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cinéman
44 abonnés
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2,0
Publiée le 24 juillet 2023
Le monde de l'entreprise et des banques en particulier est détestable, ce n'est pas un scoop : règne de l'argent, compétitivité, l'humain considéré comme un simple maillon, une pièce interchangeable... L'ennui c'est qu'ici notre héros (Darroussin) semble davantage vouloir l'intégrer, que de s'en éloigner ou de lui nuire, et c'est pourquoi il commet l'irréparable. Par une forme de vexation pour sa petite personne, il vire à la dépression car il a été rétrogradé (pour des raisons injustes qui sont assez mal expliquées). On n'est donc pas vraiment dans la revendication altruiste, mais davantage dans la volonté de défendre son petit "bout de gras". D'ailleurs notre "héros" vit dans une belle maison avec un voilier et un confort indéniable de bourgeois. A partir de là, comment en faire un tueur "sympathique" ? De plus, il est froid, glacial, comme le film, dont le message reste plutôt abscons. Peut-être que le seul point positif reste la question que tout cela soulève implicitement : en matière de meurtres, y a t-il forcément les bons et les méchants, les innocents et les coupables, ou la vérité est-elle nettement plus nuancée ?
un film sur un sujet très grave qui a le mérite d'exister. Réalisé apres le proces des suicide de France Télécom, il arrive à point oour faire de la pedagogie sur le management toxique et les methodes ignobles des dirigeants qui veulent degraisser une institution en detruisant les humains qui s'y sont dévoué pendant des annees, pour la vendre au secteur privé ou la restructurer pour renforcer les profits. Mais ce film traite le sujet trop en surface, aucune émotion exprimees dans ce film n'est à la hauteur du drame humain qui se joue entre les collegues, entre les proches. le realisateurs restent en deçà du drame. Un film bemol, modéré sur le propos, alors que la tension interieur de lacteur principal airait du nous contaminer, nous destabiliser, nous ebranler, nous inquieter comme cela se passe en réalité. car ceux qui ont vecu ce type de drame ( sans finir forcément par un meurtre) ont ressenti cette tension, cette menace, cette peur ou cette colère retenue. Alors c'est un film pas mal, sans plus. Mais avec un excellent sujet et sans foute de bons acteurs aui font ce auils peuvent avec ce qu'on leur demande.
4 693 abonnés
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3,5
Publiée le 1 octobre 2020
De bon matin est un bon film d'une manière ou d'une autre mais il est monotone et terne parfois. L'histoire a peu à offrir et aucun des autres personnages n'a l'heure de la journée. Entrer dans le bureau puis rester assis là c'est tellement ennuyeux. L'histoire d'un homme ostracisé par la plupart des gens autour de lui notamment ses supérieurs ses chefs et qui est poussé à ses limites. L'image d'une jungle inhumaine où les gens sont écrasés s'ils ne veulent pas servir ceux qui les contrôlent. Daroussin donne ici une performance exceptionnelle en tant que personnage principal. Le public peut ressentir ce qu'il ressent et souffrir de ce qu'il souffre. Une histoire terrible qui pourrait vous détruire. C'est parfois douloureux, formidable et si réel. Mais c'est bien trop simple donc trois étoiles et demi...
Sur le thème du harcèlement moral qui commence avec une scène choc. Assez longuet au final et peut etre pas assez explicite sur le harcelement en lui même. De bonnes idées sur la construction du film.
Daroussin est un de nos grands acteur francais probablement même l'un des meilleurs comme on peut le constater une fois de plus dans l'un des premiers Films choc autour du monde du travail avant "corporate" ou "Carole Mathieu" et certainement pas le plus mauvais. C'est en effet grâce à lui que le film est aussi réussi, qu'il a autant d'impact sur le spectateur car cette histoire met une bonne petite claque grâce à son réalisme et sa crédibilité et ce réalisme machin le doit à l'interprétation monumentale de Daroussin, l'acteur parfait pour ce rôle. Blasé, désabusé, déprimé et surtout en colère! En colère contre les méthodes méprisantes et humiliantes des boss envers leur personnel. Patrons et dirigeants qui n'ont qu'un seul but : Manipuler les salariés, les monter les uns contre les autres pour mieux les contrôler voire les faire craquer.... Le film nous montre parfaitement ces façons de faire à travers l'histoire de Paul Werbert, employé dévoué et bon collègue auquel on s'identifie et on s'attache rapidement et facilement... on comprend sa frustration et sa colère face à ces injustices.... Mais voila, fallait pas l'emmerder le JP! C'est le pétage de plomb...... Réaction certes extrême mais presque compréhensible puisque tout le monde ne réagit de la même façon quand on est poussé a bout.... La plupart craque mais d'autres peuvent déraper, ce qui arrivera inévitablement de en souvent ... "de bon matin" est un, est le film choc qui nous le montre parfaitement... A voir absolument!
Jean Pierre Daroussin arrive de bon matin pour faire un carnage, ainsi commence le film, qui selon moi surdramatise. En plus le réalisateur aurait pu conserver les mêmes thématiques (le grand patronat) en rajoutant plus de piment et de drame pour rendre l’œuvre plus crédible et terrorisante. En tout cas bon film. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Jean-Marc Montout continue d'explorer les dérives du monde du travail avec De bon matin où Jean-Pierre Darroussin, banquier après la crise, voit perdre petit à petit toutes ses illusions. Il y a ce comportement d'un cynisme absolu de la part des banques envers ses clients que l’État avait dû renflouer avec notre argent pour ne pas qu'elles coulent à cause de leurs erreurs. Mais à l'intérieur de l'entreprise, ce n'est pas triste non plus. Passé cinquante ans, il y a ce problème en France que Montout montre bien qui est qu'on est trop vieux donc payé trop cher et plus assez productif. Alors qu'à côté, on pourrait invoquer l'expérience, la sagesse, la transmission des connaissances. Mais non. On ne voit que les côtés négatifs. Après, ce banquier a ses principes, son caractère, sa vision des choses dont il ne veut pas en démordre. Il a réussi sa vie, il le sait, et il ne se prend pas pour la queue d'une cerise. Après autant d'années d'ancienneté où il a pris ses aises, où il effectue son travail de manière mécanique, c'est dur de finir dans un placard du jour au lendemain. Surtout quand on y est rangé par de jeunes loups aux dents longues âgés de vingt ans de moins que lui et croyant déjà tout savoir sitôt terminé leur école de commerce. C'est toute cette détresse qui rejaillit sur sa vie personnelle, les relations entre sa femme et son fils, qui est montré dans De bon matin. Quand le travail joue les rouleaux compresseurs, il fait fi des catégories sociales. Ouvrier comme cadre, tout le monde est concerné.
Un film splendide, un portrait psychologique parfaitement ficelé. Tout est travaillé, et on y croit, le personnage est totalement crédible. La réussite de ce film est d'avoir produit un chef d'oeuvre, dans une ambiance "banal", tournant au drame.. Ce qui hélas, arrive.
L'histoire décousue d'un cadre sénior qui perd tout peu à peu. Un film énervant et au montage approximatif. Le jeu de JP Daroussin est bon, le scénario est vite compris, le déroulé est ennuyeux.
Diatribe acerbe contre les banques, au travers du parcours d'un de ses cadres. Du moins ici contre une banque, mais cela vaut pour pas mal d'entreprises. Le scénario ne présente pas de nouveautés ici dans le style, mais il met l'accent sur les coups bas destinés à dégoûter les employés dont on veut se séparer. C'est assez réaliste et tout à fait crédible, et plus : ce genre de situation a fait florès il y a quelques années lors de la crise financière. Certes le début met tout de suite les choses au point et le final suit logiquement. Entre les deux on appréciera la prestation de Jean-Pierre Darroussin en cadre dépressif. L'intérêt du film est d'abord ce qu'il dénonce, bien que sur certains points les employés eux-mêmes peuvent être critiquables. Nous pensons que beaucoup de gens se retrouveront dans cette histoire.
Je n'ai pas accroché à la réalisation que je trouve bien trop lisse et molle pour une histoire de la sorte.Du coup je n'ai pas ressenti la détresse ou en tout cas pas compris les déclencheurs qui ont fait que pour notre personnage principal c'était une nécessité d'en arriver la,si ce n'est le jeu d'acteur de Darroussin qui lui la joue bien (la détresse).Mais bon il manque quelque chose de plus profond et surtout une réalisation un peu plus poignante.2/5
L'élément déclencheur de son geste me semble un peu léger car quand on a passé sa carrière à gravir des échelons comme "Paul" a pu le faire au cour de sa vie et bien il aurai du avoir un peu plus de mental que ça. Ceci étant en se positionnant dans la peau d'un personnage bien plus pressuré par sa hiérarchie ont peut comprendre son geste. spoiler: Cela nous rappel la vague de suicide chez un fournisseur de téléphonie français bien connu . Et puis se que je trouve un peu louche c'est que sa femme ne spoiler: s’inquiète pas plus que cela de trouver son mari couché dans le salon en train d'écouté de la musique pas très très gaie . Ça ne lui a pas mis la puce à l'oreille ? Moi je vois quelqu'un dans cet état et bien j'en parle avec lui et m’inquiète au point de lui suggérer un arrêt de travail et éventuellement la maison de repos. Sinon ce film est superbe et Daroussin comme d'habitude sans un poil qui dépasse (si je puis dire). spoiler: Et la fin est sympa aussi. Les collègues compatissants et tous aussi lâches les uns que les autres. Qui est responsable ??
Oui, un film de cinéma français (franco-belge), sans effets spéciaux ni scènes d'action. Et pourtant, la violence est bien là, au détour de chaque plan. Une violence sournoise, implacable, destructrice... et tellement banale. Ce film a réveillé en moi des souvenirs douloureux. Ceux qui n'ont pas vécu ce genre de situation, j'ai bien peur qu'ils ne puissent pas comprendre. Un Jean-Pierre Darroussin impeccable, comme toujours.
L'histoire d'un cadre supérieur qui disjoncte... La vie dans une grande entreprise est très bien décrite : relation entre collègues, avec la hiérarchie, etc. La pression psychologique très forte qui pressurise les individus et certains succombent. La vie d'un cadre ordinaire qui a tout pour être heureux; rien n'a pu le secourir, ni la religion, ni le psychologue, ni la famille, ni même ses souvenirs. Comment expliquer un tel geste ? Très belle réalisation de Moutout. Rigueur de la mise en scène, flash-back très bien amenés, des acteurs impeccables (Daroussin exceptionnel), un beau langage cinématographique, tout cela fait de ce film une oeuvre de haute tenue et de grande qualité, artistique et sociologique, voire philosophique.