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Hotinhere
569 abonnés
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2,0
Publiée le 16 octobre 2024
A travers un crime sordide, Lucas Belvaux met en scène un polar très pessimiste qui questionne sur les conséquences tragiques de la lâcheté ordinaire, puis sur le poids de la culpabilité et des remords, mais on y croit pas du tout.
La conscience nait parfois de ses remords et les nourrit aussi, cela illustre bien le film de lucas belvaux qui l a adapté d un roman de décoin qui s est inspiré d un réel fait divers dans les années 60 ou une jeune femme kitty genovese s est fait assassiné devant 38 personnes qui n ont pas bougé devant ses hurlements de douleurs. La mise en scène de belvaux est assez pauvre, je dirais limite que c est un téléfilm, malgré tout une bonne interprétation de yvan attal, mais pas assez pour la réussite de ce long métrage. Dommage
C'est vrai que le film est lent. Il met trop longtemps à démarrer, et a trop de gros plans. Manque de musique et de dynamisme certain. Dommage également qu'à la fin, spoiler: on ne découvre jamais l'identité de l'assassin . Mais ça reste un drame et non un policier, donc cet aspect-là reste secondaire. Après, le film se rattrape à d'autres niveaux. Les thèmes abordés sont très pertinents. C'est un film qui fait réfléchir à bien des niveaux, qui fait se remettre en question le téléspectateur. Qu'aurions-nous fait à la place des 38 témoins? Et à la place des policiers, de la journaliste? Sur le plan de l'originalité et du message adressé au public, c'est très réussi. Sur la forme, c'est très moyen par contre.
Une femme est assassinée en pleine nuit au Havre. Un immeuble donne sur le lieu du crime et pourtant aucun des 38 témoins n’a entendu ou vu quoi que ce soit malgré la violence de la scène. Louise (Sophie Quinton) était en voyage cette nuit là, elle rentre le lendemain et retrouve son compagnon, Pierre (Yvan Attal) qui affirme être rentré tard, après le meurtre. Il semble pourtant perturbé. On se dit que c’est une simple enquête avec plusieurs témoins, un policier, une journaliste, un coupable à trouver. Il n’en est rien. Ce crime est l’occasion d’aborder plusieurs thèmes de manière originale : la lâcheté, le mensonge, le couple, la culpabilité, la manière de vivre une situation dramatique dont on n’a pourtant pas été acteurs au premier plan, le mal être ressenti par ceux qui n’étaient pas là, les questions que se posent ceux qui étaient là et qui n’ont rien pu faire… Le rythme est lent mais il traduit les sentiments des personnages. Les deux acteurs principaux sont d’ailleurs particulièrement justes dans leur interprétation. Le point de vue du film est original. C’est loin d’être une simple enquête, c’est bien plus intéressant et finalement spoiler: on se fiche un peu de l’issue de l’enquête, comme le souligne la fin.
Un film glaçant qui reflète très bien le comportement de la majorité des personnes avec lesquelles nous vivons.
La lâcheté est un peu en chacun de nous, C.est sans doute ce qui nous amène aujourd'hui a nous plier si facilement devant des injonctions débiles de nos gouvernement sans émettre la moindre critique. On abandonne nos vies et celles de nos enfants aux pires personnages, tant que cela ne vient pas compliquer notre petit confort. On préfère rester dans l'ombre. Mais ne nous y trompons pas... cette pratique équivaut bien a vendre son âme au diable. Il y a toujours un prix a payer.
Un couple, un crime, un scénario bien huilé : l'univers de Belvaux n'a pas changé depuis sa trilogie grenobloise. Pourquoi les 38 témoins n'ont-ils rien dit de ce qu'ils ont entendu la nuit du meurtre ? La fondation de l'histoire est, il faut le reconnaître, quasiment surnaturelle. J'ai vu plus d'un avis s'arrêter à son insuffisance, pourtant tout est lié : le pragmatisme policier, le cynisme juridique, la curiosité journalistique et enfin l'émotion que produit un meurtre dans ce quartier du Havre, c'est une dense machinerie narrative qui se met en place alors que l'on passe de l'enquête criminelle à une enquête psychologique sur ce trauma collectif un peu inhabituel qu'on dévoile peu à peu. J'aurais plutôt comme grief à son encontre une griseur poussée trop loin ; une forme d'apathie qui enveloppe la morale d'un linceul péremptoire et prématuré. Mais il n'empêche pas que plus rien n'est innocent quand on transforme les sentiments en paperasse.
Un film à l'idée et au contexte original, avec un retour sur les événements terribles, déroulés en 1964 à New York. Ce film est cependant peu immersif... Les acteurs, joue à la théâtrale, ce qui donne un rendu dramatique mais surfait. Le scénario n'est que trop lent et en devient ennuyeux, mais tout n'est pas à jeter dans ce film, le scénario exprime malgré tout, une bonne intrigue, malgré son côté lent. Le film revient sur une affaire lointaine et inconnue en France, et en fait un évènement réaliste, effroyable, une sensation d'impuissance, et une réflexion approfondie sur l'agissement de la société. Ce film n'est pour moi ni mauvais, ni bon, mais manque cruellement de pep's... Ce qui en fait un film décevant, sachant qu'il n'a pour moi, pas exploité toutes les possibilités.
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 30 septembre 2020
38 témoins est basé sur une affaire de viol meurtre notoire qui s'est produite en 1964. Kitty Genovese a été poignardée et violée à New York. Deux semaines plus tard le New York Times a publié un article intitulé "Trente-huit personnes qui ont vu le meurtre mais n'ont pas appelé la police". Après une longue enquête il semble que le titre était incorrect car personne n'a été témoin de toute l'attaque brutale du début à la fin car elle s'est déroulée au cours d'une demi-heure et à des endroits différents. Il a été retranscrit dans un roman par David Decoin. Cela aurait être un sujet assez intéressant mais ce n'est pas le cas dans ce film. On n'explique jamais pourquoi les témoins n'ont rien fait ou dit. En attendant beaucoup de gens se regardent utilisant de gros mots sans signification et faisant un problème à partir de rien. Il y a des images du port du Havre qui ne semblent pas non plus avoir de but pour le film. Sans oublier que le jeu d'acteur n'est vraiment pas bon en particulier Yvan Attal et Sophie Quinton qui sont terrible. Ce serait bien s'ils essayaient de trouver une explication psychologique mais ce n'est pas le cas. Au lieu de cela il y a les personnages clichés typiques, le journaliste bruyant, le policier droit et l'anti-héros...
On comprend bien le message que Lucas Belvaux a voulu faire passer puisque qu'il tourne en rond, tout le long du film, autour de cette thématique de la responsabilité et de sa dilution. L'idée n'est pas forcément inintéressante en soi mais est portée par une intrigue trop faible pour espérer emporter l'adhésion : c'est lourd, redondant, et franchement pas subtil.
Vraiment nul. Ce film est plat à s'endormir devant tout le long du film. Et encore un film Français qui se termine sans fin... pour ne pas spoiler je ne dirais pas ce qui termine le film. Mais vraiment décevant. Et comme par hasard c'est souvent les films français qui se terminent sans fin...
Un film qui plaira vraiment à tous ceux qui ont adopté une vision nihiliste de l'humanité. Noir c'est noir. Bon cet aspect mis à part c'est un petit polar sombre de facture tout à fait correcte.
J'ai eu du mal avec ce film comme avec les critiques qui en parlent parce que je constate o combien l'être humain réagit de façon différentes face à la situation dramatique du meurtre devant des témoins qui ne bougent pas ! les sensibilités sont très diverses et parfois les "peu sensibles me font peur". Quand je lis dans une critique : la culpabilité de Yvan Attal est peu crédible je me demande alors ce que celui qui a écrit cela peut trouver de crédible dans la vie, dans les drames ......Assister à un meurtre ne laisse pas indemme (normalement)... aussi, même si je trouve la réalisation parfois pénible ( le début par exemple et ses multiples plans interminables sur le cargo...) néanmoins je trouve que le ton du film est juste par rapport à la situation , et pousse à s'interroger sur la lâcheté des humains. Moi je m'interroge : l'amour survit il à la lâcheté??