AlloCiné
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Portrait psychologique d'un homme dont l'existence vacille. Dénonciation très réaliste de la vie à l'intérieur d'une entreprise mais le film manque d'émotion.
Film rendant éminemment service dès le moment où il révèle ce qui se passe dans les entreprises où tout est sacrifié au Moloch de la rentabilité. Rien n'est exagéré sauf le dénouement.
L'incommunicabilité dans la famille est particulièrement bien décrite. JPD se retrouve seul, absolument seul. Si les 2 plans s'effondrent au même moment professionnel et familial un individu lambda ne peut survivre.
L'incommunicabilité dans la famille est particulièrement bien décrite. JPD se retrouve seul, absolument seul. Si les 2 plans s'effondrent au même moment professionnel et familial un individu lambda ne peut survivre.
Un film intéressant sur le mal-être et la pression au travail avec au passage un très bon darroussin
Benito G
Nous voila face à un spitch plutot original et interessant. En plus d'être plus ou moins d'actualité (je me comprend, sur la théma globale de la trame). On regrettera toutefois des longueures, pour ne pas dire des moments ; apparaissant là ; comme pour combler un peu le temps histoire d'avoir la durée d'un film (il boit un café.... Bref, des moments sans aucun interet ; même si on peut penser que le réalisateur veut nous faire rentrer plus concrètement dans la vie du personnage). Soporiphique par moment, il s'en dégage quand même quelques choses d'"intriguant" (la thématique...); ou malheureusement quelques incohérences vont faire surface... LA production a peut être était traité un peu vite, et du coup ; le réal aurait il manqué certains points (pas spécialement des points clés, mais des points qui auraient pu se voir interessant à être traiter). Globalement, le spectateur se retrouve devant un film froid, qui traite de la satire du monde du travail tout en décortiquant l'incommunicabilité de certaines illusions perdues. Où, Jean Pierre Darroussin interprète avec brio son rôle. Qui avec reflexion, pourrait être le "quotidien" (je me comprend) d'une personne quelconque. Un scénario donc loin d'être décousu, ni surprenant ; mais qui traité un peu trop en surface aurait pu approfondir certaines choses (je ne spoilerais pas, donc à vous de juger^^) pour rendre le film encore un peu plus touchant. J'en suis donc déçu, car je ne porté pas mes attentes là dessus spécialement ; mais pour passer une première partie de soirée. Cela se laisse regarder. Sans être exceptionnel, même sans être un navet non plus. On se fait son opinion, qui risque de diverger selon les spectateurs... MAis la thématique et le choix du personnage principal sont deux points (parmi d'autres, tant "négatif" que "positif") qui font démarquer le film et le rende original. Interessant donc, mais manquant de "punch" ; d'un peu plus d'exploitation (si je puis dire^^). Si l'on apprécie ce genre de film, pourquoi pas.
Juste pour corriger le résumé de ce film, il ne sort pas un revolver mais un pistolet, un revolver c'est avec un barillet et le pistolet c'est un chargeur dans la crosse.
Un film à voir pour la bonne performance de Jean-Pierre Darroussin. Bien qu'il y ait quelques incohérences dans le scénario, on passe un bon moment.
Un film d'une grande justesse, Darrousain au sommet de son art, histoire qui arrivera certainement très bientôt dans la vrai vie ...........
Malgré un Darroussin qui occupe bien le terrain le scénario, l' autopsie d'un fait divers, constitué par des flashbacks un peu brouillons manque de force et atteint rapidement ses limites, dommage.
Structure narrative classique (une épanadiplose qu'on appelle ça les enfants... non ce n'est pas une maladie !), épanadiplose classique, un peu état des lieux, De Bon Matin est un film éminemment politique et je le traiterais comme tel.
Englué dans un fait divers, il se réduit à l'observation comptable et exhaustive des impacts sociaux du stress professionnel et de la division orchestrée des travailleurs, sans hélas toucher, ni même effleurer cette dernière. Condamnant l'individu à un acte sporadique et tragique, l'auteur de "Violences des échanges en milieu tempéré", dans son cloisonnement, laisserait pratiquement entendre qu'il n'y a d'autres armes que d'être un prédateur isolé, la résignation et la soumission aux prérogatives pour les travailleurs. Alors qu'il y a tout lieu de s'interroger, au-delà de cette préparation minutieuse et réfléchie, sur ce qui provoque cette indifférence froide, sur ce qui asphyxie l'empathie, en tous cas la perte de faculté de liens sociaux. Le film pourtant bien maîtrisé ne prend aucun parti que celle de la compréhension toute iréniste de son protagoniste principal et du contexte dans lequel il évolue : j'en pense que, pour commencer à comprendre, il faut s'aventurer à faire des liens, même fallacieux, au lieu de conclure sottement à l'impuissance, notamment de la médecine du travail ; au lieu d'opérer un flou artistique sur les notions de durabilité, de confiance des échanges sans pointer la précarité.
Il m'est avis que si ce fait divers est plus qu'un fait divers - puisque c'est un film, je veux dire, un art de masse ayant la volonté d'être vu et compris de tous - pourquoi donc faire diversion avec cet humanisme non militant ? Cet humanisme me rappelle l'autrement meilleur "La Question Humaine".
Personnellement, je me sens trahi quand je vois ce type de pruderie oecuménique.
Après quoi, une seule question me tarode : pourquoi n'a-t-on pas fait appel à Christophe Hondelatte pour soigner la B.O. ?
Englué dans un fait divers, il se réduit à l'observation comptable et exhaustive des impacts sociaux du stress professionnel et de la division orchestrée des travailleurs, sans hélas toucher, ni même effleurer cette dernière. Condamnant l'individu à un acte sporadique et tragique, l'auteur de "Violences des échanges en milieu tempéré", dans son cloisonnement, laisserait pratiquement entendre qu'il n'y a d'autres armes que d'être un prédateur isolé, la résignation et la soumission aux prérogatives pour les travailleurs. Alors qu'il y a tout lieu de s'interroger, au-delà de cette préparation minutieuse et réfléchie, sur ce qui provoque cette indifférence froide, sur ce qui asphyxie l'empathie, en tous cas la perte de faculté de liens sociaux. Le film pourtant bien maîtrisé ne prend aucun parti que celle de la compréhension toute iréniste de son protagoniste principal et du contexte dans lequel il évolue : j'en pense que, pour commencer à comprendre, il faut s'aventurer à faire des liens, même fallacieux, au lieu de conclure sottement à l'impuissance, notamment de la médecine du travail ; au lieu d'opérer un flou artistique sur les notions de durabilité, de confiance des échanges sans pointer la précarité.
Il m'est avis que si ce fait divers est plus qu'un fait divers - puisque c'est un film, je veux dire, un art de masse ayant la volonté d'être vu et compris de tous - pourquoi donc faire diversion avec cet humanisme non militant ? Cet humanisme me rappelle l'autrement meilleur "La Question Humaine".
Personnellement, je me sens trahi quand je vois ce type de pruderie oecuménique.
Après quoi, une seule question me tarode : pourquoi n'a-t-on pas fait appel à Christophe Hondelatte pour soigner la B.O. ?
Un bon film, avec un bon acteur. Jean Pierre DARROUSSIN est vraiment convaincant dans ces rôles tragiques.
Les MOINS : le harcèlement du supérieur aurait mérité d’être plus intense. La réponse à ce mal être est folle !
Les PLUS : 1 Jeux des caméra sobre et efficace. 2 Interprétation de l’acteur très réaliste 3 Traitement d’un sujet tabou que le harcèlement au travail.
C’est un film qui marquera les esprit de ce qui l’auront vu ! En effet, beaucoup de personnes sont victimes d’harcèlements.
Les MOINS : le harcèlement du supérieur aurait mérité d’être plus intense. La réponse à ce mal être est folle !
Les PLUS : 1 Jeux des caméra sobre et efficace. 2 Interprétation de l’acteur très réaliste 3 Traitement d’un sujet tabou que le harcèlement au travail.
C’est un film qui marquera les esprit de ce qui l’auront vu ! En effet, beaucoup de personnes sont victimes d’harcèlements.
selenie
Jean-Marc Moutout persiste et signe dans ce qui devenu son thème de prédilection à savoir les tenants et aboutissants dans les relations entre l'entreprise et l'homme. Après "Violence des échanges en milieu tempéré" il revient donc dans le milieu professionnel en sautant à pieds joints dans l'actualité toute récente. On peut se demander aussi si la présence dans l'histoire d'un boursier noir (disons d'origine africaine) aidé par la famille du banquier était si nécessaire (le seul personnage de couleur du film). Le réalisateur reste ancré dans une mise en scène aussi sobre que classique (qui colle parfaitement au propos), très réaliste il s'impose une ligne directionnelle qui évite tout patho afin de rester au plus près de son histoire. Cependant à force de réaliser un film aussi froid et précis il retire aussi toute émotion. Une histoire très humaine mais sans chair en quelque sorte. Le scénario est si précis qu'on passe par des phases franchement ennuyeux (il se lave les dents, il boit un café...) mais c'est aussi trop flou et on pourrait aussi croire à de la paranoïa. Darroussin est évidemment la valeur ajoutée du film, il est juste l'acteur idéal pour ce rôle. Un bon film donc auquel il manque juste un peu plus d'émotion même si on comprend le parallèle du style aseptisé avec l'injustice de la vie en entreprise.
Très beau film. Certaines critiques lui reproche sa lenteur et certains plans qui durent sur des scènes de la vie de tous jours. Cette manière de filmer la vie, dans ses pires et ses meilleurs moments ne font qu ' accentuer le ridicule de la vie d'entreprise et de la finance. On est relativise beaucoup après avoir vu ce film.
On comprend aussi mieux, comment un homme correcte, bon mari et père s' est fait détruire peu à un peu par une culture d'entreprise violente et inhumaine. Comment on trahit, manipule insidieusement comme une maladie incurable et contagieuse. Tout ça pour le fric et l' échellon au-dessus. La scène finale avec tous les employés est magnifique.
Ce film devrait être vu par toutes les DRH !!
On comprend aussi mieux, comment un homme correcte, bon mari et père s' est fait détruire peu à un peu par une culture d'entreprise violente et inhumaine. Comment on trahit, manipule insidieusement comme une maladie incurable et contagieuse. Tout ça pour le fric et l' échellon au-dessus. La scène finale avec tous les employés est magnifique.
Ce film devrait être vu par toutes les DRH !!
Déprimant mais très bien interprété. Ce film se résume en quelques lignes et souffre de quelques longueurs. Il reste néanmoins d'une bonne qualité grâce au jeu des acteurs.
Malgré l'interprétation toujours très juste de Darroussin,le film laisse un peu perplexe.Le réalisateur a manifestement retenu l’option d'un relationnel familial et professionnel un peu caricatural,passé cela le film se tient .Reste un sujet ,bien sur, brûlant d'actualité.
Si le jeu plutôt médiocre des acteurs, à l'exception de J.P. Darroussin, peut d'amblé déstabiliser le spectateur, cette descente aux enfers d'un employer de bureau s'avère terriblement prenante. Une nouvelle fois Darroussin nous prouve qu'il fait partie des grands acteurs français. Une surprise!
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