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Votre avis sur Moonrise Kingdom ?
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"Moonrise Kingdom" s'apparente à un scénario style "la guerre des boutons" mais à la sauce Anderson. Certes la réalisation et la mise en scène sont agréables mais malgré un début prometteur, le tout s'avère assez léger et enfantin. Un bon moment néanmoins!!
Cinememories
Une astucieuse méthode et plaisante que celle du dérapage contrôlé ! Je m'explique : Moonrise Kingdom reste sans doute le plus original de sa catégorie de l'année passée, son intrigue, passionnant entraîne le succès à tout prix sous un angles renversant. Magique, certain affirmeront, or cela dépasse l'entendement commune à tous. Un amour, improbable mais possible, une quête de liberté, un soutien moral et physique derrière, cela ne reste que plus charmant. On passe ainsi de l'improbable à l'affirmation radicale qu'impose le scénario te le réalisateur. Une effroyable mise en scène maîtrisée. Bien que cela aurait pu rendre un aspect plus spectaculaire de la chose, il s'est fixé la barrière entre comédie et drame. Un point atteint qui ne figurait que très rarement autrefois.
Cela dit, ce fut une aventure plein d'entrain où jeunes acteurs ne laisse pas leur volonté derrière leur réplique. La compétitivité dans une camp de scouts rend la passion plus intrigante et plus divertissante, surtout si l'on met Edward Norton aux commandes. Par ailleurs, Bruce Willis a pu montré bien plus de patience, qui le rapproche ainsi d'une rôle unique qu'il peut en faire tout un mérite personnel, après une longue période chargée d'actions continues.
Tout cela pour dire que la porte de ce film est grande ouverte, et que ceux qui auront la prouesse d'accomplir le premier pas, d'une fermeté absolue non sans conviction, sauront où la vie les mènera !
Cela dit, ce fut une aventure plein d'entrain où jeunes acteurs ne laisse pas leur volonté derrière leur réplique. La compétitivité dans une camp de scouts rend la passion plus intrigante et plus divertissante, surtout si l'on met Edward Norton aux commandes. Par ailleurs, Bruce Willis a pu montré bien plus de patience, qui le rapproche ainsi d'une rôle unique qu'il peut en faire tout un mérite personnel, après une longue période chargée d'actions continues.
Tout cela pour dire que la porte de ce film est grande ouverte, et que ceux qui auront la prouesse d'accomplir le premier pas, d'une fermeté absolue non sans conviction, sauront où la vie les mènera !
Cela faisait longtemps qu'un film américain n'avait pas été aussi simple, fleur bleue même! Bruce Willis, pour commencer, y campe un rôle inhabituel pour son gabarit mais qui lui sied fort bien à vrai dire ; c'est également un plaisir de retrouver Edward Norton dans un personnage qui nous rappelle la simplicité de films comme Forrest Gump. Les deux enfants, acteurs principaux, sont prometteurs (surtout la petite qui joue un rôle plutôt précoce pour son âge). Enfin, la mise en scène et l'ambiance des années 60s instaurées par Wes Anderson sont remarquables! Et c'est toujours un plaisir d'avoir une chanson telle que Le Temps de l'Amour de François Hardy en BO. Ce film ne tombe pas dans la mièvrerie, il tient compte de la réalité sans toutefois tomber dans la caricature du petit orphelin par exemple. Visionnage très agréable!
N'ayant pas habitude d'apprécier le style Anderson, j'ai voulu tout de même tenter l'expérience "Moonrise Kingdom", son thème m’intéressant pleinement. Et bien je dois dire que je n'ai pas été déçu. Malgré un rythme un peu tiré en longueurs et l'enfant protagoniste principal qui avait tendance à m'irriter, la poésie et l'aspect visuel global du long métrage m'on convaincu. De plus, j'ai beaucoup apprécié les personnages adultes et leurs psychologie infantile. Le contraste avec les deux personnages principaux se faisait nettement sentir et cela donnait lieux à des situations vraiment drôles ...
En 1965, sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre, Suzy, ado aux impulsions violentes, et Sam, orphelin rejeté par ses camarades scouts, fuguent. Alors qu’une forte tempête approche, la population de l’île organise les recherches.
Sur le papier, cette jolie petite histoire d’enfants différents rejetés par la société promet de vite tourner à la niaiserie et à l’ennui. C’est sans compter sur le goût du décalage de Wes Anderson.
Particulièrement en forme, le réalisateur propose un conte psychédélique où les enfants vivent libres et contre tous leur amour et l’aventure. C’est barré, drôle, romantique et désespéré. Les comédiens (Bill Murray, Edward Norton, Bruce Willis, Frances Mc Dormand et les enfants Jared Gilman et Kara Hayward) sont excellents.
Chaque image, chaque plan est composé avec un soin minutieux et nous emporte dans un univers à part, loin de toute réalité. La maîtrise formelle impressionne et hypnotise. Elle joue un rôle primordial dans le plaisir suscité par le film quitte à reléguer au second plan le propos. Si vous n’êtes pas sensible à cet univers ultra stylisé, vous risquez le rejet. Mais ça vaut le coup d’essayer.
www.zabouille.over-blog.com
Sur le papier, cette jolie petite histoire d’enfants différents rejetés par la société promet de vite tourner à la niaiserie et à l’ennui. C’est sans compter sur le goût du décalage de Wes Anderson.
Particulièrement en forme, le réalisateur propose un conte psychédélique où les enfants vivent libres et contre tous leur amour et l’aventure. C’est barré, drôle, romantique et désespéré. Les comédiens (Bill Murray, Edward Norton, Bruce Willis, Frances Mc Dormand et les enfants Jared Gilman et Kara Hayward) sont excellents.
Chaque image, chaque plan est composé avec un soin minutieux et nous emporte dans un univers à part, loin de toute réalité. La maîtrise formelle impressionne et hypnotise. Elle joue un rôle primordial dans le plaisir suscité par le film quitte à reléguer au second plan le propos. Si vous n’êtes pas sensible à cet univers ultra stylisé, vous risquez le rejet. Mais ça vaut le coup d’essayer.
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Moonrise Kingdom est une belle histoire d’amour pleine de poésie et d’humour servie par des acteurs impeccables et une réalisation parfaitement maitrisé. Un film léger, décalé et attendrissant à découvrir absolument si l’on est réceptif au style burlesque et atypique de Wes Anderson.
Un très beau film, original et touchant, servi par d'excellents acteurs dans des rôles inhabituels. Moonrise Kingdom est un conte splendide et poétique ! À voir !
Fodscraft
Septième film de l’esthète Wes Anderson, Moonrise kingdom s’inscrit pleinement dans son univers personnel et particulier où les dialogues sont décalés, les musiques viennent d’un autre temps, les décors ressemblent à des toiles, et les acteurs semblent faire un pantomime.
A ceci se rajoute une simplicité due à la présence des enfants, une certaine béatitude de l’instant, déjà présente dans A bord du Darjeeling limited.
A ceci se rajoute une simplicité due à la présence des enfants, une certaine béatitude de l’instant, déjà présente dans A bord du Darjeeling limited.
Après les histoires de famille, Wes Anderson décide de nous raconter une histoire d'amour. Dans un univers toujours aussi riche, décalé merveilleux et rétro le réalisateur nous fait suivre la fuite amoureuse de deux enfants qui vivent pourtant leur amour comme des adultes. Et à ce niveau là le message d'Anderson passe parfaitement, car même si certaines scènes ne sont pas très loin de l'absurde, il nous démontre avec une grande poésie qu'il faut faire l'impossible pour vivre son amour. On répondu à l'appel ses acteurs "fétiches", Anderson s'entoure cette fois encore d'un superbe casting, dont un Bruce Willis que l'on attendait pas du tout là mais qui s'intègre parfaitement à cet univers si particulier. Moins personnel qu'un Darjeeling Limited, mais plus universel, Moonrise Kingdom est une vraie bouffée d'oxygène, qui nous donne une seule envie: voir très vite le prochain film de Wes Anderson.
Dire que le cinéma de Wes Anderson est particulier est un doux euphémisme. Le plus troublant est la mélancolie permanente qui se dégage de ses personnages ; c'est quasiment de l'inexpressivité : dialogues mornes, visages figés. L'expression se fait ici via la musique (magnifique), les décors ultra colorés et les mouvements de caméra. Tout cela attribue de façon juste un caractère poétique à cette idylle entre deux adolescents.
Il est vrai que Wes Anderson a un style très particulier. C'est très lent, très coloré, les personnages surjouent un peu... Bref, je peux vraiment comprendre que certaines personnes déteste ce film et son style. CEPENDANT, je l'ai trouvé très sympathique ! On se fait embarqué dans un conte à l'ambiance singulière et ce n'est vraiment pas désagréable. Tous les acteurs ont l'air de beaucoup s'amuser à jouer ces personnages hors du commun et les deux gamins sont vraiment surprenants. Chaque scène et chaque image a une beauté travaillée, si bien qu'on a l'impression parfois de voir un enchainement de peintures. Le travelling du levé des scouts est formidable. Au final, j'adhère et je recommande ! Vous auriez tort de ne pas essayer.
Anderson réinvente un genre de comédie loufoque et ça fonctionne. Des acteurs légendaires dans des rôles inhabituels, et des enfants très charismatiques. Le montage et la BO (qui valent vraiment le détour) rythment parfaitement l'ensemble. Surement LA comédie de 2012. Très rafraîchissant !
Le film est un tableau, les plans sont magnifique, c'est extrêmement bien filmé, le tout couronné par un scénario original. À voir.
Le Royaume du titre, c'est bien entendu celui de l'enfance. Le symbole n'est pas bien original : un monde pur et innocent, en forme de paradis perdu à cause du monde corrompu des adultes. Wes Anderson nous donne sa variation sur ce thème, sous la forme d'une ile isolée du monde. Un microcosme où le cinéaste s'amuse à changer les règles : les enfants agissent comme des adultes, et vice-versa. Un conte de fée racontant la quête de l'amour par deux enfants solitaires et marginaux. Anderson parvient à nous enchanter malgré le sujet déjà vu grâce à une mise en scène très poétique. Il est ici parvenu à toucher quelque chose de profondément authentique sur l'enfance et la naissance de l'amour. Nombreuses sont les idées cinématographiques originales et toujours au service du récit. Après Mister Fox, on dirait que Anderson a voulu garder l'esprit visuel d'un film d'animation avec ce Moonrise. J'ai beaucoup aimé le montage rapide présentant la relation des deux héros via leur correspondance. Le flash-back de leur rencontre lors de la pièce de théâtre, les lectures au soir, le baiser sous fond de Françoise Hardy.... Je me suis régalé. Le monde des adultes, lui, est parodié via la transposition de l'univers militaire dans un camp scout. Le décalage fonctionne très bien. Edward Norton, en chef scout manquant d'autorité, est excellent. Les autres personnages adultes sont moins touchants, je trouve : Bruce Willis en policier amoureux, même s'il faut apprécier le contre-emploi pour l'acteur, est moins transcendant. Bill Murray apparait trop peu à l'écran, et Tilda Swinton trop tard, pour qu'on puisse s'attacher à eux. Puisqu'on parle des acteurs, tous les enfants sont merveilleusement biens dirigés, on ne le souligne pas assez. Ils nous permettent, avec l'aide de la patte visuelle magique de Wes Anderson, de retrouver le temps d'un film l'odeur de ce royaume enfantin. Et sur cette petite ile isolée, nous pourrons peut être tous retrouver les enfants que nous fûmes.
Le film le plus frais de l'année, un vrai bol d'air et de fraicheur!
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