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    Eraserhead
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    258 critiques spectateurs

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    cocolapinfr
    cocolapinfr

    66 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Si vous pensez que le cinéma consiste à transmettre un livre en image, vous allez être déçu. Eraserhead est un film hypnotisant dans lequel il ne faut pas chercher de logique mais se laisser emporter dans ce torrent poétique, un cauchemard en quête de rêve, à l'image de Henry personnage passif à la vie glauque. Passant de l'obscurité à la lumière, des bruits de machines à la mélodie. Eraserhead réussit l'exploit de transmettre des sensations uniques. Angoissant, frissonnant, beau à pleurer. Merci Lynch.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2015
    Le premier film de David Lynch s'inscrivait dans la droite ligne de ses court-métrages d'étudiant, armé des mêmes thèmes et de la même recherche expérimentale portée par un noir et blanc glauque, une bande-son qui sature l'espace et une forêt de symboles qui tissent sans arrêt un lien oppressant entre psyché et organique, dans une toile d'araignée qui s'étend inextricablement vers la conscience du spectateur. On peut d'ailleurs s'étonner, a posteriori, de constater la cassure stylistique qu'opérera Lynch avec Elephant Man, son long-métrage suivant. Même si, derrière le classicisme formel religieux de ce dernier se cache également une âme tout à fait lynchienne, un regard fasciné sur une humanité déformée et dont le cœur profond palpite loin de l'endroit où on s'y attend. Là s'inscrit également le programme de ce Eraserhead, qui déforme et distend complètement les contours de notre perception sur notre nature. The Grandmother, troisième court-métrage de Lynch, parlait déjà de l'impossibilité à grandir ; Eraserhead y ajoute celle à être parent, ou plutôt la véritable expérience d'une parentalité qu'il regarde comme profondément névrosante. Camisoles de l'âme, prisons du sub-conscient, la vie de couple, la sexualité et la parentalité sont désacralisées dans un mouvement trivial parfois extrêmement dérangeant, et Lynch les regarde se heurter avec les pâles constructions cérébrales qui en font des repères stables chez la presque totalité des hommes. "In heaven, everything is fine, you've got your good things and I've got mine." Vision terrible du couple, énoncée par la femme du personnage principal au visage déformé, qui raconte son ancrage comme construit sur des bases essentiellement égoïstes, sans lien véritable entre deux âmes qui ne cessent au contraire de s'y entre-dévorer. En désincarnant complètement la vie, à travers ses impulsions les plus apparemment normales, Lynch semble se présenter comme un homme profondément torturé, incapable de s'illusionner et sans cesse confronté à un abyme dans lequel son être se dissout. Si son imaginaire est parfois difficile d'accès, et si certains symboles sont un peu grossiers, Eraserhead est truffé de visions prégnantes et traversé par une morbidité trop palpable pour ne pas être spontanée. Il peut alors devenir fascinant de démêler ses mystères et de tenter d'y lire les motifs primaux, les pulsions sub-conscientes à la base du cauchemar. Éprouvant et marquant.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    Lynch est un réalisateur dérangé et son premier film en est la preuve : puissant, absurde, dérangé, fou, initiatique, bizarre, fascinant, incohérent et d'autres qualificatifs. Techniquement parfait en N&B, quasi silencieux, bande son impeccable, Lynch nous offre avec délectation son meilleur, son plus bizarre et incompréhensible film.
    EspritReveur01
    EspritReveur01

    1 abonné 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2014
    Eraserhead est un drôle d'ovni qui fait l'effet d'une tarte dans la gueule. Oui, une tarte ça surprend, qu'elle soit fraîche ou qu'elle soit une main.

    Eraserhead aka Labyrinth Man (en version française), nous plonge dans une univers étrange où l'on est pas forcément à l'aise. David Lynch nous fait (sans doute) vivre les peurs primales de l'Homme à travers une vie complètement surréaliste et des rêves barrés. Vous l'aurez bien compris, on parle bien d'un ovni.

    Après visionnage, les questions fusent dans la tête et si c'est c'était l'effet recherché: ça fonctionne.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    Indéniablement ambitieuse et avant-gardiste. Cette oeuvre symbolise la première rencontre du spectateur dans l'univers atypique de Lynch. Il maîtrise fabuleusement bien cet univers chimérique. Référant à l'expressionnisme Allemand de l'après guerre.
    Parabole irréelle de là paternité et de la peur, appuyée sur une intrigue et une narration conventionnelles, ce film "culte" est acclamé pour son utilisation unique du symbolisme et de l'animation.
    Malgré cela, une gêne omniprésente règne sur ce monde étrange et dérangeant. Si le dégoût devait utopiquement être dépeint, c'est dans ce film qu'il y trouverait sa place.
    7eme critique
    7eme critique

    531 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    David Lynch a l'art d'immortaliser ses scènes pour les rendre absurdes, voire effrayantes ; ce noir et blanc, ces plans, ces visages figés, ces pleurs et autres sonorités troublantes, c'est un univers unique qui prend forme sous nos yeux, c'est glauque, hypnotisant et paralysant à la fois. Vous n'avez encore jamais vu une telle atmosphère ; avec toutes ces symboliques, on y comprendra ce que l'on voudra, mais il faut bien reconnaître que "Eraserhead" s'impose comme un véritable ovni du 7ème art. Un premier long-métrage qui annonce une véritable âme artistique. Dérangeant, attention aux cauchemars !
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2014
    (...) Nous sommes en 1976 et David Lynch réalise, avec Eraserhead, le premier film de ce qui deviendra l’une des œuvres cinématographiques les plus captivantes du Septième Art. Les obsessions et techniques de l’étudiant plasticien qu’il a été avant de filmer, sautent au visage dès ce premier long-métrage, histoire cauchemardesque sur la famille, l’enfantement et la mort. Sans parler d’influences, le rapprochement avec le mouvement surréaliste du début XXème siècle ne peut manquer d’être fait, tant les thèmes et les techniques de Lynch rappellent tour à tour Un Chien Andalou et L’Âge d’Or (...)
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    27 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2014
    Lynch, ce génie, nous réalise, nous écrit, nous produit, en 1977, son premier long-métrage, qui permettra à celui-ci d'imposer très rapidement sa patte, son univers, sa malsainité, oui on peut le dire.
    Pas un premier coup de maître pour moi, quoique le film soit très bon. Il a été découvert a son plein potentiel lors des séances de minuits, et il est devenu un incontournable des 'Midnight movies".
    Un film assez lent par moments, trop même. c'est peut etre ça le probleme. Je suis d'accord que tout ça soit voulu par Lynch, mais la c'est pas dosé comme on l'aime. Malgré ça, le film dispose de scènes totalement flippantes, angoissantes, oppressantes, affreuses, et ça, ça vous pousse dans un monde assez lointain. Celui du grand Monsieur Lynch.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Très particulier comme ambiance.... Le noir et blanc et le silence donnent parfois l'impression que l'on regarde un film muet , j'ai eu du mal à adhérer mais j'ai surtout été extrêmement écoeuré par les images au point que j'ai failli arrêter le film . Néanmoins , je ne peux nier la qualité technique et l'incroyable créativité que déja ce premier long métrage de David Lynch nous montre mais ce que j'aime dans ses films c'est notamment la sensualité , la musique et la beauté visuelle , et ici on en est très loin . L'acteur principal est vraiment troublant .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 septembre 2014
    1er film de David Lynch. Un noir et blanc inquiétant, dérangeant, hallucinant, parfaitement maîtrisé.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2014
    Encore une expérience troublante vécu dans le monde parallèle de David Lynch. Des acteurs aux attitudes et aux tronche bizarres annonçant son chef d'oeuvre à suivre, Elephant Man. Si vous avez trouvé Blue Velvet, Lost Highway ou Mulholland Drive étrange voir dérangeant parfois ... Qu'allez vous penser d'Eraserhead ! A voir pour son originalité et parce qu'il s'agit de David Lynch en premier lieu.
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mai 2014
    Premier film pour David Lynch, vous savez l’espèce de détraqué qui nous a servi des trucs comme "Twin Peaks" ou encore "Mulholland Drive", un taré qui aime nous faire mal à la tête et bien il voulait déjà nous faire mal avec son premier film "Eraserhead".
    Alors je sais pas comment décrire ce bazar, c'est tellement.......bordel j'en sais rien !
    Une ambiance malsaine et très sombre voir même glauque, une mise en scène soigné, un univers affreux, vraiment affreux et délirant, un bébé prématuré aux allures de mutant, des personnages sans aucun sens, le coup des fleurs en terre posés comme ça sur les meubles sans pot ma bien fait triper, et le noir et blanc renforce cet aspect malsain, pour la réalisation elle est très bonne et pour le scénario là je suis beaucoup plus mitigé, pas mauvais mais j'ai pas compris, et puis quelques longueurs par ci par là.
    Donc dans l'ensemble c'est pas mauvais mais ça ne m'a pas transcendé.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Avec sa première œuvre "Eraserhead", David Lynch impose tout de suite sa patte et son style. C'est quasiment un film expérimental et même une expérience cinématographique, mais une bonne expérience. Il arrive a instaure un climat sombre, malsain, dérangeant et ambigu tout le long de son récit où l'on suit un homme qui découvre qu'il est père d'un enfant prématuré et s'ensuivre une histoire mêlant rêve, vision, réalité et voyage initiatique. Les images fortes et mémorables ne manquent pas (le poulet, l'enfant, la "dame dans le radiateur", la fin, toute l'introduction...). Lynch utilise bien le noir et blanc et sa maitrise technique est, dès ce premier film, impressionnante, rappelant parfois l’expressionnisme Allemand. Jack Nance avec sa coupe "électrique" est impeccable dans un rôle compliqué. Lynch passa plus de cinq années à concevoir son film et le décrit lui-même comme un "rêve de choses sombres et troublantes" Plus qu'un film, c'est une véritable expérience cinématographique que nous propose David Lynch, qui peut paraitre déroutante, mais qui m'a totalement fasciné et je suis entré dans ce film que l'on peut interpréter de différentes façons, et qui est de toute façon unique et une œuvre à part. Incroyable et inoubliable pour ma part.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2014
    Tout premier long métrage de David Lynch sorti en 1977, "Eraserhead" semble encore aujourd’hui comme le plus abouti, c’est un véritable conte d’une grande noirceur et d’une extrême intelligence, un midnight movie envoutant, Stanley Kubrick confia lui même "C’est le seul film que j’aurais aimé réaliser". L’histoire, Henry (Jack Nance) un imprimeur au chômage d’une nature névrosée se voit contraint d’épouser sa petite amie Mary (Charlotte Stewart) à la suite de la naissance de leur enfant, prématuré, à l’allure monstrueuse. Épuisée de ses pleurs incessants, Mary quitte l’appartement laissant Henry seul avec cette créature. Il va alors se mettre a rêver pour fuir cette situation qui le torture. Le film est en noir et blanc, laissant place à un esthétisme brut et un sens plastique très puissant, la patte de David Lynch dans toute sa splendeur. Le film s’ouvre de manière à nous lancer dans un voyage intérieur, aux confins de l’esprit, nous laissant flotter paisiblement à tâtons dans ces paysages industrielles où la photographie est juste exceptionnelle de contraste. La scène du diner est des plus macabres et dérangeantes, la mise en scène relève autant de l’absurde que du génie, le fameux découpage du poulet fait parti des prémisses du thème de l’atrophie et du sacrifice. La nouvelle de la naissance prématurée rajoute une surcharge à la détresse chronique de Henry, et la fuite de sa femme le plonge dans les abîmes de sa névrose, le faisant fantasmer à sa voisine de palier et surtout à une femme étrange, au visage difforme représentant un échappatoire voulant le conduire à la plénitude absolue, ce chant "In heaven everything is fine …" résonne encore. Sa folie est à son paroxysme lorsqu’il fini par être décapité et remplacé par la tête du bébé, son fardeau; sa propre tête est enlevée par un jeune garçon pour y être recyclée dans une machine industrielle fabricant des crayons à papier, symbole de la matérialisation de son esprit liée à sa propre condition servile. Il finira par se délivrer de cette condition en tuant la créature avec une paire de ciseaux, un sacrifice obligatoire à sa libération mentale qui est imagée par sa rencontre avec la femme du radiateur. Ce film est d’une beauté onirique sans pareil, dont on ne ressort pas indemne, un véritable diamant brut.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 février 2014
    Un film inclassable , dérangeant et envoutant . Un premier grand film de David Lynch ! A voir absolument .
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