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    Quelques heures de printemps
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    3,5
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    273 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 septembre 2012
    J'ai vu ce film en avant première et je l'ai trouvé très prétentieux, très donneur de leçon. On essaie de nous faire pleurer mais ça ne marche pas du tout, tout simplement parce que les ficelles sont trop grosses.... et c'est nous prendre pour des idiots que de penser que l'on va marcher!
    A l'avant première, la personne qui a réalisé ce film a même dit qu'elle n'osait pas nous parler après la projection parce que nous devions être sujet à un profond choc émotionnel. Ca aussi ça me semble prétentieux, non???
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Que de parlottes sur ce film qui ne dit rien, qui ne nous livre rien et qui nous ennuie... peut -être parce qu'il nous agace de par sa bêtise.....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Un film bouleversant qui nous rappelle que le cinéma français n'est pas mort.
    Une mise en scène à fleur de peau qui prend son temps et qui sert parfaitement la psychologie des ces personnages pudiques, brisées.
    Ce film laisse un trace dans mon esprit.
    Pierre E.
    Pierre E.

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Film courageux qui va jusqu'au bout du propos. Incommunicabilité montrée comme rarement alors qu'elle est si courante. Interprétation d'Hélène Vincent absolument exceptionnelle.Plus on la regarde attentivement plus on comprend tous ses gestes, ses regards, ses attitudes. Très beau et très profond travail!
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    139 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2012
    Ce film, c'est l'histoire d'Yvette Evrard (Hélène Vincent), femme soixantenaire qui se sait condamnée par un cancer et préfère choisir de mourir plutôt que d'assister impuissante à sa propre dégradation. Mais ce n'est pas « juste » l'histoire d'une femme qui décide de se faire euthanasier. C'est aussi l'histoire de son fils (Vincent Lindon), Alain, qui sort de prison et doit se ré-insérer dans la société tout en partageant la maison de sa mère. Elle se prépare à partir, lui doit apprendre à revenir. Entre eux, la communication n'est pas facile et autant dire que leur relation n'est pas des plus saines. Mais ils ont un point commun immense : ils se sentent isolés.

    Car en effet, presque plus que le processus de mort médicalisée dont il est question, ce qui m'a semblé être le ciment de ce film extrêmement humain, c'est l'incommunicabilité. Lindon et Vincent sont bouleversants de sincérité lorsqu'ils interprètent ces scènes très dures où les silences sont lourds, où chacun aimerait dire ce qui lui pèse mais où personne ne parle. Il faut du talent pour retransmettre à l'écran, et avec justesse, cet isolement. Car on arrive à sentir que derrière tous ces non-dits, ces rancœurs sur lesquelles ils ne savent pas mettre des mots, il y a aussi beaucoup d'amour. Les énormes coups de gueule d'Alain, où il va jusqu'à dire à sa mère qu'elle n'a qu'à crever avec son cancer, on se les prend de plein fouet. On arrive à sentir la culpabilité du personnage au moment-même où ces mots terribles sortent de sa bouche, on ressent le tiraillement qui le ronge. Et je pense que tout le monde n'est pas capable d'une telle performance. La colère d'Alain semble jaillir des tripes de Lindon. Cette rage, où les mots qui sortent ne sont pas ceux qu'on aimerait prononcer, si jamais il ne l'a pas réellement vécue, il la joue avec une spontanéité impressionnante.

    Les rapports entre Alain et Clémence (Emmanuelle Seigner), ancienne conquête retrouvée, suivent exactement la même logique. En fait, le personnage d'Alain illustre bien le cercle vicieux du silence : « Pourquoi commencer à parler maintenant si je me suis tu toute ma vie ? » « À quoi bon ? » Plus que de juste nous montrer un homme qui n'arrive pas à parler, Brizé nous fait ressentir ce qui se passe dans sa tête.
    Et chez Yvette, il y a également cette pudeur, cette incapacité à parler de soi. Les scènes où Hélène Vincent se contorsionne dans son lit, comme rongée par tout ce dont elle ne parle jamais, sont profondément déstabilisantes.

    Toute cette problématique de l'incommunicabilité est extrêmement cohérente avec les autres aspects du film de Brizé : le thème de la maladie et le naturalisme de la mise en scène.
    La maladie, parlons-en. Une fois encore, Brizé tape là où ça fait mal. Yvette « n'a pas réagi assez vite », « a laissé la maladie s'installer ». C'est tragique, mais la dureté avec laquelle Alain envoie tout ça au visage de sa mère nous confronte frontalement à ce problème. Il y a toutes ces choses qu'on ne voit pas, ou plutôt qu'on préfère ne pas voir, mais qui nous tuent à petit feu. Mais cette façon d'aborder le cancer n'est jamais du jugement. À traiter la maladie et les malades avec autant d'humanité, le film nous sensibilise énormément. Encore une fois, on réalise que parfois, plutôt que des grands discours ou des campagnes de publicité, le cinéma peut nous faire prendre conscience de beaucoup de choses.

    Et ça, le fait de fermer les yeux sur ses douleurs, de se dire que ce n'est pas grave, bref, l'oubli de soi, c'est aussi extrêmement bien interprété par Hélène Vincent. Brizé nous offre du même coup une réflexion sur la vieillesse. Pour certaines générations, il est sûrement encore plus difficile de prendre le temps de penser à soi ou pire, d'en parler. Il y a là toute la pudeur de la vieillesse. Quand l'homme de l'association pour l'euthanasie demande à Yvette si elle a eu une belle vie, et qu'elle répond « bouah, je ne sais pas, c'est ma vie », beaucoup risquent d'y retrouver des proches.

    Enfin, le film est véritablement naturaliste. Que ce soit dans les décors, dans les respirations baveuses du chien familial, dans l'intonation des acteurs, ou dans le déroulement de l'histoire, on vit ces deux heures comme une véritable immersion. Et cette sincérité du propos est touchante.

    Puis, quand arrive la fin, on est rattrapé par l'émotion. On a suivi la démarche d'Yvette depuis le début, et on se retrouve là, avec elle, son fils, et la femme de l'association, dans cette petite chambre suisse. On le voit, ce verre qui va plonger Yvette dans un sommeil sans retour. Et cette mort qui n'est pas suggérée mais montrée, vécue, nous ramène à notre humanité. On est alors confronté au côté dérisoire de la vie. Ce qui se passe à ce moment-là entre Yvette et son fils, je n'en parle pas, il faut garder un peu de suspense. Mais c'est poignant, et je pense qu'il est difficile de ressortir de la salle sans se poser des questions existentielles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Un film magnifique qui aborde le problème de la fin de vie avec pudeur. On ne peut qu'être ému par le personnage d'Yvette avec sa solitude, son train train quotidien rythmé par son obsession de la propreté, son puzzle, ses pommes. Le retour de ce fils peu aimé (on ne sera pas pourquoi) vient rompre son fragile équilibre. Certes, les longs silences sont parfois pesants mais mènent à une explosion d'une rare violence.
    Et lorsque le puzzle de sa vie est terminée, son agonie est douce, comme elle l'a souhaitée.
    Hélène Vincent, que je connais peu, est magnifique dans ce rôle, Vincent Lindon sobre mais efficace.
    En sortant de la salle, je me suis posé beaucoup de questions. Que ferais-je si un jour je me retrouve dans la même situation qu'Yvette ?
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Attention, film trés trés fort, trés spécial :
    la façon de filmer un peu comme un documentaire renforce l'authenticité du sujet. Ce film poignant ne peut que nous interpeller sur les rapports enfants parents et sur la mort. bravo aux 2 acteurs : formidable Héléne Vincent, et comme toujours génial Vincent Lindon (par pitié, continues à faire des films !) l'émotion, la vraie sans chichis, tout en retenue, un peu cruelle...
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2013
    Je ne sais pas de quelle famille vient Stéphane Brizé pour être d'une telle acuité sur les questions de rapports familiaux, mais c'est toujours d'une justesse au laser. Je ne sais pas de quelles vies vient Vincent Lindon pour interpréter aussi bien les personnages frustres, manuels, lui qui vient d'une famille de la grande bourgeoisie intellectuelle. Toujours est-il que ces deux là, plus Hélène Vincent, ça donne un film absolument parfait sur le sujet du ratage mère/fils et de l'impossibilité de parole. Je vois que la moyenne des critiques spectateurs est d'à peine 3. Ca me consterne que tant de gens passent à coté d'un tel bijou. Et ça m'est difficile de les comprendre car je ne vois pas ce qu'on peut reprocher au film. Sa subtilité ? ses silences ? sa dureté ? Enfin, même si le sujet du film n'est pas l'auto-délivrance, nul doute que ce qui est montré objectivement, calmement, aura un impact fortement positif sur ce thème.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Après le déjà superbe "Mademoiselle" Chambon" (2009) Stephane Brizé revient avec toujours autant de finesse. La promo autour du film s'est focalisé sur le suicide assisté, actualité et débat brûlants aidant, mais je n'ai pas pris ce film sous cet angle. En effet le thème me semble beaucoup plus être la difficulté de communiquer et les liens mère-fils ; ici entre une mère assez rugueuse, amère, plongée dans la solitude et qui se sait condamnée avec un fils qui sort de prison, entre ingratitude maladroite et la réinsertion mal assumée. Le réalisateur use d'une mise en scène tout en pudeur, découpé en plan-séquence qui ajoute au silence pesant tout les subtilités des sentiments. Un film aussi dur et austère que l'est le quotidien des non-dits entre le fils et la mère... Mais aussi et surtout un film d'une belle justesse, non dénué d'une petite note de poésie, bonne inspiration pour atténuer la tragédie qui se profile. Juste un petit bémol pour le personnage du fils... Si Vincent Lindon est une nouvelle fois magistral le fait qu'il sort de prison rajoute un paramètre dramatique superflu, le fond du propos est assez lourd à lui seul. Chapeau aux acteurs, il est étonnant de se dire Qu'Hélène Vincent (la maman) n'est pas été plus reconnue, elle est épatante. Olivier Perrier (le voisin) apporte un plus indéniable, jouant en quelque sorte l'ange gardien, témoin mature et avisé de la rancoeur et de l'amour du couple mère-fille. Plusieurs scènes (plan-séquences) atteignent une grâce inouïe. Un film magnifique et particulièrement triste mais qui évite l'écueil du film militant et du pathos facile. Un mixte entre "Tatie Danielle" et "Deux jours à tuer" de Becker. Le plus beau film de l'année à ce jour. J'ai pleuré comme rarement, j'en suis sorti ému, c'est juste un film bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Une famille comme les autres, unie parce que désunie. Des retrouvailles silencieuses et explosives, justes et touchantes malgré l'inimitié provoquée par le personnage du fils.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Le sujet est difficile mais relativement bien traité, mais trop de scènes trainent en longueur.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Voilà, une fois encore, l'histoire d'un beau gâchis. Un casting de grande envergure (sauf Emmanuelle Seigner, totalement neutre, voire absente), un thème pas si souvent abordé au cinéma et plutôt casse-gueule. Et pourtant, au final, le résultat est très moyen. Certes, on ne peut rien reprocher à Hélène Vincent, magistrale, ni à Vincent Lindon, mais les longueurs du film dues notamment à ces plans fixes pendant lesquels il ne se passe rien (pourquoi montrer H. Vincent deux fois à sa toilette, les silences lamentables entre Lindon et Seigner) et surtout le fait qu'on ne sait finalement jamais pourquoi cette mère et son fils sont incapables de s'aimer, à tout le moins de se dire qu'ils s'aiment.
    J'allais voir ce film plein d'espoir, j'en suis ressorti très déçu. Car même la scène finale n'a pas réussi à m'émouvoir. Vraiment dommage.
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Rien !… Pas d'emotion, pas d'histoire, pas de parti pris sinon celui de la molesse et de la facilité, pas d'images, pas d'image, une musique minable (pire que ça), des comédiens qui font peine à voir tellement ils ne savent plus quoi faire à part manger des quignons de pain, se faire la gueule et ramasser des pommes… Et la critique s'emballe ? Incomprehensible. Quelle daube, ce film. Quel gachis, avec des comediens de cette trempe, et avec un sujet pareil… Bon, le chien est très bien.
    parloteparisienne
    parloteparisienne

    8 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Un film qu'on vous
    recommande chaudement.
    http://parloteparisienne.wordpress.com/2012/09/23/quelques-heures-de-printemps/
    BABIOUSKA
    BABIOUSKA

    14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2012
    Voilà une de ces films qui nous font réfléchir, sur par exemple l'euthanasie !...
    Sujet tabou en France, bien abordé par le réalisateur, la trame du film étant quand meme la problfématique relationnellle entre une mère et son fils.
    Du grand Lindon et une Hélène Vincent remarquable !!
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