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    Laurence Anyways
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    321 critiques spectateurs

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    Alexis M.
    Alexis M.

    32 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Quel bonheur et quelle douleur en même temps. Tout est exacerbé, tout est propre à éveiller en nous l'étonnement.
    Quel film pour un réalisateur d'à peine 23 ans!
    Voilà bien longtemps que j'eu vu un film aussi typé, mais aussi beau et bien ralisé.
    Du talent à l'état pur, une grâce qui ne peut nous échapper.
    ArnoRuoms
    ArnoRuoms

    21 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2013
    Melvil Poupaud plus travestit que transsexuel (dommage), Suzanne Clément vole la vedette à Poupaud et quand on voit Nathalie Baye, on a juste envi de la voir plus souvent dans les films. 2h40 c’est long, mais finalement bien assez pour raconter une histoire pareille. On peut dire que Laurence Anyways est le film de la consécration pour Xavier Dolan.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 août 2012
    Moi je n'ai cru à rien et adhérer à rien. Seul intérêt : N. Baye, toujours formidable. Aucun intérêt à cette succession distendue de clips.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 mars 2015
    Surement un des pires films que j'ai vu dans ma vie; horrible à tout point de vue; ce qui est le plus troublant c'c'est le concert d'éloges universels pour ce navet qui me permet de jeter un regard trouble et inquiétant sur cette société que je dois subir et qui finance de telles horreurs.
    Si Dolan est un génie, il faudra trouver un autre mot pour désigner Hitchcock, Spielberg, Scorcese, Truffaut....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 août 2013
    Clip bavard et boursoufflé qui ne tient que par injection régulière de musique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 novembre 2012
    Que c'est long...
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 013 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2022
    Le refus de Xavier Dolan de recevoir la Queer Palm à Cannes s'explique fort aisément: son film ne saurait être réduit à cette problématique! Car le sujet de la transidentité n'est qu'un prétexte symbolique à une tragique histoire d'amour bouleversée dès que l'un des deux partenaires devient pleinement lui-même, brisant l'équilibre instauré jusqu'alors. Portée par un intense duo de comédiens, bouleversant, cette intrigue dramatique se distingue également par l'empreinte singulière de cette mise en scène qui oppose à la grande pertinence psychologique des personnages jusque dans leurs hurlements de souffrance ou de frustration (magistrales scènes du lavage automobile et du restaurant) une extravagance potentiellement déroutante, entre faux raccords assumés, dynamisme clipesque, bande-son de hits personnels et larges cadrages. Alternant les époques pour en souligner les décalages mais aussi les continuités le récit nous happe et nous émeut. Anyways.
    Cinephille
    Cinephille

    157 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2012
    J'avais été scotchée par J'ai tué ma m!re, puis très fort déçue par Les Amours imaginaires. C'est donc avec circonspection que j'attaquai ces 2H40 de projection, d'autant plus que les premières minutes n'auguraient rien de bon. Et puis si ! Lawrence Anymays est un film magnifique, d'une intelligence absolument insensée de la part d'un jeune homme de 23 ans. Quand Xavier Dolan dit qu'il est une vieille âme on le comprend : il a en effet une connaissance de la vie, des ressorts fondamentaux de la nature humaine, tout à fait étonnante. Ce film aurait pu être une bleuette ridicule ou un machin hystérique et vulgaire. Il n'en est rien, à aucun moment. Les personnages ont tous une certaine grandeur. L'approche de l'histoire de Lawrence qui "tout simplement" n'est pas un homme, l'approche de ce couple qui se délite comme tous les couples, ni mieux ni pire au fond, tout cela est traitée avec une justesse et une sensibilité rares. L'esthétique de Dolan, ses abus de ralenti, font partie de son style, ne sont ni gênants ni particulièrement intéressants. Je pense qu'il gagnera à faire évoluer tout ça dans les prochains films, mais là ça fonctionne, d'autant plus que le découpage et le montage sont bons. Question acteurs, heureusement que Louis Garrel a planté le film la veille du premier plan car Melvil Poupaud est parfait. C'est un des grands acteurs français ce qu'on ne dit pas assez. Mais les actrices qui l'entourent sont tout à fait bien aussi, particulièrement Suzanne Clément. Enfin, la bande-son qui faisait partie du caractère exaspérant des Amours imaginaires,est là tout à fait stimulante. Après l'absence de Holly Motors au palmarès de Cannes, celle de Laurence Anyways en sélection officielle montre que ça a légèrement débloqué cette année à Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 juillet 2012
    2h39 ! Voila qui aurait dû m'alerter, surtout après avoir lu le bref résumé du scénario sur "Allociné". On a donc ici affaire à la dilution extrême d'une histoire, pourquoi pas vraisemblable, encore que... Mais c'est la mode : il est chic de s'extasier sur le talent "incroyable" du jeune génie Xavier Dolan. Malheureusement, il ne m'a pas du tout convaincu. Les acteurs sont plus ou moins bons : Suzanne Clément fait un très bon numéro. Je n'en dirais pas autant de Melvil Poupaud qui m'a semblé à côté de ses hauts talons. Pour le reste, que dire ? Laurence (Melvil Poupaud) est un immense égoïste qui ne pense qu'à son nombril et se fout pas mal de son entourage qu'il sait pourtant bien manipuler et tromper à son propre avantage chaque fois que c'est nécessaire. Regardez le traitement qu'il réserve à Charlotte... Fred(érique), au milieu de tout ça, perd un peu les pédales et c'est plus son sort qui est ici émouvant. Bon, globalement, il n'y pas de quoi fouetter un chat en dépit des salamalecs que j'ai lu en abondance çà et là. Pour faire un bon film, il faut un bon scénario et on est ici (très) loin du compte ! Avec une heure et demie de moins, on aurait peut-être eu quelque chose de potable, mais ce n'est pas sûr...
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2013
    Laurence, professeur de littérature à Montréal, annonce à Fred, sa petite amie, qu’il veut devenir une femme. Dans un premier temps, Fred tente d’accompagner Laurence dans cette transformation. Face aux préjugés de leur entourage et au rejet de la société, leur couple se débat et se déchire.

    Vous l'aurez compris le sujet, complexe et intriguant, n'est pas forcément des plus légers. Il aurait demandé un peu plus d'approfondissement, de finesse, de modestie et de maturité dans son traitement.
    Car Dolan n'échappe pas à son goût pour une mise en scène de film de pub ou de vidéo clip. Son "Laurence Anyways" est fait d'une succession de "coups esthétiques" pour sonner branché, ou créer une émotion pour le moins préfabriquée.Tout est très artificiel, jusqu'aux dialogues souvent lourdingues.A tel point qu'on perd vite tout intérêt et sympathie pour les personnages (Melvil Poupaud et Suzanne Clément).
    Aussi, autre faiblesse du film, dont la durée (2h39) laissait pourtant largement le temps d'aborder le sujet à fond, est que Dolan ne traite (et encore le verbe "traiter" est ambitieux...) que de l'impact psychologique et sentimental sur l'histoire d'amour des deux héros. Les effets physiques qu'engendre cette transformation ne sont pas évoqués ou sont expédiés en une réplique. Comme si les changements anatomiques ne créaient aucune difficulté chez le héros et n'avaient pas vraiment de conséquence sur sa vie de couple. En revanche, Dolan s'appesantit sur les jupes, les talons hauts et le maquillage, sur l'apparence donc comme la société qui rejette Laurence.

    http://zabouille.over-blog.com
    Black-Night
    Black-Night

    186 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Laurence Anyways est un très bon film. Voilà un très beau film sur un sujet pas forcément simple à mettre en œuvre et à l'écran, celui notamment de la différence. Présenté à Cannes en 2012 dans la sélection Un certain regard où il reçut le prix d'interprétation féminine Un certain regard pour Suzanne Clément qui est amplement mérité.
    Le film nous raconte l'histoire d'un amour impossible et nous fait suivre le parcours sur 10 ans de Laurence, professeur de littérature et de sa compagne Fred. Alors qu’il vient de fêter ses 30 ans, Laurence annonce à Fred son intention de devenir une femme, celle-ci décide de l’accompagner dans cette troublante métamorphose pour le meilleur et pour le pire.
    Un sujet fort et sensible qui en demeure très intéressant grâce à la magnificence du métrage en général, à sa très belle réalisation et mise en scène. Dans ce même sujet plusieurs thèmes dont la transsexualité, l'acceptation de la différence et la marginalité sont abordés, très bien traités et exploités.
    Le côté technique est maîtrisé par une belle réalisation assez atypique sur un format 4:3 comme dans les vieux films mais avec ici la couleur, pour un très bon rendu au final. Les retours en arrières sont eux aussi bien maîtrisés où l'histoire se base sur ce procédé. L'ensemble d'une durée d'un peu moins de 3 heures reste captivant dans cette quête de l'amour impossible entre les deux personnages principaux. Les dialogues sont très souvent percutants dans le langage franco-québécois. Le gros point fort ira pour sa bande son, rendant hommage à la magnifique mise en scène et aux décors. Une superbe bande son électrisante et très éclectique, aux allures de musiques classiques, de musiques électroniques et années 80 entre autres.
    Le casting et les acteurs font des prouesses avec : Melvil Poupaud excellent dans son rôle complexe, Suzanne Clément excellente méritant son prix, Nathalie Baye excellente, Monia Chokri excellente, Susie Almgren un brin dans le sur-jeu qui joue la journaliste, Mylène Jampanoï très bien, Yves Jacques très bon, Sophie Faucher très bien, Magalie Lépine-Blondeau très bien.
    A noter un petit caméo rapide de quelques secondes du jeune réalisateur Xavier Dolan qui nous signe ici son troisième film, ma première découverte du cinéaste avec ce très beau film fortement recommandable.
    Ma note : 8.5/10 !
    betty63
    betty63

    22 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2015
    Déçue, j'ai été très déçue par ce film dont on ne dit que du bien. Déçue par le manque de profondeur de l'interprétation masculine. Melvil Poupaud a plus l'air d'un homme déguisé en femme en route pour un carnaval que dans la peau d'une femme ; ça manque cruellement d'authenticité. Par contre le rôle de la femme, joué merveilleusement bien par Suzanne Clément est vrai, on sent bien la douleur et le déchirement qu'elle éprouve à ne pouvoir se satisfaire d'une relation qu'elle n'a pas choisie et que l'être qu'elle aime lui impose. Xavier Dolan mêle trop de musiques, c'est trop long et pas crédible. Dommage.
    jamesluctor
    jamesluctor

    136 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2013
    Si il cite trop Kubrick formellement et que le film finit par être lassant sur sa longueur, Laurence anyways présente une remarquable direction d'acteurs et une beauté formelle de tous les instants plutôt appréciable, quoique vaguement prétentieuse. Le propos sentimental est également bien exploité, et se cantonne à la stricte expérience des protagonistes, loin de tout propos militant qu'on aurait pu voir. Toutefois, il est bon de prendre de la distance vis à vis des personnages (c'est bien d'être soi même, mais ce n'est en aucun cas étonnant que le monde y réagisse, et ce n'est pas toujours par jalousie (ah, Laurence et son problème sur la société...)). Un peu mitigé donc, et encore une fois, il faut accepter de voir un film d'auteur (sans rythme et assez m'as-tu-vu).
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2015
    C'est dommage, j'ai l'impression que Xavier Dolan s'est donné à fond sur la première heure qui est très juste alors que la suite perd cette caractéristique. Le film démarre avec Laurence qui révèle à sa copine Fred qu'il une femme prisonnière dans un corps d'homme, et dans cette scène je ne voyais pas des personnages se disputer mais un couple, un vrai couple qui se déchire, deux personnes qui s'aiment et qui ne savent plus comment se le dire. Le déroulement est naturel, on commence avec des questions du genre "Pourquoi tu m'as pas dit que tu étais gay ?" pour finir par Laurence et Fred qui réalisent chacun ce que tout cela signifie pour l'autre. On y croit, c'est vrai. Et ce vrai on le retrouve aussi dans la scène où Laurence va au travail pour la première fois en femme et se confronte au regard de ses élèves. Et puis par la suite cette sensation s'estompe, non pas que les situations deviennent artificielles ou téléphonées, mais on sent que c'est écrit... Le film possède une esthétique visuelle très marquée, surtout au niveau de la colorimétrie de l'image. C'est très kitsch, autant au niveau des costumes qu'au niveau des décors (et je n'aime pas trop ce genre kitsch). Je ne sais pas trop si le Québec des années 90 ressemblait à cela ou si c'est juste une volonté de réalisation, mais c'est vraiment particulier. Le choix des musiques l'est tout autant, puisqu'on mélange énormément de genres musicaux différents, mais le résultat est extrêmement efficace. Laurence Anyways raconte une belle histoire d'amour, sublimée par les plans fixes de Dolan, qui sait manifestement placer sa caméra et qui propose énormément d'idées visuelles. Dommage que cette baisse de régime mentionnée plus haut assombrisse le tableau.
    jthuil
    jthuil

    13 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 août 2012
    Laurence Anyways passe complètement à côté de son sujet pour se raccrocher à l'évolution du couple que forment Melvil Poupaud et Suzanne Clément. Leur interprétation est catastrophique, pas moins que celle de Nathalie Baye, ce qui fait qu'on ne croit pas à la moitié des scènes, voire - pour mon voisin de fauteuil - à la relation toute entière. Je prendrais pour exemple la scène où Suzanne Clément insulte une serveuse pendant dix minutes. On a beaucoup de mal à s'attacher à ces personnages, malgré le fait qu'ils sortent de la norme, y compris à Laurence. En dépit de deux ou trois fulgurances cinématographiques, le film est interminable et truffé de scènes et de personnages inutiles. Il est bien loin d'être à la hauteur de ses ambitions. Xavier Dolan a intérêt à redescendre rapidement sur terre, sous peine que les critiques cessent de lui pardonner sa prétention démesurée.
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