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    Eraserhead
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    3,5
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    258 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2013
    Lynch nous offre une beauté visuelle sans nom, qui vient titiller mon esprit dérangé. Une oeuvre unique qui nous intriguera jusqu'au bout par son étrangeté, son travail sur l'image et le son, son final, .. Quand on aime le cinéma on se doit de regarder ce film culte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 novembre 2013
    Ce film a provoqué chez moi une certaine répulsion lors de certains passages, et j'ai aimé ça.
    Oui c'est quand le cinéma provoque des émotions, des sensations qu'il est vraiment réussi.
    L'histoire est soutenue par une atmosphère très taciturne, très pesante et plus que jamais dérangeante.
    La patte de David Lynch est donc ici annoncée, et c'est fait pour me plaire.
    Pas un personnage ne semble mener une vie normale, ni même être lui même normal, si ce n'est que pour eux-même, tout l'est, et c'est ça qui m'a intrigué, qui m'a captivé.
    Bref, un OVNI à ne recommander qu'aux férus du genre, un film qui respecte les codes de l'horreur sans ressembler aux autres pour autant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mars 2014
    Doté d'une mise en scène qui plonge dans les fins fonds de l'expérimentalisme cinématographique, Eraserhead, premier film du maître Lynch (déjà très en forme le garçon), est une oeuvre unique. Derrière un scénario apparemment abscons se cache en fait toutes les obsessions lynchiennes, qu'il développera dans ses prochains films, allant de la peur de la figure paternelle (sous toutes ses formes... même celle en devenir), de l'enfantement, une certaine critique de la société de consommation, une réflexion sur le cinéma lui-même, etc... Photographie sublime, musique envoutante et EXTREMEMENT originale (composée principalement de bruits...), interprétation singulière mais géniale : Eraserhead est un quasi chef d'oeuvre, seulement rabaissé par son côté maladroit à certains instants et un côté obscur, reniant toute accessibilité directe, qui frise parfois l'auteurisme (ligne fine et floue qu'il franchira, à mon avis, avec Mulholland Drive... nope, je n'ai pas aimé Mullholland Drive, sacrilège x)
    Frédéric L
    Frédéric L

    18 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2013
    David Lynch, en grand explorateur de l'étrange, signe là un cauchemar sublime, un poème d'une beauté et d'une noirceur minérale absolue, son premier et ultime film car tout est là, déjà, de manière évidente. Le film est traversé en continu par des images surréalistes aussi dérangeantes que fascinantes, et nous sort de l'habituel train train des histoires vers un ailleurs. Il suffit de se laisser prendre. Une grande claque pour ma part.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 août 2013
    Ce bon vieux cher Buke qui adorait le premier long-métrage de Lynch (qu’il qualifie de son film favoris) disait à propos de " Eraserhead " dans son roman " Au Sud de nulle part " édition Les Cahiers Rouges 9€ 60 dans votre Fnac : Charles Bukowski :" J’ai regardé ce film, ensuite j’ai eu une éruption de furoncle sur le cul", à moins que ce soit : " J’ai regardé ce film, je me suis levé, j’ai été aux toilettes et j’ai chié ". Ce sont d’authentiques paroles, même si je doute de la véracité du contexte. Ayant appris que ce film était le fim préféré de Hank, je ne pouvais que le regarder le plus vite possible, et appréciant fortement les univers tordus et machiavéliques de Lynch, je me suis demandé combien de temps encore j’allais rester con et ne pas regarder ce film. Alors me voici devant " Eraserhead " , l’homme à la tête de gomme, et c’est parti pour un énième séjour dans l’inconnu et le bizarre mené par Dave (nous sommes très intimes).

    C’est l’histoire d’un mec, il s’appelle Henry et passe le plus clair de son lamentable temps à balader dans les rues désertes et ravagées qui composent son monde. Henry est quelqu’un de lunatique, mais lorsque belle maman et beau papa l’invitent à un dîner, pas question de refuser. Henry a en effet tringlé la belle Mary et elle est enceinte. Diable ! La vie d’Henry se retrouve bousculée, à lui les changements de couche, à lui les murs recouverts de merde, à lui les réveils en plein milieu de la nuit et surtout à lui la poitrine doublée de volume. Sauf que, il faut le reconnaître, le nouveau né à un léger problème, il a une gueule de verre de terre, loin du portrait de son père. spoiler: Du coup Henry fait des cauchemars, il se tape sa voisine, il entre dans un radiateur, il chante avec Marilyn Monroe, sa tête tombe, sa plante saigne, sa tête sert de gomme, il taille son bébé, son bébé mousse, Henry retrouve Monroe et l’enlace la nuque. (et non pas…)


    Ce film est un véritable OFNI, David Lynch nous fait visiter son cerveau de dégénéré en moins d’une heure trente et le voyage est loin d’être décevant. Ce film c’est l’interprétation à l’état pur, personne ne pourra voir et comprendre les mêmes choses et ça par la maîtrise parfaite du réalisateur. Des théories à la con, on peut en voir sur tous les sites et je ne voudrais pas en ajouter une de plus, mais que dire ? "C’est une évidence même, le réalisateur aviné nous délivre un long-métrage méphitique et insane sur l’Homme et ses responsabilités au sein d’une société devenue apathique. Monsieur Lynch tente de nous baratter les hémisphères avec des personnages exsangues au bord de la prostration et alors qu’il aurait pu nous servir un court métrage laconique, il préfère rallonger pour en faire un film qui se révèle être une véritable pantalonnade. De quoi traite t-il ? Et bien je dirais tout simplement de l’Euthanasie des pauvres enfants vétustes de naissance, Monsieur Henry et Madame Mary ne supportant pas d’avoir fait un enfant différent et s’évadant soit par les rêves pour le père, soit pour de vrai pour la mère"

    "Eraserhead" est une question d’interprétation, tout simplement. Et Lynch se garde bien de nous donner la sienne. Le Macho de première pourrait dire que ce film a pour sujet l’infidélité, que quand on se fait tirer par un vers, l’enfant est tout cassé et qu’il est « différent », et que Henry fait bien de se taper sa voisine, après tout ça fait un partout. Pour les amies féministes, ce film est tout simplement un film de cul où l’on voit une giclée s’écraser sur le radiateur et que la femme est soit vielle et lobotomisée, soit autoritaire, soit mal formée, soit complètement conne alors que l’homme est au centre de l’intrigue et de l’intérêt, encore une injustice ! Puis il y aura aussi ceux qui penseront que ce film est une propagande religieuse, que lorsque la chair se rencontre pour le plaisir charnel avant l’unification par Dieu, l’enfant ne peut être aimé par le Tout Puissant, et le Paradis dans le radiateur est inaccessible pour les pécheurs. (Des conneries de ce genre j’en ai un paquet

    Mais laisser le spectateur le choix de l’interprétation, est-ce bien raisonnable ? (dixit Desproges). C’est ce que les spectateurs lambda qui regardent un film seulement pour se divertir peuvent penser. Mais quand on est de ce genre, en général on est assez inculte pour ne pas connaître des noms comme Lynch ou Kubrick. Eraserhead, c’est une traversée dans un monde différent. Il faut sans doute le voir seul et avoir les yeux rivés sur l’écran avec le son à fond les ballons pour s’imprégner un maximum de l’ambiance, parce que niveau ambiance, Lynch n’aurait pas pu faire mieux. Ce film est soit comique, soit horriblement malsain, ou les deux, et c’est pour ça qu’il exige une concentration énorme, mais quelque soit l’interprétation, comme dirait Louis XVI, ce film vous fera perdre la tête. Il est sûr qu’au début on se demande où l’on est, et il faut sans doute le regarder plusieurs fois et lire différentes interprétations pour réfléchir sur le film et se faire la sienne. Personnellement, j’ai l’impression que Dave m’a encore pénétré (Comme je l’ai dis, nous sommes très intimes).

    Malgré son rythme lent qui en barbera sans doute quelques uns, j’ai mis cette note parce que pour ceux qui aiment le Lynchien, il n’aurait pas pu faire des débuts plus excitants et brillants. Aujourd’hui c’est un petit coup de cœur et c’est peut-être son meilleur film. Cela dit il manque un petit truc pour moi, c’est de la longueur. J’aimerai voir la version longue pour savoir s’il est possible d’en comprendre davantage.

    Bon Film :)
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    Dès son premier film, David Lynch parvient à nous hypnotiser en mettant en place tous les éléments stylistiques qui caractériseront son œuvre, à savoir une imagerie surréaliste où le rêve apparait comme l’unique issue à ce cauchemar que forment la condition humaine et la déshumanisation à laquelle pousse la sociabilisation. Bien sûr, cette fable fantastique hors du commun et le fatalisme qu’il dégage ont largement de quoi désarçonner son public, beaucoup d’ailleurs ne comprendront sûrement même pas sur quelle trame repose cette sordide histoire qui nous fait partager les hallucinations du père d’un bébé difforme. Pourtant, dès le plan d’ouverture, on peut comprendre que ce scénario déjanté est celui d’une aventure intérieure, la métaphore d’une vie où la solitude et la peur de l’autre empêchent au bon fonctionnement de l’âme de ce pauvre homme, une idée particulièrement terrifiante donc, qui va de pair avec l’ambiance glauque et la musique psychédélique qui se dégagent de ce petit chef d’œuvre méconnu du cinéma expérimental pourtant annonciateur d’une carrière qui laissera sa marque dans l’approche du 7ème art.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    56 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2013
    Etrange- mental-horreur ? film d’horreur doux et mental. Scenario gris et impalpable. Musique d’ambiance très minimale genre : BZZZZZZZZ tu tut tut….les bruitages se limitent à des pleurs de bébé. Comment noter un film pareil sans faire de faute de goût ? L’intérêt artistique est plus qu’indéniable, et ça vole haut. D’ailleurs Lynch nous fait une faveur, ne serait-ce que cette lenteur de métronome, qui nous balance comme une berceuse proche de la transe. Résultat, connaissant le bonhomme, je n’ai même pas cherché à comprendre, je me suis contenté de regarder, comme quand on est debout dans un paquebot on regarde la rive. Ça marche, essayez vous verrez !
    Personne ne l’a souligné, mais un humour à froid assez déconcertant, qui me rappelle le cinéma muet ; peu de dialogues…mais ça ne gêne pas.
    Le noir et le blanc ne servent à aucune tension dramatique, mais plus à un jeux de texture, ( roche, fibre, lait, poussière…), l’influence du surréalisme est indéniable, et on voit en filigrane toute l’œuvre à venir du cinéaste, de Lost Highway Jusqu’à Inland Empire.
    Si nous qui avons le dernier mot, ne supportons pas ce genre de cinéma qui n’insulte pas nos neurones, qui le fera ? Original et inclassable, à l’inspiration cachée derrière une apparente simplicité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2013
    La Genèse de l'Oeuvre de Lynch, il est cruciale de s'attaquer à Eraserhead pour pourvoir entrer dans l'Univers de ce dernier.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    325 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mai 2013
    Regarder Eraserhead, c'est comme regarder une télévision étrangère. On voit des des choses qui s'agitent devant notre écran, on entend des sons, mais impossible d'expliquer se qui se passe vraiment. Malgré tout le respect que je porte à David Lynch, et à sa volonté de faire des films différents et cérébrales, je dois dire que je reste relativement perplexe après le visionnage de ce "Eraserhead". Je n'ai strictement rien compris devant cet accumulation de supposés symboles, qui ont certainement un sens dans la tête de Lynch, mais reste une énigme pour le spectateur lambda que je suis. Ne rien comprendre à ce qui se passe devant son écran pose problème, d'autant plus que l'on ne peut pas se rattraper à la beauté des images qui sont sont d'une laideur glauquissime. Le seul intérêt que j'ai trouver à regarder Eraserhead en entier fut l'espoir de trouver une explication rationnel à toute cette bizarrerie. Malheureusement, cet explication n'arrivera probablement jamais. Je suis sans doute trop rationnel pour ce genre de film. Pour moi "Eraserhead" est au cinéma, ce que l'art abstrait est à la peinture. Une énigme.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    37 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Wow, ça c'est de l'art!
    J'ai presque eu l'impression de vivre un cauchemar, j'ai eu a plusieurs reprises des frissons dans tout le corps, ce que j'éprouve très rarement en regardant des films.
    Visuellement c'est captivant et les musiques/bruitages rendent le film encore plus prenant.
    C'est terrifiant, glauque, malsain, décalé, tout simplement terrible, un voyage qu'on n'est pas prêt d'oublier.
    Un véritable OVNI du cinéma, c'est peut-être le film le plus étrange/bizarre que j'ai pu voir mais qu'est-ce-que c'était bon!
    Après avoir vu Eraserhead et Elephant Man, je me dis que David Lynch est un vrai génie, et je ne vais pas tarder à me lancer dans ses autres films.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    89 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2013
    Pour son premier long-métrage, David Lynch signe une œuvre dérangeante et sans concession. En s’attaquant au mythe de la paternité et en le traitant comme un cauchemar absurde et organique, le jeune réalisateur sait qu’il va remuer en nous des émotions profondes. La mise en scène blafarde et l’ambiance sonore assourdissante sont à l’image de la société industrielle déshumanisée dans laquelle se déroule cette intrigue minimaliste et contribuent au malaise du spectateur. Je salue vivement la performance mais l’ensemble est vraiment trop torturé pour que j’y prenne le moindre plaisir.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2013
    On nage en plein cauchemar avec ce premier long-métrage du maître David Lynch. Des images fortes qui fond froid dans le dos. C'est un voyage qu'on n'oublie jamais. On n'en ressort pas indemne! Chef-d'oeuvre surréaliste.
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2013
    Ce premier long-métrage de Lynch compile quelques idées qui seront reprises dans "Lost Highway" ou "Mulholland Drive" : l'atmosphère psychédélique, l'ambiance inquiétante, et les métaphores oniriques omniprésentes. La différence est que "Eraserhead" est proche du film d'horreur, avec son côté malsain et quelques scènes marquantes sans fil conducteur apparent. Entre cet aspect et la lenteur du film (pas de musique, peu de dialogue ou d'action), l'ensemble est assez difficile d'accès. Mais il est aussi visuellement très recherché, et très ouvert. Adultère, maladie, mal-être, peur des responsabilités : les thèmes balayés sont larges et plusieurs explications de l'intrigue sont possibles. "Eraserhead" est ainsi une œuvre très étrange, à laquelle certains n'adhèreront pas.
    Aram.
    Aram.

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2013
    A ceux qui croient qu'on ne fera jamais plus bizarre que Mulholland Drive, qu'ils aillent voir le premier film de David Lynch. OCNI : Objet Cinématographique Non Identifié. Voici, je pense, la meilleure description qu'on puisse faire d'Eraserhead. Un collage de visions hallucinées, cauchemardesques, terrifiantes. Ne cherchez pas la cohérence, il n'y en a pas, et ce n'est de toute évidence pas la préoccupation première du réalisateur. Lynch se lâche, il met son inconscient sur l'écran. Et qu'importe le reste ! Alors le spectateur n'y comprendra rien du tout. Et ça ne sert à rien de comprendre. Il faut se laisser bercer par ces images obscures et absconses, laisser venir la sensation de malaise (quasi-obligatoire devant un tel film), et s'imprègner d'une ambiance incomparable. Et rien que parce qu'il est unique, Eraserhead est un film qu'il faut avoir vu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 mars 2013
    Un film sombre, dérangeant, dans une atmosphère anxiogène et étouffante. Eraserhead est, à ce jour, l'un des films les plus étranges qu'il m'ait été de voir. Si l'on ne peut que se retrouver fasciné par ces scènes oniriques cauchemardesques, il n'en reste pas moins que le film, par son aspect trop brumeux et son silence assourdissant, ne nous offre pas une position de spectateur confortable et nous perd malheureusement à de nombreuses reprises. Car avec son film, David Lynch atteint le paroxysme de la fascination, faisant ainsi osciller le spectateur entre fascination et désintérêt pour une histoire aux multiples interprétations. Cependant, le film est un régal esthétique de par sa mise en scène sobre qui met en relief l'étrangeté du film via le décor notamment. Si Eraserhead est un film perturbant, il est aussi un film d'une qualité rare qui ne laisse pas le spectateur dans une positon de repos.
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