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benoitG80
3 412 abonnés
1 464 critiques
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4,0
Publiée le 11 décembre 2012
"Cogan" n'est pas le film d'action auquel on pourrait s'attendre mais plutôt un film d'atmosphère plutôt psychologique dans le monde des truands en crise sur fond de crise où les dialogues truculents entre hommes vont bon train ! La mise en scène soignée fait la part belle à tous ces personnages masculins hauts en couleur qui relèvent d'une personnalité pour le moins intéressante... Chaque protagoniste est une peinture en soi qui véhicule un tas de caractéristiques bien définies afin d'en faire une galerie de portraits tellement savoureux ! De Brad Pitt en liquidateur implacable à Ben Mendelsohn, truand complètement drogué, tous jouent avec délectation en faisant chacun à la fois leur petit tour de piste fort remarquable ! Le parallèle entre ce monde corrompu et le discours politique tenu lors de la campagne présidentielle qui ponctue le film est très bien vu, bien qu'il semble évident dans cette Amérique gangrenée par l'argent et la violence ! Même si l'ensemble manque certainement de rythme, on ne boudera pas cette réalisation pour ce simple défaut, ce serait vraiment dommage...
La déception est grande pour Cogan : Killing Them Softly !! Dans un film de genre, on s'attend à ce que ça bouge et on se retrouve dans des dialogues interminables entre les personnages. Brad Pitt a surement jouer dans ce navet pour le cash, ce n'est surement pas pour le scénario. D'ailleurs, on ne le voit pas beaucoup dans le film, pas plus que Liotta et Jenkins qui sont avec Pitt en tête d'affiche comme si c'était les personnages principaux. Vous remarquerez que tout les gros noms ne sont pas les personnages principaux, ils ne passe que quelques brefs moments dans le film. On appelle ça du marketing ! Malheureusement, je me suis fait avoir !! Je me suis fié à la bande annonce qui ne correspondait pas du tout à la réalité du film. En résumé : ennuyant et un film qui sent le manque de budget ou d'imagination.
Un vrai petit régal ! J'ai adoré ce polar noir qui sort des sentiers battus. A l'inverse d'un Martin Scorsese qui aurait plus tendance à nous brosser le portait de gangsters haut en couleurs, Andrew Dominik s'intéresse plus ici aux petites "frappes" de la rue, tout en y apportant une raisonnance politique et économique. En effet, très intelligemment et subtilement, le réalisateur compare le milieu du banditisme à celui des hautes sphères politiques et en arrive au constat que quelque soit le milieu : les méthodes, stratégies et buts sont les mêmes. En plus de son propos, Dominik nous offre une très belle réalisation : très inspirée et très stylée. Le casting est impeccable, Brad Pitt en tête, qui une fois de plus illumine par sa présence et son jeu, ici très cynique. Les acteurs sont servis par des dialogues excellents, rappelant par moments ceux d'un certain Tarantino. Vraiment un très bon film que je conseille fortement aux amateurs de polar.
killing them softly a un rythme lent et est fournit d'une flopée de dialogues qui se voudraient aussi percutant que drôle.Seulement c'est encore une fois les clichés du genre qu'ils l'emportent,vu qu'une fois de plus on a faire à une équipe de braqueur amateur,qui comme à l’habitude dans ce genre de film font tout maladroitement.Vouloir apporter de l'humour à ces losers pourquoi pas seulement n'est pas Scorsese ni Tarantino qui veut.Seul les passages entre Brad Pitt et Richard Jenkins fonctionnent,ils arrivent presque a éviter le cliché,quant ils sont réunit le ton change il est préférable au reste du film.L'image aussi est réussit,mais le parallèle fait entre l’économie et la bande mafieuse manque subtilité.
malgré une distribution haut de gamme je n'ai pas été embarqué dans ce film noir avec des scènes de violences assez crues, des messages sur le devenir des USA avec la crise je me suis ennuyé du début à la fin très mauvais
Brad Pitt peut jouer dans ce film et en même temps dans un pub pour Dior, ambigu ou pas ! J'ai de la peine pour les spectateurs qui apparemment n'ont rien compris au film, mais c'est sur que pour les gens une œuvre avec un message subliminal ne peut passer qu'avec le genre Cloud Atlas, comme si les couleurs, les grands paysages avaient un quelconque légitimité pour expliquer la vie. Ce film explique et montre de façon la plus réaliste qui soit ce que deviennent les usa et l'occident. Brad Pitt est enfin à son niveau, les dialogues sont percutants et utiles, et la fin est une des meilleurs du 7eme Art. A voir pour ne plus être un béotien !
"Cogan" est l'exemple type du film visuellement intéréssant mais dont le scénario ne suit pas vraiment. Andrew Dominik a de nombreuses idées, mais aucune n'entre en cohérence avec son sujet: distanciations sonores, ralentis (qui semblent là juste pour faire joli), cassure son/image, etc... Pourtant, l'interprétation de ce film de gangster aux allures tarantinienne (il en emprunte les nombreuses scènes bavardes) est plutôt correcte: Brad Pitt est en service minimum (donc pas mal), Gandolfini est tordant et Jenkins en comptable véreux est intrigant. Le sous texte politique est intéréssant également, mais l'on aurait aimé qu'il soit plus developpé et plus attelé au sujet (alors qu'ici il enfonce une porte ouverte: bien sur que les gangsters n'ont plus de valeurs et sont en dépréssion, c'est une figure commune désormais). Bref, rien de nouveau. Comme évoqué ci-dessus, l'intrigue ne casse pas des briques et le vide narratif n'est pas compensé par de l'action, mais par des scènes de dialogues étirées entre des personnnages qui parfois n'auront aucun rôle à jouer dans l'histoire (Gandolfini par exemple). "Cogan" est un film qui se laisse regarder, mais qui se fait très vite oublier. N'est pas Tarantino qui veut. Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/05/killing-them-softly-cogan-la-mort-en.html
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3,0
Publiée le 16 janvier 2015
Curieux personnage que ce "Cogan", à la fois autonome et imprèvisible, usant de belles paroles en reprenant à son compte l'action classique du nèo polar avec ses coups tordus et ses escrocs à la petite semaine! Mais Andrew Dominik, dont c'est seulement le troisième film (on lui doit "Chopper" et "The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford"), connait son mètier et parvient même à nous èblouir avec deux, trois fulgurances esthètiques! L'histoire n'a franchement rien d'originale (un tueur à gages est engagè pour retrouver les deux escrocs qui ont braquè un cercle de jeux clandestin) mais le rèalisateur nèo-zèlandais a surtout voulu se faire plaisir dans un exercice de style dècalè qui lorgne vers le cinèma de Tarantino! Un thriller surprenant et dur, par une nuit de pleine lune où l'on s'occupe à ne rien faire d'essentiel! Si ce n'est d'ècouter de long monologues entre Brad Pitt et le regrettè James Gandolfini ou de se prendre une bonne dose de violence sanglante au moment où l'on s'y attend le moins...
L'an dernier il y avait un certain Andrew Dominik qui revenait aux affaires avec Killing them softly, lui qui avait fait un précédant film très (et sans doute trop) apprécié de certains cinéphiles. Et c'est le moment où on peut l'attendre, est-ce qu'il peut livrer quelque chose de sympa, ou bien si au contraire il va se tirer une balle dans le pied. Et il faut l'admettre dès les premiers retours ça puait pas mal, mais certains voulaient toujours y croire, tant mieux après tout, c'est beau de croire.
Seulement il faut se rendre à l'évidence c'est un peu de la merde quand même. On a un film dans lequel il se passe que dalle, où les protagonistes racontent des trucs chiants comme la pluie, sans doute pour faire un peu Tarantino ou bien frère Coen. Mais tant qu'à faire autant revoir Fargo ou Pulp Fiction. Parce que là je suis désolé, il ne suffit pas de faire dire des dialogues improbables avant un braquage pour que ça soit cool.
Et on en vient à l'autre énorme problème du film, le message. Putain, le mec n'était pas capable de faire un simple film de gangsters à la mord moi le noeud, non il voulait parler de la crise économique, de l'Amérique… Je ne sais pas s'il a déjà vu les films qui sont ses modèles, ou s'il les a compris, mais souvent on peut dire plein de choses sans s'amuser à mettre la radio ou la télé et foutre en fond un discours d'Obama. Il faut arrêter les conneries là. Moins subtil c'est Franck Darabont. Alors je suis certain que certains se feront une joie de trouver ça audacieux. Je leur laisse ce plaisir. Mais je suis désolé, ça ne sert à rien de faire ça, qu'il tente d'abord de livrer un film correct avant de tenter de délivrer un message comme ça. Que son film fonctionne en terme de rythme, après il pourra inculquer de grands thèmes et aussi les traiter de manière plus intéressante.
Le seul moment où j'ai apprécié ça, c'est à la toute fin parce que ça arrête de se la jouer subtile et enfin les personnages discutent de ce qui est dit. Alors c'est gros, cliché, manichéen et pas totalement faux, mais au moins ça ne se la joue plus "auteur" qui distille un message. Il assume ses gros souliers qui mettent les pieds dans le plat.
Et il faut dire que le gros avantage qu'avait Jesse James, c'était sa photographie, et là c'est d'une laideur, je veux bien que ça soit glauque, mais c'est laid. Tant qu'à faire autant revoir Killer Joe, c'était glauque, mais techniquement irréprochable tant sur la mise en scène que sur la photo. Je veux dire déjà que les conversations sont chiantes… Si en plus c'est filmé en champ contre champ pendant 1h30, c'est bon quoi…
Et on se demande ce que vient foutre Brad Pitt là dedans… Lui qui et ceci même si je ne suis pas fan du dernier Malick choisit bien ses films depuis une demi douzaine d'années… C'est dommage de le voir perdre son temps là dedans. Et comme tout le casting pas mauvais du tout en fait.
Ce film aurait dû être un court métrage amateur que n'importe qui peut tourner dans son véhicule motorisé à 4 roues. Tant qu'à regarder un film qui ne se passe que dans une voiture autant voir Ten. Au moins on sait à quoi s'attendre et ça ne se vend pas comme du fun tout en assumant le message qu'il tente de faire passer.
Là c'est maladroit, peu inspiré, ça ne digère pas ses influences. En somme c'est raté. Après je ne dis pas que l'on ne peut pas sauver telle ou telle scène qui sont parfois un peu mieux écrites… Mais ça reste du bavardage et pour regarder des mecs causer je regarde du Rohmer. Au moins c'est beau et on n'y dit pas "fuck" juste pour être cool.
Killing Them Softly, est un film avec des acteurs au top (même Ray Liotta que j'ai habituellement en horreur), un film avec des dialogues à en tomber par terre, un film avec une réalisation à en couper le souffle, etc... Bref amateur de vrai cinéma, comme on en fait plus, dépêchez vous de le voir. Quant aux habituels beaufs amateurs de Steven Seagal, s'il vous plait, passez votre chemin et épargnez nous vos commentaires du style de ceux que j'ai pu lire plus bas...
Y a tout ce qui faut pour faire un bon film, mais y a aussi des dialogues longs et relouds entre blaireaux qui nuisent carrément à la dynamique. Bref on s'ennuie un peu, on baille, on zzzzzzzzz.
Cogan est une véritable analyse sur le côté sombre du business américain, doté d'un scénario qui tient habilement la route. On le regarde et l'écoute avec plaisir grâce au style et à la qualité de sa réalisation, ainsi que ses dialogues subtils non dénués d'humour. Aucun reproche non plus pour ce qui est du jeu des acteurs, qui se surpassent une fois de plus... Mais toutefois, sans doute à cause de son rythme légèrement trop lent, on a tendance à se dire une fois le film terminé avec un air à la fois surpris et déçu : "C'est tout ?" Ces éléments en font simplement un excellent polar, mais pas une perfection cinématographique.
« Un film qui nous plonge dans le monde des petites frappes ? Classique ça, mais pourquoi pas… » Voilà ce que je me suis dit avant qu’on me propose ce « Cogan ». Et puis ensuite j’ai vu « Cogan »… Et là je me suis alors dit : « Un film dans le monde des petites frappes… Mais pourquoi en fait ? » Du début jusqu’à la fin, ce film n’a strictement rien à dire ni à proposer. Il se contente juste d’empiler tous les codes du genre, tous les stéréotypes véhiculés par ce genre là depuis des décennies sans rien dire et sans rien apporter. Ce genre de démarche, ça porte un nom : ça s’appelle un exercice de style. Andrew Dominik cherche juste à nous démontrer qu’il sait filmer la tension d’un braquage foireux ; qu’il sait filmer la brutalité d’un passage à tabac ; qu’il sait filmer la maestria d’un règlement de compte… Malheureusement, ne s’intéressant qu’au rendu, qu’à la forme, il en a totalement oublié la case la plus importante : la finalité de ce dispositif. Voilà une forme sans fond et qui, en plus, ne peut même pas se targuer d’être originale et d’apporter quoi que ce soit. Ainsi le film enchaine ces longues scènes durant lesquelles les acteurs passent en revue tous les lieux communs de discussions entre petites caïds. Ça jargonne, ça cabotine, mais ça ne dit rien. C’est creux, c’est fade, ça enchaine les scènes attendues sans aucune progression des personnages. Et là – patatra ! – à la fin, le film se targue d’un discours placardé comme ça sur l’Amérique histoire de nous faire croire qu’il avait quand même quelque-chose à nous dire. Et puis – hop ! – on nous laisse là-dessus. C’est d’un triste… Pour le coup, le titre a au moins eu le mérite de nous annoncer la couleur dès le départ. Effectivement, ce Cogan a su me tuer d’ennui, lentement, mais sûrement…
Un film de gangsters très atypique, lent et bavard, sombre jusqu'à la drôlerie, à rebours de ce genre cinématographique, qui a tendance à valoriser ou magnifier le milieu mafieux. Pourtant on pense à Tarantino, via l'humour noir, l'ultra-violence froide et les digressions décalées des personnages, mais sans flamboyance cool ni code de l'honneur. Désormais, c'est la crise qui régit l'Amérique, y compris le monde des voyous ; le film est d'ailleurs ponctué de discours de Barack Obama, ce qui donne une dimension surréaliste à l'ensemble. Au final, "Cogan, Killing them softly" est bien interprété, élégamment réalisé, bénéficiant d'une belle identité visuelle et sonore ; en revanche, il déstabilisera certains amateurs de thriller, à cause de sa lenteur et de ses parti-pris originaux.