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    Laurence Anyways
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    321 critiques spectateurs

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    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2014
    Non content d'offrir une passionnante réponse aux vociférations oiseuses sur le Genre et l'Identité ,Xavier Dolan commet avec Laurence Anyways son film le plus abouti , ou le culot et l'audace irrigue sans discontinuer une mise en scène éblouissante d’inventivité et fait du jeune réalisateur l'un des cinéastes majeurs d'aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 août 2012
    Après une première heure de haute facture, Laurence Anyways tombe dans l'exercice de style ( certes brillant ) assez ennuyant et délaisse son sujet privilégiant ainsi une succession de scènes pas toujours utiles bien que certaines apparaissent à la hauteur de la passion qui dévore les deux protagonistes ; impossible...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    On pourrait se dire sur l'affiche, encore un film homosexuel qui se terminera par une mort certaine d'un des deux personnages. Ce serait se tromper. Car le film met en scène un couple à première apparence hétérosexuel. L'homme a toujours désiré être une femme. Bien sûr, sa compagne a de la peine au début, mais ensuite le (la) soutient et lui permet de changer de sexe petit à petit. Au début, tout va bien, à première vue le monde autour de lui ne change pas de regard. Mais s'en suit des désastres, des ennuis et j'en passe. À 30 ans, Laurence découvre sa vraie nature, et le film ne le dramatise pas que. Mais il ne faut pas croire qu'il l'idéalise! Ce sera faux. Finalement, ce film est une bonne oeuvre (au même titre que "La Vie d'Adèle" et "L'inconnu du Lac"). J'ai adoré, j'ai trouvé qu'au lieu de nous mettre un des deux en train de se suicider, on nous mettre des instants de bonheur et une fin pas si dramatique que ça. La communauté LGBT ne demande pas que des films dépressifs mais aussi l'autre côté du miroir. En plus on a des acteurs parfaits, une bande originale géniale! J'avoue avoir eu un petit coup de coeur pour les morceaux choisis. Enfin bref, c'est un film passionnant
    qui se suit du début jusqu'à la toute fin. Et une histoire d'amour très touchante!
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2012
    Après un premier long-métrage sympathique (J’ai tué ma mère) et un second que je n’ai pas encore eu l’occasion de voir (Les Amours imaginaires), Xavier Dolan semble avoir fait le grand saut en laissant de côté son propre vécu pour se lancer dans une histoire purement fictive, sans délaisser la sexualité pour autant. Bien au contraire, en abordant le thème des transgenres, on pourrait penser que l’auteur québécois réalise sa confrontation la plus directe avec ses sujets de prédilection. L’identité, l’amour impossible, tout ça (bien entendu, comme dit précédemment, je n’ai pas vu Les Amours imaginaires). Les premières minutes de Laurence Anyways suffisent à retrouver l’esprit qui occupait déjà chaque plan de J’ai tué ma mère. La symétrie, les couleurs, les lumières... Tout est de nouveau présent pour ce troisième long-métrage qui confirme l’aisance du réalisateur à imposer sa Dolan Touch. Cette certaine élégance publicitaire qui s’étale ici sur 2h40… Une durée qui ne se fait pourtant pas sentir, tant l’univers de ce couple s’avère intéressant. Intéressant par leur volonté de surmonter ce qui semble insurmontable, Laurence ayant – semble-t-il – fait un choix décisif, qui ne peut lui permettre de conserver le confort de sa vie d’avant. Il ne peut pas tout avoir et ses proches ne manquent pas de le lui rappeler. Confort en apparence uniquement, puisque si tout semblait d’amour et d’eau fraiche pour Fred (la copine de Laurence), la présence d’un service trois pièces chez ce dernier paraissait devenir de plus en plus malvenue, jusqu’au jour de ses trente ans, où tout explose. Comme si, tout à coup, la présence d’un nom féminin sur le corps d’un homme reprenait ce qui lui est dû, et que Laurence était voué à devenir la femme qu’il aurait dû être. Malgré tout, on ne peut s’empêcher de penser que, en suivant cette logique, Fred aurait pu elle aussi décider de changer de sexe, comme semble le laisser entrevoir la fin du film (la coupe androgyne de celle-ci me laissant sceptique concernant un éventuel retour à la source). Et puis de toute manière, une telle interprétation est purement française puisque si l’on en croit les dires de Dolan, Laurence serait un prénom mixte, au Québec. Ainsi donc, c’est un amour impossible. Cette solitude récoltée par le protagoniste, était-ce réellement le choix de Laurence ? L’existence d’un éventuel bonheur serait donc impossible pour elle ? Voilà ce que semblent sous-entendre les yeux qui occupent l’excellent prologue du film, où les mœurs d’une certaine population semblent concentrés en une multitude de regards jugeurs, où l’ouverture d’esprit ne se fait pas percevoir. Par ailleurs, si Laurence se soucie plus de la perduration de son couple que du regard des autres, le long-métrage s’intéresse nettement à ces mœurs, que l’on peut voir changer plus ou moins à mesure que cette dernière devient femme. C’est ainsi que le film se voit étalé sur toute une décennie, nous abandonnant à une fin de millénaire. Conversation explicite où une journaliste décrète des « on entre dans une nouvelle ère ». Où l’évocation d’un « bug de l’an 2000 » prend la forme d’une révolution, d’une ouverture d’esprit plus grande. Où les questions condescendantes qui sortaient de la bouche d’une serveuse deviennent un « vous êtes belle » de la part de cette journaliste. Enfin, cette génération 90’s est aussi un prétexte pour développer toute une imagerie grotesque et kitsch au possible, où une galerie de personnages magistralement stéréotypés (les Rose, hilarants) apportent au long-métrage une touche d’humour extravagant. De fait, les pullovers à feuilles mortes et les foulards bleus pétants finissent par apparaitre tout naturellement – avec un mauvais goût faussement involontaire de la part du réalisateur –, sur les épaules de Melvil Poupaud et Suzanne Clément, les deux interprètes de cette tragique romance qui ne peut avoir de happy end. Lorsque la naïveté qui apparait sous les traits de Poupaud est mêlée à son ambition démesurée, Clément voit une occasion de se déchainer face à la caméra, lors de disputes où elle explose littéralement. Un fabuleux couple d’acteur qui sont parvenus avec brio à rendre leur personnage attachant, au point de ne voir défiler les minutes, les heures du film. En conclusion, Laurence Anyways est une très belle ode à la vie, à la tolérance, à l’amour. En gros, tout ce que l’on peut trouver de bon dans un film de Xavier Dolan, ici, dans une histoire d’amour peu banale.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2015
    Un homme adulte vivant en couple cherche à devenir une femme. Le film des toutes les extrêmes, avec Dolan ce sont toujours les sentiments qui dominent. La réalisation est inventive et les acteurs prodigieux de vérité. On se plonge dans un univers parallèle et à la fois connu et cela marche. L'énergie, la folie nous scotche à notre siège. Voir un film de Dolan c'est comme une expérience, on en sort automatiquement changé. A voir de toute urgence.
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    23 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2012
    Amour enfantin (J'ai tué ma mère), amour adolescent (Les amours imaginaires) et maintenant amour plus adulte. A l'image du cinéaste qui vieillit et qui signe ici son film le plus abouti, Laurence Anyways fait preuve d'une grande maturité dans la manière avec laquelle il filme le sentiment amoureux. Avec un style toujours aussi tapageur et insolent et une bande son audacieuse, comme d'habitude, Xavier Dolan parvient à faire de son troisième film un véritable objet de fascination au-delà de l'histoire. Cette dernière, fera surement taire les derniers sceptiques du cinéaste québécois lorsqu'ils sècheront leurs dernières larmes. Avec des personnages variés et bariolés, Laurence Anyways serait comme une maison close, lieu d'excès et dénué de normalité (si on parvient à trouver une définition de ce mot bien abstrait), de laquelle jailliraient la cruauté de l'amour, des conséquences d'un choix titanesque mais aussi et surtout sur la violence, la périodicité, mais en même temps la force inépuisable du sentiment amoureux. Mention spéciale également à Suzanne Clément, bouleversante et remarquable en femme impuissante et déchue d'une partie de ce qu'elle aime. Outrageusement brillant !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 août 2012
    Une très belle histoire d'amour.......impossible.Mais filmée avec une sensibilité à fleur de peau.Quand on pense que ce jeune réalisateur n'a que 23 ans!....Des acteurs extraordinaires que vous n'êtes pas près d'oublier.Avec une apparition de Nathalie Baye,qui comme toujours apporte toute son humanité dans ce film.
    Nisrine A
    Nisrine A

    30 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2020
    Laurence ANYWAYS ou comment faire la critique d’une des belles plus histoires d’amour qu’il m’ait été donné de voir au cinéma. Il s’agit ici de mon DOLAN fétiche et je suis submergée et bouleversée à chaque fois que j’en parle ou que je le revisionne. On a tout, l’esthétique des années 80, du grand jeu (par les magnifiques Suzanne CLEMENT et Melvil POUPAUD), une équation impossible à résoudre et une histoire qui prend par les tripes. Méfiez-vous, c’est tout sauf un film sur la transsexualité qui est ici plus un contexte qu’un trait de l’histoire en lui-même. C’est avant une histoire d’amour bouleversante écrite et réalisée par Xavier DOLAN à l’âge de 23 ans, je crie au génie !
    Pélynsse P
    Pélynsse P

    59 abonnés 489 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2013
    bien
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    27 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Une oeuvre d'art. plus que ça. Une oeuvre hors du temps. Waw. Quel film. Quelle prouesse de la part de Dolan qui nous pond un film de 2h45 d'une beauté inimaginable et d'une perfection irritante. On a peut etre ici affaire au chef d'oeuvre de toute une carrière, même si je ne l'espere pas. Quelle experience. Chef-d'oeuvre chef-d'oeuvre et chef-d'oeuvre !
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    38 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2014
    Un sujet difficile, bien plus difficile que dans ses précédents films, traité avec intelligence et gravité et même une pointe parfois de légèreté (une révolte sire?). Remarquable !
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    81 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Tenons-nous notre "Mozart" du cinéma ? Xavier Dolan ! Un nouvel Orson Welles, encore plus jeune et aussi génial ? Pas très facile à dire et je ne connaîtrai jamais assez le cinéma pour risquer ces
    rapprochements hasardeux.... Il n'empêche, à qui le comparer, il aborde tous les genres: bruyant, flamboyant, romantique, sincère, dérangeant, poétique et j'en passe..... Ceux qui ne l'aiment pas, trouve qu'il en fait "trop".... Au fond, c'est le combat courageux, jusqu'auboutiste de cet homme jeune qui veut devenir une femme.....parce qu'il se sent femme, "en vérité". En même temps que Melvil Poupaud (le rôle de sa vie?), Xavier Dolan prend tous les risques et ira jusqu'au bout ! Sa compagne (Suzanne Clément), frémissante et superbe dans son jeu, sera un jour capable d'accepter, sans comprendre.... et n'oublions pas Nathalie Baye, elle interprète comme personne, cette Mère distante et aimante, qui ne comprend pas tout ! On peut quand même dire, que "C'EST BEAU et GRAND".même si c'est un peu fou !
    Holy Motors (52 ans ?) ou Laurence anyways (23 ans) le génie créatif n'a pas d'âge..... Vous m'objecterez, pourquoi pas 5 étoiles: la démesure géniale ou manque de rigueur?
    Kao-BB
    Kao-BB

    52 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Un excellent film signé le jeune et très prometteur Xavier Dolan. Laurence Anyways brille notamment grâce à la crédibilité de son duo d'acteur Melvil Poupaud et Suzanne Clément convainquants dans leurs rôles respectifs, par une réalisation visuellement réussie et des dialogues qui claquent bien. Un drame qui aborde sans gros cliché les thèmes comme celui de la différence, de l'orientation sexuelle par rapport à ses proches, sa famille, les autres...cela avec beaucoup de profondeur et rythmé (notamment avec une super bande musicale en accord avec le film) malgré ses 2h 39 min. Une très bonne surprise.
    TUTUR29
    TUTUR29

    33 abonnés 1 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Laurence Anyways est le premier film de Xavier Dolan que je vois de ma vie et pour l’instant, je comprends qu’il ait beaucoup d’admirateurs. Laurence Anyways est un film totalement marquant et avec une réelle identité visuelle. Bien que ce film soit ancré dans un monde réaliste avec rien de bien extraordinaire, la mise en scène de Xavier Dolan et la photographie du film sont tellement colorées et millimétrées que le film est magnifique à voir et très prenant à suivre, ne serait-ce que visuellement. Xavier Dolan arrive à filmer un élément basique comme une cuisine et en faire un plan magnifique qui semble tout droit sorti d’une pub ou d’un clip musical. En parlant de ça, la soundtrack du film est elle aussi excellente et vient appuyer les émotions que l’on ressent devant ce film. Ce qui fait que comme moi, vous risquez d’enrichir votre playlist après avoir vu Laurence Anyways. Enfin, le point le plus évident, c’est que les personnages sont magnifiquement interprétés et développés. On arrive totalement à comprendre le personnage de Laurence alors même que nous sommes nombreux à ne pas être dans sa situation. Fred n’est pas en reste et elle aussi est très bien développée et très touchante, on comprend que c’est difficile pour elle d’accompagner Laurence dans sa transformation et que ça lui demande beaucoup de sacrifices. Il en résulte donc des personnages très crédibles et touchants, avec une relation amoureuse qui l’est tout autant. Cependant, je n’accorde pas plus de 4 étoiles à ce film car il reste assez imparfait : il y a pas mal de moments lunaires qui m’ont un peu sorti du film, où je ne comprenais pas pourquoi il se passait tel ou tel truc [spoilers] par exemple, pourquoi un papillon sort de la bouche de Laurence à un moment ? Pourquoi la mère de Laurence balance la télé de son mari ? [spoilers]. Le film a aussi quelques longueurs, [spoilers] surtout durant la deuxième partie du film, lorsque Laurence et Fred sont séparés. Je trouve cette partie beaucoup moins captivante. [spoilers]
    Il en reste néanmoins que Laurence Anyways est un film extrêmement marquant et avec un propos très bien traité sur la transsexualité. Les qualités rattrapent clairement les défauts du film, et globalement, je n’ai vraiment pas vu passer les 2H40 en voyant ce film tellement il est passionnant à suivre. Je ne peux que recommander, et je regarderai plus de films de Xavier Dolan à l’avenir.
    rickfromcasa
    rickfromcasa

    11 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2012
    Ce réalisateur n'a que 23 ans ( et déjà plusieurs films derrière lui) pourtant Laurence anyways est un film
    mature et maîtrisé . Il s'agit d'une histoire d'amour peu banale puisque dans le couple à priori Hétéro
    l'homme veut devenir femme.Bien que ce film fasse 2h40 on ne voit pas le temps passer . Mevil Poupaud est grand ( pas seulement par la taille ) Nathalie Baye nous offre une scène d'anthologie dans sa cuisine....Suzanne Clément est vraie dans ce rôle de femme déboussolée.
    Quelques reproches : qu'est ce que c'est que cette manie de faire des films au format 4/3 : chers réalisateurs pensez un peu aux spectateurs des derniers rangs !!!
    La musique est très présente voire trop ( attention aux oreilles sensibles ) .
    Il conviendra de voir le film avec des sous-titres en français (l 'accent canadien n'étant pas édulcoré )
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