Film bouleversant sur un sujet fort, la decision de la fin de sa vie suite à une maladie incurable, mais pas seulement, puisque le film retrace au 2/3 les relations difficiles, le manque de communication entre une mere et un fils, à travers une vie plutot morose, et tout cela joué admirablement bien et vrai par Helene Vincent mais aussi Vincent Lindon qui choisit toujours des films durs. Alors c'est vrai, il ne faut pas etre au fond du trou pour aller voir ce film; car pas tres gaie tout ca... On apprend au moins une chose dans ce monde hypocrite et encore rempli de tabous quand à la fin de vie, c'est qu'on peut vraiment choisir, tant qu'il est encore temps, à condition d'avoir beaucoup de courage...
Quel interprétation, bravo à Héléne Vincent et Vincent Lindon d'avoir donné autant d'intensité à ce film qui soulève beaucoup de questionnement sur la vie et son sens. L’absence de dialogue entre cette mère et ce fils, la mort et la maladie, le choix de sa vie autant de sujets abordés sans bien sûre y répondre mais franchement magnifique histoire triste que celle là, elle vous bouleverse autant qu'elle vous choque, grand film à découvrir pour tous ceux qui ont aimé l'atmosphère du ressenti de Mademoiselle du même réalisateur (avec encore Vincent Lindon qui ose des rôles par forcément facile).
Petit mélo sans intérêt où toutes le ficelles pour essayer de vous tirer les larmes sont bien présentes, mais c'était tellement grossier et attendu que ça en devient profondément agaçant. C'est se moquer de nous que de penser que l'on va marcher dans ce jeu infantile. Les dialogues bêtifiants, les attitudes des personnages en pauvres petits malheureux, tout est ridicule dans ce film. Non seulement je me suis ennuyé mais je suis sorti agacé en ayant le sentiment que l'on nous prend pour des imbéciles.
Difficile de parler de ce dernier film de Stéphane Brizé, qui peut renvoyer un grand nombre de spectateurs vers son propre vécu. Alors se pose la question. Accepter ses propres failles ou continuer à les ignorer et s'encombrer ? Pour ma part, privilège de l'âge, le ménage est fait. La mort est la dernière porte que nous pousserons tous, mais de diverses façons. Plus que cette issue fatale et inévitable, il y a le plus important. L'instant présent, la parole et l'expression des ressentis. Le choix, aussi, quand celui-ci est encore possible. Finir dignement sans subir les dégradations morales et physiques engendrées par la maladie incurable et qui, combinées deviennent une souffrance supplémentaire et inutile. Le film dans tout ça ? Grande sobriété et incroyable finesse. Tout entier basé sur les non-dits, les silences sont rompus par de rares dialogues souvent violents et le bruit de la télévision. Le casting est comme toujours chez le réalisateur d'une qualité irréprochable. Hélène Vincent est une grande actrice. Tout le monde le sait. Devant la caméra de Stéphane Brizé elle est exceptionnelle. Vincent Lindon témoigne magnifiquement du profond malaise obligé par son rôle. Il excelle, tout simplement émouvant et bluffant de vérité. Olivier Perrier est parfait dans le rôle de voisin auquel il fait bon se confier, ou se laisser aller. Emmanuelle Seigner apporte brièvement un rayon de soleil et une joie de vivre qu'il est bon de prendre à la volée quand cela se présente. Un excellent film qui aborde, avec toute la virtuosité que l'on avait déjà remarqué chez Stéphane Brizé, un sujet fort qui pousse à la réflexion. Donc à la division. Mais qui, en ce qui me concerne, m'a pacifié. Juste pour ça, merci. http://cinealain.over-blog.com/article-quelques-heures-de-printemps-109170982.html
J'ai presque envie de dire , si vous aimez la vie, fuyez ce film, allez voir des choses gaies et plus encore si vous êtes concerné par la maladie du crabe....Le film est dur et sombre, comme son sujet, le suicide assisté.....Bien sûr il a les défauts de ses qualités, c'est à dire qu'il met bien en valeur les difficultés qui assaillent l'être humain dans ces moments pénibles....La colère de Vincent Lindon face à sa mère (Hélène Vincent) est un morceau d'anthologie et une leçon de théâtre.....Comme l'a dit un internaute on côtoie le documentaire, les acteurs sont bons, les dialogues ont peu d'esprit, on ne peut en avoir sur un tel sujet...et la spécialiste elle a un rôle de médecin vraiment démuni face à la réalité de cette maladie.....Si vous êtes d'humeur sombre ou concerné, peu de chance que vous sortiez joyeux de cette représentation à laquelle je n'ai pas assisté jusqu'à la fin à cause d'un odieux personnage.... Cet olibrius dans une salle de 300 personnes où nous étions 8 a eu la "délicatesse" de venir s'assoir à deux sièges de moi et d'asséner après une heure et demie de film un "vous pourriez pas être discret quand vous baillez", voila surement quelqu’un de trop raffiner pour moi, pourra t-il s'imaginer ce qui me faisait bailler ? qu'il ne réfléchisse pas il risquerait un malaise cérébral....Je suis sorti de la salle....Fin de l'aventure.....
la prestation d'Hélène Vincent est tout simplement extraordinaire et le film prend du coup une autre dimension. c'est sur ça ne bouge pas beaucoup mais on découvre la vie de cette femme, pas beaucoup d'occupation, un chien,un puzzle à finir, des compotes pour le voisin,un mari décédé de maladie,un fils unique qui sort de prison, tout ceci rend votre existence assez terne, et en plus elle apprend que son cancer est incurable....Vincent Lindon donne une merveilleuse réplique en fils un peu bourru. une belle et noble reflexion sur l'existence, magnifique.
pudeur : ni sensible ni insensible... jusqu au bout le suspense emotif retient votre souffle... l un craquera-t-il... ou l autre... ou aucun des deux... autour d un sujet taboo
Sujet pas facile et pas joyeux qui implique le spectateur a une reflection personnel tres interressante.Le film en lui meme est plutot bien joue , sobre mais un peu long et lent.
Glauque et ennuyeux. Le film est hyper déprimant, Lindon fait la gueule comme d'hab et les plans sont interminables. Pourquoi s'infliger ça ? Heureusement Hélène VIncent, grande actrice sous emplyée, est digne et émouvante.
Helene Vincent et Vincent Lindon sont tellement vrais dans ce film magnifique ! une superbe musique il est vrai que volontairement la mise en scéne traîne un peu volontairement mais les personnages sont parfaitement étudiées et l'étude mére enfant est magnifique
Quelle claque! ça fait longtemps qu'un film ne m'avait pas chamboulé à ce point. Merci aux acteurs, merci aussi de nous raconter ce genre d'histoire. Moi qui vais si peu voir de films francais, j'ai compris là ce qu'il a de si différend et de bouleversant.
On attend toujours des rebondissements, de rentrer dans l'histoire, trop peu de dialogues, et très peu de dialogues utiles... Ok pour certains non dits, une ambiance à faire passer, un style marqué par des plans jouant sur les ombres, sur l'arrière des personnages, mais également par des blancs énormes qui d'habitude ne me dérangent pas (et pourtant je suis une fan de Gus van Sant). Je trouve que ce film colle trop au réel, on a presque l'aspect d'un documentaire sur les moments de la vie quotidienne, les dialogues inintéressants sur la compote de pommes, la vie des voisins qu'on ne verra jamais, le puzzle... alors qu'on aurait pu d'avantage creuser la relation mère - enfant, ou celle d'Alain et de Clémence, peut-être aussi l'histoire femme mère - mari décédé ou même encore celle de la mère et du voisin!! On aurait aimé que l'un des personnages principaux soient plus éloquent (pour moi, la mère), histoire de débloquer un peu cette situation de stagnation et d'attente pesante de la mort.. et de la fin du film!! J'ai également été dérangée par le choix d'une médecin hésitant sur tous ses propos, avec un langage pas toujours adapté, de même que la femme censée accueillir la mère dans la maison, pas du tout rassurante, ni empathique, qui laisse planer de tel blancs qu'on a juste envie de la faire sortir du cadre... Ce que j'attends également d'un film, c'est que chaque scène ne soit pas mise au hasard, pas juste posées là pour meubler, mais qu'elles aient un impact direct ou indirect sur la suite, or j'ai eu ce ressenti pas mal de fois durant tout le long du film... L'histoire en elle même est intéressante, pardon, aurait pu être intéressante et beaucoup plus émouvante si on avait d'avantage creusé les rôles de chacun des personnages (ce qui permet de s'y attacher beaucoup plus), et également celui de la question du suicide assisté....
C'est loin d'être le même film mais il y a quelque chose de Je ne suis pas là pour être aimé dans Quelques heures de printemps. Sur l'absence de communication et de compréhension filiale, sur la violence des rapports qui trahissent une fêlure qui ne sera réparée que bien (trop ?) tard. Stéphane Brizé demeure le cinéaste sensible et délicat que l'on connait, seulement Quelques heures de printemps est longtemps confiné dans une grande tristesse que la mise en scène effacée finit par rendre terne. Mais comme souvent chez ce réalisateur, le film s'épanouit sur la longueur et se révèle poignant dans les dernières scènes. Le thème de la mort assistée est abordée avec douceur et sans faire acte de prosélytisme. Il est le lien qui pourrait faire se rejoindre deux coeurs en hiver, pour quelques heures de printemps. Peut-être. L'affrontement entre Hélène Vincent et Vincent Lindon tient ses promesses, deux grands acteurs dans des rôles complexes de personnages frustes et rugueux, parfois haineux. Les caractères secondaires contribuent un peu à desserrer l'étau même si Emmanuelle Seigner, tendrement vibrante, n'a malheureusement pas aspect de temps et d'espace pour s'exprimer. Grâce à un dernier quart d'heure d'une intense impudeur pudique (sic), on ressort du film presque apaisé. Heureux, non, il ne faut pas exagérer.