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    Tu seras mon fils
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    410 critiques spectateurs

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    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2024
    "Tu seras mon fils", réalisé par Gilles Legrand et sorti en 2011, se présente comme une exploration intime et délicate des relations familiales, enracinées dans le riche terroir de la viticulture bordelaise. Le film, tourné dans le prestigieux Clos Fourtet à Saint-Émilion, déploie un cadre qui se veut à la fois somptueux et porteur de traditions, où chaque cep de vigne semble porter en lui les récits séculaires de la terre et de ceux qui la cultivent.

    Au cœur de cette toile de fond enivrante, la performance de Niels Arestrup en tant que Paul de Marseul, propriétaire autoritaire et passionné du vignoble, se distingue par sa complexité et son intensité. Arestrup, dont le rôle était initialement destiné à Gérard Depardieu, incarne avec une maîtrise remarquable ce patriarche écorché, dont le mépris pour son fils Martin, interprété avec une sensibilité palpable par Lorànt Deutsch, tisse le fil dramatique principal du récit. La dynamique père-fils, centrale au film, oscille entre la recherche désespérée d'approbation et le rejet cinglant, évoquant les thèmes universels de l'héritage, de la reconnaissance et de la rupture des liens familiaux.

    Le scénario, co-écrit par Legrand et Delphine de Vigan, navigue avec une certaine adresse ces eaux tumultueuses, bien que par moments, il semble effleurer seulement la surface des émotions profondes qu'il aspire à explorer. La musique d'Armand Amar, avec sa capacité à évoquer à la fois la majesté et la mélancolie des paysages viticoles, complète de manière efficace l'atmosphère du film, même si parfois elle tend vers l'excès, soulignant avec trop d'insistance des moments qui auraient gagné en puissance par une plus grande retenue.

    Les images capturées par Yves Angelo, magnifiant la beauté du vignoble, fonctionnent comme un personnage à part entière, mettant en lumière la passion et le dévouement nécessaires à la création d'un grand vin. Ce cadre visuellement époustouflant contraste cependant avec certaines longueurs narratives et un développement de personnages secondaires, comme celui de Philippe Amelot (Nicolas Bridet) ou d'Alice (Anne Marivin), qui auraient mérité d'être plus approfondis pour enrichir la trame et offrir une vision plus nuancée de l'univers complexe du vin.

    En définitive, "Tu seras mon fils" se déguste comme un vin à la robe riche mais au bouquet quelque peu inégal. Si certains arômes s'épanouissent avec élégance, d'autres notes, bien que prometteuses, restent en retrait, laissant le spectateur sur une impression de potentiel non pleinement réalisé. Ce film, telle une cuvée ayant ses fervents admirateurs et ses critiques, s'inscrit dans le paysage cinématographique avec une identité marquée, même si celle-ci, à l'instar de certaines vendanges, n'atteint pas tout à fait l'excellence espérée.
    gak1976
    gak1976

    11 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2023
    Ce face-à-face implacable, entre un père qui rejette son fils en le rabaissant systématiquement jusqu’à le remplacer et ce dernier qui désespère de se voir accorder la moindre valeur, est impressionnant. Le casting est par ailleurs remarquable. Niels Arestrup, déjà habitué aux rôles de « salauds » est terrifiant et Lorant Deutsch touchant. S’ajoute à leur talent celui de la piquante Anne Marivin, du sage Patrick Chesnais et de la tendre Valérie Mairesse. L’intrigue monte progressivement en pression, à la manière d’un étau dont l’issue se dessine, inéluctable. Le contexte environnemental apporte beaucoup de lumière et d’originalité à ce récit âpre et glaçant.
    JBC
    JBC

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2024
    Le ravage d’un père sur son fils dans la sphère aristocratique des grands vignobles du bordelais. Niels Arestrup est au summum de son talent d’acteur. Le cynisme, la manipulation, la perversion, la misogynie, font de cet homme, puissant et reconnu dans la haute société des grands vignerons, un personnage toxique dans sa sphère privé.

    Les dialogues sont finement ciselés et se dégustent tel un grand melisime de Saint Émilion.
    L’alcool est omniprésent autant pour se murger dans son désespoir que pour tisser les liens « vino business »

    Une fois de plus les femmes tentent de borner les délires de l’homme ravage dominant.
    La sublime Anne Marivin a un second rôle qui apporte un poids essentiel dans l’équilibre du film.
    Lorant Deutsch est profondément touchant entre son semblant de superficialité de fils à Papa et son combat intérieur pour s’extraire de cette emprise destructrice.

    Un film où deux couples (père et fils d’un côté , mari et femme de l’autre) dont les destins vont s’entremêler pour le pire de leur désintégration familiale et au prix d’une libération tragique de l’emprise paternelle.
    mickael l.
    mickael l.

    42 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2022
    Quel film .... Quand un père de famille, grand producteur de vin , avec ses richesses , ses vignes devient le bourreau de son fils c'est très dur .
    Niels Arelsup en patriarche viticole avec aucune scrupule , face à lui Larant Deutsch qui est excellent dans le rôle de son fils qui essaye tout pour combler son père mais bon.....
    Patrick Chesnais dans le rôle du bras droit qui tombe malade est géant.
    Film oublié aux Césars alors que c'est très beau.
    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2021
    Film intéressant et assez fort sur la relation père-fils et le passage de relais dans un domaine particulier. Les comédiens dont Niels Arestrup en tête sont formidables. Bien que parfois difficile ce long métrage mérite vraiment de s y laisser porter.
    bug bunny
    bug bunny

    41 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2021
    Un bon film même excellent avec des acteurs fabuleux dans le rôle et le message qui fait passé m'a touché on passe un excellent moment
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    Tu seras mon fils est mauvais non pas à cause de son jeu d'acteur qui est bien mais à cause du scénario. Les personnages sont unidimensionnels et on ne sait jamais de qui il s'agit. Les personnages féminins bien que peu visibles ont au moins une capacité a nous distraire qui manque aux personnages masculins. Outre le manque de personnages intéressants l'histoire n'est pas intéressante. C'est très prévisible je ne vais pas vous dire comment ça se termine mais vous pouvez le comprendre dans les dix premières minutes du film si vous n'êtes pas encore découragé. Les seules scènes rédemptrices sont celles qui montrent la fabrication du vin. Probablement ceux qui ont apprécié le film ont apprécié le vin et c'est une bonne excuse. Pour résumer il existe de nombreuses meilleures façons de passer 90 minutes de votre temps dont l’une est d’ouvrir une vraie bouteille de vin...
    Mike M
    Mike M

    3 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2019
    On ne choisit ni ses parents, ni ses enfants !
    Paul de Marseul, propriétaire d’un prestigieux vignoble à Saint Emilion a un fils, Martin, qui travaille avec lui sur le domaine familial. Mais Paul, vigneron exigeant et passionné, ne supporte pas l’idée que son fils puisse un jour lui succéder. Il rêve d’un fils plus talentueux, plus charismatique… plus conforme à ses fantasmes de père ! L’arrivée de Philippe, le fils de son régisseur va bouleverser la vie de la propriété. Paul tombe en fascination devant ce fils idéal. Commence alors une partie d’échec qui se jouera à quatre : deux pères, deux fils, sous le regard impuissant des femmes qui les entourent. Et au moins l’un d’entre eux n’a plus rien à perdre
    MARYSE P.
    MARYSE P.

    3 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2019
    j'ai adoré ce film, les acteurs sont époustouflants (on en arrive à se demander si Niels Arestrup est vraiment un salaud dans sa vie de tous les jours ...) et l'histoire est intéressante, car des pères qui désavouent leur fils, ça arrive malheureusement très souvent, voilà un film dramatique français récent qui est une vraie réussite, et ce n'est pas si courant !
    Guillaume D.
    Guillaume D.

    3 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2019
    Un vieux vigneron a du mal à reconnaître comme son successeur son fils.

    Un film dramatique sur le rapport Père-fils. Film dur sur les propos que le père porte à son fils. Les acteurs jouent bien sans en rajouter. Le ton est juste. Les seconds rôles apportent leur teneur à l'histoire. Un bon film avec une réalisation propre sur tous les points de vue.

    En gros, laissez vous tenter.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    54 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Gilles Legrand, aidé de Delphine de Vigan pour l'écriture du scénario, se penche sur les rapports plus que difficiles qu’entretiennent un père et son fils dans le vignoble bordelais où derrière les fûts entreposés de grands crus se trament des passions dévastatrices. Martin, fils unique de Paul, riche propriétaire du château Marseul est incapable de s’épanouir face à un père qui prend un malin plaisir à briser ce qu’il a lui-même enfanté. Les acteurs sont tous parfaits avec une mention spéciale pour Niels Arestrup qui donne une dimension tragique à cet être pervers qui semble, à force de se montrer tout à la fois odieux et séducteur, incarner l'image du diable. La sauce est déjà relevée avec les brimades imposées au fils mal aimé mais elle prend un goût carrément amer quand Paul entreprend d'installer le fils de son maître de chais mourant, formidable Patrick Chesnais, comme son successeur allant même jusqu'à vouloir l'adopter. On se dit alors que De Vigan et Legrand ne nous épargnent rien. Mais ce qui s'impose petit à petit, malgré l'onctueuse perversité que déverse Arestrup sur tout le film, c'est la lâcheté de Martin que rien n'oblige à subir une telle purge quotidienne. C'est d'ailleurs cette fâcheuse tendance à la victimisation que son père lui reproche sans doute le plus. On dit souvent que tout bourreau a un moment besoin du consentement de sa victime. Ici la démonstration parfois un peu lourde est patente. A voir pour le jeu des acteurs avec une attention spéciale pour Lorant Deutsch employé à contre-emploi.
    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2017
    Ce film aborde un sujet grave et plus fréquent qu’on pourrait le penser : celui du rejet de l’enfant biologique au profit d’un autre enfant. S’il existe des pères et des mères de famille viscéralement attachés à leur enfant quel qu’il soit (on pense à César qui porte au nue son fils Marius) , il existe aussi des parents qui rejette un enfant qu’ils considèrent comme indigne d’eux. Il y a enfin des parents (homme ou femme) qui arrivent à surmonter ce sentiment de rejet en acceptant d’élever jusqu’au bout l’enfant, mais qui garde au fond d’eux même une manière de mépris. L’enfant sera en conséquence bien éduqué, on pourvoira à ses besoins mais il recevra à longueur de temps des réflexions perfides et humiliantes. C’est ce que subit Martin. Son père l’emploie au domaine, il le loge (contre loyer cependant) mais il l’humilie par des réflexions blessantes et finira par lui préférer le fils de son maitre de chai qu’il considère comme infiniment plus apte à la fonction de directeur. Cependant, s’ouvre un problème : dans la vigne le chef d’exploitation c’est forcement l’héritier surtout quand on porte un nom à rallonge. Le pater familias va, dès lors, échafauder tout un stratagème juridique pour tenter d’adopter le fils de son maitre de chai. Ce dernier (le maitre de chai) ne dit rien mais on voit bien qu’il n’apprécie pas le comportement de son patron tout puissant qui ne lui a accordé pendant des années qu’un rôle de domestique. Le drame se joue à ce niveau là.
    Dans ce film, on retiendra la finesse des dialogues ("ce n'est pas une contrepèterie" dit à un moment le père de Martin à sa belle fille), une bande son sobre et bien utilisée, un jeu d' acteurs irréprochable, un scénario bien construit. Le contour psychologique des personnages est tracé à gros traits mais il est à l’image de ce monde de la vigne qui reste, malgré son faste, un monde agricole donc dur et âpre.
    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2017
    Une plongée dans les vignobles français ( magnifique à l'image ) pour un film sur la transmission aussi bien matérielle qu'intellectuelle et de savoir faire. Le face à face entre ce père impressionnant joué à merveille par le très bon Niels Arestrup et le fragile Lorant Deutsch vaut le coup et saura vous retourner et vous émouvoir. Jamais lassant, le film est prenant, les images sont sublimes et les seconds rôles apportent leurs pières à l'édifice. Tu seras mon fils est un excellent film de terroir comme on en voit peu en France et est à voir absolument notamment pour en apprendre plus sur la confection du vin.
    Léo
    Léo

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2017
    Le destin d un riche vigneron cruel envers son fils qu' il renie pour un autre jeune homme aveuglé par l argent et près à tout pour être reconnu. La situation du fils brillamment interprété par Lorant Deutsh nous appitoye et nous cloue pendant 1h30 sur notre fauteuil
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2017
    Au sein d'un domaine viticole de St-Emilion, un propriétaire humilie et méprise son fils, et surtout ne le voit pas comme un successeur potentiel, au grand dam de celui-ci. "Tu seras mon fils" propose une plongée intéressante dans l'univers du vin, et une opposition séduisante entre deux personnages. Le premier est joué par un Niels Arestrup en forme (même si on l'a connu encore plus malsain), incarnant un gérant impitoyable et infecte avec sa progéniture. Face à lui, son fils maladroit et névrosé, épuisé par les attaques et le manque de confiance de son paternel, interprété par un Lorànt Deutsch plus à l'aise dans les séquences où il encaisse que dans celles où il s'énerve. Leur relation toxique représente l'intérêt du film, car à côté la mise en scène assez téléfilmesque n'a rien de mordant. Divertissant néanmoins.
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