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boscopax
79 abonnés
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3,0
Publiée le 12 novembre 2013
La tentative de Thriller anglais à la sauce Guy Ritchie est un peu ratée... Seul Brad Pitt, qui est là presque juste en tant que faire-valoir vaut le détour : beau et bad boy, il capte l'image comme à chaque fois. On regrettera le rôle du grand Gandolfini, inutile et vulgaire. A garder aussi pour un final percutant et des meurtres filmés avec intelligence. L'histoire quant à elle...
Cogan : Killing Them Softly part d'un scénario vu des milliers de fois -un tueur à gages est embauché pour retrouver des braqueurs et les liquider-, et se permet d'y ajouter une couche politique totalement inutile. La mise en scène est simple et essaye de se faire passer pour un film indépendant, mais n'y parvient guère. Certains plans sont interminables, à la manière de Inglourious Basterds, Brad Pitt n'a aucun charisme et l'histoire n'a ni queue ni tête. Une fois les plans de caméra originaux retirés, il ne reste rien de ce film sitôt vu sitôt oublié.
Pour tous ceux qui ont oublié ce que ça implique de tuer un homme, je leur recommande vivement "Killing them softly", film grandiose et sensitif dans lequel Brad Pitt déploie tout son charisme. Et le tout accompagné d'une vision de l'Amérique en crise très "coenien", du moins pas aussi prétentieux qu'on a bien voulu le dire.
Le réalisateur australien Andrew Dominik signe un film sombre, entre la noirceur des frères Cohen et le coté complexe de Tarantino, ultra-stylisé, magnifique, poétique malgré quelques scènes bien violente. Il montre une image des Etats-Unis implosante, en pleine période d’élection 2008. Les protagonistes sont plutôt efficace, James Gandolfini en tueur alcoolique et macho et Brad Pitt qui résume le mieux encore la situation avec cette future phrase-culte: «America is not a country, it's a business». Du bon polar à l'ancienne, rude et sans concession ...
Thriller noir qui tarde à décoller, trop bavard pas assez rythmé, Brad Pitt et consœurs ne parviennent jamais à sublimer une idée de base séduisante qui rappelle les polars des frères Cohen. La crise économique véhiculée dans ce film se voit aussi dans le minimum insufflé au scénario.
Très décevant. Cogan ou comment faire du sous Tarentino 15 ans après quand même Tarantino n'oserait plus le faire ! Long, bavard, ennuyeux, long, dialogues sans intérêt, long, personnages inconsistants, long, inutile et long ! Entrecoupé d'extraits d'émissions de radio ou de télévision où l'on entend diversement les discours de Bush, Mc Cain ou Obama pendant la crise financière et les élections présidentielles de 2008, le film se veut intelligent et philosophe mais il est juste prétentieux et inutile. Ah oui, il est long aussi ! 1,5/5
Malgré une scène de tabassage en règle gratuitement violente et malsaine, ce film aurait pu être bien. Seulement, son réalisateur n'a pas voulu se limiter à montrer un bon polar des familles. Il a en effet apparemment souhaité donner un message politique, ou social, on ne sait trop bien, en situant l'action lors de la campagne des présidentielles américaines de 2008. De fait, on ne voit pas où il veut en venir. Ce qui est sûr, c'est que cela donne un côté pompeux et surréaliste à son oeuvre dont on ressort plus que dubitatif. Le scénario et le déroulement de l'histoire sont également un peu curieux, avec de très longs dialogues et une fin en queue de poisson. Au final, l'exercice semble vain : n'est pas Tarantino ou Winding Refn qui veut.
Porté par une histoire, des personnages et des dialogues agréables et intéressants, et doté d'une photographie soignée, sur fond de crise économique et d'élection présidentielle US, le film arrive à poser une ambiance particulière et propre à lui. Que cela soit les villes désertes ou les clubs de mafieux, l'ambiance y est. Malheureusement, certains passages trainent trop en longueur, cassant violemment la dynamique. Ceci dit, l'ensemble reste cohérent et se regarde avec grand plaisir ; même si le film ne brille pas par son originalité scénaristique du genre. A ce propos, nous avons droit à des mises en abîme jouissives.
Ce film ne méritait pas d'être autant éreinté par les critiques. Il est certes maniéré et bavard, mais les digressions scénaristiques, le casting haut de gamme, ainsi que ses petites saillies sur l'Amérique, lui donnent un peu de saveur.
Juste un pur délice ! Et un casting à la hauteur de cette affaire qui mêle insolence et bagarre à la perfection.des belles images, et ça fait du bien.nom de dieu
Un bon petit polar noir qui ne révolutionne vraiment pas le genre, l'intrigue est vraiment plate et il faut apprécier les longs dialogues sans aucun rythme. L'aspect philosophique et cynique de cet Amérique capitaliste ou l'argent est roi avec ces dialogues de Bush et d'Obama est plutôt maladroitement amené. Néanmoins la réalisation est soignée et surtout le casting excellent, c'est ce dernier point qui sauve clairement le film d'un ennui certain.
Ce fut quand même décevant même si le début est pas mal, mais deux étoiles étant attribué à ce début de film vraiment bien mais qui tourne court très rapidement, la faute à un scénario inconsistant mais si sur le fond, la volonté est bien là. Dépeindre la société américaine de l'ère Obama est clairement l'objectif, alors c'est réussit, on voit vraiment où ils veulent en venir c'est intelligent, je suis d'accord avec le propos mais tout ça est servit par une mise en scène bien plate, un jeu d'acteur pauvre et un scénario vraiment bidon qui casse pas trois pattes à un canard. On passera donc au suivant, pas un film mémorable, à regarder si vous avez vraiment rien d'autres sous la main !
Andrew Dominik nous sort un film de gangster en forme de Tarantino de bas étage où il tue le spectateur à feu doux à force de tirer son film en longueur sans que rien ne le justifie franchement. "Cogan", c'est d'abord beaucoup de bla-bla de gangsters, barbant, surtout une fois passée la première demi-heure. On trouve ainsi de loooonnnnnnnnnngues scènes de dialogues entre Brad Pitt et James Gandolfini où le premier joue sans le vouloir le thérapeute du second autour de sujets de bistrot. Après quoi Gandolfini disparait du film en un tour de passe-passe. Le fim a pourtant quelques qualités : son ambiance rappelle bien par moments "les Affranchis" ou plus récemment "Drive" mais sans jamais décoller et atteindre leur niveau. Andrew Dominik essaie bien de mêler un peu d'humour à cet univers noir. Beaucoup se sont déjà essayés dans ce style, mais il est difficile de passer derrière Tarantino et la comparaison est inévitable.
pas mal, au début on est un peu perdu mais le charisme de brad pitt et le jeu des autres acteurs font que l'on entre dans l'histoire qui surprend par son ton "tranquille". Un assez bon film qui sort des sentiers battus.