La sortie de Quelques heures de printemps au mois de septembre aura suscité bien des échos. Certains me conseillaient vivement de le voir tandis que les autres déclaraient un « Je ne m’y risquerai pas » clair et net. Récoltant davantage d’avis positifs, moi, je m’y suis risqué. Sans surprise, on retrouve un Vincent Lindon quasiment muet – bien que moins inflexible que d’habitude –, ce dernier étant abonné aux rôles de cinquantenaires désabusés. À ses côtés, on découvre Hélène Vincent, guère plus loquace, dans la peau d’une mère mourante et esseulée. Il y a deux fils narratifs perceptibles lors du visionnage de Quelques heures de printemps. Dans l’un, on découvre cet aspect quasi-documentaire où cette femme, confrontée à la maladie, refuse qu’on lui administre des soins palliatifs, préférant faire face à un suicide assisté. Dans l’autre, Alain ne supporte pas les manières de sa vieillissante génitrice, tandis que cette dernière peine à rappeler qui est la digne propriétaire de la maison dans laquelle il s’est récemment installé. La fusion de ces deux axes en vient alors à créer un paradoxe : tandis que le ton pleinement tragique et dégoulinant de pathos s’impose dès les premiers instants, l’impossible cohabitation entre les deux êtres se détériore davantage et enfonce le couteau dans la plaie. De fait, le parti pris de soigner le mal par le mal donne lieu à un crescendo émotionnel. Dans cette ascension mouvementée, on se souviendra plus particulièrement d’une scène, où les deux protagonistes laissent éclater leurs faiblesses dans une engueulade riche en émotions. En dehors de cela, hélas, on peut peiner à voir ce qu’il y a de bien transcendant et, parfois, on se demande même si tout cela ne serait pas vain. Néanmoins, le long-métrage se regarde bien et les bons éléments du film rendent ce dernier assez fort sans pousser dans l’indigestion. En conclusion, Quelques heures de printemps est un beau long-métrage qui aurait tout de même pu être mieux sans ce côté tire-larme assez désolant. Mention spéciale à la fameuse scène mémorable où Vincent Lindon sort exceptionnellement de son mutisme habituel.
Hélène Vincent magistrale. Vincent Lindon excellent en taiseux rugeux. Tout est juste dans ce film sur l'in-communication. Ces deux là arriveront ils à se parler avant que la mort les sépare. Un beau film français.
Porté par un duo d'acteur exceptionnel, ce film nous entraîne dans un drame sur la vie et la mort où les personnages sont mis, chacun, à rude épreuves. Stéphane Brizé filme cette histoire avec beaucoup de pudeur, ne s’immisçant jamais trop loin dans la vie des personnages et évite ainsi une certaine perversité quand à sa vision du suicide assisté. Cependant, bien que le scénario soit totalement juste (aussi bien dans ses personnages, ses situations que ses dialogues), les séquences entre Lindon et Seigner n'apporte pas grand chose et récit et servent plus à étoffer artificiellement le personnage de Linndon qu'a vraiment faire avancer l'histoire. Coté musique, là encore c'est très léger, seul les séquences d'émotions intenses sont soulignées par une musique au piano, accentuant la mélancolie du moment. Au final, avec ce nouveau film, Brizé vise juste et tape dans le mille avec une justesse rare.
Un film qui traite d'un sujet grave mais avec malheureusement beaucoup de longueurs: des préparations de repas qui n'en finissent pas, les repas du chien.Dommage!!!
Film assez dur. J'ai étais le voir avec ma classe. Quelques larmes ont coulés à la fin du film. Je vous le conseil, à certains moment nous pouvons tout à fais nous reconnaître ça fais réfléchir
Un film bouleversant !! Mails, alors bouleversant !! J'en ai eu mal au ventre et mal dans les bras tellement cela m'a remué !! Vincent Lindon, comme d'habitude est renversant d'émotion, cet acteur est prodigieux !! Et Hélène Vincent, que dire, sinon qu'elle magistrale !! Ce film fait réfléchir et fait discuter à la sortie. On peut rester insensible à une telle oeuvre. Stéphane Brizé, un réalisateur qui nous fait vibrer à chaque fois !!!
Un bon film français comme je les aime ... Une jolie histoire, de bons acteurs et de l'émotion. Pour les amateurs d'aventures, passez votre chemin. Ici vous trouverez juste l'histoire de Mr Toulemonde. Et puis il a le droit à mourir dans la dignité et c'est un sujet que j'affectionne. En somme, j'ai passé un bon moment.
un film plein de non-dits, d'amour, de respect et de dignité vis-à-vis de la prise en charge de la fin de vie. Hélène Vincent mériterait le césar de l'interprétation féminine. un film dur, sentimental et si réaliste grâce aux dialogues simples et coutumiers. bravo
en réalité je n'ai pas vu ce film. Habitant le nord il est impossible de voir se film annoncé comme super sans devoir faire une centaine de KM navrant que ce genre de film soit si peu distribué au profit de films plus commerciaux.
Un film porté par deux acteurs excellents et heureusement car il y a tellement de lenteurs que j'avais envie de quitter la salle. Est il bien utile de tourner toutes ses scènes de ménage, préparation de repas, promenade du chien...alors que ce qui eut été intéressant c'est de traiter le sujet de la fin de vie et des choix qui se posent alors. Un film qui cache son sujet principal (même si le réalisateur s'en défend) derrière des scènes sur la vie ordinaire et les relations ou plutôt les non relations entre une mère et son fils. Bien sûr qu'au moment de mourir c'est deux personnes se disent qu'ils s'aiment c'est ce que l'on attends depuis une heure...
un film traité avec un sujet très délicat avec pas mal d'émotions puis bonne interprétation du duo d'acteurs vincent london/hélène vincent qui jouent très bien leur rôle respectifs.j'ai bien aussi apprécié le personnage du voisin MR perrier olivier qui donne un plus pour relier la famille.une fin triste mais bien choisi à mon goût.