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    Laurence Anyways
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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 020 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2015
    "Laurence Anyways" est en fait le parcours d'un personnage entre disputes et rapports très passionnels! Du haut de ses 23 ans, le jeune prodige quèbecquois Xavier Dolan signe avec "Laurence Anyways" un pur chef d'oeuvre, une histoire d'amour très riche qui se passe sur dix ans! Prof de lettres à la fin des 80', Melvil Poupaud est très amoureux de Fred, incarnèe par la fougueuse et dèjantèe Suzanne Clèment (personne, non personne n'oubliera la scène hallucinante du restaurant), qui travaille à la tèlèvision! Le jour de son anniversaire, il lui annonce qu'il souhaite devenir une femme! Un sujet sensible, tout en finesse, avec des envolèes lyriques (les fringues qui tombent du ciel, le dèluge d'eau sur Suzanne Clèment...) à jamais dans nos mèmoires! Le fait que le personnage principal change de sexe, ce n'est pas du tout le sujet du film! Le sujet est plutôt comment avec une dècision aussi courageuse et aussi dingue Laurence arrive à garder l'amour de sa vie ? Film incroyable interrogeant non pas la sexualitè mais plutôt la norme! il convient de saluer le courage d'un acteur fabuleux qui n'hèsite pas à se mettre dans la peau d'une femme! Car Laurence ne devient pas une femme, il reste un homme et au fond on n'est bouleversè car Melvil Poupaud ne fait pas dans la performance mais plutôt dans la distance! Le carcan de l'amour magnifiquement traitè par un Nolan ayant assez de maturitè et de recul pour imposer ses idèes, et dont l'oeuvre est dèjà vouèe à l'immortalitè! Allez voir "Laurence Anyways" qui sous de fausses apparences, est un des films les plus riches de la dècennie! Car ce qui fait la force du mètrage, c'est qu'il parle à tous en mettant parfaitement en lumière les thèmes chers au jeune rèalisateur qui sont le rapport à la mère, la quête d'identitè ou l'anormalitè! Le tout est intelligemment ponctuè par une B.O exceptionnelle qui attache d'un bout à l'autre (Moderat - A New Error). Sans oublier les tubes incontournables des annèes 80 (The Cure - The Funeral Party ; Kim Carnes - Bette Davis Eyes ; Visage - Fade To Grey...). il faut enfin tirer un coup de chapeau à Nolan car il faut reconnaître une rèelle nouveautè dans ce troisième long-mètrage, tant dans le sujet que dans son traitement dramatique et visuel...
    septembergirl
    septembergirl

    565 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2014
    Un drame qui constitue le troisième film du jeune réalisateur canadien Xavier Dolan, et qui nous présente une histoire d’amour des plus atypiques. Un film fort, ambitieux, avec des acteurs redoutables, qui s’avère cependant déséquilibré et qui tourne en rond dans sa deuxième partie. Une réalisation intéressante, différente, qui reste néanmoins nettement moins prenante et maîtrisée que "Les Amours Imaginaires" !
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    115 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 août 2013
    Je ne déteste rien de plus qu'un film auquel j'ai trouvé de belles qualités de mise en scène notamment (une vraie patte) mais qui finissent par ployer sous le poids d'une histoire à la fois interminable et pire... indigeste.

    Avec cette impression désagréable d'avoir vu se succéder scènes d'hystérie (dans un restaurant, dans un bar, dans un hôtel...) et clips video à l'esthétique et à l'imagerie très années 80. Ca c'est pour la forme.

    Côté fond, bien sûr que cette réflexion sur la norme, l'amour, l'identité sexuelle n'est pas dénuée d'intérêt... Mais n'est pas Almodovar qui veut et manque à ce jeune réalisateur dont je découvre le cinéma à la fois du recul (certaines situations et dialogues manquent vraiment de finesse) et surtout de cet humour que le réalisateur espagnol sait manier à la perfection pour faire passer des pilules plus difficiles à avaler chez d'autres cinéastes.

    Et c'est je crois cette absence d'humour qui finit hélas par rendre ces 2 personnages passablement énervants (la dernière dispute notamment). Dommage...
     Kurosawa
    Kurosawa

    517 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mai 2015
    "Laurence Anyways" ou l'histoire d'un homme qui s'est toujours senti femme. Une idée en or qui s'inscrit dans un rapport au couple. Comment le couple peut-il durer après une telle révélation? C'est la principale question du troisième long-métrage de Xavier Dolan. Et autant dire que la déception est à la hauteur de mes attentes. Au lieu de resserrer le film sur le couple, Dolan réalise un projet mégalo où il fait séparer Laurence et Fred et filme donc leur vie chacun de leur côté. Cette ambition scénaristique démesurée n'aurait pas été un problème si les seconds rôles avaient présentés un minimum d'intérêt et surtout si l'enjeu n'avait pas été dilué dans une mise en scène ostentatoire, qui certes permet quelques scènes magistrales, mais qui le plus souvent empêche toute progression de l'enjeu et finit par ne provoquer que très peu d'effets émotionnels (utilisation abusive de ralentis). Le film est donc beaucoup trop long et ne sait pas se finir, avec au moins trois fausses fins. Le gros mélo très coloré du prodige québécois est paradoxalement plus intense dans sa première demi-heure avant d'afficher clairement ses limites et d'être finalement assez vain.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    On peut dit beaucoup de Xavier Dolan, on peut dire qu'il a des tics, on peut dire qu'il cite celui-ci ou celui-là, qu'il nous fait la leçon, qu'il se croit ceci ou celui-ci là... Qu'il est insupportable, bavard moralisateur (ou immoralisateur) : mais après avoir vu ce film, je ne pouvais penser qu'une chose et c'est que c'était beau.
    Dans ce film magnifique, Dolan film un femme qui devient femme, et qui en devenant femme vit, mais aussi l'amour et la liberté, la photographie du film est impeccable, d'une minutie qui n'est pas sans rappeler un certain Stanley Kubrick, les citations culturelles toujours à propos ne sont pas sans rappeler le film Pierrot le fou de l'illustre Jean-Luc Godard (dont la critique par Aragon est largement paraphrasé dans la première partie de cette critique), le ton du film est résolument sombre, mais sans jamais sombrer dans le fatalisme, l'amour s'oppose à la différence, l'humour n'est cependant pas absent de certaine lignes de dialogues, la psychologies des deux personnages est développés avec un grand brio par le jeune réalisateur.
    Dolan joue finement avec la temporalité du film, le montage, non content de simplement collés ensembles plusieurs époques de la vie des protagonistes, choisit de les emmêler, en effet, les personnages commentes à plusieurs reprises des événements passés,
    Dans ce flm, la musique est utilisée à la perfection, soulignes les bouleversement intérieurs des personnages.
    Dolan montre aussi dans certaines scènes une grande sensibilité poétique, et une capacité à joué sur le registre surréaliste.

    Avec ce film, Xavier Dolan se place comme un réalisateur à suivre, prometteur, qui pourrait, s'il ne l'est pas déjà un des plus grands réalisateur de son temps.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2012
    Trop long (2h40, quand même), surjoué et maniéré. Mais le film est généreux dans ses propositions de mise en scène et nous offre un Melvil Poupaud touchant, une B.O électrisante, des dialogues souvent percutants (avec en plus la "canadian touch"), des moments intenses et une recherche formelle excitante - certes un peu trop ostensible et un brin prétentieuse, genre "je me la pète" à tous les plans - qui font de" Laurence anyways" autre chose que ce qu'il aurait pu être avec un tel sujet: un banal téléfilm précédant un débat sur les normes sexuelles et comportementales. Par contre la fin ambigüe du film, j'ai du mal à en capter le propos. Elle ne colle pas vraiment avec l'anticonformisme qui précède.
    stebbins
    stebbins

    459 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2012
    Leçon de beauté numéro 1 : être soi-même ; leçon de beauté numéro 2 : être soi-même ; leçon de beauté numéro 3 : être soi-même... Non, vous ne regardez pas la télévision devant les vieilles réclames pharmaceutiques d'Yves Rocher : vous êtes devant le troisième premier film de Xavier Dolan, l'insupportable et prétentieux petit chéri de la presse moins bohème que bourgeoise qui nous montre sa dernière fanfaronnade chic et choc, bric et broc, tic et toc : l'interminablement punitif Laurence Anyways. Être soi-même... C'est le slogan à peine subliminal, creux et répétitif de ce long clip publicitaire vulgaire et racoleur, qui souligne son propre argument de manière si maladroite et puérile qu'il finit rapidement par se retourner contre lui-même. Tout, dans Laurence Anyways, fleure bon le parfum des grandes surfaces et des petits tracas : un sujet précédé par un consensus tacite mais inébranlable ; une esthétique hideuse mêlée de peintures grasses, de musiques tendances et de sourires commerciaux ; un Poupaud tête-à-claques dirigé avec un nombrilisme si agaçant par Dolan qu'on y soupçonne un éventuel alter ego auto-suffisant ; de l'hystérie, des effets à chaque plan témoignant d'un souci de plaire coûte que coûte et du patois canadien à n'en plus finir pour que le métrage sonne " vrai "... C'est évidemment complètement arty-ficiel d'un bout à l'autre, le machin bigarré monstrant sa garde-robe comme un marchand de vent pomperait l'air par simple caprice. Preuve qu'avec de belles toilettes on ne fait pas forcément du bon cinéma. Alors, que reste t-il ? La silicone des images polluant la rétine ? La soupe pop et flasque mêlée aux bruits inécoutables s'infiltrant dans les tympans ? Surtout l'envie d'enfoncer très loin le canon des deux doigts au creux de la gorge. Une purge tout simplement débectante.
    ZZelig
    ZZelig

    12 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 novembre 2014
    Xavier Dolan est célébré car il traite de sujets si à la mode dans la postmodernité comme ici le côté transexuel, ce qu'on appelle un déni de réel ou un déni de sexe. Une maladie mentale qui deviendra tout à fait naturelle par culpabilisation, ce qui ne retire pas ce déni de réel pour faire croire que tout est culturel. Or, le "ressenti" ne repose pas sur rien car on ne choisit pas son sexe, il est donné. Alors sous le prétexte de la "différence", l'individu devient Dieu, et veut changer le donné pour être en phase avec son "ressenti" qui ne dit jamais rien de l'automanipulation,ou des mensonges que l'on a opérés sur soi (le fantasme). Ca intéresse tout d'abord une déstructuration anthropologique propre à un marché (médical, scientifique, prothèse). Mais de faire croire que tout cela est "normal" est la ruse victimaire. Et Xavier Dolan qui devrait régler ses problèmes avec sa mère, enfourche sur la mode Nouvelle Vague un long récit bavard et pathos des atermoiements de son personnage principal. Diable que c'est bavard et long où on hurle et où on pleure pour impressionner le spectateur dans la séquence "émotion" bouleversifiante. Le misérabilisme du film qui accentue sur un tel personnage n'est là que pour cacher la réelle misère sociale bien plus grande et dont Xavier Dolan ne parlera jamais, préférant les bobos des bobos, histoire de cacher l'un par l'autre. Bref, un auteur fabriqué pour complaire aux médias et au marché. A quand l'homme heureux de s'accoupler avec une machine parce c'est "son" choix ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    On peut penser ce qu'on veut de Xavier Dolan, personnage un brin prétentieux et agaçant, mais force est de reconnaître que pour son troisième film (les deux premiers étaient déjà superbes) le jeune électron libre du cinéma québécois a réalisé un chef-d'oeuvre. A partir d'un thème qui fait régulièrement le bonheur des magazines racoleurs et voyeuristes de TF1 et consoeurs, il nous livre un bijou d'une rare intelligence et d'une grande sensiblité. C'est que "Laurence anyways" n'est pas un film sur le travestissement ou la transexualité, mais sur le non-conformisme et comment une histoire d'amour peut survivre à un tel désir de la part d'un des deux de suivre ses penchants (ses besoins, même) transgressifs, ainsi qu'aux épreuves intimes et sociales que cela amène à traverser. Bénéficiant d'un traitement esthétique qui va à l'encontre des codes actuels (avec l'utilisation du 4/3 qui donne parfois des plans à la Kubrick), le film se pare d'une bande-son eighties à se damner (rrhaaaa, "Fade to grey"...) et d'une garde-robe à l'avenant. En ce sens, on pourrait presque le qualifier de film d'époque, tant Dolan apporte de soins aux détails prompts à faire ressentir pleinement l'atmopshère d'une époque que lui-même n'a pas connu. Sans oublier les comédiens, magnifiques Melvil Poupaud et Suzanne Clément qui se donnent corps et âme. Tout cela donne un drame lyrique se doublant d'un véritable manifeste queer. Xavier Dolan confirme donc son statut de petit génie, et comme tout le monde le sait, les petits génies ont parfois le don d'agacer.
    cylon86
    cylon86

    2 261 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2012
    "Laurence Anyways" c'est l'histoire d'un homme qui veut devenir une femme mais aussi une très belle histoire d'amour entre cet homme et la femme qu'il aime. Ensemble ils vont devoir batailler face à cette révélation et Xavier Dolan nous montre pratiquement dix ans de cet amour écorché, parfois cruel mais souvent beau. C'est très beau sur le papier mais le tout filmé, il faut accepter la prétention du film et de son réalisateur. Certes il assume ses choix jusqu'au bout notamment dans celui de sa superbe bande-originale qui compose de fabuleux moments du film mais aussi dans le choix du traitement de son sujet qui est relativement original, fragmenté dans le scénario et qui n'impose pas de regard critique. Si on lui reconnaît sa bonne intention qui s'appuie sur des acteurs à fleur de peau (Melvil Poupaud dans un rôle que l'on ne lui aurait jamais imaginé, Suzanne Clément superbe de fragilité), il faut dire qu'il perd le spectateur dans sa mise en scène qui a des allures de branlette et où il semble se préoccuper plus de son propre amusement que de celui du spectateur qui subit pendant 2h40 une histoire qui finit par lasser et dont on décroche facilement.
    tixou0
    tixou0

    633 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juillet 2012
    J'avais fort peu apprécié le premier opus en 2009 du jeune "génie" québécois ("J'ai tué ma mère"), notant alors : "nombriliste sur le fond, hystérique sur la forme". Du coup, j'avais "zappé" sans regret son 2ème film ("Les Amours imaginaires") l'année suivante ! Cédant aux sirènes de la critique (tout en subodorant que je risquai de m'en repentir), je viens de m'infliger une vraie purge (2 h 40 - pour dire quoi d’ailleurs ? – « c’est beaucoup trop long », pour paraphraser le début du film, quand Laurence, prof de lettres, veut faire un mot pour dénoncer la logorrhée proustienne !). Qu'a voulu montrer (à défaut de démontrer) l'enfant chéri du Boboland (puisqu'il est à la fois à l'écriture et à la mise en scène) ? Une histoire d'amour majuscule entre Laurence et Fred (la meilleure trouvaille que ces deux prénoms épicènes), compliquée par la variable du "transgenre" ? Sans doute quelque chose comme cela, mais le scénario est filandreux au possible, les personnages, ou bien outrés (le duo central), ou bien oubliés en cours de route (comme la mère de Laurence, ou les "freaks" Rose), les péripéties et narrations diverses, ou délayées, ou elliptiques. Quant à "Laurence", le résultat tient plus du travesti que du transsexuel au visuel (aucun changement de certains caractères sexuels secondaires, comme la pilosité faciale – il semble que ses jambes étaient, elles, rasées – et encore la tessiture vocale) et surtout on ne sent guère son évolution psychologique, qui devait pourtant faire l’essentiel du propos. Aucune performance d’acteur donc pour Melvil Poupaud, au-delà d’un « histrionnage » peu convaincant. Sa partenaire canadienne, Suzanne Clément, est nettement meilleure en « Fred » : on lui doit les rares moments d’émotion (1 étoile pour elle seule). Verbeux, creux, mais (comme déjà noté pour « J’ai tué ma mère ») : « quelques (rares) idées de mise en images intéressantes ». Mon opinion sur Xavier Dolan n’aura donc pas évolué d’un iota ! Si vous voulez voir un mélo époustouflant sur l’ « alter-sexualité », je vous conseille plutôt « Mourir comme un homme » du Portugais Joao Pedro Rodrigues (2009) – rien à voir avec ce pétard mouillé (et prétentieux) !
    Noémie Laurent
    Noémie Laurent

    42 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Waaaaw ! Des emotions fortes, un theme nouveau et jamais vu, loin des cliché sur ce sujet.. Les deux personnages sont complexes et on prend beaucoup de plaisir a suivre cette histoire hors du commun..
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 août 2012
    Quelle déception !!!! Ce film ne traite pas du tout de la question du genre et de l'identité sexuelle. Le questionnement de Laurence est vite éludé et traité de la pire manière (souffrance , cf la scène où il lui dit). Bref ce n'est qu'une banale histoire d'amour et là encore il n'y a
    rien d'original. La bande son est peut être ce qu'il y a de meilleur avec bien sur l'hommage à Aurélie Filipetti (ah bon ? Ce n'est pas un hommage pourtant Laurence est son portrait tout craché).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 août 2012
    Déconcertant de nullité, comme ses deux précédents films. Je me demande pourquoi on lui fait autant d'éloge. Il ne suffit pas de déguiser un mec en fille pour réaliser un film.
    Ciemonde
    Ciemonde

    67 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2012
    Réalisateur prodige de 23 ans, 'Sieur Dolan a su prouver son précoce talent avec son malicieusement réfléchi J'ai tué ma mère et son esthétiquement ingénieux Les amours imaginaires. Cependant, ces deux fresques passées soufraient de nombreuses lacunes et d'un narcissisme bien trop ambiant. Le sujet de son troisième long-métrage n'avait rien d'anodin et pouvait laisser perplexe, la magnificence avec laquelle ce dernier est traité est une chose rare dans notre cinéma contemporain.

    Laurence Anyways c'est beaucoup de choses. C'est un homme qui, en une décennie, lutte pour devenir une femme, c'est une histoire d'amour peu commune et magnifique, ce sont des trouvailles insensées, ce sont deux immenses acteurs qui livrent une prestation à pleurer, ce sont des plans à couper le souffle dignes de tableaux des plus grands maitres... Si beaucoup estiment la réalisation trop lourde ils ne sont pas totalement dans leur tord. Ce pourrait réellement être le cas si cela ne participait pas au charme de l'œuvre. On fait contrepoids entre humour et drame, on apprécie les multiples frissons, on pleure devant tant de maitrise. Le film annoncé au départ comme très long, ne semble au final, durer que très peu tant l'état d'hypnose dans lequel entre le spectateur est puissant. Et pourtant, lorsque une triste pluie de feuilles mortes annonce la céleste fin, il nous semblerait que 10 ans ce sont bel et bien écoulés. Notre jeune talent brandit son pinceau et sur une toile vierge et blanche sublime un réel trop monotone. Est ici son chef-d'œuvre. Entre les séparations et les retrouvailles terribles d'un couple déchiré, le kitch et l'immonde goût québécois des années 80-90 trouvent une place propice et décalée.

    Laurence Anyways c'est la laideur et la beauté incarné. Laurence Anyways c'est sublime.
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