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    Stake Land
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    120 critiques spectateurs

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    Laurent B.
    Laurent B.

    22 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Film vampire avec un scénario classique et une fin bâclée, mais qui a le mérite d'être bien réalisé avec de bon acteurs et de bonnes musiques. Le monde postapocalyptique, est bien retranscrit. D'ailleurs les vampires sont plus proche d'un mort-vivant que d'un vampire à la Dracula.
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Dans un futur proche, une épidémie de vampirisme frappe le monde et surtout l'Amérique. Les médias ne cessent de recenser de par le monde les multiples carnages des suceurs de sang sans pouvoir préciser les origines de la maladie.
    C'est dans ce contexte qu'une nuit quelque-part aux Etats-Unis, Martin est témoin du massacre de sa famille par un vampire alors qu'ils s'apprêtaient justement à fuir leur domicile. Sauvé par un chasseur de goules sorti de nulle part, Martin aide ce dernier à venir à bout du monstre qui vient de décimer sa famille et assiste aux derniers instants de son père mordu par la bête avant que l'inconnu ne mette fin à son trépas. L'étranger prend ensuite Martin sous son aile et l'entraîne à combattre. Taciturne, l'homme ne répond qu'au doux nom de Mister et ne semble n'avoir aucune attache.
    Ne quittant pas son mentor, Martin le suit dans son périple pour gagner les terres du Nord vers New Eden que la rumeur dit nettoyée de tout vampire. Bientôt, ce sont une nonne, un ancien soldat et une jeune femme enceinte qui viennent se joindre à leur voyage. Mais ils se confrontent rapidement à une secte sanglante de fous de Dieu et à leur leader illuminé.

    Après le sympathique (mais pas non plus folichon) Mulberry Street, Jim Mickles et son pote l'acteur scénariste Nick Damici remettent le couvert sous l'égide de Larry Fessenden via sa boîte de prod indépendante Glass eye pix.
    Si Mulberry Street s'était fait remarquer dans quelques festivals malgré ses nombreuses lacunes scénaristiques et des hommes-rats (vous avez bien lu) un rien ridicules, force est de constater que Stake Land n'est pas le navet fauché que l'on redoutait au vu du précédent effort de Mickles.

    Le jeune réalisateur persiste dans le domaine du fantastique et affine son style dans ce road-movie post-apocalyptique reprenant en germes le périple d'un père et son fils et leur lutte pour la survie décrite par Cormack Mc Carthy dans son roman The Road.
    Avec des moyens limités, il transcende un sujet maintes fois raconté par une réalisation soignée où il alterne avec un savoir-faire indéniable bains de sang et accalmies contemplatives. Sans jamais s'attarder sur les faciès saugrenus de ses vampires, qui tiennent ici plus du zombie véloce que du suceur de sang raffiné, le réalisateur préfère se concentrer sur le périple de ses personnages.
    Les silences en disent ici plus longs que les dialogues et le scénario de Damici sans être vraiment original, arrive à captiver et à nous préoccuper du sort de ses protagonistes. Ceux-ci font ici tous partie du cadre et aucun ne peut jamais prétendre occuper durablement le premier plan. Pas même cet homme sans nom, Mister, évoquant Josey Wales dans sa démarche et du fait qu'il traîne pas mal d'âmes en peines dans son sillage. Taciturne, mais non exempt de bonté évidente, il reste tout d'abord en marge du cadre pour ensuite prendre un peu d'ampleur, mais pas assez pour qu'on en sache plus sur son parcours et ses motivations.
    Ce genre d'anti-héros on les compte désormais par dizaines depuis l'Homme sans nom et l'Harmonica de Leone, popularisés ensuite par Mad max, le méchant personnage au grand coeur n'a plus rien de nouveau et celui-ci ne fait que rejoindre cette longue liste. A la seule différence qu'il n'est jamais magnifié, iconisé par la mise ne scène de Mickles, et ce volontairement. Il apparait juste comme le seul père de substitution qui reste à Martin, le seul qu'il ait envie de suivre. Les nombreux coups d'oeil du jeune homme à Mister et sa manière de chercher à travers son regard la fierté d'un père, témoigne de son attachement et de sa reconnaissance pour lui avoir sauvé la vie.

    La voix-off de Martin en dit juste assez pour décrire son ressenti et sa manière d'appréhender ce monde cauchemardesque.
    Stake Land est donc le récit de son initiation précoce à la vie d'adulte. Martin est tout d'abord entraîné au combat par Mister puis il devient son bras-droit. Tout au long de son périple, et ceci sans dialogue ou voix off explicative, nous comprenons par quels stades il passe, notamment quand il s'interroge sur les femmes et sur la sexualité en observant en silence une jeune femme enceinte ou en tombant sur un jeu de cartes coquin. Du fait de l'admiration qu'il porte à Mister et sans que jamais ce dernier ne lui ait témoigné le moindre signe d'affection, Martin est incapable de lui désobéir et de s'émanciper.
    C'est donc bien de perte d'innocence et de passage à la vie adulte qu'il est ici question.

    D'un point de vue formel, nous sommes bien dans une série B d'horreur. Si les vampires ne sont pas les plus flippants du genre, leurs attaques restent assez sanglantes pour emporter l'adhésion. A ces quelques scènes de pugilats et de massacres, Mickles opposent de superbes plages de respiration où sa caméra s'autorise de nombreuses envolées bucoliques soutenue par un score mélancolique du plus bel effet. Les personnages se perdent au milieu de paysages sublimes et semblent traverser les saisons tant la photographie s'imprègne de couleurs différentes pour figurer la fuite du temps.
    L'interprétation est de bonne facture, réaliste sans aucune surcharge émotionnelle superflue. Nick Damici, s'il n'est pas un grand acteur, reste assez crédible pour retranscrire la dureté de son personnage, et le reste du casting, (tous des inconnus hormis Kelly McGillis méconnaissable en nonne vieillissante) assure le taf. A peine regrettera-t-on le jeu souvent outré du bad guy, sans aucune profondeur, cantonné au stéréotype de l'illuminé incurable.

    Stake Land est donc une réussite qui, sans révolutionner le genre, se hisse malgré son statut de bande fauchée au-dessus de la flopée de films de vampires et de zombies modernes. A peine regrettera-t-on que Mickles n'ait pas travaillé plus son background et les relations entre certains de ses personnages. Mais ceci n'est en rien rédhibitoire et ne peut justifier que l'on considère le film comme une simple resucée du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 juillet 2020
    Quelques idées pour ce film de vampires à petit budget mais malheureusement assez plat, banale avec des personnages pas vraiment réussis et une BO parfois agaçante.
    Kowalski
    Kowalski

    2 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2020
    Il n’y a finalement pas grand chose à dire de ce Stakte Land, qui ressemble à une petite série B lambda jouissant de l’avis favorable d’internautes (citant d’autres dystopies du genre La route ou 28 jours + tard, allant même jusqu’à évoquer Carpenter, Romero ou même Near Dark de Bigelow). Le film de Jim Mickle s’avère en réalité, et on s’en doute, bien inférieure à toutes ces références (surtout les dernières) et incapable de créer la moindre tension dramatique, la voix off du jeune narrateur sur fond de violon n’arrangeant rien. Or, il y avait pourtant de bonnes idées : des espèces vampiriques plus ou moins féroces, un groupe de survivants fanatisés, quelques bons effets spéciaux de maquillage, Kelly McGillis qui vieillit plutôt bien... Mais il suffit d’avoir vu un seul épisode de la série The Walking Dead pour trouver que l’humble projet Stake Land manque cruellement de chair et de sens.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 463 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mai 2020
    L'histoire est ennuyeuse et pleine d'incohérences qui sont trop grandes à accepter. Alors qu'un couple tombe sur une religieuse qui est pourchassée par des gens portant des sacs sur la tête (pourquoi les gens commenceraient-ils à porter des sacs juste parce que le monde s'effondre ? Ils sont apparemment un petit groupe vivant dans des tentes. Ils s'échappent et conduisent pendant quelques jours vers leurs destinations, ils rencontrent à nouveau le même groupe avec le même chef, mais d'où viennent-ils ? Puis ils conduisent encore plus loin vers une ville protégée sans monstres. Ensuite la fraternité apparaît dans un hélicoptère laissant tomber des vampires sur eux ? Où ces gens ont-ils obtenu un hachoir et pourquoi larguent-ils des vampires ? Pas de réponse à cela. Nos héros s'échappent et continuent pendant des jour et des semaines vers le nord. Après tout ce voyage vers le nord, devinez qui ils rencontrent ? C'est le chef de la confrérie encore une fois, qui est maintenant d'ailleurs aussi un vampire ?...
    tilo83
    tilo83

    23 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2017
    J'ai l'impression d'avoir vu un épisode sympa de Walking deads.
    A la différence que les zombies sont aussi vampires.
    A voir pour les amateurs du genre.
    PsychoHead
    PsychoHead

    51 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Une très bonne surprise que ce road movie vampirique.
    Le duo d'acteurs et les personnages secondaires sont vraiment attachants malgré un manque de développement de ces derniers.
    Le film est violent, sombre et même touchant car certaines scènes sont vraiments dures et tristes, accompagnés par des musiques assez mélancoliques qui renforces nos émotions.
    Un film qui vaut vraiment le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2017
    Stake Land est une des meilleurs surprises de l'année 2010 dans le genre. Un film qui traite bien évidement d'une épidémie vampirique (mondiale), mais aussi de religion dans toutes ses formes, sans jamais prendre parti (les croyants contre les non-croyants, le bien contre le mal...). Les acteurs sont tous convaincants, surtout "Nick Damici" dans le rôle du gentil chasseur à l'ancienne au style "bad-guy". La réalisation est propre et les effets spéciaux sont excellents (malgré le maigre budget), l'ambiance sombre (renforcée par une musicalité violon/piano excellente) et l'environnement rural de la campagne Américaine correspondent parfaitement au long-métrage de Jim Mickel. On regrettera cependant une fin légèrement bâclée, mais surtout le manque d'informations sur le passé des personnages (même si les excellents épisodes bonus de l'édition DVD nous l'expliquent brièvement). Bref, si comme moi vous aimez les films de vampires moderne Stake Land est fait pour vous !
    Cyril J.
    Cyril J.

    25 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2016
    Un monde post apocalyptique détruit par la vampirisation des humains. La faible densité de population a permis à quelques petites bourgades des campagnes profondes, transformées en forteresses, de résister et de recueillir les réfugiés. D’autres survivants plus nombreux se sont ensauvagés et adaptés aux agressions vampires, vivant en bandes armées et en fanatiques religieux, légitimant leurs barbaries sadiques en s’accrochant à de vieux rêves divins.
    La seule espérance consiste à affronter ce beau monde pour accéder au Canada, hypothétiquement épargné grâce à son climat. Un petit groupe hétéroclite se forme au hasard des rescousses pour y migrer. Il se compose d’un redoutable tueur de vampires dont on devine un professionnalisme antérieur à tout cela, d’une jeune fille enceinte, d’un ancien marine lâché par le pouvoir corrompu d’antan, d’une bonne sœur plusieurs fois violée, et surtout d’un adolescent d’abord innocent et encore handicapé par ses illusions.
    Même si les vampires et leurs dézinguages sont bien répugnants, le film n’est pas saturé de combats fantastiques et d’effets spectaculaires. Il décrit essentiellement la transformation progressive et pragmatique d’un grand gamin en impitoyable combattant, stratège, tueur blasé, dont le cœur apprend à se glacer pour survivre. L’histoire repose sur une ambiance intime, des liens improbables, et la réinvention, mue par des nécessités nouvelles, d’autres formes de valeurs parmi lesquels l’espoir.
    Nicothrash
    Nicothrash

    362 abonnés 3 023 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2015
    "The walking dead" au pays des vampires ! Blague à part, la comparaison est flatteuse et pour cause, on retrouve dans "Stake land" tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série à la différence près que le budget de ce dernier est famélique. Difficile à croire vu la qualité de ce road movie horrifique dont on ne décroche pas du début à la fin, la photographie est superbe et l'ambiance post-apocalypse bénéficie d'un excellent rendu. Pour en revenir à TWD, difficile de ne pas faire le lien au niveau des personnages tant certains sont ressemblants, que ce soit niveau caractère ou physique, la différence se fait par les monstres finalement puisqu'on a ici affaire à des vampires en lieu et place des zombies, conséquence directe : ils sont bien plus rapide et n'ont pas le cerveau ravagé ... Plus d'adversité en prévision donc et pour le coup des scènes d'action maîtrisées, très bien réalisées et relativement nombreuses. Evidemment dans ces circonstances, il faut se méfier aussi bien des monstres que des humains, déviants religieux pour certains ou encore dangereux psychopathes pour d'autres, seule exception dans ce noir tableau, la relation presque père/fils entre les deux protagonistes principaux, l'un chasseur de vampires charismatique et l'autre, ado perdu initié par son mentor à la difficile existence qui l'attend. C'est particulièrement bien joué, très bien foutu, parfois touchant malgré l'aspect froid du métrage et l'ensemble s'accompagne d'une bonne bande son. Franchement une bonne surprise qui prouve que l'argent ne fait pas le talent.
    Gengis Y
    Gengis Y

    31 abonnés 476 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2015
    4/5 Quand j'ai vu le budget j'étais choqué :O Ça prouve qu'il n'y a pas besoin de gaspiller des millions de dollars pour faire un excellent film !!!
    Histoire pas très originale certes, mais ça bouge beaucoup, les acteurs sont excellents et la photographie somptueuse. Fait par des passionnés pour les amateurs du genre. Un super film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 janvier 2015
    Ce film n'est pas un chef d'oeuvre, mais il est très intéressant, beau et touchant pour ceux qui prendront la peine de le regarder, non comme un pure filme d'action mais comme une histoire.
    Certains lui reprocheront d'avoir certains aspects, passages survolés, mais c'est normal. Le film ne se déroule pas sur juste quelques joursm mais sur des semaines voir quelques mois, il est donc normal de sauter certains passages.
    Pour ceux qui le prendrait pour un tire larme pour ados débiles, sachez que ce n'est pas le cas. Ici les personnages ont subi de forts événements, l'amour ici se raccroche partout où elle le peut. Forcé de constater que ce film est touchant, et qu'il n'est pas "fait" un large public. Ceux qui le teouvent long, ce n'est pas un film d'action, mais une s-f réaliste.
    Les longs passages sont là pour nous faire comprendre le temps qui passe, et aussi la gravité de la situation.
    Pourtant, on peut lui reprocher quelques facilités de scénario, ou de quelques incohérences ( les rageux vous feront une joie de démonter ce film sur ses détails, je pense donc inutile de vous les énumérer ou de chercher les défauts, dont on peut dire qu'ils sont anecdotiques ).
    Un très bon film, mais déconseillé aux amateurs de gros films bien costauds, car Stake Land tente une approche plus humaine et touchante d'un thème mille et une fois abordé et exploité.
    Courrez le voir, mais cherchez bien, il est peu distribué et malheureusement peu connu du grand public.
    Jean Kisito C.
    Jean Kisito C.

    9 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2014
    Encore un énième films sur la fin du monde, mais cette fois les zombies sont devenus des vampires et il y a un quelques chose qui fait que ce films est très bien a mon gout, je recommande carrément, bonne musique, bon acteurs, bon films, bon scénarios
    DLcestmal
    DLcestmal

    6 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juillet 2014
    Stake Land est une série B direct-to-dvd dont la recette du film est du déjà vu car vous prenez un shaker vous y balancez les films de romero ,un peu de 28 jours plus tard ,un gros soupçon de La route et de Bienvenue à Zombieland ,un peu de Doomsday et 2 ou 3 autres films post-apocalyptique ,vous secouez est vous avez Stake Land.
    Apres ne vous attendez pas un film gros budget car le scénario est plat et monotone, de grosses longueurs, peu d'action, fin attendu ... le coté positif c est les effets spéciaux qui sont pas mauvais.
    Dommage car le réalisateur avait de bonnes idées mais dés le départ du film on sent que le budget est serré car pour combler les minutes du films on a droit à des paysages désolés ou de longues traversés en voitures avec des acteurs qui se demandent surement ou va le film et nous avec..
    DeSaintJean
    DeSaintJean

    4 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2014
    Mix entre road trip, film de zombi (avec des vampires !) et post-apo et par conséquent l'intrigue est vraiment banale. Et pourtant l'émotion est palpable car l'on s'attache aux personnages tout en sachant qu'ils vont se faire dévorer. En outre la réalisation est assez remarquable malgré le faible budget.
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