Furiosa: une saga Mad Max
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779 critiques spectateurs

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ffred
ffred

1 757 abonnés 4 037 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 9 juin 2024
Cinquième film de la saga Mad Max. Sans être un grand fan, je les ai tous vus depuis le premier avec Mel Gibson. Si celui-ci est sans surprise niveau du scénario, classique histoire de vengeance, George Miller nous prouve à bientôt quatre-vint ans qu’il en a encore ses le pied niveau mise en scène. Véritablement virtuose. C’est tendu, rythmé, à fond d’un bout à l’autre. Les scènes de poursuites et de bastons sont formidablement orchestrées et très impressionnantes. On ne s’ennuie pas une seule minute. Techniquement c’est logiquement superbe, la photo, entre autres, est magnifique. Anya Taylor-Joy et Chris Hemsworth assurent dans les deux rôles principaux. Bref, prequel à Fury Road, ce Furiosa est un excellent spectacle pour un excellent divertissement. Palpitant et décoiffant.
Yetcha
Yetcha

917 abonnés 4 423 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 18 juillet 2024
Encore une claque visuelle que cette préquelle de la saga Mad Max. Comment va-t'on faire quand Miller ne sera plus là ? Il semble être le seul à pouvoir nous donner autant de force et d'âme à ce monde post-apo qu'on adore. Violent, fort, mécanique et sans pitié, on prend un pied incroyable à découvrir la jeunesse de Furiosa.
videoman29
videoman29

256 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 août 2024
C'est très drôle... j'avais beaucoup aimé « Fury road », le 4ème opus des aventures de « Mad Max », tout en regrettant malgré tout un scénario trop minimaliste et des personnages sans grande consistance. Il semble que le grand George Miller (le papa de la franchise) lise mes publications, car près de 10 ans après, il tient parfaitement compte de toutes mes remarques pour son film suivant. Ce 5ème épisode est en fait un préquel du précédent et comble toutes les lacunes que l'histoire laissait planer dans nos petites têtes de cinéphiles. On apprend donc tout ce qu'il y a à savoir sur la jeune « Furiosa », cette nouvelle héroïne de la série, magistralement interprétée par la remarquable Anya Taylor-Joy (qui succède à Charlize Theron). On repart de plus belle sur les pistes arides et mortelles de ce monde apocalyptique... qui nous accompagne déjà depuis 1979. Les courses poursuites et les fusillades incessantes sont de plus en plus dingues, soutenues par des effets spéciaux hors normes et des décors à tomber par terre. C'est peu dire que le spectacle est total et je ne saurais trop vous conseiller de visionner les deux épisodes (dans l'ordre 5 puis 4) pour jouir totalement du renouveau de cette œuvre mythique. Continue à lire mes critiques, cher George, ça marche à fond !
CH1218
CH1218

219 abonnés 2 931 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 juin 2024
Il y a la forme bien sûr, George Miller étant un metteur en scène d’action post-apocalyptique hors pair, mais même si j’en ai pris plein la rétine, « Furiosa » reste en deçà de la démentielle puissance de « Fury Road ». Découpée en 5 chapitres et bénéficiant de courses-poursuites de dingues, dont une virtuose redite de celle iconique de « Max Mad 2 », l’histoire en soit est plutôt basique (celle du vengeance), la fin est quelque peu décevante et le regret, malgré 2h28 de projection, que la relation de l’héroïne avec Immortan Joe et son accréditation au titre d’ "imperator" manquent à l’appel. Autre souci de ce prequel / spin off, les images de synthèse sont bien trop voyantes. Entre mutisme et regards intenses, Anna Taylor-Joy relève avec brio la difficile tâche de succéder (de précéder…) à Charlize Theron. Face à elle, l’impayable Chris Hemsworth en fait de tonnes sans tomber dans le ridicule. La mauvaise réception du film au box-office risque de compromettre la mise en chantier de l’hypothétique 6ème opus de la franchise - « The Wasteland ».
Lecter_H
Lecter_H

209 abonnés 894 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 juillet 2024
Furiosa se situe juste avant le précédent film de George Miller : Fury Road
C’est le même univers inspiré des derniers Mad Max mais évidemment sans Max.
C’est la même recette, le même univers sans foi ni loi où seule la survie des plus forts aura raison d’être. Personnellement j’ai adoré me replonger dans ce monde dévasté parfaitement reconstitué avec un maximum de scène réelles chères à G. Miller. Seules les machines ont encore une place importante car la vie humaine n’a que peu de considération dans cette histoire. Les peuples se comportent comme des esclaves à la solde de leur dirigeant. En résumé, c’est l’enfer sur terre et je l’ai encore une fois très bien perçu grâce au talent de G. Miller. Ce film est surtout remarquable grâce une créativité artistique hors du commun. C’est pour moi l’aspect le plus réussi du film. Chacun véhicule, chaque personnage a une identité et une apparence en totale harmonie avec l’environnement. Les conseillers techniques de la production doivent être excellents pour nous présenter toutes ces fabuleuses mécaniques d’une incroyable originalité. L’effet « waouh » est amplifié par une très bonne maitrise de la caméra placée là où il faut pour ne pas nous donner la migraine. Le tout est appuyé par une très bonne bande sonore.
Mais il est clair que c’est la haine et la vengeance qui sont le terreau du film et heureusement que tout cela n’est que fiction tellement c’est monstrueux sous de nombreux aspects. Le film reste un film violent dans la même veine que les autres.
Si j’ai un reproche à faire, ce sera au niveau du personnage de Dementus joué trop approximativement par Chris Hemsworth. Même si son personnage est prétentieux et exubérant, la prestation de Chris Hemsworth m’a laissé sur ma faim.
Pour conclure, Furiosa est un très bon film de divertissement si vous aimez les fictions post apocalyptiques. C’est d’une certaine façon assez jubilatoire de voir tous ces crétins se faire une guerre stérile mais haute en couleur.
À Crocs D’Écrans
À Crocs D’Écrans

193 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 26 août 2024
Spin-off de la saga Mad max, et préquel de l'épisode Fury Road, Furiosa nous raconte la jeunesse de la femme au poing de fer. Georges Miller nous refait le même spectacle visuel, un déluge de sable avec en fond le vrombissement des mécaniques. Côté scénario, il est un peu plus travaillé que celui de Fury Road, qui tient sur un timbre-poste (vous savez, ce truc archaïque qu'on collait sur des enveloppes puis qu'on donnait à des pigeons pour qu'ils l'amènent aux destinataires, à une autre époque), pourtant ça reste un film d'action très visuel, personne n'aura de difficulté à suivre l'intrigue, soyez en sûr ! Le nouveau personnage incarné par Chris Hemsworth est intéressant, mais peut-être qu'il manque d'une vraie sale gueule pour cet univers, le visage de Thor semble ici trop lisse. Ça ne gâche pour autant pas vraiment le spectacle, toujours efficacement rythmé. Bref, sortez les popcorns et installez-vous bien, le divertissement vaut le coup d'œil pour les fans du genre !
Tumtumtree
Tumtumtree

177 abonnés 536 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 11 juin 2024
Furiosa est une caricature ratée de Fury Road. George Miller avait trouvé l'équilibre parfait entre le film d'action, une réflexion philosophique sur le sort du monde et le recentrage du récit sur une figure de femme. Ici c'est l'inverse. Le récit est extrêmement confus. Le film semble durer 8h. Les femmes sont reléguées au rang d'habituelles victimes dans une monde où la bêtise masculine est reine. C'est consternant. Là où Fury road renouvelait en profondeur les scènes d'action, Furiosa opère de continuelles redites excessives. spoiler: La fin de Fury road était épique, celle de Furiosa est pathétique.
Uchroniqueur
Uchroniqueur

169 abonnés 2 392 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 septembre 2024
"Furiosa : Une saga Mad Max", film post-apocalyptique australo-américain co-écrit et réalisé par George Miller, en 2024.
Cinquième film de la célèbre saga Mad Max, "Furiosa" se place chronologiquement juste avant "Mad Max: Fury Road" sorti en 2015., de toujours le même réalisateur australien, qui réalise tous les Mad Max depuis le premier en 1979.
Après un "trou" de plusieurs années entre "Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre" en 1985 et "Fury Road", Georges Miller revient avec le même univers post-apo dans les paysages surchauffés du désert Australien, où surchauffent les moteurs de bagnoles customisées d'où s'affrontent des tribus pour l'eau, l'essence, le territoire et tout ce qui peut servir.
George Miller revient donc en 2015 et 2024 avec deux films éclatants de couleurs et tonitruants de moteurs.
Deux films qui se suivent très biens réalisés, où la jeune Anya Taylor-Joy reprend le rôle de Charlize Theron. Max est toujours présent et devient dans la nouvelle saga le personnage secondaire. Le style est conservé, l'univers est respecté et rajeuni. Pour les amateurs de "broum" et de grand spectacle dans un monde toujours plus violent punk et décadent.
Pas de temps morts, de l'action, du plan large, des moyens … "Furiosa" et "Fury Road" à voir et revoir ensemble et dans l'ordre. C'est tonitruant à souhait !
pfloyd1
pfloyd1

138 abonnés 2 124 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 juillet 2024
Bien sur, nous ne retrouverons plus le grain poussiéreux des premiers "vrais" Mad Max des années 80, inégalables par l' atmosphère atypique des Terres Désolées mais la saga Furiosa, malgré la modernité de ses images et de ses effets spéciaux à couper le souffle, s'en rapproche tout de même ! Courses poursuites, Road Rage démentiels où tout est permis, cascades incroyables, l'homme ne vaut plus rien...oui, rien n'est épargné dans ce film au rythme d'enfer. Pas de relâche, pas le temps de s'ennuyer, tout va vite, très vite, à l'image de l'ascension de cette petite fille qui deviendra Furiosa. Une nouvelle ère est néee, un nouveau Mad Max revient de la poussière du désert....
VOSTTL
VOSTTL

100 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 juin 2024
« Mad Max : Fury Road » marquait le retour de Mad Max de manière éclatante. Un opéra rock des plus étourdissants.
Neuf ans après, George Miller décide d’extraire de l’univers Mad Max, un personnage vu dans « Fury Road » : Furiosa sous les traits de la plantureuse Charlize Theron, extrêmement crédible dans ce rôle féminin qui ne se définissait pas par son
sexe !
Avec « Furiosa », George Miller veut évoquer le passé de Furiosa, une préquelle comme on dit dans le milieu.
Cette fois, c’est Anya Taylor-Joy qui incarne cette femme robuste, animée d’un esprit de vengeance impitoyable (et naïf). Mais l’actrice doit partager son rôle avec une toute jeune actrice formidable, Alyla Browne pour interpréter l’enfance de Furiosa.

Sans faire un mauvais jeu de mots ou un jeu de mots faciles, ça part rapidement sur les chapeaux de roues.
Dynamique, énergique, explosif, épique, hallucinant est cet épisode .
Ce n’est plus un opéra rock, c’est une Symphonie Metal flamboyante où chaque percussion d’influence indienne me raidit d’émotion.

On parle d’ultra violence, c’est vrai… les poursuites sont violentes, les regards intenses sont violents, spoiler: les intentions pédophiles de Rictus sont violentes
, le peuple misérable de la Citadelle est violent, spoiler: l’enlèvement de Furiosa enfant est violent,
le fanatisme des War Boys est violent, la condition des femmes est violente, tout l’univers de Mad Max est tout simplement violent… mais sans effets gores.
George Miller, fidèle à lui-même, injecte peu de sang ; durant les poursuites, les corps sont broyés ou mutilés sans geyser de sang. Pour d’autres séquences, la violence est suggérée.

Ah ces poursuites ! ça fourmille tellement de délires qu’il m’est impossible de relever un exemple. La violence des poursuites est somptueusement orchestrée, elles sont d’une fluidité étincelante. Ce ballet de guerriers dont j’inclus évidemment Furiosa donne une impression de répétitions, mais je me plais à me persuader que George Miller y apporte des nuances au point de croire que le réalisateur se réinvente !

George Miller fait nettement mieux que Ridley Scott. Ce dernier avait promis une préquelle à « Alien » qui permettrait de faire la jonction avec « Alien ». Au lieu de ça, dans « Prometheus » Ridley Scott se perd en route et nous offre en héritage deux films suivants qui n’ont rien à voir avec le tout premier opus.
George Miller a su boucler la boucle, LUI !

Certes, aujourd’hui je suis exalté, qu’en sera-t-il à la seconde lecture en Blu Ray ?

Certes, je comprends les questionnements suivants :
Comment se fait-il que Furiosa, qui n’est plus dans le gynécée d’Immortan Joe, ne préoccupe pas ce dernier. spoiler: C’est lui qui a négocié l’échange avec Dementus.

Furiosa version Fury Road était estimée par ce même Immortan Joe et elle suscitait l’admiration du peuple et des War Boys.
Evidemment, ce qui était développé avec Fury Road n’est pas du tout approfondi dans ce « Furiosa ».
Peu importe.
Quant à son bras mutilé, c’est rapide. C’est presque anodin. George Miller ne s’y attarde pas.

Bref, ce "Furiosa" c'est une symphonie du chaos magistrale.
A voir en V.O si vous voulez…
Citrouilleman
Citrouilleman

80 abonnés 610 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 28 mai 2024
Un film violent, survolté, avec des scènes d'actions à couper le souffle. Un petit air de déjà vu par rapport au grandiose "Fury Road". Très bon tout de même.
cineccita
cineccita

50 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 juillet 2024
Les paysages et les scènes de combat sont époustouflants. L'histoire est palpitante. Assurément le meilleur de la saga.
Matthew Scaliger
Matthew Scaliger

6 abonnés 2 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 25 mai 2024
La vengeance est un plat qui se mange froid, et Furiosa veut terminer l'assiette encore fumante. Le monde n'est plus qu'un vaste cloaque, où des charognards font germer la violence et fertiliser la folie. Ceux qui ont le pouvoir de diriger les masses sont ceux qui mettent la main sur les Lieux de la Désolation, seuls espaces aux riches ressources naturelles. Kidnappée dans sa petite enfance par les laquais de Dementus, égocentrique orateur bodybuildé à la tête d'une horde de motards sanguinaires, Furiosa est originaire de la citée bien gardée de l'abondance. La fillette assiste au supplice de sa mère venue la secourir. La prunelle de ses yeux est marquée au fer rouge par cette exécution. De sa rage elle en fera le combustible de sa quête sanglante. Sa colère sera le fruit de sa férocité, qui n'a de limite que les munitions de ses armes. L'essence, le sable et le sang règnent partout en maître. C'est alors que la partition funeste de la violence surgit et l'apocalypse s'installe. Les moteurs hurlent crescendo, les véhicules fusent à travers le désert, les meutes déchaînées de barbares tuent à tour de bras, les machines monstrueuses déchirent les tôles, la famine ronge les ventres, la morsure du soleil brûle les peaux, les explosions tranchent les corps. Et du désastre émerge Furiosa et sa fureur de vivre. La poésie sortie du chaos. Un spectacle qui sent le mazout !
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

113 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 septembre 2024
Près de 10 ans après son ébouriffant Fury road, qui réactiva la saga Mad Max, George Miller nous revient ici avec une préquelle autant qu’un spin-off de son film de 2015. Furiosa donc, interprétée par une excellente Anya Taylor-Joy, nous embarque à nouveau dans l’univers sombre, violent et motorisé de celui qui créa en 1979 Mad Max, en son temps avec une économie de moyens évidente. Toujours aussi dingue et rythmé que Fury road, Furiosa développe le blockbuster à la sauce George Miller, combinant spectacle grandiose et atmosphère post-apocalyptique unique dont lui seul a le secret. Tournée dans l’impressionnant désert australien, somptueusement mise en lumière, cette nouvelle brique à l’édifice Mad Max est bien partie pour nous marquer profondément.
Fiers R.
Fiers R.

120 abonnés 476 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 mai 2024
Il y a dix ans, George Miller ressuscitait « Mad Max », sa propre saga mythique initiée dans les années 80, avec « Fury Road » et nous mettait une claque magistrale tout autant qu’il nous délivrait une leçon de cinéma comme on n’en avait jamais reçue auparavant. Du jamais vu et un chef-d’œuvre incontestable. Intense, visuellement incroyable et vecteur de séquences d’action inédites et, pour ainsi dire, jamais égalées depuis. Aujourd’hui, et après le succès et l’aura de culte entourant le film, il remet le couvert. On aurait pu craindre la redite. Mais également un cinéaste vieillissant et trop sûr de lui, incapable de rivaliser avec tout ce que le cinéma a offert depuis. Et, enfin, qu’on avait fait le tour de cet univers qu’il a lui-même créé. Et bien que nenni! « Furiosa, une saga Mad Max » nous remet la même claque qu’il y a dix ans. À la fois de manière similaire mais aussi totalement différente. Et il nous assène une nouvelle énorme gifle en montrant que c’est lui le patron. Avec ce « Furiosa », on peut clairement affirmer que les blockbusters cuvée 2024 sont de haute volée après le chef-d’œuvre « Dune 2 », lui aussi un blockbuster intelligent dans un univers de sable. Et chapeau à la Warner qui a produit ces deux monstres de cinéma à grand spectacle puissants et intelligents.

Certains avaient reproché au précédent son intrigue minimaliste de simple aller-retour bourré d’action sans aucune autre valeur ajoutée si maîtrisé et visuellement unique soit-il. Pourtant, ce n’était absolument pas dérangeant dans ce contexte de cinéma en perpétuel mouvement où la taule froissée, la sueur, le sable et les moteurs sont les personnages principaux. Le cinéaste gonfle donc ici sa mythologie en nous contant la genèse du personnage de Furiosa incarné par Charlize Theron dans « Fury Road ». On comprend ici mieux le fonctionnement de l’imposante Citadelle et on découvre de nouveaux horizons de ce désert maudit avec la Cité de l’Armement et Gastown, avec leurs imposants décors qui en mettent plein la vue. Il y a (un peu) plus de fond ici et des moments de pause, qui permettent ainsi au spectateur de souffler et qui justifient pleinement les deux heures et demie du film.

D’ailleurs, pas une seule seconde d’ennui ici. Dès les premières minutes on s’accroche à notre siège et on se cale dedans pour un condensé de sensations fortes, des montagnes russes de plaisir à la fois régressives et avant-gardiste. Au point d’en avoir presque des papillons dans le ventre de plaisir. Chaque séquence d’action est plus forte ou différente de la précédente et nous en met plein les mirettes. Miller détient un art de la chorégraphie dans ces courses-poursuites motorisées à l’égal de celui de Chad Stahelski pour les combats et fusillades de la saga « John Wick ». C’est parfaitement millimétré, lisible et fluide et son art de filmer ses camions, motos et figurants qui s’entrechoquent dans un capharnaüm jouissif et lisible est proprement jubilatoire. On retrouve notre âme d’enfant comme s’il faisait se percuter les jouets de notre enfance en grandeur nature et puissance 1000. Un véritable opéra de métal, de fureur et sable!

Et que dire des imposants décors, de l’inventivité des costumes des personnages ou de celui du design des véhicules entre Burning Man et Métal hurlant. C’est simple, on en prend plein la vue non-stop, les plans vertigineux ou beaux à se damner s’enchaînent à un rythme hallucinant mais jamais éreintant. Rarement, un cinéaste avait su et pu retranscrire la science du mouvement au cinéma d’une telle manière. Du grand angle à l’accéléré en passant par le fish eye ou autre artifice, le cinéaste australien est en pleine possession de ses moyens. Il n’y a bien sûr plus l’effet de surprise du précédent mais c’est compensé par davantage de scènes d’action plus facilement identifiables les unes par rapport aux autres (quand « Fury Road » en était une non-stop) mais aussi et surtout plus de fond.

Enfin il faut reconnaître que Chris Hemsworth vole la vedette à Anya Taylor-Joy qui n’a pas grand-chose à jouer avec dix lignes de dialogues et un visage souvent masqué. Dans tous les cas, « Furiosa » est sans conteste ce qui se fait de mieux actuellement sur grand écran en matière de spectacle pyrotechnique spectaculaire et fou. Alors, installez-vous confortablement dans votre siège (de cinéma bien sûr) et envolez-vous pour cent-cinquante minutes de pur grand huit cinématographique qui met la concurrence au tapis et la laisse loin derrière. Un objet aussi rare, précieux et unique en son genre que son prédécesseur et un sacré pavé de cinéma à grand spectacle! Comme le scande l’affiche, George Miller est un bien un réalisateur unique en son genre et visionnaire.

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