Niels Arestrup n'est pas un père, c'est un ogre... Et Lorant Deutsch, si prompt à faire le con et le rigolo est capable de transmettre des monceux de souffrance, des années de maltraitance. Très beau film, très dur et éprouvant sur le plan humain, à en avoir le souffle coupé devant tant de bassesse... Dire qu'au même moment tout le monde a bavé d'extase sur la guerre est déclarée (no comment) mais à n'y rien y comprendre !
Un excellent film français et un véritable « thriller psychologique » parce que l’on devine qu'il va se passer quelque chose, tellement la pression que fait peser le père tyrannique sur son fils est insupportable. Mais on ne s'attend pas à la chute qui est à la hauteur de tout le film. Une histoire grave et captivante, des acteurs parfaits, un cadre et des paysages grandioses qui nous font découvrir l’univers viticole. A consommer sans modération…
Ce ne sont pas réellement les vendanges de l'amour auxquelles on assiste dans ce drame viticole et familial. Entre l'apprenti Lorànt Deutsch et son père Niels Arestrup qui a pour le coup vraiment basculé dans le côté très obscur de la force, s'engage en effet ici une guerre sans merci. Pour le plus grand plaisir cependant du spectateur qui assiste à ce film certes amer mais qui a néanmoins de la cuisse. Ceci grâce à un scénario finalement assez gouleyant et au talent toujours aussi fruité de l'imposant Arestrup qui se déguste encore une fois avec beaucoup de saveur. Le propos est certes un peu caricatural parfois, souvent appuyé, voire même trop brutal. Il n'en demeure pas moins un joli goût final d'enivrement et de douce griserie. "Tu seras mon fils" est donc à consommer sans modération.
DECEPTION... Un brillant numéro d'acteurs sur une trame caricaturale... seul Patrick Chesnais apporte une touche d'humanité ! Qui a dit : 'tout ce qui est excessif est insignifiant' ??? Sûrement pas Nies Arestrup... dommage
Même s'il y a 2 rôles feminins non négligeable ,voici un bon et vrai film d'Hommes avec en arrière plan l'univers viticole et les secrets de famille qui l'entoure.Centré autour de cet intense "duel" père - fils ,le scénario par moments très manichéen , délivre également quelques jolis seconds rôles interprété avec justesse par les experimentés Chesnais et Mairesse ,la charmante Marivin ou encore le jeune Bridet.Au coeur du domaine familial et des vignes qui forme un personnage a part entière parfaitement mise en image par Legrand ,nous sommes les témoins de cette incroyable affrontement ou la violence des mots le dispute a la haine des regards d'un père qui n'exprime que mépris et dedain vis a vis de son fils.A l’écran la superbe prestation des 2 comediens donne quelques scènes remarquable de tensions et d’émotions : Arestrup et son physique imposant dégage une puissance et une présence quasi animale face au frêle et dévoué Deutsch qui comme nous reste médusé face a tant de haine.
Film sponso par l'UMP. Un vieux bougre refuse de refiler son vignoble a son fils, et préfère la léguer a un jeune qui lui semble plus méritant. Houlà, drame, psychose. Acteurs lourds, personnages mono expressifs, scenario bidon...
Qu'il est bon de voir que le cinéma français est capable de réaliser de magnifiques films aujourd'hui! Il est certain que ce film ne fera pas la tête du box office en France, ce qui est bien dommage car il mérite d'être vu! tellement de questions contemporaines abordées! Un très bon jeu des acteurs en particulier le rôle du père, qui arrive tjrs comme s'il surveillait tout! Tant à dire... A voir absolument!!!!
un film bouleversant sur les enjeux dans une famille, très beau et poignant. Niels Arestrup et Lorànt Deutsch sont poignants de réalismes dans les rôles père/ fils, je recommande vivement !
Superbe film, excellent jeu d'acteurs (Niels Arestup, impérial, Loran Deutsch, touchant et vrai). Scénarion impeccable et bien ficelé, tout en restant simple (la marque des grands) Et très très belle mise en scène, très soignée : cf personnages embarqués dans des "tunnels" sans issue : Chesnais dans la passerelle en forme de tube en verre de l'hôpital, quand il comprend que sa fine st inéluctable; et Loran Deutsch à vélo sur les routes bordées de murets de pierre, qui forment un labyrinthe d'où on ne s'échappe pas.