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Un visiteur
3,0
Publiée le 21 février 2013
Adaptation d'un roman lui-même inspiré d'un fait divers, 38 Témoins traite de la lourdeur de la responsabilité de celui qui, alors qu'il aurait pu agir et empêcher un drame, s'abstiens. Il nous renvoie à notre besoin de sécurité personnelle somme toute égoiste et à notre conscience quand celle-ci se heurte aux attentes de la communauté, à la justice et au repos de la victime. Autant de sentiments contradictoires qui vont finir par marquer à jamais la vie de celui qui, hanté par le souvenir de la nuit tragique, doit décider s'il doit parler. Le sujet est grave et le ton du film l'est. Mais la réalisation manquant de souffle et très classique ne donne pas aux sujets abordés le traitement qu'ils méritent. On appréciera néanmoins le choix du lieu où se déroule le film: une rue du centre-ville du Havre habituellement déserte la nuit et à l'acoustique particulière qui apporte une certaine crédibilité à l'histoire.
Une fois encore, après "Rapt", Lucas Belvaux illustre un fait divers en s'affranchissant de point de vue émotionnel. Ses acteurs débitent leur texte sur un ton monocorde soporifique. Si le thème du film est dérangeant, on ne sent jamais concerné.
Un film d'une lenteur inimaginable, où la moindre scène dure une éternité, où il ne se passe rien à longueur de temps. On assiste à rien en fait, avec des lonnng plans sur le port industriel du Havre, sur un bâtiment, un appartement vide, une foule silencieuse qui ne bouge pas, etc, etc ... et c'est ça tout le film. On ne peut juger du niveau des acteurs tellement ils ne parlent pas. Il n'y a rien à ajouter. On attend tout le temps.. 0,5/5.
pas terrible ce film comme ma note, il ne se passe rien ou presque, un meurtre, un soir, 38 témoins n'ont rien vu, rien entendu, 38? un seul ose parler après bien des doutes et alors les langues se délient et les ménages se délitent , au fond les silences des personnages sont plus éloquents que les mots, belvaux filme les visages silencieux en gros plan en montrant ainsi le malaise qui règne tout au long du film
Un film qui est un peu long à démarrer... mais qui vous plonge dans un phénomène de société bien réel et tragique... l'indifférence. Ou plutôt la peur. Qui mène à l'indifférence... Chacun pour soi... et Dieu pour tous! Comment on peut tourner la tête quand quelqu'un se fait agresser... pourvu que l'on soit épargné. C'est pitoyable. Déplorable. Actuel. Une femme se fait assassiner aux yeux et à la connaissance de tout le voisinage... et personne ne réagit! On est au chaud. A l’abri... C'est on ne peut plus d'actualité!!! Tant qu'on st épargné on est prêt à tourner la tête de "l'autre côté"... et faire comme si de rien n'était! Triste triste réalité.... de notre époque...
Un film choc sur le thème de la culpabilité . Yvan Attal est très bon et crédible dans le rôle d un témoin clé d un meurtre qui ose avouer qu'il a vu un crime et qu'il n a pas oser témoigner ou aider la victime . Un bon film .
Un navet total. C'est long, sa n'avance pas, on s'ennuie à mourir, mais on s'accroche pour voir la fin qui ne vaut finalement pas mieux que le reste du film. On veut faire "réfléchir et sur la morale", mais le scénario est complètement incohérent, ce n'est rien d'autre que du vent, 1h40 de vent... Regarder plutôt les championnats du monde de pêche à la mouche c'est plus intéressant.
un beau film qui malgré une histoire de couple subalterne traite bien de nos petites et grandes lâchetés, terrible et glaçant sans jugement, lucas belvaux nous renvoie face à nous même au coeur d'une nuit de meurtre, avec cette question en filigrane, jamais posé ni jamais imposé et moi à leur place qu'aurais-je fait?, la réponse reste ouverte, beau film donc...
ça commence par un fait tragique et pénible, injuste et ensuite, c'est tout le scénario qui se déroule. film d'art et d'essais qui tient en haleine mais plutôt pour faire appel à la matière grise et autant ne pas être déprimé, c'est hors du commun, atypique.
Une entreprise très originale que celle de ce film & scénario signé Lucas Belvaux : ausculter Monsieur & Madame tout le monde témoins d'un meurtre terrible mais incapable de voir la vérité en face. Belvaux sonde la profondeur de la noiceur de l'âme humaine du badaud classique et fait le constat implacable de celui qui tire la couverture à soit et qui se renferme dans son petit confort plutôt que d'aller vers son prochain, même dans des conditions aussi extrêmes que la mort. Un constat implacable qui colle parfaitement à notre société capitaliste et individualiste. Le tout est servi par un couple de comédien impeccable : Yvan Attal & Sophie Quinton. Edifiant.