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Loskof
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3,0
Publiée le 1 juillet 2011
Film français sympathique, avec des acteurs réellement excellents, la ressemblance avec les vrais personnages est criante et ils ont tous l'air de vraiment s'amuser contribuant grandement à leur performance. On passe un bon moment, quoiqu'un peu long même si le film ne dure qu'1h30... Cependant, une fois le film fini, une question demeure sans réponse: tout ça pour quoi? Quel est l'intérêt? On n'apprend finalement rien de nouveau et le scénario reste assez creux et ne propose pas grand chose d'intéressant. Bien dommage... Un film qui vaut pour la performance des acteurs, mention spéciale à ceux campant Chirac et de Villepin!
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3,0
Publiée le 29 novembre 2011
Un buzz rèussi, une bande annonce qui en dit long sur le ton du film de Xavier Durringer, une sorte de thriller sur fond de comèdie / dramatique. "La conquête" a suscitè bons nombres de dèbats dont le mystère est restè entier puisque aucun journaliste n'a eu le droit de le voir avant sa sortie! S'il fallait une seule bonne raison pour voir le film, ce serait pour Denis Podalydès! Cet acteur-camèlèon sociètaire de la Comèdie-Française, y fait une composition impressionnante dans la peau de Nicholas Sarkozy où la ressemblance est frappante: maquillage, perruque, dèmarche, voix, il y avait aussi mille dangers pour Podalydès à jouer un prèsident en exercice! Belle prestation ègalement de Florence Pernel qui incarne Cècilia Sarkozy et de Samuel Labarthe qui joue un Dominique de Villepin plus vrai que nature! Bernard Le Coq en Jacques Chirac fait plutôt sourire et nous rappelle un autre Lecoq (celui des guignols de l’info). Si l'on suit un minimum l'actualitè politique, « La conquête » s'avisera passionnant avec une performance remarquable de l'ensemble des comèdiens...
Un film assez amusant, réalisé sous l'angle de la satire qui met en parallèle l'ascension politique fulgurante de Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2007 avec la destruction de sa vie sentimentale. Ce film se révèle plaisant et crée une réelle ambiance délétère que l'on imagine proche de l'univers politique vécu au jour le jour dans cet univers si particulier du pouvoir. Les acteurs parviennent à rendre leurs personnages attachants, presque dramatiques malgré des actes souvent antipathiques grâce à l'exploitation de réels talents comme Denis Podalydes, à souligner également le gros effort d'imitation tant dans le physique que dans les mimiques de l'ensemble des personnages étudiés. Cependant, l'ensemble ne parvient jamais à dépasser le stade de la caricature améliorée, rythmé par une BO qui ressemble à s'y méprendre à l'entrée des artistes dans un cirque. Au final il s'agit donc d'une réalisation critique, qui pose de réelles questions tant sur les coulisses du pouvoir que sur les procédés du journalisme, sans toutes fois jamais apporter d'éléments de réponse nouveaux. En tous cas la politique n'en sort pas grandie.
Sans intérêt, le film ne fait qu'effleurer les aspects de la conquête du pouvoir. Le réalisateur se contente de juxtaposer les moments qui ont fait le "buzz" à l'époque et de contextualiser les petites phrases déjà très bien commentées par les journalistes politiques. Aucun regard nouveau n'est apporté et le véritable sujet (les arcanes du pouvoir et les rouages très fins d'une bataille politique) n'est pas abordé. Les acteurs, quant à eux sont trop occupés à imiter et en oublient l'incarnation et le jeu.
Cinématographiquement Denis Podalydes est épatant au point où il efface presque tout les autres acteurs très bons aussi (ça fait parti du personnage). C'est bien fait, le récit est haletant et très instructif. Après de manière plus générale, ce film est la matérialisation de la nausée qu'une personne lucide ressentait devant toutes les gesticulations politicardes médiatiques de l'époque. Une vue des coulisses où se côtoie le machiavélisme, la démagogie, le cynisme, la rhétorique, les calculs méprisables, l'hypocrisie, la trahison, les délits d'initiés etc... Un monde où la presse est une alliée à manier avec doigté pour être ensuite utilisée comme outil de propagande dans un pays pourtant démocratique. Bref un exposé sur la politique du clan Sarkozy/ump et un exorcisme pour les masos nostalgiques.
Un biopic / docu forcément à part. Le problème de La conquête c'est qu'elle essaye de tout montrer sans suffisamment creuser et du coup oublie d'aller plus loin que ce que les journeaux nous avaient déjà appris. Les réalisateurs ont du mal à se détacher d'une copie d'événèments mis bout à bout et du coup oublie de faire du cinéma. Quelle dommage il y avait pourtant ici une dimension dramatique et une complexité chez le "héros" qui méritait mieux. L'excellent Xavier Podalydès est d'ailleurs odieusement sous exploité tant les réunions, la séparation ou la scène du meeting manque de passion et d'énergie dans la mise en scène. J'ai aussi moyennement apprécié le parti pris comique. Les citations déjà largement relayées à l'époque sentent le réchauffé et la musique de cirque bien que se justifiant pour la métaphore de la mise en scène de sa vie perso m'a semblé, là encore, altérer la cohérence cinématographique de l'ensemble. D'ailleurs est-on vraiment en face d'une oeuvre cinématographique ?
On retient de "La Conquête" son côté sarcastique et ironique, fait de dialogues bien ciselés à l'humour vachard. Il ne s'agit pas du portrait d'un homme ou d'une classe politique, mais plutôt d'une satire basée sur des situations et des rivalités connues de tous. Le film se regarde avec plaisir sans pour autant que l'on apprenne grand chose de nouveau. On regrettera simplement la trop grande place prise par les problèmes de couples entre Nicolas et Cécilia Sarkozy. "La Conquête" est porté par une interprétation magistrale de Denis Podalydès qui fait oublier quelque peu les imperfections du scénario.
J'ai pris du plaisir à voir ce portrait d'homme prêt à tout les sacrifices pour parvenir au sommet du pouvoir. Denis Podalydès est parfait comme l'ensemble de la distribution. Un "Il Divo" à la française qui tire moins vers la farce et l'outrance que son homologue italien mais qui réserve quelques bons dialogues et situations.
Sans intérêt. Tout le film se concentre sur les déboires amoureux de Cécilia Sarkozy, et sur la rivalité entre Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin, le tout dans une caricature parfaitement invérifiable et tout autant diffamante pour l'homme politique. On ne dit rien des tumultes avec les médias, rien des défis de la communication de campagne, rien de son financement, rien des enjeux politiques et économiques. Ce n'est pas le film de l'accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy, c'est le film de ses mésaventures avec son entourage à cette époque. Pourquoi faire? Qui cela intéresse vraiment? Qu'est-ce que cela apporte au débat politique, à l'Histoire, au cinéma? Rien. Quant aux acteurs, ils ont certes réussi à s'approcher de près des personnages qu'ils voulaient incarner, mais, avec si peu de recul, cela n'a rien de plus pertinent qu'un sketch des Guignols de l'Info. Ajoutez à cela une réalisation totalement déstructurée, et vous obtenez un excellent exemple de mauvais film politique. A voté.
Faire un film sur un homme d'état est toujours délicat, qui plus est quand l'homme en question est toujours en fonction. Cela demande un certain recul, de la poigne, de l'énergie, un semblant de mise en scène et avant tout un point de vue. Le réalisateur de l'excellent "J'irais au paradis car l'enfer est ici" échoue malheureusement à cet exercice. Si sa vision d'un monstre d'orgueil et d'ambition voulant donner un nouveau visage à la politique n'est pas totalement inintéressante (d'autant que Podalydès s'en sort avec les honneurs dans un rôle extrêmement casse-gueule), sa satire manque de souffle, de rythme, n'arrivant jamais à rendre son sujet exaltant, enchainant les séquences faciles et attendues, qui plus est trop écrites et pas assez mises en scène, pas aidée par des seconds rôles pour qui interprétation rime avec simple mimétisme.
La conquête est un film sur notre ex-président qui tente d'accéder au pouvoir. L'affrontement pour le pouvoir est l'obsession ultime de Sarkozy qu'il va me mener au bout, même si ça veut dire qu'il perdra sa femme... Étant jeune lors des événements narrés par le film et vu que la politique personnellement, ça m'en touche l'une sans faire bouger l'autre, je ne m'attarderai pas sur la véracité du scénario mais je vais plutôt m'intéresser au côté artistique de cette biopic. La réalisation ne casse pas trois pattes à un canard, mais reste soignée et joliment cadrée. Le scénario est certes un peu faiblard, mais tient la route jusqu'au bout et nous tient en haleine et est servi par des comédiens qui sont tous excellents.La lumière est un peu trop pâlichonne et le montage n'est pas fabuleux, mais les décors et les costumes sont très réussis. Au final, un film intéressant qui devrait plaire aux amateurs de politique, mais moins aux cinéphiles.
Formidable travail de reconstitution d'une période bien spécifique de la politique française récente, à savoir la prise du pouvoir suprême par le candidat Nicolas Sarkozy. On suit les aléas de sa campagne présidentielle, parallèlement à la détérioration de sa relation conjugale avec Cécila, au moment même de sa vie où cet obsédé du pouvoir est en train de toucher le saint Graal. Paradoxe de l'existence. La conquête du pouvoir ne passera pas par la reconquête de sa femme... Comme je l'évoquais précédemment, le film de Xavier Durringer reconstitue avec une précision diabolique les temps forts de la campagne, la crédibilité des dialogues étant assurée par Patrick Rotman, le tout sans porter de jugement, esquissant un portrait nuancé du champion de la droite. Il parvient d'autre part à établir une ressemblance hallucinante entre ses acteurs et les hommes-clés de cette période : Podalydès incarne Sarko avec brio, alors même que la ressemblance physique ne saute pas aux yeux, Florence Pernel est une Cécilia plus vraie que nature, Le Coq et Labarthe campent Chirac et Villepin avec talent, ainsi de suite jusqu'au moindre second rôle... Alors j'entends les cinéphiles hurler que le septième art n'est pas dans le mimétisme et l'imitation du réel, ils n'ont sans doute pas complètement tort, mais perso je ne boude pas mon plaisir.
Pour les générations qui l'ont vécu (ou subit), ce film n'apporte rien mais je pense qu'il prendra tout son intérêt dans 2 ou 3 générations quand on racontera à nos descendants qu'on a été assez naïf en France pour élire un nain cupide et arriviste ils ne nous ne croiront pas et après l'avoir vu, ils se moqueront de nous...Oh vous pourrez toujours prétexter que vous n'avez pas voter pour lui, vous passerez pour un âne tout de même...Remarquez...Si on fait un film sur l'actuel, ce sera pire, depuis Chirac, président, c'est une fonction qui pue un peu non ? Ici le film vaut surtout par Podalydes qui nous fait un Sarkozy à pile avec mimiques et gestuelles de pantins parkinsonien. Le Coq en Chirac, très bien et celui qui fait notre cher poète raté très bien aussi. L'histoire nous détaille l'explosion en vol d'un couple et l'ascension inexorable de l'homme de ce couple qui voit sa vie sentimentale partir en fumée car il est un queutard et qu'il se soucie plus du pouvoir que de sa femme, quoi qu'il en dise. La quête du pouvoir ne peut se faire que si tout le monde veut la même chose et là, madame Cécilia n'en voulait pas mais en bonne collègue de conquête du pouvoir, elle la joue solidaire pour ce qui est de la présence devant les cameras, ils faut rassurer les moutons sur leur canapé, le président est dans un couple solide et les malheureux journalistes parisiens savent tous que ce mariage part en sucette mais pas un ne balancera la vérité mais tous dans leurs critiques ciné expliqueront qu'on apprend rien...Tas de ... Si peur peu qu'on s'intéresse pas à la vie sentimentale de ses hommes politiques, on apprend des choses. Mais aujourd'hui pour savoir comment va la tête de l'état il vaut mieux lire Closer et Gala que le Monde non ?
Le dessous des cartes connu par le Canard Enchainé ou les dossiers des hebdos est ravivé complété par quelques traits moins connus comme le flot de vacheries d'un Chirac rancunier ou les états d"âme de Cécilia qui nous la rendent plus sympathique Le film nous laisse sur notre faim d'analyse politique : reste la distribution qui est excellente Le Coq campe avec crédibilité un Chirac subtil et madré et Denis Podalydes qui malgré l"erreur du choix capillaire arrive à nous faire croire qu'il est Sarko!
Un film très amusant à regarder! Ce n'est pas fidèle mais ce n'est pas le but, on voit bien dans ce film les hommes derrière les politiques et de belle manière! Tout les acteurs sont excellents!!