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    Quelques heures de printemps
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    273 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Voici un film bouleversant qui raconte la vraie vie, celle qui se passe dans un milieu ordinaire. Il faut voir ce film pour les qualités professionnelles extraordinaires des deux Acteurs principaux: Hélène Vincent, admirable Mère Courage et Vincent Lindon, homme si fragile.
    De plus, cette histoire de deux êtres qui ont tant de difficultés à communiquer m'a passionnée de bout en bout.
    Fana du ciné
    Fana du ciné

    14 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Un très joli film, assez dur au niveau émotionnel. J'ai beaucoup aimé
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Hé ! Stéphane Brizé, on a compris que c'était TOI le grand réalisateur de ce documentaire, non film ...
    Mettre son nom comme ça, à la fin du film, c'est d'une inélégance ... Et je ne parle pas du générique début qui nous inflige tous les noms à les lire pendant une plombe.
    Bref.
    A part ça c'est à voir. Notamment pour les 2nd roles. Et puis si Lelouche le conseille :D
    pacalou60
    pacalou60

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Hélène Vincent formidable de réalité de sensibilité
    Sujet traite avec une grande délicatesse j ai beaucoup aimé
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Me voilà de retour dans le milieu de la critique ,après une (grosse)colère contre le nouveau système d’Allociné ,où j’ai été condamné à ne plus écrire avec un membre du site que j’aimais beaucoup .mais bon ,faut causer du film .THE film .tout le monde en parle et bien que ce soit un film pas facilement accessible ,je suis prêt à parier qu’il dépasseras les 500 000 entrées ,ce qui n’est pas mal pour un film comme ça .mais immérité .ce grand film mérite 3 millions .moi ,je suis un admirateur de Lindon(en un film :welcome)et c’était mon principal moteur d’envie .Lindon,je vous adore !le scénario ,il y a a pas mal de choses :la relation de père-mère est magnifique(ils se parlent très peu ,ils mènent leurs vies chacun de leur cotés…ils ne parleront vraiment qu’au mauvais moment !),l’histoire d’ « amour »de Lindon et Seigner est très spéciale mais plutôt bonne ,les très longs séquences sont magistrales(après ,il n’y en a pas énormément !),les scènes de cuisine et de ménage ne lassent jamais ,l’ « amour »entre le voisin et Hélène Vincent, dévoilée que par une bise diablement significative ,est belle à chialer ,la scène finale est étouffante ,leur plus grosse dispute exige d’être un somnambule d’un soldat revenant de guerre pour ne pas être foudroyé par la puissance de ce moment…seul bémol :les personnalités trop vides des 2 héros principaux .pas parce qu’ils ne causent pas souvent ,non ,rien que par leurs goûts .mais c’est le seul problème du scénario ,à part que le film ne m’a pas émeu avant la dispute .pour ne plus s’arrêter .ce film repose entièrement sur les jeux d’acteurs .les acteurs sont pourris ,le film est pourri ! heureusement ,ce n’est jamais le cas .Lindon est ,comme d’habitude , un modèle d’interprétation(« rôle différent de Welcome ?et alors ? »),Hélène Vincent est de retour et pas n’importe comment (superbe),Seigner joue bien et Perrier est formidable ,bien que son rôle est confus au début du film(voisin ?père ?ami ?) .je tiens aussi à souligner la musique :magistrale ,ça fait longtemps qu’une musique de film ne m’avait pas autant plu .jamais là quand il ne faut pas ,toujours là quand il le faut ,bref ,Brizé a fait des notes un personnage tel Leone .les décors sont géniaux ,pas tant qu’en Suisse :la cuisine sent bien l’enfermement et le malheur .les rares dialogues sont rarement vides de sens ,la mise en scène est stylée et les génériques ,à défaut d’être orignal pour les films qui visent les récompenses, est très bien .un immense film que tout le monde doit aller voir .et oui ,autant vous prévenir tout de suite ,vous ne redeviendrez plus jamais le même après avoir vu quelques heures de printemps .prenez vos paquets de mouchoirs :ça vas péter de larmes !content d’être revenu …
    superbirdy
    superbirdy

    100 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Beaucoup de tact et de pudeur pour un sujet aussi grave et delicat qui merite d etre traite a l ecran.
    En fait 2 themes sont abordes d abord l incommunication entre une mere et fils qui ne comprennent pas ou plus; chacun ayant ses blessures morales ou physiques auquel vient s ajouter le choix de la mere de mettre fin a la vie avant une decheance possible.
    Helene Vincent est magistrale de maitrise dans l emotion.
    Vincent Lyndon ce talentueux taiseux naturel offre une presence remarquable.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    Lui, sort de prison. La quarantaine, taciturne, condamné à la réhabilitation, il traîne des pieds sans but précis dans une vie qu'il subit.
    Elle, voit sa vie bousculée par le retour de ce fils passif. Septuagénaire, rigide et volontaire, condamnée par la maladie, elle fonce, non sans fragilité, vers la délivrance qu'elle s'est choisie.
    Agacés l'un par l'autre, ils vivent, côte à côte, dans l'incommunicabilité jusqu'à l'ultime rencontre.
    Bien que la promotion du film soit axée sur l'euthanasie, le thême central du film demeure la relation entre ce fils et sa mère. Le film ne tombe quasiment jamais dans la lourdeur qui tend pourtant les bras à ce type de sujets.
    Stéphane Brizé réalise de façon assez académique mais en de longs plans séquences qui laissent la place au silence et à l'imperceptible.
    Aussi, le film doit beaucoup à ces comédiens. Héléne Vincent est tout simplement magnifique. Lindon dans un rôle difficile avec peu de parole est, une fois encore, excellent. Les seconds roles, Olivier Perrier et Emmanuelle Seigner, irradient.
    Si le sujet du film vous rebute mais que le beau jeu peut faire votre bonheur, n'hésitez pas.
    Le duo "Hélène Vincent Lindon" a lui seul vaut le déplacement.

    D'autres critiques sur http://zabouille.over-blog.com
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    J'avais énormément aimé "Mademoiselle Chambon", le précédent film de Stéphane Brizé, pour la finesse et la délicatesse avec lesquelles il dépeignait des personnages un peu difficiles, un peu différents, aux sentiments subtils.... Et là, au vu de la promotion tonitruante faite pour ce film, on est un poil inquiets: serait ce de la pub gouvernementale, elle est belle mon euthanasie elle est belle! En fait, cet aspect là du film, qui n'en est.... qu'un petit quart, disons, est de loin le moins intéressant, et en tous cas ne donne pas envie d'atterrir dans une de ces officines suisses de la mort heureuse!

    Non, le côté passionnant, c'est la description de ces deux caractères, servis par des acteurs exceptionnels. Alain (Vincent Lindon, fantastique!) revient vivre chez sa mère. Il était routier; il a eu la bêtise de faire passer la frontière à un produit interdit; il sort de deux ans de tôle, il n'a plus de métier, plus de maison. Yvette (Hélène Vincent, fabuleuse, avec son petit chignon filasse sur la nuque et ses blouses de ménagère sans manches, tellement éloignée des rôles qu'on a l'habitude de lui voir interpréter!) est veuve et mène une vie répétitive, un pavillon tranquille, qu'elle astique avec acharnement, un voisin gentil, Monsieur Lalouette (Olivier Périer), à qui elle prépare des compotes de pommes, un puzzle géant, un bon gros chien. Ces deux là n'ont rien n'a se dire. Elle n'a jamais été une mère affectueuse; il a un caractère intolérant et emporté. Elle ne manifeste aucune joie de le revoir; il a du mal à se plier à ses manies, essuyer les pattes du chien quand il est sorti, ranger sa chambre pour qu'elle puisse passer l'aspirateur. Elle le traite comme un gamin; il part en claquant la porte.

    Il rencontre une fille avec qui c'est l'entente immédiate (Emmanuelle Seignier, épatante). Et là encore, le caractère d'Alain, fermé et brutal, ne va pas permettre à l'histoire d'aller bien loin, il ne veut pas dire qui il est: sans boulot, sans domicile; et là encore, il va partir en claquant la porte. Tous ces personnages sont si vrais, si justes, si finement interprétés qu'on a un vrai bonheur de spectateur.

    Pourtant, cette femme lisse va faire quelque chose de bizarre: empoisonner le chien, que mère et fils adorent. Pourquoi? Renouer avec son fils, chez le vétérinaire, au chevet de Médor? Faut il que ces gens là soient introvertis, pour qu'ils n'aient pas trouvé de moyen plus simple, et moins dangereux, de se retrouver?

    Yvette a une tumeur au cerveau, qui pour le moment ne lui occasionne pas de troubles particuliers, mais quand même, ça nous gêne qu'Alain ne s'en souvienne pas lorsqu'il explose devant les manies maternelles. Et il découvre une chose: elle est en relation avec une organisation suisse qui gère des suicides assistés. Dans une petite maison agréable, les employés de l'association préparent un verre de potion léthale, et voila, tout est bien organisé. Ach! l'organization Zuisse! Alain ne réagit pas (là, le spectateur commence à se demander s'il est vraiment abruti) et accepte d'accompagner sa mère dans cet dernier voyage.

    Et là, moi j'ai commencé à me sentir sérieusement énervée. Faut il qu'elle n'ait RIEN dans sa vie pour qu'elle décide de la quitter alors que rien ne l'y oblige encore? Est ce qu'ils n'auraient pas pu faire des choses, même des choses simples, déjeuner ensemble en terrasse dans un restaurant sympa, marcher en forêt, que sais je, et essayer au moins de partager des émotions, s'ils sont incapables de partager des mots? Les vivre, ces quelques heures de printemps! Et finalement, le "je t'aime" qu'ils vont se dire avant qu'Hélène sombre dans le noir final apparaît faux, déplacé, presque obscène.

    Vous sortez de là en criant: légaliser l'eutha-nazie? Jamais!

    Donc, un mix de très bon et de raté.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 septembre 2012
    Quel dommage que le réalisateur ait fait en sorte qu'on ne ressente aucune empathie pour les deux personnages principaux (assez monolithiques dans leur jeu !). La seule touche d'humanité est apportée par Olivier Perrier, formidable dans le rôle du voisin. Finalement un film qui parle beaucoup plus des difficultés de communiquer en famille que de l'euthanasie. Quelques longueurs et l'impression d'être passé à côté d'un grand sujet !
    gazaupouy
    gazaupouy

    1 abonné 54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    Sujet casse-gueule sauvé par la sobriété de la mise en scène et la retenu des acteurs. Helene Vincent est formidable. Quelques longueurs cependant
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2012
    Cela devait bien finir par arriver : un film de Stéphane Brizé qui me déçoit ! Lui, dont j'avais jusqu'à présent aimé le cinéma tout en nuances, tout en finesse, là, sur ce sujet difficile qu'est le suicide assisté, il pousse le bouchon un peu loin. Au point que l'émotion, qu'on croirait gagnée d'avance sur un tel sujet, n'arrive à percer qu'à de rares moments. Les acteurs n'y sont pour rien, surtout pas Hélène Vincent, excellente, comme d'habitude. Vincent Lindon fait du Lindon et c'est déjà pas mal. Quant à Emmanuelle Seigner, on la voit finalement très peu. Lors du générique de fin, on est surpris de constater que la musique du film, assez peu présente par ailleurs, mais très belle, a été empruntée à un autre film : "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford", western d'Andrew Dominik, une musique signée Nick Cave et Warren Ellis. Il est vrai que Nick Cave a toujours été hanté par la mort.
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2013
    Ce film marque les esprits par le traitement sobre de son sujet principal, l'incommunicabilité, par le thème secondaire et plutôt rare au cinéma de la mort choisie et par le choix d'un duo magistral d'interprètes auquel on ajoutera des seconds rôles de haute tenue. La longueur des plans permet aux sentiments de s'exprimer et laisse du temps aux comédiens de nous faire sentir les non-dits, les peurs, les craintes qui rendent leurs personnages totalement inadaptés à la vie sociale. Cette lenteur, cependant, finit parfois
    par nous ennuyer au risque de bâillements intempestifs, chaque scène étant répétée deux ou trois fois avec d'infimes variations. Un coup de chapeau pour la lumineuse apparition de la trop rare Emmanuelle Seigner dans un rôle plein de douleurs et d'incompréhension. Mention spéciale aussi pour les décors d'appartements modestes qui, pour une fois, sont criants d'authenticité sans verser dans la caricature.
    shimizu
    shimizu

    10 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    On nous montre la fin de vie d'une femme simple avec énormément de pudeur. La mise en scène est très sobre, et laisse les deux acteurs principaux, véritablement excellents, s'épanouir. C'est parfois dur, parfois cruel, et quelquefois d'une grande tendresse. Les personnages restent silencieux la plupart du temps, tant il est vrai qu'il n'y a plus rien à dire dans ces moments-là, surtout dans ces familles où tout n'est pas toujours rose, et où l'on s'aime comme malgré soi. Je ne connais pas d'autre film qui montre avec autant d'évidence à quel point la mort est intolérable, quel que soit le contexte. Ce sont des gens tristement banals qui nous sont montrés, des gens qui n'ont rien, mais alors rien d'exceptionnel. Des gens dont la vie n'a certainement pas une grande saveur, et cela occasionne de sacrées longueurs, notamment au début du film. Mais c'était sans doute nécessaire, pour nous faire comprendre que même chez ces gens si peu vivants, et pas tellement aimables, la mort a ce quelque chose d'absolument terrible qui nous accule à une totale sincérité. Ce film nous prend à la gorge, et aborde des questions essentielles, sans misérabilisme, sans effets gluants. Ca n'a rien d'un mélo. Et rien que pour ça, c'est très réussi. Dommage que ça soit tout de même parfois un peu trop lent. Et la vieille maman acariâtre et son fils gueulard sont vraiment trop antipathiques parfois. Mais malgré ses petits défauts, ce film est extrêmement émouvant, surtout grâce à sa simplicité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Un film vraiment très impressionnant dans la façon qu’il a d’attaquer un sujet très compliqué d’une façon digne et pudique. Et quel numéro d’acteurs : les trois principaux sont vraiment époustouflants. Quelques heures de printemps m’a mis une claque, une vraie.
    Jean-Pierre H
    Jean-Pierre H

    11 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Le sujet m'intéressait et je suis allé voir ce film au départ pour V. Lindon. Mais Hélène Vincent m'a bluffé par son talent d'actrice pour ce rôle difficile. C'est tendu entre la mère et le fils et les longs silences sont de longs discours, bien qu'il en ait un peu trop à mon goût. Sujet d'actualité qui a le mérite d'ouvrir enfin sérieusement le débat de la mort assistée en France.
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