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    La Terre outragée
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    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2012
    Mariage pluvieux, mariage heureux. Et il pleut, au mariage d'Anya, il pleut! Depuis trois jours, les vannes célestes sont ouvertes. Ils se font saucer pour la photo devant la statue de Lénine, ils se font saucer pour le bal, sauf que la pluie qui tombe est noire. Noire comme la mort. Le marié, on vient le chercher au milieu de la noce -il est pompier- pour un "feu de forêt". Quand il sort de la centrale, il est tellement irradié qu'il est une vrai usine nucléaire à lui tout seul. Anya ne le reverra jamais.

    Il y a aussi l'ingénieur Alexeï, qui vient de planter un pommier avec son petit Valery. On le prévient par téléphone: il y a un problème. Mais chut! Défense d'en parler. Fonctionnaire obéissant, Alexei se tait, mais il il sort avec son compteur Geiger, le passe partout, sur les plantes, sur les étals du marché, ce qu'il lit le terrifie. Le chat de la famille, après avoir mangé du poisson fraichement pêché, meurt. [Ca, c'est une petite facilité de mise en scène que je reproche un peu au réalisateur: il nous montre des poissons, des animaux domestiques morts, ce qui est évidemment très frappant, mais j'imagine que cela n'a pas été aussi didactique. Les animaux irradiés ont du, eux aussi, comme les liquidateurs, mettre quelques jours à mourir.] Alors il met sa femme et Valery en voiture, en leur disant de partir. Ils ne se reverront jamais non plus.

    On vivait bien à Pripiat, mieux qu'ailleurs en Ukraine en tous cas. L'industrie nucléaire faisait vivre la ville. La campagne regorgeait de gibier, et le fleuve, de poissons. Nikolaï, le garde forestier, se cachera quand enfin, trois jours trop tard, les populations seront évacuées, brutalement, sans avoir le droit d'emporter le moindre bagage. Il restera là, chez lui. Il sera rejoint plus tard par des squatters, des Tchétchénes par exemple, qui viendront s'emparer des maisons abandonnées et s'y installer.

    Anya, évacuée, est revenue à Pripiat. On la retrouve, dix ans plus tard, elle est guide pour Tchernobyl-Tours. Tchernobyl-Tours! On croit rêver. Eh oui, des agences de tourisme organisent des voyages dans la "zône", il y a des étudiants, des journalistes -mais aussi, sans doute, des gens poussés par une curiosité malsaine. On les affuble d'une blouse, on leur fait éviter les secteurs encore trop contaminés, et ils se font photographier devant la grande roue du parc d'attraction qui n'a jamais ouvert. L'inauguration devait avoir lieu le 1 mai. La catastrophe a eu lieu le 28 avril.... Au cours de la visite, on passe chez Nicolaï qui offre ses pommes, excellentes dit-il, mais à vrai dire les visiteurs ne se pressent pas pour les prendre....

    Il y a aussi les familles des victimes -des liquidateurs, qui reviennent devant le monument qui leur est dédié, mettant la table pour leur offrir des gateaux, de la vodka, dans un étrange cérémonial plus animiste qu'orthodoxe à vrai dire.... Valery s'échappe. Il ne peut croire que son père soit mort. Il pense que son père le recherche. Cet Alexei, vieilli, qu'on nous montre trainant dans les gares et demandant le nom de tous les jeunes gens qui pourraient avoir l'âge de Valery, est -il réel, où est ce une projection des fantasmes du jeune homme?

    Anya est partagée entre un fiancé français, qui la presse de partir avec lui, et un amant à Pripiat. Finalement, l'attachement à sa terre est la plus forte. Il y a chez tous les protagonistes du magnifique film de Michale Boganim, cette volonté de préserver cette terre que l'incompétence humaine a salopée. C'est cela qui donne au film sa richesse et sa profondeur, cet amour de la terre natale qui veut que, parce qu'on l'a outragée, eh bien, il faut rester solidaire avec elle, il faut la défendre.

    Anya, c'est la ravissante ex-mannequin ukrainienne Olga Kurylenko, très convaincante dans ce rôle. Elle a beaucoup poussé à la réalisation du film.

    Alors on se demande pourquoi cette oeuvre, sortie en pleine période électorale, n'a pas été revendiquée, utilisée par nos Verduronnets? Vous me direz que leur leader, trop occupée par les scandales financiers et le mariage homosexuel, a oublié que le E du logo voulait dire "écologie". Mais surtout, je pense qu'ils ne doivent pas trouver le film suffisamment militant (ce n'est pas son propos....). La survie de ceux qui, comme Nicolaï, n'ont pas voulu quitter la zône, mais c'est un scandale! Kill them all! Pour moi, nuclearophile comme vous le savez, on voit là un vrai catalogue de tout ce qu'il ne faut pas faire. Devant cette centrale quasiment à l'abandon, avec son personnel démotivé et sous-payé, on pense à ce qu'on risque si on abandonne notre industrie aux marchands du temple: privatiser les centrales, recourir à la sous traitance, vendre des réacteurs à des pays non fiable sur le plan de la stabilité politique ou de la capacité intellectuelle... Brrrrr!

    Mais, répètons le, ce n'est pas cela le propos de ce beau film, grave, émouvant, à voir absolument.
    Serge CHITRIT
    Serge CHITRIT

    50 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2012
    C'est l'un des plus beaux films que j'ai vus cette année.Deux parcours de vies brisés par Tchernobyl qui s'entre-croisent. une maitrise de la réalisation exceptionnelle, des acteurs hors pair.Je peux dire que j'ai été plus qu'agréablement surpris.À ne manquer sous aucun pretexte.
    aberdeen76
    aberdeen76

    39 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2012
    Un film courageux et engagé relatant les évènements dramatiques de la catastrophe de Tchernobyl. La réalisation est parfois maladroite mais la réalisatrice à réussi dans un contexte difficile, à nous transmettre le déchirement de ces populations ayant directement souffert de cette catastrophe majeure. Olga Kurylenko est éblouissante dans son rôle de femme déracinée, les paysages sont saisissants, et l'ambiance glauque réaliste à souhait. Une docu-fiction réussie sur un sujet encore tabou au cinéma et qui à le mérite de faire réfléchir le spectateur. Du bon cinéma.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2012
    À Tchernobyl la belle Anya a eu le tort de se marier la veille de l’accident nucléaire. Elle y perdra son mari et, comme tous les habitants, ses repères, son insouciance et le sens de son existence. Dix ans plus tard les survivants hantent les lieux tels des fantômes errant dans les ruines de la ville morte, que des tours operators locaux font visiter aux étrangers. Loin des films catastrophe à grand spectacle, la réalisation se concentre sur la douloureuse expérience des êtres brisés par le drame, en évitant toute surcharge critique de la bureaucratie soviétique de l’époque ou tout message écologiste primaire. La galerie de portraits qui nous est proposée parle cent fois mieux qu’un documentaire pseudo-scientifique, et l’humanité du propos est amplifiée par la sobriété de la mise en scène et la puissance évocatrice de ces images de désolation. De ces paysages dévastés émerge pourtant un signal d’espoir au travers de l’attachement de ces pauvres gens à leur terre et de la symbolique des arbres qui refleurissent illustrant la force de l’enracinement des êtres humains. Malgré les tentatives de censure de l’administration ukrainienne, la réalisatrice Michale Boganim a tenu son pari exigeant à l’aide d’une troupe d’acteurs au naturel confondant, ou brille l’ex James Bond girl Olga Kurylenko dont les talents ne se limitent pas à sa superbe plastique. Un très beau film qui mériterait une sortie moins confidentielle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 août 2012
    Premier film sur la catastrophe de Tchernobyl. La réalisatrice se concentre sur la ville la plus moderne d'Ukraine, Pripiat, et des habitants qui y vivent des jours heureux. La réalisatrice y découpe son histoire en deux parties, un avant et un après ce 26 avril 1986. Plus qu'un simple drame c'est un moment d'intimité que nous partageons avec ces habitants, comment ils vivaient et comment ils essaient de se reconstruire moralement et physiquement. Un film touchant et prenant qui aborde un thème jamais évoqué au cinéma de cette manière. Olga Kurylenko est magnifique et démontre ici un vrai talent d'actrice.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 avril 2012
    La seule qualité du film est certains cadrages. Son seul intérêt est de voir "de l'intérieur" comment la catastrophe de Tchernobyl a pu être vécue par les habitants à 3km de la centrale. Tout le reste est consternant de naïveté et de clichés. Le scénario est totalement bateau, les comédiens jouent moins bien que dans un épisode de Commissaire Moulin (surtout les acteurs français). J'ai eu l'impression d'assister à un docu-fiction, les espèces de faux documentaires qui font jouer une trame épaisse comme un fil de pêche à des mauvais comédiens dans le seul but de reconstituer un événement.
    traversay1
    traversay1

    3 181 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2012
    Une fiction autour de Tchernobyl, mais non sur la catastrophe elle-même. Sur ses conséquences collatérales. La nature, empoisonnée ; les êtres contaminés, jusque dans leurs pensées, pour ceux qui vivent toujours et, pour nombre d'entre eux, qui habitent encore près du "no man's land" appelé La Zone. La terre outragée ne peut évidemment pas s'exonérer d'un aspect documentaire très fort, montré en grande partie par les visites sordides de tours-operators sur le site. C'est sans doute le meilleur du film de Michale Boganim que cette description hyperréaliste d'un lieu saccagé dont certaines images, poisseuses et liquides, rappellent Tarkovski. Fruit d'une co-production entre la France, l'Allemagne, la Pologne et l'Ukraine, La terre outragée est une oeuvre hybride et glacée qui flotte cependant dans une atmosphère vague, à l'image des trois rescapés que la cinéaste suit plus particulièrement dans leur errance. Ce sont des fantômes, restés attachés à des souvenirs printaniers quand la vie était douce en Ukraine et que le communisme promettait bonheur collectif et électricité pas chère. Une sorte de Tchernobyl mon amour, ce film au récit parfois confus, que remet sur les rails une Olga Kurylenko magnétique, personnage ambigu, d'une extrême beauté extérieure alors qu'elle perd ses cheveux par poignées. L'émotion, longtemps retenue, perce enfin dans les dernières scènes. Un pommier est en fleurs, la terre s'en remettra t-elle ? Les hommes et les femmes qui ont vécu cette tragédie, certainement jamais.
    tixou0
    tixou0

    647 abonnés 1 976 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2012
    D'une esthétique vieillotte digne d'un film de propagande soviétique des années 50, cette "Terre outragée" est terriblement "plombante" sur le fond. La tragédie de Tchernobyl n'est montrée qu'en filigrane - ce qui intéresse l'Israélienne Michale Boganim, c'est le destin, croisé ou non, de 3 victimes "collatérales" dix ans plus tard, (une jeune mariée veuve au premier jour de ses noces, reconvertie dans le "tour operating" voyeuriste en zone contaminée, un ancien garde forestier revenu sur place y cultiver fruits et légumes irradiés, un jeune homme qui cherche son père dans une ville en ruines et un pommier planté avec lui). Grande économie de moyens pour cette charge sans complaisance contre la folie des hommes tournée en décors réels, belle interprétation de tous ces êtres en souffrance - mais que c'est triste ! Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti un tel malaise au cinéma.
    jean l.
    jean l.

    148 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2012
    magnifique histoire d'amour dans le décors incroyable de tchernobyl
    au dela de l'interet ecologique, l'emotion d'un grand film d'amour
    vincorporated
    vincorporated

    36 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2012
    Par une alchimie difficile à décrire et à verbaliser, ce film sobrement réalisé réussit à faire d'une histoire à première vue un peu convenue (Tchernobyl) un moment très fort où nous, spectateurs, plongeons dans les tourments et questionnements d'une femme marquée par la catastrophe.
    Ni très beau, ni très profond, ni très fort, ou peut-être un peu de tout ça à la fois, la Terre Outragée (le titre n'est pas très bien choisi) dégage surtout une atmosphère, surtout dans sa deuxième partie, plus contemporaine. Et c'est cette atmosphère, superbement incarnée par Olga Kurylenko (bien plus à l'aise ici que dans le dernier James Bond...) qui parvient à vous emmener... jusqu'en Ukraine. Un intéressant voyage...
    lionelb30
    lionelb30

    394 abonnés 2 514 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 avril 2012
    Film assez ennuyeux sur des personnages ayant vecu l'explosion de tchernobyl puis sur leur vie quelques annees apres mais qui ne parvient ni de denoncer , ni d'emouvoir.Assez glauque.
    cinono1
    cinono1

    265 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2012
    Traversée de plans sensitifs sur la nature blessé, la premiere partie frappe en installant la tragédie de manière lente, par des silences tranquilles, que seul brisent l'agitations des animaux. La deuxième partie concentré sur des personnages tournant sans cesse autour du drame qui a marqué leur vie, définitivement rattachés et hantés par leurs histoires et leurs environnement, est moins convaincante, on les comprend mais on ne saisit pas toujours l'essence des personnages. Olga Kurylenko prouve toutefois qu'il y a une vie après avoir été James Bond girl. Y en a t-il une après une catastrophe nucléaire ? rien ne peut être comme avant. A bon entendeur, salut.
    BeatJunky
    BeatJunky

    128 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2013
    Film gris, glauque, triste et lent aussi. Certains s'ennuieront de ce constat sur la vie à Pripiat 10 ans après la catastrophe. Je trouve pourtant que ça reflète l'ambiance qui règne là bas de nos jours. La vie semble s'être arrêtée pour tous. C'est très fluide par contre, j'ai trouvé que la mise en scène était bien en phase avec ce récit. L'interprétation est aussi plutôt bonne, elle fait bien ressortir le malaise ambiant dans cette région sinistrée où les gens continuent à vivre comme si rien ne s'était passé. Intéressant, à voir
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 586 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2012
    26 Avril 1986 à Pripiat. Cette dernière est une localité voisine de Tchernobyl. Une belle journée de printemps. La nature renaît de ce long hiver. Anya et Piotr célèbrent leur mariage dans la tradition slave. Valery est à la pêche avec son père. Nikolaï, garde forestier, fait sa tournée dans les bois grouillant de vie. La vie est belle, mais l’image nous montre toujours en arrière plan la menace : la centrale nucléaire. Tout ce bonheur va durer encore 5 jours, malgré un enchaînement d’éléments troublants : la pluie noire, les animaux décèdent, les conjoints partis éteindre un incendie qui ne reviennent pas. La population ne sera évacuée que 5 jours après l’accident nucléaire.
    Nous sommes placés du côté de ceux qui connaissent l’histoire. On est très vite scandalisé par l’absence de réaction des autorités et le mutisme.
    Mais le réalisateur ne tombe jamais dans l’écueil du documentaire ou du film catastrophe. Il concentre son attention sur l’intime. Quel impact la rupture violente avec ses racines et des êtres chers est gérée par tous ces individus que l’on nous montre dans leur heureuse vie passée ? La difficulté de vivre après le drame est incarnée surtout par Anya. Partagée entre 2 hommes : un français qui lui propose de la suivre et un Ukrainien de son village. Même si c’est un peu maladroit et cliché (un point faible du film), plus qu’un choix d’homme c’est un choix de vie qu’elle doit faire. Tournée la page, tous y sont confronté.
    La réalisatrice a obtenu les autorisations pour tourner sur place et le film est d’autant plus fort. Elle nous montre aussi un Pripiat coloré, joyeux, ponctué d’événements et de moments de vie heureux ante catastrophe : uin paradis perdu. La pluie commence à tomber : l’incident a eu lieu, la population ne le sait pas. On revient 10 ans après ; elle nous montre un Pripiat froid te glacial : c’est l’hiver, fini les belles couleurs printanière tout n’est que blanc et gris, comme l’âme des gens.
    Apre, ce film est un beau film sur les trajets de vie, les gens contaminés par la solitude, la nostalgie d’un monde disparu.
    Zbrah
    Zbrah

    35 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2014
    Pripiat n’a pas toujours été la ville voisine de Tchernobyl. Il fut un temps où c’était une ville joyeuse, où des hommes et des femmes vivaient le plus simplement du monde. « La terre outragée » s’attarde sur plusieurs portraits de ces êtres courageux avant et après la catastrophe. Le film se dévoile selon un point de vue plus proche des hommes que de l’incident. Ainsi, quand la fameuse explosion se produit, il règne une sorte d’incompréhension dans l’esprit des habitants de Pripiat. Comme eux, le spectateur pourrait être tenté de croire à un simple accident, sauf que lui connait la portée désastreuse de ce tristement célèbre 26 avril 1986. Pour tous, la volonté de se reconstruire est présente, pourtant aucun n’arrive à effacer totalement de sa mémoire les terribles événements. La plus forte de ces âmes s’appelle Anya. En 1996, elle guide des touristes avides d’horreur à travers les ruines de sa ville, mais aussi à travers les ruines de son passé... Olga Kurylenko livre une performance magnifique de femme perdue, incapable d’oublier, incapable de se résigner. L’actrice s’investit physiquement et psychologiquement pour donner vie à un personnage difficile. Une réussite ! Si la mise en scène de la novice Michale Boganim n’est pas exceptionnelle, elle parvient malgré tout à transmettre l’ambiance glaciale des lieux fantômes les plus connus d’Ukraine. Les silences sont remarquables, et contrastent positivement avec l’étrange bande-son composée par Leszek Mozdzer. « La terre outragée » est finalement un film qui prend tout son temps ; préférant s’attarder sur la psychologie humaine, et sur sa détresse plutôt que de présenter une approche plus classique des malheurs de Tchernobyl comme n’importe quel documentaire le ferait.
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