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    Cogan : Killing Them Softly
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    591 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Cogan , n'est pas un mauvais film en soit . Mais très clairement Andrew Dominik n'est pas assez bon pour un film comme ça . J'ai vraiment apprécié les duos entre les personnages , quand ils ont surtout rien à se dire . Mais alors le véritable défaut du film , c'est l'analogie avec la crise , c'est rabacher perpétuellement à la truelle .
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 081 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2014
    Hier, j'étais au bar de mon coin, tranquille, encore une fois à y boire un verre, pas loin de mon ciné à moi, et j'avais pas passé une journée de dingue. Je m'ennuyais un peu, et seul, quand on s'ennuie, y'a pas grand chose à faire, si ce n'est s'ennuyer. Mais bon, j'ai un esprit un minimum inventif, alors, ce que j'ai fait, c'est que j'ai décidé de passer au présent. Non, je plaisante. Je décide d'observer les gens. Beaucoup se ressemblent, le même genre de mecs, plutôt avinés, des fois complètement bourrés, qui vous font pitié et vous adressent la parole sans que vous ne l'ayez souhaité. Tiens, deux mecs changent dans ce décors pas très accueillant. Deux mecs bien habillés, l'un avec un beau blouson, les cheveux en arrière, plutôt pas mal, on dirait ( enfin, c'est ce que penserait une femme ) face à l'autre ( tout en me tournant le dos ), peut-être mieux habillé, en tout cas avec plus de moyens. Il est en costard cravate et a une sale gueule de politicien. C'est pas que je hais les politiciens, mais bon, je préfèrerai voir Christian Bale que Nicolas Sarkozy. Bref. Les deux ont l'air de s'engueuler. Ils s'énervent, particulièrement celui de dos avec les cheveux en arrière, sans être trop cons pour parler trop fort. Ils ne veulent pas qu'on les entende, et augmentent suffisamment le son pour pouvoir s'entendre. La télé dans le coin est trop forte, et ce n'est pas que je n'en ai rien à foutre du long discours d'Obama, mais bon, je suis ici pour autre chose que pour me préoccuper du gros nombril de ces ricains colonisateurs de planètes. Les deux se séparent, monsieur cheveux en arrière s'approche de moi, viens s'assoir au comptoir à une distance suffisante pour que je ne lui parle pas, et commande un ver de scotch. J'ai l'air fin, moi, avec mon verre de coca. Et donc, comme je suis un enquiquineur de fouineur, je vais m'assoir à côté de lui. C'est quand même pas?... Il a compris que j'essaie de savoir qui il est, et me dévisage à son tour. "Je suis si beau que ça?" Je ne répond pas. Merde, mais j'ai Brad Pitt en face ou quoi??? Je balbutie et parvient à lui demander son nom. Il ne me le donne pas. Je lui demande pourquoi, il me répond parce que peu le savent. Et puis, je le questionne sur le mec que je viens de voir. Même chose, il est très réticent à l'idée de me confier son nom. Je recommence jusqu'à ce qu'il en ai marre. Mais bon, je change les questions pour pas qu'il veuille me buter, parce que ce gars là, même s'il a la gueule d'amour de Brad Pitt, c'est vraiment pas un rigolo. On est loin de "Max la Menace". Au final, il me raconte un peu sa vie. Enfin, s'il le fait, c'est principalement parce qu'il a enchaîné un scotch, deux whisky et un digestif asiatique, un alcool de riz ou un truc du genre. Il n'est pas bourré, sinon il m'aurait déja frappé, mais il est plus ouvert que quand j'ai commencé à lui parler. Et donc, il me raconte sa vie de ces derniers temps. C'est glauque. Bordel, et moi qui me plaignait d'avoir une vie trop banale. Lui, elle est carrément trop anormale. Mais bon, je l'écoute et le temps passe, passe, passe tellement lentement que j'en ai déja marre passée la première demi heure. Je regarde ma montre toutes les minutes, puis me calme, me concentre sur mon verre, et ne la regarde que toutes les cinq minutes. Les longueurs se multiplient, les lenteurs aussi, on est loin de l'épopée du sosie brun de Tom Cruise. Mais bon, il a l'air sympa, ce mec. Je continue encore jusqu'à la fin. Si son histoire avait été un film, un constat se serait offert à moi : ça n'a été fait que pour aller à Cannes. C'est prétentieux, lent, étrange, et ça vise clairement les oscars. Des oscars que, bien sur, ça n'aurait pas. Mais il y a d'autres remarques à faire sur son histoire. C'est vraiment bizarre, tellement que ça en devient terriblement intéressant. Enfin, pour cinq minutes, quoi. La façon qu'il a de me décrire cette histoire, le film que je m'en fais dans ma tête, c'est vraiment surprenant. Je ne m'attendais pas à ça. Mais en même temps, on dirait que ça pioche un peu de partout dans la culture moderne, autant du côté de Tarantino que de celui des frères Coen, dont je n'aime pas l'art mais qui, je dois bien le reconnaitre, sont des réalisateurs d'exception. Ils ont marqué le cinéma, et ça se ressent. Cela rappelle notamment ce "No Country For Oldmen" qui avait tant fait de bruit à sa sortie. Et là, le sosie de Mr Smith apparait dans l'histoire, sur du Johnny Cash, "The Man COmes Around", et c'est peut-être la meilleure apparition du film. L'histoire continue, et on arrive à un moment d'anthologie, y'a pas d'autres mots. Non, c'est sûr et certain, ce moment, il est culte. Pitt est chargé de butter un mec dans sa voiture, un pauvre gars que la chance a abandonné il y a quelques années, et qui va visiblement prendre cher. Déja, quand il s'est fait tabasser, c'était vraiment cruel et trop violent. Là, c'est rapide, net et sans bavure. Les ralentis sont géniaux, les plans magnifiques et le pauvre homme une victime. C'est sa façon de me raconter l'histoire et toute cette immersion qui fait que j'ai presque tout ça devant les yeux. Et puis, je me dis que c'est quand même étonnant de voir un tel mec dans un tel rôle de bad guy. Mais après tout, ça ne lui va pas si mal. Il y est même bon en tant que mec badass et impartial. Mais bon, le braquage au début m'a quand même laissé perplexe. Les mecs sont justes deux pour s'en prendre à la mafia. Ouais, si tu veux. Le pire, c'est que pour innover, les deux gugus se sont sapés avec des habits H&M, un collant sur la tête et des gants de cuisine jaune sur les mains? Y'a pas un léger truc qui cloche, non? Mais bon, c'est un détail. Il finit son histoire, et cette fois ci, personne d'autres que moi ne s'y intéresse. C'est un peu comme si j'étais le seul que cette histoire n'ait pas rebuté. Et justement, le problème avec cette histoire, c'est qu'elle est tellement étrange qu'elle laisse l'unique et surprenante impression de n'avoir ni plu ni déplu, un peu comme si, sans quand même nous avoir laissé de marbre, ne nous avait pas tout le temps fait rentrer dans une immersion pas toujours présente. Trop de dialogues et de passages inutiles. Mais bon, un truc est sur, ce que j'ai vu quand les deux gars parlaient, était vraiment très intéressant. Finalement, il m'a donné son nom, et ils lui a fait comprendre que le rêve américain est une illusion, une utopie, une histoire pour les enfants encore au berceau. Ce n'était pas la vie la plus intéressante qu'on ait pu me raconter, surement la plus cruelle et violente. On est loin du chef d'oeuvre. Le gars s'en va, il me laisse en plan, et me fait promettre de fermer ma gueule. Pourquoi irai-je voir les flics, moi? Je n'ai pas envie de finir comme l'autre dans sa voiture.
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Toute la force de ce thriller crépusculaire magnifiquement stylisé provient du cynisme avec lequel est fait le parallèle (parfois poussif) entre la piètre situation politico-économique américaine en pleine crise financière et les milieux mafieux. Ceux-ci sont d’ailleurs présentés sous un angle à contre-courant du style lumineux des films de Scorsese, avec une vision nauséeuse et ultra violente de cette forme la plus poussée du capitalisme sauvage. Le fatalisme qui se dégage de cette intrigue classique provient donc de la description de cette pléthore de personnages déstabilisants et de l’atmosphère glauque à travers lequel ils évoluent. L’écriture de leurs interactions bavardes rappelle inéluctablement les films de Tarantino mais ici l’absence d’humour noir fait de ces longs dialogues monochromes des scènes brisant terriblement le rythme du film au risque de perdre l’attention du spectateur.
    cris11
    cris11

    53 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    Un bon filme qui peut déconcerter tous ceux qui s'attendent à un film d'action banal. Cogan est un film très pessimiste avec une mise en scène impeccable, très classe. Le casting est énorme et excellent. L'histoire est quant à elle, bien trouvée mais elle aurait pu être un peu plus étoffée. Les dialogues sont très bien écrits. Au final, Cogan est un film qui sort vraiment de l'ordinaire et qui propose quelque chose de différent.
    Nicolas N.
    Nicolas N.

    30 abonnés 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2023
    Ce film signé Andrew Dominik est un film trop lent, beaucoup trop lent. Brad Pitt vient sauvé ce film et son casting, mais ce tueur a gage aussi est trop lent. Ray Liotta a qu'un petit role bien dommage. J'ai mis la note de 2,5/5
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2012
    Gonflé !!!… Quelle maitrise, quel film !… A partir d'un sujet assez court, faire un film d'une telle force et d'une telle originalité. Images sobres mais impeccable, et la bande son la plus incroyable (son subjectif tout le long du film, sans continuité au sens habituel mais d'une force incroyable)… J'en sors soufflé !
    Martin P.
    Martin P.

    50 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Deuxième collaboration entre le réalisateur et Brad Pitt, le premier opus (Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford) m'avait marqué mais je ne savais pas trop sur quel pied danser avec ce que l'auteur nous proposait. Cogan est dans la lignée de son aîné : très travaillé. La musique, l'esthétique, la mise en scène et le scénario, il y a ici une vraie recherche artistique. La prestation de Brad Pitt est comme dans le précédent sobre mais très efficace. Seul bémol, le manque de rythme une fois de plus ! Un gros coup de mou au milieu du film ! Il est cependant plus court que Jesse James, du coup plus agréable et rythmé au final.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 janvier 2013
    Un polar authentique d'une noirceur efficace. Les dialogues sont majestueux, les personnages plus vicieux les uns que les autres, on y constate a quoi se résume de nos jours la vie d'un américain si ce n'est la vie d'un être humain dans ce monde "America's not a country. It's just a business".
    La plupart n'ont même pas terminer le film, l'autre moitié n'a rien compris, c'est normal, il ne s'agit pas d'un blockbuster pourrit d'effets. "Resident Evil: Retribution" a une note de 2,4 alors que ce film magnifique a une note de 2,1.. du coup la question se pose "Le public français est-il trop con pour Killing Them Softly?"
    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    J ai adoré. Cogan nous montre une Amérique en crise, qui tombe en ruine; ou l instinct de survie et donc la défense de ses intérêts personnels est un dogme. À travers sa galerie de portrait de gangsters minables de situations ridicules on est face à un film qui verse à la fois dans l humour noir qui détend mais dont ressort une forme de réalisme cru assez intéressant. Le film bénéficie en plus d une mise en scène léchée et d un cynisme absolu qui m ont définitivement fait accrocher à ce film.
    Vince P.
    Vince P.

    16 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2013
    Répliques assez fun.
    Manque de l'action et le rapport entre les discours politiques US et le film ne m'a pas trop inspiré.
    A voir une fois.
    cinéman
    cinéman

    41 abonnés 806 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Manque d'action ? Ennui profond ? Rappelons à ceux qui n'aiment pas ce film que de nos jours pleins de films d'action accumulent des scènes de bagarres ou de courses poursuite, mais où l'on s'ennuie ferme. Les dialogues sont nécessaires pour s'imprégner des personnages et donner du sens à l'action. Ici ils sont certes un peu trop nombreux mais percutants et bien construits, dans le style Tarantino, et la pression psychologique, l'atmosphère assez noire à laquelle s'ajoute un peu d'humour noir, contribue à ce film plutôt réussi. Pourtant dommage qu'on reste un peu sur sa faim, et que l'idée de départ reste mal exploitée. On aurait bien imaginé autant de personnages aussi charismatiques ou curieux plus étoffés que durant une seule scène, un peu plus d'action justement, et davantage de rebondissements encore.
    alligatorcine
    alligatorcine

    5 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2012
    Des scénarios longs de chez long! Peu d action et un ennui qui commence à nous habiter pendant toute la durée du film. Peut être un grand Brad Pitt mais alors le reste, que du vide.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Andrew Dominik sait filmer et il est bien content de nous le montrer dans quelques séquences relativement brillantes, mais le problème c'est qu'à trop vouloir se prendre pour un auteur il nous livre un film bancal aux dialogues interminables, un ersatz de Tarantino et des frères Cohen (en moins bien), avec des références à la politique américaine et aux discours d'Obama qui s'avèrent un peu lourdingues. Il nous montre les gangsters sous un jour pathétique, des losers minables qui sont la conséquence d'une société marchande. "L'Amérique n'est pas un pays, c'est un business", ce qui est maintenant le cas de tous les pays sur cette planète mondialisée, et le crime est l'extension du système économique déviant. Mais le message est un peu trop ambitieux pour un petit polar souvent ennuyeux qui essaie de se la péter mais ne nous sort de notre léthargie qu'à de rares moments.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2012
    Après un "Jesse James" aux prétentions philosophiques et métaphysiques un brin fumeuses, Andrew Dominik réembauche son acteur principal Brad Pitt pour un petit film noir bien sympathique, pas dépourvu d'humour (noir, aussi) et qui fleure bon la testostérone (à part un personnage de prostituée présent environ 30 secondes à l'écran, pas une femme n'apparaît dans le film !). Un film de mecs, quoi, des vrais ! Mais des mecs en crise, quand même : crise économique, crise sociétale, crise existentielle, crise personnelle, la crise est omniprésente dans "Cogan", à tous les niveaux. Ici on dessoude, ailleurs on licencie. A ce titre, le destin du personnage joué par Ray Liotta est édifiant : il n'a rien fait de vraiment mal mais il faut quand même qu'il y passe pour que le système puisse continuer à fonctionner sereinement. L'employé modèle, quoi... Bon, qu'est-ce qu'on constate ? La réalisation de Dominik est toujours aussi agréable et stylée et ses personnages parlent toujours autant (même si dans son précédent film, c'était surtout en voix-off). Putain, qu'est-ce que ça blablate ! Au début, on craint même le pire tellement le film manque de rythme mais comme une bonne dose d'ironie (tarantinesque ?) et de clairvoyance se dégage de la plupart des tirades et des dialogues, on en vient à se délecter de ces joutes verbales servies en plus par un casting au top : Brad Pitt en hitman cynique, Ray Liotta en bouc-émissaire paillasson, Scoot McNairy en petite frappe minable, Ben Mendelsohn en camé grande gueule, Richard Jenkins en intermédiaire vélléitaire et, surtout, James Gandolfini en tueur dépressif, tous les acteurs ont l'occasion à un moment ou à un autre de nous faire un numéro et force est de reconnaître qu'ils le font plutôt pas mal. Autre bon point pour le film, des choix musicaux parfois un peu téléphonés ("Heroin" du Velvet Underground quand un personnage se shoote, bon...) mais toujours extrêmement efficaces ("The Man Comes Around" de Johnny Cash, yeah !). Rien de révolutionnaire donc, mais un très bon film dans son genre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 mars 2013
    Je n'ai pas accroché ce film. Une image sale, un scénario pas très prenant...
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