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Sylvain P
341 abonnés
1 358 critiques
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3,0
Publiée le 4 avril 2012
Premier film relatant la tragédie de Tchernobyl, La Terre outragée se concentre sur l'humain, et non sur les conséquences médicales, industrielles ou stratégiques. L'absence d'information, y compris des populations les plus proches, en est le sujet principal. Si la seconde partie du film, 10 ans après, est bien faible et ratée, la première partie est des plus émouvantes.
Le sujet est passionnant, malheureusement il est mal exploité. Si le début est intéressant, l'histoire devient très vite redondante et seule la toute fin ranime notre intérêt.
Intéressante représentation du drame de Tchernobyl à travers la vie de la superbe Olga Kurilenko qui malgré le risque va s'acharner à rester sur cette terre à proximité. Michale Boganim a eu l'intelligence ne ne pas s'arrêter à la catastrophe qui s'avère n'être qu'une fumée au loin et nous montrer l'horreur engendrée, on reste vraiment à distance avec peu de signes des effets de la radioactivité. Une mèche de cheveu qui tombe, une personne malade mais rien de franchement dégoutant et c'est ce que je lui reprocherais en fait...Où est le drame? Certes Olga perd son jeune époux en plein mariage mais que nous raconte la suite? Ben pas grand chose et même si c'est joliment filmé, le scénario s'écroule tout doucement jusqu'à sombrer dans la poussière de la centrale...
ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi pris à la gorge par un film ! Avec la Terre Outragée, Michale Boganim nous offre un film sur un sujet rare, voire même tabou au cinéma : l'une des plus grande catastrophe du 20ème siècle à savoir Tchernobyl. Le film nous raconte l'histoire de plusieurs personnages vivant dans la ville au moment du drame. Le traitement est vraiment époustouflant avec beaucoup de pudeur et d'émotions sans oublier des personnages criants de vérité à l'image d'Olga Kurylenko. Dommage que le rythme s’essouffle un peu plus dans la seconde partie du film qui revient quelques années plus tard sur le lieu du drame. Mais vraiment, j'insiste un film magnifique à voir ne serait-ce que pour se souvenir de ce qui c'est passé là-bas un 26 avril 1986 !
Un beau film qui relate bien plus qu'une simple catastrophe nucléaire. Une réalisation fluide, quelques longueurs parfois mais au final une sensibilité qui prend le pas sur le reste!!
Bienvenue en Ukraine c'est en tout cas ainsi que le film se présente il nous montre la beauté de cette terre avant la fuite nucléaire qui a détruit les familles et le sol de cette terre. Les acteurs ont bien été dirigé pour faire passer l'émotion. Un film très efficace.
Un film fantastique,grâce à la beauté bouleversante des images, de la musique et de l'actrice principale Olga Kurylenko (vraiment impressionnante) qui nous renvoie à cette terrible catastrophe de Tchernobyl. Passé/Présent se rejoignent avec une vraie force dans la vie de cette femme. Un premier film très réussi.
La première partie qui se déroule en 1986 se révèle intéressante, en dépit d'une tonalité amour-mariage-accordéon assez pénible, car elle permet de mesurer à quel point le drame de Tchernobyl a été une catastrophe silencieuse et parce qu'elle montre quelque chose qui, à ma connaissance, n'a jamais été montré sur un écran, à savoir l'incroyable évacuation par cars des 50 000 âmes habitant la ville de Pripyat ; la seconde partie, elle, s'avère insupportable au possible, malgré un tournage dans la ville fantôme elle-même, avec des intrigues sentimentales à la mords-moi-le-noeud qui flinguent un film qui aurait dû être bouleversant (pour donner un exemple de ce n'importe nawak plein de sensiblerie, apprenez que l'héroîne exprime son désir d'évasion en chantant "Voyage, voyage" de Desireless ; oui, oui, vous avez bien lu (bref, le grand film sur Tchernobyl reste à faire et si vous souhaitez vivre une expérience plus instructive, plus envoûtante, plus viscérale au contact de la ville martyre de Pripyat, je vous invite à jouer sans plus tarder aux deux perles vidéoludiques que sont "S.T.A.L.K.E.R : Shadow of Chernobyl" et "S.T.A.L.K.E.R : Call of Pripyat"))
Un film qui méritait mieux , un peu tristounet , dommage , le film montre un peu trop je pense la réalité de ce qui c'est vraiment passé , un peu ennuyeux , mais pas complètement nul non plus , dommage aussi pour le sous titrage qui pour moi ne va pas dans le sens pour que le film plaise vraiment
Premier long-métrage pour la réalisatrice israélo/française Michale Boganim (et accessoirement, première fiction sur le sujet encore sensible qu’est la catastrophe nucléaire de Tchernobyl). Avec La Terre outragée (2012), la réalisatrice a choisi de nous replonger dans les heures sombres de ce tragique événement, en ce 26 avril 1986. Le film retrace l’union entre Anya & Piotr alors qu’au même moment, la centrale nucléaire explose et contamine à jamais une ville, ses habitants, une région et bien plus encore. Le travail n’a pas été facile pour la réalisatrice qui a dû faire face aux autorités russes et ukrainiennes qui voyaient d’un mauvais œil cette équipe de tournage sur les lieux du drame (magnifique plans tournés à Pripiat, la ville dortoir, abandonnée à la va-vite au moment du drame et qui demeure encore aujourd’hui un haut lieu symbolique et magnifiquement conservé). Ce que l’on appréciera le moins, c’est l’ambiance pesante et la mise en scène mollassonne, on aurait préféré un documentaire plutôt qu’une fiction. Malgré cela, on appréciera tout de même la performance de l'Ukrainienne Olga Kurylenko, ainsi que la très belle B.O composée par Leszek Mozdzer.
Tourné sur les lieux même des faits, inspirés par de nombreux témoignages ce film est une chronique à partir de trois personnages au destin pas si différents. L'étonnante présence de la magnifique Olga Kurylenko (plus habituée à des blockbusters pas toujours de meilleur goût) prouve qu'elle a un certain talent et ajouté un charme presque nécessaire dans cette histoire qui, malgré la mélancolie, fait plus froid dans le dos que le film d'horreur "Chroniques de Tchenobyl" (2012) dont le titre serait interchangeable. La première partie évite toute démonstration de la catastrophe, lui préférant (et c'est salutaire) une approche plus insidieuse du mal, que ce soit dans les conséquences directes que dans les décisions gouvernementales. La seconde partie (10 ans après) montre la zone sinistrée d'une façon hyper réaliste par le biais de survivants qui semblent plus des fantômes résignés et meurtris. Sans pathos ni pitié le réalisateur a su investir un monde à part, une sorte de quatrième dimension à la "Silent Hill" où l'horreur est invisible, incolore et inodore. La BO offre une musique discrète avec en prime un "Voyage voyage" de Desireless qui semble presque sortit de nulle part, sorte de passage vers une liberté qu'ils ne se choisissent pas. Cependant le rythme lancinant, le peu d'action risque de rebuter une partie du public (ah la jeunesse...). Un très beau film, juste et terriblement froid malgré la chaleur sous-jacente des corps et des âmes.