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Grouchy
123 abonnés
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5,0
Publiée le 12 février 2012
J'avais très peur à propos de ce film sur Sarkozy, mais l'ensemble est excellent, le jeu d'acteur fait qu'on se croit plus à un concours de sosies et d'imitation qu'à un “biopic” ! Denis Polaydès est génial, même si la ressemblance entre lui et le Président n'est pas très frappante, Bernard Lecoq hilarant en Chirac et les autres acteurs sont excellents, même on espérait plus de personnalités politiques à l'écran, nottament les adversaires socialistes et extrêmistes. Un grand film.
Bon pas vraiment de surprise, limite pro sarkozy même et biensur on saute trop vite d'un événement à l'autre mais c'est intéressant et plutôt drôle même si cela ne devrait pas l'être. C'est avec notre argent ces conneries là.
Un film cent mille volts, qui laisse très peu de place à l'immobilisme. Metteur en scène et acteurs ne font qu'un pour nous entraîner dans cette aventure qui peut s'avérer parfois drôle, mais très souvent corrosive, inquiétante et grave. Superbe et effrayant.
L'accès à la présidence d'un personnage qu'il est inutile de présenter, monstre médiatique et politique. Le film ne vise jamais la parodie ou le ridicule. Son souci est de montrer les intervenants de cette arrivée au pouvoir de façon objective, avec une pointe d'humour qui ne décrédibilise pas l'ensemble. Surtout, le projet s'efforce de rester objectif même si l'on sent que la critique n'est jamais loin. Dommage que le scénario s’appesantit un peu trop sur la déconvenue sentimentale plutôt que d'aborder les vrais sujets qui fâchent. En dehors de cela, il faut souligner le talent des interprètes, tous parfaits. Du cinéma audacieux et réjouissant.
"La Conquête" est, outre l'aspect politique du personnage, l'histoire d'un homme alimenté par le Pouvoir. Pour lui, rien n'est plus fort que de diriger une Nation et il est capable de tout pour arriver à ses fins. "La Conquête" c'est aussi le drame d'une histoire d'amour qui, par cette quête du pouvoir, va se détruire. J'avais peur en regardant ce film qu'il soit un peu trop politisé et, il s'avère qu'il reste assez honnête. On peut regretter, néanmoins, l'absence de personnages politiques de gauche pour la parité. Mais, ne faisons pas de critique politique. "La Conquête" est un assez bon film qui, je pense, mérite d'être vu avec un certain recul. Sans rentrer dans les complexités politiques, on peut comprendre aisément les coups bas que les politiques se lancent. Enfin, on peut regretter cette volonté d'imiter les vraies personnages qui se transforme en quasi-caricature (notamment celle de Dominique De Villepin). "La Conquête" mérite d'être regardé au moins une fois pour avoir une vision des "coulisses" de l'ascension de Nicolas Sarkozy au sommet de la hiérarchie républicaine.
D'un réalisme époustouflant, La Conquête est un film fort qui nous laisse bouche bée par un jeu d'acteurs exceptionnels et impliqués. Un satire politique telle un biopic renseigné et habile.
L'exercice de fiction-réalité est très difficile à gérer, d'autant plus lorsqu'on parle de politique. Avec La Conquête, la France ose enfin franchir un pas qu'il n'osé pas, une fiction plus ancré dans le passé proche. Si les acteurs sont tous géniaux (mentions à Le Coq) on est très vite emballé par se cirque politique où les clowns, qui font aussi office de distributeur de cacahuète, sont les politiciens et les singes les journalistes. Le film est surtout critique envers la presse plus que la politique où elle ne fait qu'un état des lieux banales et surtout sans réel nouvel approche. Là est le point du film, il ne se mouille pas, ne s'arrête que sur des vignettes et autres photo déjà vu mille fois sans rien d'apporter de nouveau, sans même se donner la peine d'approfondir. Hormis sur la relation Cécilia Sarkosy et notre actuel Président. La Conquête aurait mérité d'être plus long et plus épique dans son traitements, plus approfondie. Gros plus en ce qui concerne la musique parfaitement bien adapté aux films et qui pourrait même devenir culte. Ceux qui voulait juste un rappel de mémoire sur la dernière course d'élection seront ravie, les autres seront frustrés. En tous cas, moi je l'ai été.
Si vous vous attendez à des révélations sulfureuse, passez votre chemin. Si vous cherchez à comprendre quel animal politique était Sarkozy mais aussi et surtout quel animal blessé il pouvait être foncez ! Entre un bon Guignols de l'info et un polar politique, Xavier Durringer s'offre un film fascinant ou Podalydès est magique.
Entre la satire et la tragédie ce film ce veut avant tout humaniste en faisant le portrait d'un homme qui est plus une figure dans l'imaginaire collectif qu'un être humain. Des comédiens alléchant et une réalisation qui tient la route, le film que l'on pouvait redouter et en faite une bonne surprise, une agréable surprise!
Ce film décrit à merveille une certaine obscénité de la vie politique et de ses acteurs de haut niveau, pour qui la lutte pour le pouvoir est une raison de vivre. Bernard Lecoq incarne un Chirac plus vrai que nature, Denis Podalydès mime à la perfection les tics, les postures et intonations de Sarkozy et Samuel Labarthe est un De Villepin très convainquant. Les dialogues sont d'une brutalité très plausible et l'atmosphère de marigot au sein des hautes sphères politiques de notre nation fait froid dans le dos. Est-ce vraiment à de tels hommes, mesquins, cyniques, à l'ego démesuré, calculateurs, imbus d'eux-mêmes et du Pouvoir que nous confions la destinée de notre pays ? Sommes-nous donc gouvernés par ces "Guignols de l'info" ? En tout cas, ce film est très divertissant et surtout plein d'humour et les personnages sont rendus plutôt sympathiques. A voir comme si on allait au zoo.
Étrange film que ce "La Conquête"; d'abord parce que s'il avait été une totale fiction avec des personnages imaginés il aurait été sans grand intérêt. Ensuite les imitations plus ou moins réussies sont décrédibilisantes, au début en tout cas, le temps de s'habituer et de ne pas rire. La mise en scène s'oriente plutôt vers la comédie, en particulier avec cette exaspérante musique qui donne l'impression d'être au cirque (métaphore du cirque politique certes mais trop décalé), ce qui ne donne aucun poids au personnage de Sarkozy, présenté comme le clown de service, et fait que l'on se contrefiche de sa rupture - moment censé être le point fort émotionnel du film. Le montage est survitaminé et correspond bien au personnage; le problème c'est qu'on ne comprend pas forcément les tenants et aboutissants, dans le sens où les personnages ne sont pas suffisamment fouillés. Le réalisateur a dû se dire que vu qu'il s'agit d'un film d'actualité et que tout le monde les connaît, il n'est pas nécessaire de s'étendre plus en avant sur eux. C'est un tord, dans la mesure où son film n'est pas un documentaire. Là où c'est plus surprenant c'est que le film arrive à nous accrocher, et ce uniquement parce que c'est un film "people", que le public est un peu voyeur et aime les ragots, et que les dessous d'une campagne politique sont toujours passionnants. Mais attention, ce n'est pas une apologie de Sarkozy, au contraire on aurait plutôt tendance à penser au pastiche. Au final ce n'est pas un si mauvais film que cette critique le laisse supposer mais trop caricatural...
Je pensais voir un film sur Nicholas Sarkozy mais cela ressemble plutôt à une avalanche de scènes cocasses sur l’envie d’une montée au pouvoir. Denis Podalydès est remarquable ; le film ne propose aucun jugement politique et cela renforce l’intégrité de celui-ci. Un très bon film, et très bien interprété.
Les producteurs de ce film ont beaucoup pleuré dans la presse les semaines précédant sa sortie. Eh oui, la plupart des vilains financiers (certainement de droite) leur ont longtemps méchamment claqué la porte au nez, ne voulant pas prendre de risques avec le pouvoir en place. Heureusement, l'intrépide chaîne Canal qui défend la veuve et l'orphelin est venue à leur rescousse pour pouvoir boucler leur projet. Tant mieux d'ailleurs, car "La conquête" est une oeuvre fort intéressante. D'une part car elle évoque la brillante victoire de notre bien-aimé président Nicolas Sarkozy (bénie soit la femme qui l'a enfanté) à la présidentielle de 2007. Mais surtout parce qu'elle s'intéresse à l'envers du décors, ponctuant son récit des petites phrases qui égaient en permanence notre politique et que connaît depuis longtemps le lecteur assidu des médias et en particulier celui qui déguste régulièrement "Le canard enchaîné". Enfin, les acteurs sont formidablement bien rentrés dans la peau des personnages qu'ils incarnent, que ce soit Denis Podalydès en Sarko, Bernard Le Coq en Chichi et Samuel Labarthe en Villepin l'exalté. Justement, concernant ces deux derniers, je demeure en revanche circonspect un tantinet sur la vision qu'on en donne (surtout Chirac en fait) puisque le réalisateur les fait passer en définitive pour des nuls. Par ailleurs, si la saveur de cette évocation provient avant tout de l'histoire toute récente qu'elle retranscrit avec des personnages qui nous sont encore très familiers, j'ai peur qu'elle vieillisse assez mal et qu'elle perde beaucoup d'intérêt au fil des années à venir. En attendant, vivement "La conquête 2" !
Alors c'est loin d'être mauvais car les acteurs sont vraiment bluffant comme la quatuor chirac , villepin, sarkosy et cecilia et les ressemblances sont vraiment problables. Ensuite les dialogues sont bons la réalisation est jolie ont se vraiment dans le film et dans la campagne de Sarkosy mais certains points important sont trop vite passée comme les emeutes en 2005 et le film nous apprend rien de plus il montre juste la politique de l'intérieur mais le film reste original.
un film qui montre une seule chose et c'est la pire. Un homme qui a conquis la france avec une femme mais qui s'est fais quitté a cause de ça. il est arrivé au pouvoir avec du soutien, ce meme soutien qui l'a laissé tomber lors de son élection, il a été obligé de gerer la france avec quelques options: trouver une autre femme, gerer ses problèmes personnels, et prouver que ce qu'il a promis est réalisable. la crise; ce que l'état a crée et qui n'éxiste pas, pour preuve, l'état n'est pas moins payé, il est obligé de prouver qu'elle existe. la france d'en bas, ce qu'il a soutenue, la france d'en haut. ce qu'il est.