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    La Terre outragée
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    Perrine P
    Perrine P

    30 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2014
    Le drame de Tchernobyl est un sujet qui m'a toujours interpellé, j'ai vu des documentaires sur la catastrophe qui sont poignants. Alors lorsque ce film dédié à Tchernobyl est sorti, je l'ai visionné avec beaucoup d'intérêt. Premier long métrage de la réalisatrice, La Terre Outragée est un docu-fiction qui tient la route, le fait qu'il ait été tourné dans la ville même de Pripiat ne fait qu'augmenter le réalisme. Le but de ce film, au delà de la catastrophe, est de montrer les conséquences sur les gens qui habitaient la région, à quel point leurs vies ont été détruites en une seule nuit alors que la région de Tchernobyl était en plein essor en 1986 grâce à la centrale. Le film montre également les failles du système soviétique de l'ex-URSS : l'image d'une grande nation au niveau international mais un manque de moyen considérable, un jugement foutisme à échelle humaine qui frôle l'absurde (autorités qui se retranchent dans le silence, des pompiers envoyés à la mort pour éteindre l'incendie de l'explosion, évacuation 3 jours après l'explosion alors que les retombées radioactives ont déjà fait leur œuvre sur les plus petits êtres vivants comme les animaux domestiques...) Tout cela est très bien retranscrit et on comprend la peine de ceux qui ont tout de même voulu rester à Tchernobyl... Le petit bémol de ce film ce sont les quelques longueurs dans le scénario, qui auraient pu être effacées si l'explosion de la centrale avaient été reproduites avec l'intervention des pompiers entre autres, mais un manque de budget est à l'origine de l'absence totale d'effets spéciaux nécessaire pour les scènes de l'explosion. Mais un bon film tout de même, à voir.
    schemaman
    schemaman

    19 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2012
    Sujet original et probablement difficile à tourner mais c'est lourd lourd lourd. Comme un Oradour-sur-glane géant. Les images sont moches et lourdes (pluies, crépuscule sinistre, tons gris), le scénario est lourd avec ce guide fort joli mais qui fait tourner ses deux amants en bourriques (en plus on peut y voir l'éternelle caricature de la femme indécise, incertaine, incapable de prendre une décision). La musique n'est pas transcendante. Les sous-titrage ne sont pas écrits en bon français (la forme interrogative n'est pas respectée et c'est horripilant). On est pas loin de l'endormissement et j'ai somnolé pendant la séance. Mais le film interpelle, on n'en sort pas indemne : "que se passe-t-il réellement dans la région de Tchernobyl ?" "quelle est la dangerosité réelle du lieu ?" "combien de temps cela ça-t-il durer ?" "que sait-on réellement de la radio-activité ?" "comment se propage-t-elle ?" etc.
    annemasoeuranne
    annemasoeuranne

    5 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    1er film sur une catastrophe nucléaire et plutot raté. Je m'attendais à une plaidoirie "anti nucléaire" mais ce film nous montre la réalité crue : des pauvres gens qui ne comprennent strictement rien à ce qui leur arrive et qui comme des moutons vont de le sens de l'histoire, aucun soulèvement, aucune réaction, aucune question. Et l'autre qui continue à manger ses pommes ... ils subissent et nous subissons également le néant de leur triste vie ennuyeuse.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2012
    Curieusement c'est un film peu attrayant sur le plan scénaristique et artistique....Ce n'est absolument pas (comme je le croyais) un documentaire, mais l'histoire de trois personnes traumatisées par Chernobyl....L'axe du flm est une jeune femme qui se mariait le jour de la catatrophe et perd son mari ce jour là....Le film commence par un mariage, par une pluie incessante et noire...La catastrophe est suggérée par le parcours des personnages, le second personnage étant un ingénieur qui se charge d'aider avec ses modestes moyens les gens de la rue, le troisième un enfant qui a perdu son père....Le film donne quand même une image du désolement de la ville de Pripiat, ville la plus proche de la centrale, et qui est devenue une zone de non droit, où errent quelques âmes, et des animaux en liberté.....Filmé comme un téléfilm, de façon assez impersonnelle, le film est plutot ennuyeux pendant sa première moitié, lourd de style et d'un manque d'écriture, puis parvient ensuite et surtout vers la fin à dégager une émotion, un parti pris humain qui font que quand on sort de la salle, on est content de voir le soleil briller et de ne pas vivre dans un enfer radioactif.....dommage que l'histoire soit rester comme un commentaire en marge de l'évènement....A vous de voir....
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    138 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2012
    Il y a des jours comme ça, où l'on va au cinéma, mais où on a beau essayer, on n'arrive pas à rentrer dans le film. C'est ce qui m'est arrivé avec la Terre outragée. Alors, la faute à mon humeur dominicale ou au film en lui-même ? Je ne sais pas vraiment, mais comme les critiques allociné ne sont pas l'endroit pour déverser ses états d'âme on va mettre ça sur le dos du film (peut-être à tort). J'ai trouvé l'intrigue trop décousue, j'ai eu du mal à comprendre et à cerner le fil de ces histoires. Il y a une sorte d'ambiguité chronologique, j'ai eu l'impression de ne jamais vraiment comprendre si le tout était traité de façon linéaire ou si il y avait des flashbacks à l'intérieur même de la partie "après Tchernobyl". ça manque de clarté. Et puis j'ai trouvé ça trop long et flottant, je me suis ennuyée par moments. Mais peut-être que c'est tout simplement la façon, pour le réalisateur, de nous faire comprendre la détresse d'Anya, qui, après avoir perdu son mari (et s'être entendue dire qu'il n'était plus un homme mais un réacteur) le jour de leur mariage, ne se retrouvera plus jamais avec personne, nulle part. Finalement on a l'impression de suivre la vie d'un fantôme. Et là dessus le traumatisme qu'a été cette catastrophe nucléaire est bien montré à l'écran. L'impression de vivre en permanence dans le passé, le désir du retour aux racines (avec cette obsession de Valery pour son père, et son pommier), sont autant de thèmes qui ressortent du film. Pour le côté historique, je ne suis pas assez informée sur l'affaire Tchernobyl pour me rendre compte si la reconstitution des évènements, des lieux, est fidèle à la vérité. Les décors sont bien faits, les scènes de pluies radioactives ont une ambiance spéciale, attristante (voir toute cette nature souillée, ces animaux mourir...) mais j'ai l'impression que rien n'en ressort vraiment et que ça sonne creux. Comme s'il n'y avait pas d'âme derrière la caméra. Et malgré ça j'ai été assez troublée par certains passages du film, qui sont bizarrement difficiles à regarder (les scènes où Anya perd ses cheveux)... Il y a une drôle d'atmosphère dans ce film, mi-morte (au sens de sans âme) mi angoissante. Bon, je ne saurais pas vraiment dire pourquoi je n'ai pas accroché en fait, parce qu'une telle ambiance apocalyptique est plutôt bon signe pour un film qui traite d'un sujet aussi grave que celui-ci. Et pourtant au début je pensais accrocher : la scène près de la rivière où l'on voit en parallèle Valery et son père et Anya et son fiancé est très belle et d'une grande pureté. Les acteurs sont bons aussi, mais c'est clairemet Olga Kurylenko qui tire son épingle du jeu. Son regard vide et sa voix triste nous donnent à voir une détresse incroyable. Bref, un film sur lequel je n'ai pas accroché mais dont je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est mauvais en lui. Il y a des jours comme ça...
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    À peu près 26 ans après la catastrophe de Tchernobyl (et une année seulement après celle de Fukushima) sortait La Terre outragée, long-métrage aux multiples nationalités faisant partie de ces nombreux films à la faible promotion qui sont susceptibles de passer entre les mailles du filet. Fort heureusement, la VOD fait désormais quelques miracles en dépit d’un support des plus limités, et permet ainsi des séances de rattrapage peu excessives. Bien que le message fût déjà sous-entendu un peu plus haut, La Terre outragée est une agréable surprise. S’ouvrant sur une terre paisible où les gens rient de bon cœur, on sent néanmoins le drame planer – à la manière d’un Jeff Nichols – avec une voix off instantanément pleine de nostalgie. Evidemment, le fait de savoir l’existence même de la catastrophe fait de celle-ci une fatalité peu surprenante (a-t-on déjà songé que le Titanic pourrait ne pas couler au cinéma ?). Dans cette première partie où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » où couve pourtant une atmosphère sombre et apocalyptique – préalablement ressentie par les différents animaux du coin – les personnages sont présentés dans leur quotidien, ou lors de moments-clé de leur existence (un mariage). Tout est là pour inscrire le long-métrage dans cette veine extrêmement mélancolique, qui tendra plus tard à rendre ce film si tristement beau. Tristement beau car, devant La Terre outragée, le paradoxe plane sur l’ensemble de l’œuvre. Il y a tout d’abord Anya – interprétée par la très jolie Olga Kurylenko – qui ne peut se résoudre à quitter ce fameux lieu du drame, qui semble si intimement lié au funeste destin de la demoiselle. Il y a cette chaine invisible qui empêche Anya de partir pour la France et la contraint à enchainer les amants. À l’image de ce personnage intriguant (« On me demande souvent pourquoi je suis restée »), le film tout entier véhicule ce paradoxe. C’est d’ailleurs ce qui rend les images de la ville radioactive si tristement superbes, par ses décors fascinants et pourtant Ô combien lugubre à tout jamais. La Terre outragée, c’est aussi une œuvre très esthétique, qui parvient à créer de véritables étincelles lorsque le style visuel du long-métrage s’associe à une mise en scène particulièrement soignée. Tout du moins lors de la première partie, étant donné que l’ellipse survenant en milieu de film crée malheureusement une trop grande rupture, chamboulant alors le rythme pour laisser place à un film plutôt plat voire un peu longuet. Bien entendu, cela n’enlève en rien les innombrables qualités qui composaient la première moitié du long-métrage, bien que cette platitude finale ne permette pas à La Terre outragée de s’inscrire parmi les grands films de notre année 2012. Au demeurant, on se souviendra d’une œuvre touchante, marquante, très belle, ainsi que la magnifique musique composée par Leszek Możdżer. En conclusion, La Terre outragée surprend par sa tragique beauté, et n’est pas sans laisser derrière lui quelques questionnements à portée philosophique au sujet du nucléaire, de la vie, de la mort, du destin…
    Guillaume182
    Guillaume182

    133 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    J'ai eu envie de voir ce film principalement pour la présence d'Olga Kurylenko, car depuis quelques mois je m'intéresse à la filmographie des acteurs qui composent le casting du prochain film de maître Malick.

    Je n'en peu plus d'attendre son film alors je me console en découvrant un peu plus les acteurs.

    En dehors de cela, la persepective de voir un film racontant Tchernobyl qui est un sujet finalement peu montré aux cinéma et dans les médias m'interesse beaucoup.
    Et concernant la James bond girl il faut dire qu'avec sa carrière elle s'en sort plutôt bien, elle commence à faire de bons choix.



    Cette partie est bien filmée.

    Anya une jeune femme viens tout juste de se mariée quand son mari un militaire est soudainement réquisitionné.

    Après la nuit de noce qu'elle à passée toute seule, son mari n'est toujours pas rentrée elle part donc à sa recherche.

    Plus tard elle comprend qu'elle ne le reverra jamais.

    Pendant ce temps la:

    Les autorités n'informent pas les populations et se contentent de les évacués, les animaux sont tués, la pluie devient jaune, la nature se transforme et tout devient atrocement silencieux.

    Dix ans plus tard, on découvre comment les choses ont changé.

    Anya habite toujours dans la zone, mais nourrie l'espoir de partir un jour seulement à chaque fois qu'une opportunité se présente, elle n'arrive pas à partir.

    L'ancienne citée de 50 000 habitants est vide, mais il y a toujours des gens qui y vivent comme Anya qui est chargée de faire visiter cet endroit sinistre à des touristes (les touristes ne s'intéressent pas qu'aux plages et au soleil éhéhé).

    En dehors du fait que les radiations tuent des gens, ceux qui survivent péniblement doivent faire avec.

    Certains souhaite resté vivre pour la terre ou ils ont grandi.

    Une histoire entre fiction et documentaire qui aide à comprendre l'ampleur du désastre de Tchernobyl sur les gens et ce pour des décennies et des décennies.

    L'histoire est prenante, mais je m'attendais à mieux de ce film.

    La seconde partie du film (10 ans plus tard) n'est pas très intéressante questions mise en scène il y a notamment quelques longueurs.

    Je n'ai pas grand-choses à lui reprocher si ce n'est que je n'ai pas été passionner, il manque visiblement quelque chose pour rendre ce film fort et inoubliable et qui n'a pas répondu à toutes les questions que je me suis posés sur les personnages ou sur Tchernobyl.

    Un film réaliste sur la vie sur cette terre outragée par les hommes.

    Joliment filmé avec une belle actrice.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 avril 2012
    [...] Je t'offre le départ artistique des amants fabriqués, télégéniques visions de vérités dans ce climat de mensonge mort où se désoeuvrent les hommes abattus par tant d'autres, innocents scalpels lointains tout plein d'une inconscience atomique. Mais toi, tu résistes et tu parles de ta terre, elle qui n'est plus rien, dépravée, vide, perdue, grande base sans souffle, mais tu en parles encore et encore et tout se justifie ; et je m'accroche à toi comme un nouveau temps, une ville brillante des lumières du soir, je te prie d'oublier, je te regarde radieuse et tu repars radioactive […]
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2012
    En dépit de quelques lenteurs, ce film au sujet particulièrement sombre et dramatique mérite l’attention. Les conséquences d’un accident nucléaire sur les individus et leur destin personnel (agression collective d’une violence inouïe) sont bien rendues par le réalisateur et la belle présence d’Olga Kurylenko apporte une dimension émouvante à l’ensemble de ce récit non dénué de poésie. Belle découverte.
    Biloba63
    Biloba63

    57 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2013
    Comme un film peut être beau quand il respire la simplicité et l'authenticité ! Prypiat, petite ville au cœur de la catastrophe, et ses habitants, oubliés, blessés, au destin tragique... Et à côté de ça... leur vie, leurs espoirs, leurs sentiments, leur amour de leurs terre.
    Plongée d'une authenticité à fleur de peau dans ces contrées si tristement connues. Cette simplicité qui transpire la richesse humaine est ressentie, on en a le cœur rempli, entre sourire et tristesse, au rythme de la catastrophe puis de la vie qui continue. Cette simplicité qui au final donne à l'œuvre une dimension humaine bouleversante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 avril 2012
    Noble démarche, résultat peu probant. En nous narrant le destin de trois personnages survivants de la catastrophe de Tchernobyl, au moment de l'accident puis 10 ans plus tard, mais en occultant complètement l'évènement lui-même (on a juste droit à deux/trois plans assez moches de la centrale, au loin, sous un ciel crépusculaire et avec de la fausse fumée radioactive en transparence, beurk !), la réalisatrice Michale Boganim cherche à nous faire ressentir les effets du drame plutôt que nous le montrer. Pourquoi pas, mais c'est raté ! Il faut dire qu'elle n'est pas aidée par une musique originale à chier qui, juxtaposée à des jolis plans de la campagne ukrainienne ou d'un univers urbain aussi laid que fascinant, annihile complètement toute la poésie qui pouvait éventuellement se dégager de ces images. Et puis surtout, tout en ayant l'air de ne pas y toucher, elle fait dans le lourdingue : avec en sous-texte un discours plus anti-soviétique qu'anti-nucléaire, elle nous assène une bonne cinquantaine de plans sur des affiches de propagande. C'est bon, ça va, les-vilains-cocos-qui-promettent-progrès-et-bonheur-mais-qui-font-vivre-leurs-concitoyens-dans-des-immeubles-tout-pourris-et-qui-sont-pas-foutus-d'entretenir-leurs-centrales-nucléaires, on avait compris du premier coup, ou on le savait avant, pas la peine d'insister en tous cas. Pas fine non plus la métaphore des deux amants d'Anya (Olga Kurylenko, très bien, qui n'est donc pas juste une belle plante décorative pour salon d'agent secret britannique) : l'étranger qui représente l'avenir, l'aventure et l'oubli, le local qui symbolise le passé, les racines et la mémoire, pfff... Lourdingue et naïf, aussi, comme le personnage de Valery (Ilya Iosifov) qui nous pond à 16 ans une dissertation digne d'un CM2... Bon, on trouve quand même un intérêt certain à la visite guidée de la zone contaminée (et du coup on s'interroge un peu sur le bien-fondé de cette nouvelle forme de tourisme). Là, effectivement, ça vaut le coup mais c'est la partie la moins intimiste du film. Comme quoi Boganim a bien raté le sien, de coup. Si elle a su malgré tout éviter habilement bien des écueils (le larmoyant, le vindicatif...), ça n'a pas empêché "La Terre outragée" de sombrer dans l'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 août 2012
    Première fiction pour Michale Boganim, et de même, première fiction (si je ne me trompe pas) à utiliser la catastrophe survenue à Tchernobyl comme ligne condutrice du récit. Boganim met ici en scène l'avant et l'après Tchernobyl, vu des yeux de trois destins liés plus ou moins par l'accident du réacteur de la centrale Lénine: Anya (Olga Kurylenko), un jeune garçon Velery (Ilya Iosifov et Vladyslav Akulyonok) ainsi que son père, Alexei (Andrzej Chyra). L'avant Tchernobyl est certainement la partie, historiquement parlant, la plus intéressante. Avec un grand réalisme, elle décrit les quatre jours du quotidien des habitants de Pripyat, sans qu'ils ne soient au courant du danger auquel ils sont exposés. Âpre et dure, cette partie a la grande intelligence de ne pas s'attarder sur la centrale et des gens à l'intérieur. Tout est suggéré ou mentionné, ce qui laisse l'esprit du spectateur vagabonder, chose d'autant plus terrible que le spectateur se demande ce qui a bien pu leur arriver, quelles épreuves ont-ils dû surmonter. A voir ces gens vivre leur vie sans une once d'inquiétude alors que l'on est conscient de ce qui se passe rajoute un côté tragique. Preuve d'un sérieux problème en ce qui concerne la société de l'ex-URSS, où les autorités refusèrent un premier temps de clamer la vérité au grand jour. La partie post-Tchernobyl est plus convenue. On retrouve Anya, 10 ans plus tard, en guide de la zone auprès de touristes. Alexei, vagabonde tandis que son fils, alors âgé de 16 ans, a la certitude que son père est encore en vie, idée réfutée par sa mère. Au lieu de s'attarder sur les conséquences sur le long terme de la zone (la nature qui reprend ses droits, la radioactivité, etc...), Michale Boganim préfère s'attarder sur les petits amours d'Anya ce qui est frustrant, surtout que ces amourettes n'apportent rien au récit anthropologique développé jusqu'alors. Heureusement que le personnage de Valery est bien traité concernant le traumatisme lié à la catastrophe. D'ailleurs, c'est ce dernier qui apporte le plus d'intérêt à cette partie. Le reste ne tient qu'à du "je t'aime, moi non plus" en utilisant le prétexte de ne pas abandonner la zone comme vulgaire jeu amoureux. "La Terre outragée" est un bon film, notamment porté par sa première partie ou l'intensité dramatique se fait crescendo, et qui nous plonge au coeur de la catastrophe sans pour autant montrer des images chocs. La seconde vient nettement entacher le film, hélas...
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    42 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Tchernobyl comme si vous y étiez. Une histoire bouleversante sur les survivants de la catastrophe à la frontière de la Biélorussie et de l'Ukraine. A dégouter à jamais du nucléaire et de toute forme de nostalgie de l'expérience soviétique et de la domination russe sur ces contrées. A l'inverse, un film à faire aimer le septième art.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 698 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 septembre 2020
    La catastrophe de Tchernobyl pendant et 10 ans après l'événement raconté dans un film dramatique. La première partie pendant est intéressante mais pas tout à fait convaincante car vous ne voyez aucune des tentatives de lutte contre le désastre et voyez à peine le réacteur. Mais c'est assez intéressant car vous voyez l'effet sur la population en général. La partie dix ans après est terne. Les personnages ne sont pas intéressants et l'intrigue ne mène nulle part. Olga Kurylenko essaie de sauver les meubles avec son jeu d'actrice. Mais dans l'ensemble cela ne fonctionne pas il aurait été préférable que ce soit un documentaire simple plutôt qu'une tentative de film dramatique comme La Terre outragée...
    christophe D10
    christophe D10

    18 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2024
    Le sujet est intéressant, mais la mise en scène d’une austérité monastique, et le rythme plutôt lent, nous plongent assez vite dans l’ennui.
    Il vaut mieux voir la série ´chernobyl’ qui elle est exceptionnelle !
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