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    Eraserhead
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    258 critiques spectateurs

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    elias levy
    elias levy

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Eraserhead est un chef d'œuvre, outre les décors brutes qui ne sont pas sans rappeler les films expressionnistes, le travail pharaonique d'un an qu'a demander le son pour obtenir un résultat si hypnotique et irréel et outre la performance de l'acteur principale qui dévoile une parfaite compréhension du personnage et de ce qu'il représente, le film est une merveille scénaristique. Libre a plusieurs interprétations et lecture, Eraserhead offre une vision angoissé de la paternité, mais aussi et surtout de nombreuses métaphores.

    J'interprète le film comme ça:
    spoiler: Le bébé est un symbole de l'union entre le personnage principale et Mary. Il naît difforme car il représente un mariage forcer et pas volontaire des protagonistes. Quand Mary quitte le domicile car elle ne supporte plus le bébé (donc leur relation) ce dernier devient malade car la protagoniste s'échappe de cette vie passive et morbide, sacrifiant leur "amour. D'ailleurs quand Henry veut sortir tandis que le bébé est malade, a chaque fois qu'il tente d'ouvrir la porte ce dernier se met a pleurer car sans Henry qui reste au foyer espérant le retour de Mary, plus personne n'est la pour entretenir un semblant d'espoir dans cette relation donc le bébé (métaphore de leur amour) n'a plus a exister. Et ça se confirme encore lorsque la voisine débarque chez Henry et qu'ils ont une liaison. Le bébé pleure car ça signifie qu'Henry oublie Mary ne serait-ce que le temps d'une nuit. Pour ce qui est de la femme derrière le radiateur, elle représente la "petite voix" dans la tête du personnage principale se donnant tout d'abord en spectacle pour le divertir puis elle écrase littéralement des spermatozoïdes, symbole d'une pseudo masculinité déchu pour Henry et elle chante ensuit sa chanson qui dît que tout va bien au paradis donc elle l'invite a se suicider. Ce qui, je pense, se passe a la fin du film quand il l'enlace. Un autre élément et que Henry adopte a un moment la tête de son fils façe a la voisine de palier. Ca montre qu'il ne pense plus qu'a la relation qu'il avait avec Mary, il adopte le même visage que leur enfant, celui de leur amour. La petite boîte qu'Henry trouve dans sa boite aux lettres contient ses désirs, ils les enfermes dans un placard lors de sa relation avec Mary mais une fois qu'elle part il finit par totalement écouter avec la voisine du palier. Le fait que la créature a l'intérieur de la boîte grossit est le symbole de ses désires occupant de plus en plus de place dans sa tête.

    Après peut être que je surinterprète le film mais ca m'a paru évident dès mon premier visionnage, tout aussi évident que le fait que la scène d'introduction est une scène de "rapport charnel".

    Dans tout les cas, même si je surinterprète je pense que c'est l'un dès films les plus aboutis que j'ai vu et que le génie de la réalisation atteint lors de ce projet et franchement difficile a surpasser. Ce n'est pas pour rien si le grand Stanley Kubrick lui même a déclarer a Lynch que c'est le seul film qu'il aurait aimé réaliser.

    Si vous êtes la, merci d'avoir lu tout ça!
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    24 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2024
    C'était un peu trop étrange, dérangent, absurde et incompréhensible à mon goût. Le film va légèrement trop loin dans son délire, je n'ai vraiment pas aimé. J'ai surtout eu l'impression que le film n'avait pas vraiment de cohérence ( hormis certaines scènes) comparé à Lost Highway par exemple qui est très complexe mais je ressentais que Lynch savait parfaitement ce qu'il faisait, tout l'inverse de Eraserhead. En tout cas Lynch est vraiment unique...


    Je n'ai ni aimé , ni passer un bon moment 2/5.
    Alolfer
    Alolfer

    127 abonnés 1 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2024
    Le premier long métrage de David Lynch est sans aucun doute le plus étrange film de sa carrière. Experimental dans son genre, c est un film qui nous hypnotise par l'image et la "dégueulasserie" des plans. Troublant, tremblant et horrifiant. C'est un film auquel on a énormément de questions, sans pour autant qu'on ait des réponses. Mais un film ne se résume pas à son scénario, surtout pour un film Experimental. Il fait creusee davantage pour potentiellement comprendre une interprétation. C'est fascinant pour l'époque. Ce film est un pionnier dans le style de Lynch. Mémorable
    Dumontthrse
    Dumontthrse

    16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2024
    Film obsédant par ses images contrastantes. Un David Lynch restant fidèle à sont art par la suite. Atmosphère glauque, angoissante et qui laisse un arrière - goût d'inconfort. Je ne le verrai qu' une seule fois.
    Matmat77
    Matmat77

    6 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2023
    Que dire sur ce film ? Que c'est tout sauf un film. C'est un cri, une horreur, une bizarrerie, quelque chose de très très déstabilisant, d'indescriptible. Un noir et blanc de ouf. Quelque chose qui ne peut ni se raconter, mais à voir, absolument, au moins une fois dans sa vie. Mis en scène par David Lynch (Blue Velvet, Twin Peaks, Elephant Man........), le film est aussi sorti sous le titre "Labyrinth Man". Si vous êtes sensible à l'extrême, cartésien, traditionnaliste dans vos goûts cinéphiliques, fuyez. Sinon, bon visionnage !
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    4 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 septembre 2022
    Il y a, comme ça, des films qui vous restent. Des films qui ont pu être laborieux sur le coup, voire même désagréables, mais qui tournent dans un coin de votre tête tel un parasite dont on ne peut s'en extirper. Des obsessions qui nous font remettre en question notre rapport au cinéma. Juste comme ça, certains films parviennent à devenir autre chose, une entité indicible qui passionnent par leur singularité et qui étrangement deviennent par leur nature horripilante poétique.

    David Lynch pratique un cinéma sensoriel. Un cinéma de l'expérimental, de l'abstrait et du rêve, qui agit hors de notre rationalité. Ses films les plus réputés tournent autour de cette logique, Mulholland Drive et Lost Highway notamment, mais son produit le plus obscur, le plus exigeant et le plus dérangé est sans conteste son premuer coup d'essai, Eraserhead, véritable cauchemar halluciné, proche de l'avant-garde et tellement extrême que même la plupart des fans du réalisateur lâchent l'affaire à son propos.

    Me concernant ça a été mon premier contact avec l'univers torturé de David Lynch, et pour le moins que l'on puisse dire j'en suis resté perplexe. Il faut dire que pour accéder au style lynchéen ce n'est pas la porte d'entrée idéale. Mais à mesure que j'explorais le reste de sa filmographie et qu'un schéma se dessinait à travers ses films, un seul me restait en tête plus que les autres. Eraserhead était éprouvant, mais diaboliquement marquant.

    Elephant Man, puis Mulholland Drive ou encore Blue Velvet, chaque nouvelle découverte me faisait prendre conscience de la libération qu'a été ce Eraserhead. Avant je me concentrais principalement sur ce qu'un film me donnait à comprendre, depuis, je me concentre sur ce qu'un film me donne à ressentir, sur ce qu'il me fait vivre et comment il me marque. Cette révélation aura attendu que je regarde Lost Highway pour qu'elle m'illumine, et de là je ne pouvais qu'acclamer la réussite absolue qu'est Eraserhead, et à quel point il m'a marqué.

    Ce qui amène ce film à hanter le spectateur, c'est cette manière de créer des ambiances entre le grotesque, le dérangeant et le terrifiant. Que ce soit grâce au design sonore d'une noirceur ensorcelante ou aux visuels iconiques comme ce bébé absolument cauchemardesque aux cris perçants, chaque plan est doté d'une ambiance glaçante et d'une beauté formelle indéniable. David Lynch emprunte beaucoup à l'expressionnisme, ce qui fait de Eraserhead une sacrée claque esthétique. Mais mêlé à un univers aussi cinglant et cinglé, ça bascule complètement dans une autre dimension, une dimension qui est un véritable purgatoire des sens, où l'abandon du spectateur dans la folie ambiante l'amène à explorer des abîmes cinématographiques magnifiques coe rebutantes.

    "In Heaven, everything is fine."
    Bien entendu que le délire ne parlera pas à tout le monde. Une proposition de cinéma telle que Eraserhead ne peut que diviser. Mais personnellement ça m'a profondément marqué. Et je pense que le fait que ça ait été mon premier David Lynch y en est pour beaucoup. C'était la première fois que j'avais cédé à la folie devant un film, et je n'ai plus jamais retrouvé ce sentiment devant un œuvre autre que du maître en personne, et encore. Seul Lost Highway aura su s'en approcher dans mon cœur. Certains y verront une purge à regarder, j'y vois là un de mes films préférés. Face à un film si particulier, je suis heureux de voir des réactions aussi dithyrambiques que négatives. C'est le propre des œuvres d'art audacieuses à des milliers de lieux de toute convention. S'il irrite tant de gens, c'est justement car il n'est pas fade. Il a une âme, torturée, mais une âme bien vivante, qui rayonne encore 45 ans après. Avoir mené un projet jusqu'au-boutiste dès ses débuts ne pouvait annoncer que la venue d'un grand metteur en scène qui saura repousser comme séduire. Je ne peux conclure cette critique en remerciant profondément David Lynch d'avoir fait du cinéma et d'avoir complètement bouleversé ma vision de l'art. Un art dont on n'aura jamais fait le tour grâce à des films comme Eraserhead.
    Monoplot
    Monoplot

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2022
    Regarder Eraserhead c'est comme se retrouver dans une soirée S-M et en prendre pleins les yeux mais pas plein le cul.

    Henry Spencer, est contraint de s'occuper seul de son enfant, nouveau-né prématuré et monstrueux, après que sa femme a quitté le domicile conjugal.
    On ne comprend pas ce qui se passe, mais on se laisse emporter par cette fresque glauque, électrique qui transmet des sensations uniques. L'un des premiers longs métrages de Lynch qui impose sa patte de réalisateur unique. La photographie est superbe, c'est terriblement inventif, presque un film expérimental à la fois horrible et fascinant.

    Il faut absolument voir ce film pour ne pas mourir bête et comprendre que le cinéma ne consiste pas qu'a transmettre un livre en image.
    Lucas
    Lucas

    9 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Ce film est... Surprenant. Inattendu. Mais surtout, Marquant. Tout cinéphile se doit de voir ce David Lynch, tant son aura est UNIQUE.Ce qui m'a surpris c'est comme l’absence régulière de dialogue, ou la présence du silence, peut changer tout le contexte d'un film. Mais aussi spoiler: cet enfant prématuré, immonde, qui rajoute une couche (sans vouloir faire de mauvais jeu de mot).

    Pour la fin je vous laisse faire votre avis. Je lui donne 4/5 (le 1 point en moins c'est parce que j'ai rien compris)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2022
    Voilà. Ça fait 45 ans.
    45 ans l'air de rien !
    Ça a eu le temps d'être l'un des plus grands phénomènes des midnight movies, d'être le film préféré de Stanley "j'ai révolutionné tous les genres cinématographiques existants" Kubrick (rien que ça), d'avoir eu accès au statut de film culte, et encore récemment bénéficier d'un remaster Blu-ray d'excellente qualité, et pourtant ses secrets restent entiers.
    Et Dieu sait qu'on a essayé de donner un sens à tout ce joyeux bordel !
    Mais non, il demeure intact.
    Eraserhead est resté Eraserhead.
    Un trésor de cinéma indépendant et expérimental.

    À la vue de ces bizarreries et de ces expérimentations toutes plus perchées les unes que les autres ce sera du pain béni pour certains et un délire aut(eur)iste incompréhensible pour d'autres.
    Mais personnellement je ne vois pas le problème à ce que ce soit incompréhensible puisque David Lynch attise constamment notre ressenti vers des contrées que lui-seul est capable de nous faire visiter et sacrifie toute logique rationnelle pour nous transporter dans ce cauchemar.
    Un cauchemar dans lequel on est sauvagement introduit dedans.
    Dans lequel on se perd, et qu'on ne retrouve jamais notre chemin.
    Au fond nous sommes tous aussi largués que Henry Spencer.
    Et parfois il faut accepter de se rendre et de succomber à l'incompréhension car il est vain de lutter. David Lynch nous le montre bien.


    Ainsi je me permets de demander : est-ce utile (et surtout moral) d'intellectualiser un film quand ce dernier demande à ne pas l'être ?
    Car c'est comme ça que je perçois - et que je pense qu'il faut percevoir - Eraserhead : un film sombre, obscur, dérangeant, bizarre et surtout mystérieux.
    Et lui retirer son aura de mystère enlèverait ce qu'il y a de fascinant en lui.
    Ce film est un cauchemar lucide, sans réellement de sens, un film mental qu'il faut se bouffer comme une expérience sensorielle plutôt qu'une histoire basique.
    C'est une énigme dont tenter de la résoudre serait vain, et je doute même qu'il y ait quelque chose à résoudre.
    C'est une volonté de chambouler les codes établis pour expérimenter.
    C'est une proposition de cinéma.
    Et par conséquent c'est unique.
    Et par conséquent ça va diviser.
    Et je l'entends parfaitement...

    Mais voilà, sans me forcer je suis le premier à adorer Eraserhead.
    Ça a été ma première expérience lynchéenne, et j'aime à me convaincre qu'encore aujourd'hui c'est ma préférée.
    Je n'ai rien compris au film, et plus j'y réfléchis plus je m'y perds, donc j'ai accepté le fait de me retrouver en face d'une énigme. Et à le prendre ainsi c'est on ne peut plus satisfaisant.
    Car se lancer dans le (re)visionnage d'Eraserhead c'est accepter de resombrer dans l'esprit tourmenté de Henry Spencer.
    C'est accepter de se replonger dans un film très obscur.
    C'est également prendre son pied devant une esthétique magnifique qui - pour un budget de 100 000 dollars et un demi-siècle au compteur - a encore sacrément de la gueule.
    C'est tout simplement se prendre une claque. Une grosse claque.
    Et de s'émouvoir pour la simple beauté morbide du film.

    Oui je l'ai dit : Eraserhead est beau. Pas que dans le sens esthétique.
    Par là j'entends qu'il est poétique.
    La fin n'est pas touchante car elle a un sens symbolique ou que sais-je, elle est touchante car elle est belle. Une accolade, un sourire, aucune clé définitive mais une magie d'une rare puissance.
    Une simple beauté. Une poésie.
    Glauque et étrange, comme le reste du film.
    Et c'est ce qui fait sa force : c'est formaliste. ,Et donc c'est puissant.
    Et ça ne va pas plaire à tout le monde forcément.
    Mais j'aime.
    J'aime l'étrange, j'aime l'inconnu, j'aime l'exploration de terres obscures.
    Lecteur, si vous êtes du genre à rester au chaud dans votre zone de confort, fuyez.
    Mais vous qui pensez avoir le courage d'explorer, de tenter, de sombrer, allez essayer Eraserhead.
    Allez vous laisser porter par quelque chose que vous ne verrez nulle part ailleurs.
    Et quand bien même je suis passé pour un petit prétentieux avec mes dires, j'espère de bon cœur vous avoir donné envie de découvrir - ou redécouvrir - cet intemporel chef-d'œuvre d'Art véritable.
    ORHVETKTA
    ORHVETKTA

    42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2021
    Film hypnotique et cauchemardesque, j'étais pressé que le film se termine car c'était vraiment glauque. Cependant chaque séquence du film est captivante et suscite la curiosité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Quel ovni, tout est fait pour nous envoûter... la musique, la noirceur des personnages, les plans (d'où on voit l'influence sur les réalisateurs actuels), et cette histoire...
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2021
    J'ai eu jusqu'à maintenant beaucoup de mal à apprécier le cinéma de David Lynch. Je n'avais vu que Mulholland Drive (auquel je n'avais rien compris et rien aimé) et Éléphant Man (qui est un grand film mais tellement déprimant que je préfère l'oublier). J'ai quand même essayé de regarder Eraserhead, le premier film de Lynch et l'un des plus cultes et au final, j'avoue être assez agréablement surpris. Bien sûr, je n'ai pas totalement adhéré car le film reste très perché : il n'y a quasiment aucun dialogue, on se perd tellement dans les pensées d'Henry qu'on se demanderait presque s'il y a un scénario, et l'univers est tellement barré qu'il est difficile de trouver un sens à tout ce que l'on voit. Mais pourtant, j'ai ressenti quand même des émotions devant Eraserhead : de la pitié pour le bébé montré tout comme du dégoût face aux horribles bestioles qu'on peut voir. Un mélange qui fait de ce film à la fois un film d'horreur et un film assez dramatique (malgré l'importance qu'accorde Henry à son fils, il est terrifié de son apparence et n'arrive plus à vivre normalement). Il s'en sort de tout ça un film visuellement incroyable et qui m'aura mis terriblement mal à l'aise. Mais le cinéma est fait pour ça après tout, je ne peux que vous recommander d'expérimenter ce Eraserhead par vous même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juillet 2021
    Le premier film de David Lynch, un long métrage qui prend l'allure d'un cauchemar complètement halluciné et WTF au premier visionnage mais se révèle être au final une œuvre intimiste pénétrant l'esprit d'un homme effrayé par sa propre existence. Ce personnage doit faire face à la monstruosité du monde qui l’entoure et qui le cadenasse. Le noir et blanc et tout le style qui est propre au cinéma de Lynch rendent le film vraiment anxiogène, lui offrant plusieurs facettes : la comédie noire, le conte fantastique ou encore le film d’horreur. Un film très exigeant à la démarche conceptuelle assumée, je conseille notamment d’être préparé et d’être initié à l’univers de Lynch avant le visionnage.
    VAMPIREEE
    VAMPIREEE

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2021
    LE BERCEAU DE L'HUMANITÉ.

    Eraserhead de David Lynch, pourrait être qualifié d'objet cinématographique "non identifié", un film qui laisse place à notre douce imagination, et ne pouvant se définir. Lorsque l'on voit pour la première fois Eraserhead, on exprime, en tout cas pour ma part, une certaine attirance pour la plasticité du film. Le travail du noir et blanc est subtil, et plutôt appuyé pendant une longue partie du film sur le noir. Eraserhead, est un pilier essentiel du cinéma expérimental, reposant d'avantage sur les sensations et les ressentis du publique, un film qui laisse toute place à l'imagination. Lynch, réalise ici son plus grand film, un film enfermant dans le noir à la fois les personnages et le public, le vrai intérêt du film, Comment parvenir à la lumière ? Le film par son histoire, renvoie beaucoup d'émotions au film, son surréaliste devient réaliste, par la peur de devenir père, par la peur de l'abandon, réalisé comme un rêve éveillé, Eraserhead laissera toute la place au son, bien plus important ici que les dialogues, un fond sonore qui accentue ce mal- être et cette peur envoûtante, le son, est le véritable acteur principal du film, revoyant aux nombreuses touches dérangeantrs et intriguantes du cinéma de Lynch. Les sensations comme je l'ai dit, ici ne passent pas par une inquiétude que l'on partage avec les autres, mais belle et bien par l'inconscient, que sois-même on ne peut métriser. Eraserhead, angoisse par le moindre bruit, écœure par le moindre paysages, d'une noirceur et d'une tristesse sans pareille, finalement, Eraserhead n'est qu'une vague image de la peur et de l'idée que l'on s'en fait.
    Cinéna
    Cinéna

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2021
    J'avoue que je ne sais pas trop quoi penser de ce film... Déjà, je suis probablement trop jeune et je n'ai sans doute pas encore une sensibilité cinématographique assez poussée pour apprécier ce film à sa juste valeur. Il y a une ambiance mystérieuse que j'aime beaucoup du fait du noir et blanc et des plans que je trouve magnifiques et j'ai trouvé remarquable le jeu d'acteur de Jack Nance. Malgré tout, le film m'a vraiment dérangé, d'abord le son, le film parle très peu et dans les moments silencieux il n'y a pas de musique mais des bruits plutôt glauques, je sais que ça fait parti de l'ambiance mais personnellement ça m'a mis mal à l'aise. Après l'histoire est très particulière et des scènes m'ont un peu gênée, je pense notamment au moment ou spoiler: Henry perd sa tête et ou une semblable à celle de son bébé lui pousse
    ou encore à la fin tout le moment spoiler: ou il découpe la couverture qui entoure le bébé et ce qui s'en suit.
    C'est donc un film que je re regarderais avec plaisir dans quelques années pour me faire un avis plus objectif et que je pourrais recommander seulement à des personnes qui ont une sensibilité artistique particulière.
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