Quand le Diable se met à trancher dans le vif coréen : "I Saw The Devil"
Ah, Kim Jee-woon, le maestro coréen qui dégaine son "Diable" comme Tarantino sort un nouvel opus de sa besace de délices sanglants. On ne sait pas trop pourquoi on le compare à Tarantino, mais bon, c'est marqué sur le Blu-Ray, alors on le répète, comme une formule magique pour invoquer l'épicness cinématographique.
"I Saw The Devil" fait son entrée fracassante dans l'arène cinématographique, distribuant des coups de hachoir dans la tronche du cinéma asiatique. Le film a plus de sang qu'un vampire au buffet à volonté. Kim Jee-woon, c'est comme s'il avait décidé de faire une soupe au sang, et on doit avouer que ça décape sacrément.
À bord de ce train de l'horreur coréen, on oscille entre l'extase et le petit manège à poneys. Le film, c'est un peu comme une date Tinder qui commence bien mais qui s'embourbe dans une discussion sur la météo. Parfois, on préfèrerait rester sur les montagnes russes plutôt que de faire un tour en calèche.
La caméra de Kim Jee-woon, c'est le ninja du cinéma. Des plans magnifiques, des cadrages astucieux (même dans un taxi, parce que pourquoi pas), c'est une démonstration de maîtrise cinématographique. Hollywood, prends des notes, là, c'est du lourd.
"I Saw The Devil" n'est pas un film de vengeance lambda. C'est LA master class de la vengeance à la coréenne. Le scénario, c'est un peu comme un cosplay bien ficelé : du classique, mais avec une petite touche d'originalité qui fait toute la différence. Et le final, c'est comme un feu d'artifice émotionnel, un spectacle à couper le souffle, même si tu n'es pas fan des pétards.
En conclusion, "I Saw The Devil" c'est un peu comme un cocktail Molotov lancé dans le monde du cinéma. Kim Jee-woon, c'est le chef d'orchestre d'un chaos maîtrisé, avec Lee Byung-Hun et Choi Min-sik qui se donnent à fond. Alors oui, il y a quelques moments où le film traîne un peu, comme un cosplayer fatigué à une convention, mais dans l'ensemble, c'est une expérience cinématographique qui te laisse sur le cul, en mode "wow, la Corée, t'as vraiment des c*uilles en acier."
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