativité de ce réalisateur. Visuellement, c est stratosphérique encore une fois. Un duo d'acteur convainquant et voilà le résultat : Une leçon de Cinéma
Autant le précédent titre de la saga mad max " Fury road" était ( de mon point de vue) un des plus réussis et peut-être même le plus accompli, ce " furiosa" ne m'a pas semblé du même standard et de loin
Certes, il y a la photo et certaines scènes qui fonctionnent indéniablement, mais le scénario connait des à coups, des ellipses, dommageables pour assurer de façon fluide les liaisons entre les parties.
Le manque de fluidité est parfois tel qu'un soupçon d'ennui m'a parfois saisi. Le méchant n' est pas réussi non plus et ne contribue pas à donner du piment à l'action.
Beaucoup de redites dans cet opus, très peu d'inventivité par rapport à ce qui a été dit dans les volets précédents. Ceci dit les amateurs de la saga ne le manqueront pas.
Comparé à Fury Road c'est plat, la narration est à la pêche. Le scénario se perd, la preuve, c'est découpé en chapitres, ce qui est révélateur d'un manque d'imagination pour habiller une histoire d'action. Et surtout le plus important, on apprend absolument, mais absolument rien sur Furiosa, ce qui est un peu bête puisqu'elle est le sujet du film. La seule chose qu'on apprend c'est comment elle perd son bras, alors un film pour un bras c'est long. On ne connait pas sa relation avec sa mère, avec immortal Joe, on n'apprend rien de nouveau sur le monde dans lequel elle évolue. Et alors la fin, la fin quoi, c'est du grand n'importe quoi, restez sur le chef d'oeuvre qu'est Fury Road, c'est mieux. Et alors les effets spéciaux, seigneur qu'ils sont immondes, surtout dans les scènes d'action, on voit des maps painting à 500 mètres les yeux fermés dans le noir.
Ayant adoré "Mad Max: Fury Road", j'attendais avec impatience ce prequel réalisé une fois encore par le grand George Miller. Je m'attendais également à ne pas retrouver la même maîtrise opérée sur son prédécesseur mais j'avais quand même certaines attentes. Verdict ? Globalement, "Furiosa: une saga Mad Max" est un bon film. On y retrouve des idées visuelles et de mise en scène totalement bluffantes, typiques du cinéma de George Miller ainsi que des costumes et des véhicules au design ultra inspiré. Les scènes d'action sont spectaculaires et superbement bien filmée et les personnages toujours très atypiques. Après, force est de constater que tout n'est pas réussi. Déjà, je trouve que cet opus manque cruellement de crasse et de folie. Certes il y en a, mais beaucoup moins que dans son prédécesseur. Malgré certaines scènes un peu brutales, le tout reste plus ou moins gentillet. Deuxièmement, qui dit changement de chef op, dit photographie différente. Et là, désolé mais ce n'est pas toujours très beau. Les effets visuels sont parfois assez laids et contrastent violemment avec les cascades et les décors réels de "Fury Road". Au niveau du rythme, je n'ai pas toujours trouvé ça très bon non plus. Le début est plutôt mou et la fin traine un peu en longueur. Par rapport à ça, certains diront qu'il s'agit d'un film très différent de "Fury Road" et qu'il est donc inutile de les comparer sauf qu'il y a un moment, il s'agit quand même du prequel d'un film du même univers réalisé par le même metteur en scène. La comparaison est donc inévitable. De plus, même si les deux films sont effectivement très différents, il est néanmoins possible de comparer leur aspect scénaristique et technique. Et bien dans les deux cas, "Furiosa: une saga Mad Max" m'a beaucoup moins convaincu que "Fury Road". Pour finir, je n'ai pas été très fan de la prestation de Chris Hemsworth que j'ai trouvé au limite du ridicule par moment et Anya Taylor-Joy est loin de la performance de Charlize Theron. Cependant, malgré ces quelques défauts, ce prequel reste quand même de bonne qualité et n'a pas du tout à rougir lorsque l'on voit le niveau de la concurrence…
Sorti complètement sur les rotules du visionnage de Furiosa, et difficile de redescendre depuis.
C'est simple, George Miller a toujours su construire l'univers Mad Max film après film, jusqu'au monumental Fury Road. Un sommet du cinéma d'action faisant la part belle à l'épure, tout en étant également un passage de témoin concernant la figure de Furiosa. Ainsi ce prequel (écrit en même temps que le précédent film il y a 20 ans) nous invite non seulement à découvrir son origin story, mais surtout à vivre une épopée mythologique se voulant le récit le plus ample de la saga.
Et dès son introduction cela ne loupe pas, tandis que Miller signe une revenge story délicieusement violente (on a pas vu vu cela depuis les premiers opus), et un conte universel où le désert post-apocalyptique devient purgatoire. Finalement plus proche d'un Road Warrior/Primal (saupoudré du travail de Miller sur les Happy Feet et 3000 ans à t'attendre), Furiosa affiche une densité qui laisse parfois pantois, truffé d'idées narratives (l'History Man qui devient mythologue et narrateur) jusque dans une structure en 5 actes, à l'opposé des carcans Hollywoodiens.
Jusque dans un dernier mouvement passionnant (un anti-climax plus psychologique que musclé), Furiosa reste avant tout un coup de boule cinématographique de chaque instant, dopé par une mise en scène absolument virtuose. Une scénographie parfois héritée du peplum ou de David Lean troque ensuite un découpage d'une lisibilité absolue. C'est d'autant plus flagrant lors de 2 passages faisant déjà office de référence du cinéma d'action : une poursuite en camion de 20 min à la construction crescendo ahurissante; une traque dans le désert qui embrasse le conte mythique (du jamais-vu au cinéma, sans aucun autre équivalent).
Alors où est la faiblesse ? On pourra chipoter sur quelques arrière-plans CGI un peu voyants en début de métrage (rien de pénalisant tant la mise en scène l'emporte sur le reste). Et lors du 3e acte, quelques ellipses nous prive d'éléments importants pour la suite (les épouses de la Citadelle, Immortan Joe) qui méritaient qu'on s'y attarde plus pour amener les évènements de Fury Road.
Heureusement tout cela est contrebalancé par la maîtrise absolue de ce Furiosa (jusque dans la romance avec Tom Burke qui évite tout poncif), le jeu des acteurs (Anya Taylor-Joy est excellente, mais c'est bien Chris Hemsworth en antagoniste sadique complètement barjot qui tire son épingle du jeu), son ambiance adulte (et quelques passages de cruauté assez surprenants) et le fait qu'on tient un des plus grands préquels jamais faits.
Grandiose. Digne successeur du film considéré comme un des meilleurs de la précédente décennie: "Mad Max Fury Road" Très bien rythmé, très copieux, beaucoup de choses empreintées à la trilogie originelle (dont (et ce sera mon grief), une écriture bien grasse type 'années 80'); C'est beau, survitaminé, très audacieux.
Dès le début on a un choc visuel très paradoxal, à savoir qu'on est fasciné et séduit par les couleurs et l'atmosphère fidèle et reconnaissable inhérent à Mad Max mais dans el même temps on est déçu, voir même écoeuré par les effets spéciaux en CGI (images de synthèse) qui polluent quasiment tous les plans. Quelle déception... On a d'autres points qui ne sont pas au top, par exemple on constate que les War Boys n'ont pas la dinguerie de "... Fury Road" et que Immortan Joe aurait pu être plus exploité notamment sur la fin et/ou comment Furiosa devient son Imperator ?! Le casting tient toutes ses promesses à l'exception notable de Tom Burke/Praetorian Jack dont le charisme est au néant. Heureusement le duo phare fonctionne lui à merveille, Chris Hemsworth alias Dementus est impayable, imposant un mix psycho-clown qui fonctionne bien aidé par un maquillage très réussi qui évite la prothèse trop voyante et/ou un acteur trop "déguisé", mais c'est évidemment Anya Taylor-Joy qui imprime la rétine, son regard hypnotique fait son effet, deux grandes billes fascinantes et une actrice qui renvoie une jeunesse tout à fait cohérente avec Charlize Theron, prête à tout aussi belle que dangereuse. En conclusion on est constamment entre la déception et le pur plaisir. Site : Selenie.fr
En 2015 George Miller revisitait son classique Mad max en lui donnant une cure de jouvence grandiose, nous livrant une course poursuite dantesque dans un monde post-apo. Aujourd'hui il nous revient avec une prequel centré sur le personnage de Furiosa, et si l'effet de surprise est moindre, notamment car on est en terrain connue, le savoir-faire de Miller en terme de spectacle est indéniable. Commençant par l'enlèvement de Furiosa par Dementus, interprété par un Chris Hemsworth qui cabotine légèrement, mais dans la mesure où tout les personnages de cet univers son plus ou moins extravagant cela n'es pas dérangeant, jusqu'a son arrivé a la citadelle d'immortan Joe, le film ne manque pas d'énergie, même s'il faut reconnaître qu'il est moins rythmé qu'un Fury road, et a une redite de certaine courses-poursuites . Anya taylor-joy s'en sort pas trop mal, mais le film bien que centré sur son personnage va parfois trop vite, dans Fury road, on nous présente l'impératrice Furiosa comme un personnage très important, respecté et placé assez haut dans la hiérarchie, donc bien etabli, et ici c'est très rushé, surtout qu'elle se fait passer pour quelqu'un d'autre au début, donc cette manière de raccrocher les wagons a la fin avec ce dernier est très abrupte. De plus au final on ne verra pas ce qui est arrivé a la terre verte, Dementus voulant savoir où se situait cette dernière mais atterrissant à la citadelle et n'existant déjà plus dans Fury road, combien de temps s'est t-il passer exactement entre les deux ?? On notera également ce brève aperçu de Max. Au final on n'a a faire à un très bon divertissement, aux effets visuels et cascades bien mieux que ce que laissait présager la bande annonce, mais un poil en dessous de Fury road qui avait su surprendre son public
J'ai vu Furiosa, après avoir cherché à éviter les bandes annonces et les critiques, même si j'ai eu des retours comme quoi les effets spéciaux ont remplacé les vrais cascades. J'ai finalement vu le film, et il est génial, dantesque, épique, chaque scéne d'action surpasse la précédente, comment ce film a t'il pu se planter, comment a t'il pu être bouder par le public.Il y a des plans qui sont de véritable œuvre d'art, Georges Miller s'est montré généreux avec nous et on lui a pissé à la raie en préférant des œuvres convenu et oubliable. Il y a tellement a dire sur ce film qui nous offre d'explorer son univers et qui arrive à nous surprendre, et à nous émerveillé. Quand j'ai vu le film, je n'ai eu qu'une envie le revoir, comment j'ai pu croire que le film avec tous ces retours négatifs, allait me décevoir. Je me le demande.
Centrée sur la jeunesse de Furiosa, ce nouveau film dans l'univers Mad Max est vraiment réussi. Toujours aussi sensationnel que son prédécesseur, furieux, cruel et dynamique, on est complètement immergé du début jusqu'à la fin, qui se rattachera à « Fury : Road ». Nous allons ainsi découvrir comment Furiosa est devenue si emblématique, animée par un fort esprit de vengeance. Extravagant, fort en courses-poursuites qui nous en mettent plein les yeux et réalisation soignée, « Furiosa » est un préquel à la hauteur de nos attentes.
Si je pouvais mettre 10 étoiles ! Georges Miller nous confirme qu’il ne faut jamais confier son enfant à autrui! Le Père de MAD Max réussi l’exploit de nous surprendre et de nous scotcher pendant plus de 2h avec Furiosa , alors que nous pensions avoir tout vu dans son MAD Max Fury Road ! Ici , Chris hemsworth dans le rôle du méchant nous fait presque oublier Tom Hardy et son rôle de gentil , et que dire de Anya Taylor Joy, L’heroine du jeu de la Dame réussi à faire oublier Charlize Theron. Le film le plus spectaculaire, le plus époustouflant et le plus maîtrisé de l’année.
spoiler: Avec Furiosa, Miller nous en met plein la gueule, plein la vue, plein les oreilles. Les moteurs ronflent, les engins décollent, les personnages se déchirent, les visages emplis de haine s'affrontent. Mais surtout, Furiosa n'est pas un banal copier-coller de Fury Road comme on aurait pu le craindre : il y a un vrai background pour ce personnage. Après Charlize Theron qui était déjà exceptionnelle dans ce rôle, c'est au tour d'Anya Taylor-Joy de camper l'un des personnages féminins les plus badass de ces dernières décennies.
Ce que j'aime avec Furiosa, c'est que George Miller ne surexplique rien : il nous jette, comme ça, dans cet univers explosif sans aucun contexte, dans un road trip enragé au coeur d'un désert aride et magnifiquement mis en valeur : par les couleurs, par les plans, par la lumière qui faisaient déjà le sel de Fury Road. Il n'y a qu'à accrocher sa ceinture et ça décolle directement dans une intrigue qui décoiffe. On y croit parce que les personnages y croient : ils sont dans leur monde, ils savent de quoi ils parlent, ils n'ont rien besoin de traduire à personne. De toutes façons, il y a très peu de dialogues.
Il faudrait être vachement pointilleux pour trouver que Furiosa manque d'ampleur, manque d'ambition, manque de visuel, manque de cinéma. C'est un putain de film bourré de cinéma, un putain de spectacle qui nous surprend à chaque instant ! En 2h30, on n'a presque jamais le temps de souffler, George Miller ne s'embarrasse pas de dialogues chiants pour laisser reposer l'action, non. Le film est en mouvement permanent, et il le fait avec une virtuosité étonnante et détonante.
Article complet : https://www.sebmagic.com/2024/05/furiosa-de-george-miller-critique.html
Bon. Je dois l'avouer je suis assez déçu du résultat (désoler). Surtout que mon impatience avait grandi en remâtant ce matin Fury Road. Du coup je ne partage pas la hype depuis Cannes. Ceci dit, la déception reste toute relative (oui oui).
On a ici un SACREE morceau de péloche (et l'un des meilleurs block de l'année, avec Kingdom Of The Planet of The Apes pour ma part). C'est juste que le constat (face au précédent) est flagrant. En matière de visuel, ici bien trop voyant (fond vert), de narration .... Le début est très long.
Oui, ça reste beau et une réal/montage toujours aussi vif/énergique. Mais je n'ai pas trouvé ça prenant. Je me suis vraiment pris quand apparait Immortan Joe. Et surtout Anya (superbe). Là, je me suis vraiment intéressé. Donc oui, ce LONG prologue est narrativement exténuant.
En restant de qualité, mais malgré tout, elle m'a fatigué. J'ai aussi un problème avec les interaction des personnages. Là ou dans Fury Road, c'est sauvage (avant de tous s'appréhender). Ici tout est froid, mutique (même avec le perso Tom Burke, très bon). Je me suis peu attaché.
Et ceux qui me connaissent un tant sois peu, savent que ceux qui comptent le plus pour moi, ce sont les personnages (avant le récit). Du coup ça a forcément impacté mon ressentie. La Soundtrack aussi, rien de transcendent ou de marquant (un comble au vu du précédent).
J'ai l'air d'avoir détesté. Mais ce n'est pas le cas, encore une fois, en matière de Blockbuster, George Miller nous donne encore une GRANDE leçons. Visuellement dans la globalité, whoo. Et j'ai adoré les perfs de Taylor-Joy/Hemsworth (qui colle parfaitement au délire).
Donc oui, belle déception pour moi. Mais qui reste a relativisé, tant le travail que délivre Miller reste vraiment dingue. Surtout dans ce domaine ... A Hollywood. J'attendrais un petit moment avant de le revoir (histoire de décanter/laisser reposer le tout).
Film vu en avant-première et en version originale. Une sorte de Coca sans bulles. C’est ce que je me suis dit en sortant du film. Film qui m’a paru trop long, et en plus avec un chapitrage totalement inutile. (Quelle drôle d’idée de couper un film d’action par des panneaux noirs). Mais quelle déception. Et que c’est mou. Terriblement fade.
Il y a une sorte d’illusion d’une action trépidante, mais en réalité l’on a surtout l’impression d’assister de loin à un show de cascadeur comme dans un parc d’attraction. L’introduction du film pose très mal l’intérêt pour ce personnage de Furiosa et pour sa quête personnelle. Le jeu d’acteur est très limité d’ailleurs pour pas mal de personnages et avec des dialogues très artificiels. Et du coup, l’on perd vite de l’intérêt pour cette histoire. Un réel manque de rythme, de tempo dans le film, de clarté dans la narration et même de cohérence. Le charisme pour les « héros » est aux fraises. Là où Theron -en deux répliques avec un War Boy- impliquait le spectateur, en quelques regards inquiets, et la portée de tout ce qu’elle allait accomplir. Ici la succession de scènes autour de Furiosa ne m’ont fait retenir qu’une seule chose : que Taylor Joy a décidément un grand cou, que l’on peut facilement la confondre avec un figurant, et qu’elle est devenue une icône. Mais une icône d’église, de celles qui sont figées dans des positions pour l’éternité. Il suffit d’ailleurs de voir les photos autour du film pour se rendre compte qu’elle fait toujours la même expression. Et c’est un vrai problème.
L’on n’en vient à se reporter sur Hemsworth pour essayer de trouver un peu de plaisir. Lui qui malheureusement en plus d’avoir un look étrange et une diction inutilement artificielle, cabotine, essayant de sauver les meubles. Il a malheureusement l’air d’un méchant d’opérette du début à la fin. Et il n’inquiète à aucun moment. La plupart des "ennemis" ici, sont tournés au ridicule et n'ont plus grand chose de menaçant, quand certains anciennes figures s'en trouvent même démystifiés. Et même en matière de véhicule, beaucoup de redites et là aussi, rien qui rendra ce film vraiment culte, et ne donnera l’envie de collectionner la petite voiture ou la figurine. Jusqu’à ce char de moto improbable et qui il faut bien le dire ne « fonctionne » pas physiquement. Physiquement justement, l’on ne ressent rien. L’on ne vibre à aucun moment. Le son semble bien plus en retrait d’ailleurs. Et la caméra a perdue ses envolées, et son accompagnement dans l’action. Le faucon qu’elle était sur Fury Road est devenu un pigeon. La salle était atone face au spectacle. Une personne proche de mon fauteuil a regardé cinq fois l’heure sur son portable…
L'ambiance générale est terriblement fade malgré le fait qu'il y ait bien plus de choses à l'écran et de travail de cascadeurs et de pyrotechnie. Cela fait vraiment de la peine de voir tous ces efforts pour cela. Pour ce film dont rien ne marque vraiment et où les enjeux ne touchent pas le spectateur. Et que c'est bavard, et que ces dialogues sont abscons... Pire, un film que l’on n’a aucune envie de se revoir ensuite !!
C'est triste. Le générique de fin, enfonçant le clou…