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lolemu
8 abonnés
36 critiques
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4,0
Publiée le 28 mai 2011
Alors, là bravo aux acteurs qui jouent à la perfection. Ce qui m'a fait le plus rire, c'est à la fin du film, quand une fille (probablement anti-Sarkoziste)dans la salle de cinéma, fut déçue que Sarkosy soit dépeint plutôt sympathiquement, alors que d'autres et surtout De Villepin soit antipathique au possible. Désolé de vous décevoir Mademoiselle, mais Sarkosy est comme décrit dans le film, un mec qui a la soif du pouvoir qui a passé toute sa vie à bâtir ce personnage politique hors pair (qu'on aime où pas), pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Mais cela reste néanmoins, un homme transparent et profondément humain( avec ses défauts et ses qualités) et Polydadès a su avec grandeur, interpréter ce rôle difficile. Grand bravo aussi à l'actrice qui joue le rôle de Cécilia.
Quand on voit ce film on ne peut s empecher de penser que le petit milieu parisiano gaucho bobo s est vengé de Sarkozy. Le trait est souvent grossi, je veux bien croire que sarko etait parfois caricatural mais la Podalydes en fait 10 fois trop, ça en devient ridicule et agaçant a force, surtout quand on connait les opinions politiques de cet acteur...(tres bon dans d autres films au demeurant).
Premier biopic réalisé sur un Président toujours en poste (du moins en France), ce portrait du plus grand, du plus élégant, du plus compétent, du plus brillant chef de l'Etat de la Vème République (rassurez-moi : je n'étais pas crédible une seule seconde là?) n'est pas nul, mais vraiment pas bon pour autant. Car qu'apprend-on de vraiment nouveau sur Nicolas Sarkozy, sa vision de la politique, son état d'esprit? Pas grand-chose. Oh il y a bien quelques scènes qui sont intéressantes, mais elles sont tellement rares, comme si la seule audace de Xavier Durringer avait en définitive été de faire un film sur un Président toujours en activité. Avouez que c'est un peu court ! Heureusement, Denis Podalydès livre une prestation brillante, apportant une réelle complexité à un homme des plus méprisables (cela n'engage bien sûr que moi! Quoique...), loin des figures très « Guignols de l'Info » auquel on pense en voyant notamment apparaître le Jacques Chirac concocté par Bernard Le Coq (à ne pas confondre avec Yves, voix officielle de Jacquot chez les irrévérencieuses marionnettes). Alors oui il est louable de vouloir donner une image « humaine » à son « héros », de montrer que lui aussi est capable de souffrir (le pauvre, sa femme s'est barrée, trop triste! Surtout que lorsqu'on voit la façon dont il la traite, on peut aisément la comprendre), mais à force d'insister là-dessus, on se demande quelles sont les véritables intentions de Durringer, comme si celui-ci cherchait presque à plaindre le camarade Sarko. J'ai trouvé cela assez gênant, et même si effectivement ce dernier est décrit à plusieurs reprises comme quelqu'un d'odieux (Hortefeux l'a pourtant trouvé sympathique en regardant le film : hallucinant!!) et d'un narcissisme face auquel même Fabrice Luchini passerait pour un ado timoré sur le point d'embrasser une fille pour la première fois, le malaise est bien présent (et surtout pas pour de bonnes raisons!), loin du jeu de massacre que nous promettait une bande-annonce très réussie. Vraiment pas sympa le Nico, mais pas non plus un monstre, voilà donc le message délivré par Xavier Durringer. Ne pas trop se mouiller, n'était-ce pas en définitive le pire choix à faire?
Un film sur un sujet qui n'a à priori aucun intérêt au cinéma. Un sujet rébarbatif , didactique ,tout juste bon pour faire un bon reportage TV , à l'ancienne. Mais la direction d'acteurs et le jeu de tous les acteurs en fait un suspens agréable à regarder . La cruauté , la trahison , le cynisme des politiciens y sont magnifiquement montrés. Poladyles est remarquable, sa performance l'on vit un vrai drame cornélien. Une réussite dans le genre.
L'exercice de style tenté par Xavier Durringer est assez inédit dans le cinéma français plutôt frileux quant à l'analyse de sa propre histoire (cf la guerre d'Algérie). C'est l'ascension vers la présidence de Nicolas Sarkozy qui a retenu l'attention de Durringer et de son scénariste Patrick Rotman. L'histoire on la connait trop bien est c'est sans doute ce qui nuit au film, sa trop grande proximité temporelle qui lui donne trop peu de recul ce qu'on pu dire toutes les gazettes à l'époque. Il reste donc le plaisir de voir comment chaque acteur s'en sort avec l'imitation de son personnage politique que chaque spectateur pourra revoir le lendemain à la télévision. De ce côté là on est bien servi avec un Podalydès confondant de vérité parvenant à rendre crédible Sarkozy jusque dans ses tics sans jamais tombé dans la caricature. De son côté, l'immense Bernard Le Coq livre un Jacques Chirac plus vrai que nature dont il a su capter toutes les expressions et les mimiques à défaut d'une ressemblance physique évidente. Il faut a aussi saluer la performance de Samuel Labarthe acteur suisse moins connu qui comme Le Coq a su amener le personnage de De Villepin jusqu'à lui. Quand ces trois-là s'écharpent en coulisses demeure le principal attrait du film donnant l'impression d'assister en direct aux propos off rapportés chaque semaine par le Canard Enchainé. La politique ne ressort bien sûr pas grandie de cet épisode de la campagne 2007, montrant une fois de plus si on en doutait que notre personnel politique est davantage mu par ses propres intérêts que par ceux de son engagement. Qui peut dire encore aujourd'hui qu'il l'ignore?
grosse pub, grosse attente et finalement pétard mouillé, ce film qui devait être un plaidoyer sur les rouages de la politique, nous livre finalement une success story d'un homme qui n'apparait pas si méchant et qui le pauvre a souffert de ses adversaires méchants, de sa femme qui le quitte, bref, il est bien à son avantage et on est bien loin de ce qu'il est vraiment. Ses adversaires y apparaissent pire que lui (il n'y a qu'eux qui font des sales coups), ses aspects négatifs ont été gommés, il est souvent drôle. C'est simple en sortant de la salle on a presque envie de voter pour lui. Comme souvent en France on a un peu manqué de courage. Reste la prestation stupéfiante de Podalydès et celle amusée de Lecoq.
Un très bon biopic, les imitateurs/acteurs sont de talent, les faits véridiques, les discours cités à l'identique.
Le regard affuté sur la politique française est d'une grande justesse: ironique sans cruauté, réaliste sans cynisme.
Ce film pourrait s'appeler : le vol, l'ascension, l'acaparation mais son réalisateur a choisit la conquête : et c'est réellement le meilleur titre qu'il pouvait trouver : un homme, son combat pour gagner, sa perte de la femme qu'il aime.
Que l'on aime ou déteste Sarkozy difficile de rester froid face aux prouesses de personnages très humains, dans un monde qui ne l'est plus depuis longtemps.
A voir pour ceux et celles qui on remarqué que le cinéma français s'intéresse de plus en plus à la politique.
Très déçu!! Défilé d'imitateurs, manque de recul, agite l'affaire CS pour défendre le parti de Sarkozy et diaboliser ses adversaires..(dommage, ça n'est pas le rôle du cinéma, a moins de résoudre l'enquête.. Ce qui est impossible!) Musique de cirque, ok pour la métaphore, mais ça va 5minutes, d'autant qu'elle est très mal composée et donne le sentiment d'être devant un téléfilm ..
Ah, les campagnes électorales ! Le moment le plus théâtral de la politique. Avec "La Conquête", ça pourrait être "Je te déteste de tout mon coeur". Alliances et désalliances, amour et désamour, amitiés et inimitiés, petits compromis et grandes compromissions... A travers l'évocation des années 2002-2007 et l'ascension de Nicolas Sarkzoy, Xavier Durringer entrouvre le rideau sur les coulisses d'un monde sans pitié, un monde de requins où il ne faut pas craindre d'écraser quelques nageoires pour gravir les plus hautes marches du pouvoir. On sourit en reconnaissant la gestuelle (la tête qui rentre et sort des épaules comme celle de ces chiens posés sur la plage arrière de la voiture), les tics de langage, la familiarité de ton ; et l'on s'amuse à reconnaître chacun des protagonistes, courtisans lèche-bottes ou conseillers intègres. De Bernard Le Coq/Chirac à Hippolyte Girardot/Guéant, en passant par Samuel Labarthe/Villepin ou Saïda Jawad/Dati, ils sont tous bluffants. Notons que le rôle de Cécilia revient à Florence Pernel... Certainement pistonnée par son compagnon scénariste Patrick Rotman, elle n'en donne pas moins une interprétation très juste, à la fois cassante et fragile. Quant à Denis Podalydès, il endosse avec beaucoup de conviction les habits de celui dont son précédesseur a dit qu'il lui avait "pollué le quinquennat". Le sociétaire de la Comédie Française réussit à faire passer toute l'intensité du drame humain, intime, concomitant à une victoire politique inégalable, venant couronner le combat de 20 années de vie. Servi par des dialogues au cordeau, non dénués d'humour, ce biopic sur un président en exercice rend parfaitement l'écrasante solitude de la fonction au milieu de la foule et l'incontournable maîtrise du poids des mots. Un régal : la scène où Dominique de Villepin, son rival à la Baule et son rival tout court, émerge, tel un grand requin blanc, fringant, mince et bronzé de l'Atlantique avant de s'attabler en terrasse avec son ennemi pour le petit déjeuner !
D'un point de vue cinématographique, "La Conquête" est un film mou, sans rythme, dont le principal intérêt réside dans les performances d'acteurs comme Denis Podalydès et Bernard Le Coq. Politiquement, "La Conquête" a tendance à nous tendre le portrait d'un Nicolas Sarkozy étrangement sympathique, à mille lieux de la réalité de l'homme politique que nous connaissons. Transi d'amour et prêt à sacrifier sa carrière politique pour regagner sa femme, ce Nicolas Sarkozy fait figure de petit garçon naïf et franc, opposé à Jacques Chirac et Dominique de Villepin, dépeints comme d'immondes caïmans de la politique, suintants d’hypocrisie et de malveillance. L'opposition de gauche est quant à elle totalement absente et Ségolène Royal n'a droit qu'à l’imitation grotesque d'un conseiller sarkozyste. Les faces les plus obscures du personnage sont bizarrement occultées : Le fameux "discours du karcher" est seulement évoqué, de même que les prises de positions proches de l'extrême droite et l'affaire des deux adolescents électrocutés au cours d'une poursuite policière. Le traitement de l'affaire Clearstream est également partisan. Ce film est donc une immense déception, une ode composée à la gloire d'un politicien sensé s'être hissé jusqu'au pouvoir, seul face à l’adversité. Messieurs Durringer et Podalydès, n'aviez-vous réellement pas autre chose à faire de votre temps et de vos talents ?
Film passionnant sur les coulisses de la politique. Film très rythmé, mais sans vrai fil conducteur, on se sent parfois proche du documentaire. Pas de parti pris critique du réalisateur qui ne rentre jamais vraiment dans le fond, effleure juste les sujets puis passe à un autre. On ne s'ennuit donc jamais. Mentin spécial à Podalydès, brillant. Un film à voir, il permet de voir les relations entre les politiques sous un autre angle, on voit ce qu'il y a derrière les petites phrases.
Très bon film, et c’est plutôt une belle surprise. En effet faut pas se le cacher, c’est un film humoristique. Par contre si vous êtes de gauche et un royaliste alors là certaines scènes seront choquantes ;)