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Votre avis sur Tu seras mon fils ?
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très bon film dramatique , il y a énormément de psychologie dans ce filml , la fin du film est telle qu' on pouvait l' attendre , très bon jeu d' acteurs , il y a des moments très durs dans le film car l' amour filial n' est pas toujours inné mais de là à adopter le fils du régisseur en lui proposant la moitié du domaine c' est sur que tout le monde aurait accepté
Ce film est une vraie réflexion sur les relations que nous entretenons avec les nôtres par le sang. Nous ne choisissons pas nos enfants ni nos parents et quelque fois il arrive que "ça ne colle pas" et que nous recherchions notre famille ailleurs, avec des gens dont la sensibilité et les valeurs sont les nôtres et Gille Legrand a merveilleusement bien mis en scène ce terrible drame : le thème viticole est un choix sur lequel les jeux d'acteurs se déploient en parfaite adéquation. Le réalisateur a choisi les acteurs ad hoc pour interpréter ces personnages qui se débattent dans leurs liens. Niels Arestrup est juste parfait dans cet autoritaire riche propriétaire viticole et Lorànt Deutsch campe par sa mince silhouette un fils qui ne fait pas l'affaire. Je me suis mise à la place de ces 4 personnages, j'ai eu de la compassion pour chacun d'entre eux et je les ai compris, c'est pour cela que ce film est excellent parce que l'on pourrait être chacun d'entre eux. Un très grand merci pour ce film et un bravo non moins enthousiaste à son réalisateur.
Du réalisateur de Malabar Princess je n'attendais absolument rien, pourtant tu seras mon fils est très bon. Les acteurs y sont pour beaucoup,Niels Arestrup est évidement en tête de liste de la réussite du film. N’oublions pas Patrick Chesnais et même l’éternel adolescent Lorant Deutsch. Si le film ne brille pas par son histoire de famille ,le coté dramatique de la chose fait penser à jean de florette,il est chaudement recommandable pour le jeu des acteurs.
Un suspens psychologique poignant, une distribution parfaite, du cinéma jubilatoire.
Pauline G.
Les bonnes performances des acteurs, qu'on ne peut s'empêcher tour à tour de détester (pour le père) ou de plaindre (pour le fils) et la qualité avec laquelle sont soulevées les profondes questions de jalousie, d'héritage, de transmission d'une culture ancestrale, de fierté, etc. sur fond de riche domaine viticole ne suffisent pas à compenser un scénario somme toute assez fade. Une fois ces questions posées, l'histoire se contente de jouer la carte de la surenchère, jusqu'à conduire à un aboutissement démesuré. Là-dessus, Gilles Legrand se fait plaisir en étalant sa culture viticole, au risque de saouler les spectateurs de considérations techniques, bouteilles sans cesse débouchées, de répliques proverbiales et de jeux de mots creux. On passe dans l'ensemble un bon moment, même si le tout reste assez déséquilibré.
Arestrup surjoue le registre "odieux" .. On se demande pourquoi le fils est resté au domaine jusque-là !
Tellement "trop" le scénario .. faut attendre très longtemps pour comprendre que l'attitude destructrice du père envers son fils nait du rejet profond et total de l'aventure qu'il a eue avec la mère ... on aura eu à subir auparavant, je le précise, le jeu tantôt sadique parfois odieux d'Arestrup sans qu'il nous ait été donné d'en comprendre les raisons.
Tellement "trop" le scénario .. faut attendre très longtemps pour comprendre que l'attitude destructrice du père envers son fils nait du rejet profond et total de l'aventure qu'il a eue avec la mère ... on aura eu à subir auparavant, je le précise, le jeu tantôt sadique parfois odieux d'Arestrup sans qu'il nous ait été donné d'en comprendre les raisons.
Un scénario à la mécanique un peu grosse et facile mais...grâce au talent des acteurs présents, en particulier le duo de tête formé par Niels Arestrup (en père abjecte sans conscience) et Lorànt Deutsh (en fils mal aimé et frustré) cette troisième réalisation de Gilles Legrand est une œuvre assez forte pour ne jamais lasser le spectateur. Un drame familial à découvrir même si il est certain que ce "Tu seras mon fils" ne rentrera jamais dans les chefs d'œuvres du 7ème art.
J'ai adoré cette histoire émouvante sur les relations père-fils, et le cadre dans lequel elle se déroule : le monde de la vigne. Niels Arestrup campe un père très dur, très critique et très injuste avec son fils, joué par un Lorànt Deutsch très émouvant, et d'abord pathétique dans sa recherche de reconnaissance puis résigné. Un film très juste et très dur... comme peuvent l'être parfois les relations père-fils.
un beau film, un beau drame qui respire les valeurs française !!!!
Sur fond de domaine viticole et de transmission de savoir entre père et fils, Gilles Legrand construit un thriller psychologique très efficace même si la scène d’ouverture balise un peu les événements. Le film, bien qu’il se focalise surtout sur l’un d’eux, fait apparaître deux couples père-fils qui servent de véhicules aux thématiques du film que sont la famille et particulièrement la relation père fils, la transmission du savoir entre génération, l’appartenance à un terroir. Si l’intrigue est un peu évidente parfois, le point fort du film reste l’interprétation des acteurs et à travers eux les personnages qu’ils incarnent. Parmi eux Niels Arestrup envahie l’écran dans ce rôle de père esthète du vin dont l’expertise dans ce domaine n’a d’égal que son peu de considération pour les autres et particulièrement pour son fils pour qui son aversion est à peine dissimulée. Il a en face de lui un Lorànt Deutsch tout en fragilité et en rancœur contenue incapable de s’imposer face à un père-ogre tout en cherchant désespérément son approbation. Le fragile équilibre de leur relation explose quand le maître de chai, incarné par un Patrick Chesnais en homme malade qui semble le seul à pouvoir affronter son patron, tombe malade et qu’il se retrouve opportunément remplacé au pied levé par son fils, jeune homme aussi talentueux que dévoré d’ambition. La mécanique de l’affrontement qui naît de ces deux couples père-fils est un régal de noirceur appelant au plus noir de l’âme humaine tout en gardant un aspect de normalité. On ressort du film sonné par tant de violence contenue et de sentiments négatifs. Preuve qu’on peut faire un film très fort et très violent sans que jamais ce ne soit par l’entremise de violence physique, mais en restant concentré sur les relations humaines tiraillées entre des émotions primitives (jalousie, amour, colère) et le carcan des conventions. Un film très puissant dans son interprétation qui mérite vraiment d’être vu.
"Tu seras mon fils" est un très bon film, magnifiquement interprété et qui traite d'un sujet rare dans le cinéma : le monde viticole. Qu'il est dur de vivre quand son père vous considère comme un moins que rien et vous répudie. Tout ça pour des raisons futiles car le personnage de Lorant Deutsch n'est ni un délinquant, ni un alcoolique, ni un drogué, ni un fêtard, ni un inculte, ni, ni, ni, ni... Mais oui mais son père ne le voulait pas comme ça ! Point barre ! Niels Arestrup et Lorànt Deutsch joue à la perfection ce drame familial, à voir !
Un drame ensoleillé qui parvient à toucher son but en tirant grande partie de son atmosphère et de sa distribution. Le domaine de la viticulture est parfaitement exploité et constitue un cadre intéressant. Les décors naturels sont superbes. Les passages qui explorent les relations père/fils sont réussis. Niels Arestrup livre comme souvent une grande performance dans la lignée de ses formidables dernières compositions. Quant à Lorant Deutsh, il relève le défi d'un rôle qui était plutôt délicat en s'en sortant très bien. Les autres rôles sont tout aussi soignées ( mention spéciale à Patrick Cheney). L'ensemble est bien mené même si la mise en scène aurait pu insuffler encore davantage de suspense et de noirceur au fur et à mesure que l'on se rapproche de la fin. En effet, il y avait matière à aller plus loin dans la férocité. Toutefois, l'auteur ne ménage pas pour autant ses personnages et l'histoire tient en haleine. Sans être une grande surprise, ce film tient ses promesses et constitue un bon drame criminel ( que l'on aurait juste aimé un peu plus hitchcockien).
Choisir Niels Arestrup pour camper le rôle d'un salaud intégral, n'est pas une preuve d'audace folle. Cet acteur est néanmoins toujours formidable dans ce type de rôles qui lui colle à la peau. Patrick Chesnais est aussi parfait dans un rôle qui semble également fait pour lui. Les rôles des fils (moins intéressants que ceux des paternels) sont bien interprétés notamment par Lorànt Deutsch qui est crédible en victime brisée. Par conséquent, la grande qualité de ce film, ce sont ses acteurs. Le reste (réalisation, scénario...) est sage et sans prise de risque.
Xavi_de_Paris
Un bon drame français, sur les rapports compliqués entre un père et son fils, et l'émergence d'un tiers, sorte de fils idéal, qui va rendre la situation encore plus complexe. L'histoire se déroule au milieu de vignes bordelaises, et se pose la question de la transmission de savoir, qui rejoint l'affectif. Intense quand il s'agit de dépeindre les relations entre les personnages, le film fait preuve d'une étonnante capacité à émouvoir. Les acteurs sont bons, et l'histoire passionnante.
Quel acteur ce Niels Arestrup ! Il aurait pu jouer Don Corléone dans le parrain, mais là je saute les étapes car le rôle du grand patron il le tient dans "un prophète".
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