Je suis allée voir Elysium sans grandes convictions, et je suis ressortie de la salle totalement conquise !
Nouveau film de science-fiction, Elysium nous installe dès le début dans un climat froid et difficile opposant deux classes sociales : les riches et la classe moyenne/pauvre. Los Angeles ressemble à un gigantesque bidonville, où les manques d'hygiène et de travail dominent avec prééminence.
Exposé à de trop fortes radiations, Max doit sauver sa vie, mais aussi celle de la population terrestre.
Un point pour l'histoire : même si cela reste la même base d'un blockbuster américain (un homme sauve le monde), le scénario est plus développé, plus complexe et plus sombre. On ressent la détresse de ces pauvres gens et on est plongé dans cette histoire où scènes de combats, mort, anxiété, émotion, stress et même humour dominent.
Un point pour la science-fiction : nous sommes en 2154, année très futuriste et réalisation extrêmement crédible. Les machines remplacent les hommes, de postes de simples fonctionnaires de police à ceux de « robots à tuer ». Tout est technologique. Les riches possèdent un code identifiant intégré dans la peau, les voitures deviennent des machines volantes et impressionnantes, les armes sont vraiment développées et d'ailleurs excellentes... La guérison devient presque banale sur Elysium, et inaccessible sur Terre.
Les effets spéciaux sont à la hauteur du film, on en prend plein la vue et on se régale.
Un point pour les acteurs : Matt Damon et Jodie Foster sont de grands acteurs, et ce duo de stars marchent d'autant bien qu'ils ne se croisent presque jamais directement dans le film. Chaque personnage secondaire à un rôle à jouer dans ce combat de l'inégalité.
Un point pour l'ensemble du film : on est scotché du début à la fin. Elysium est un film de science-fiction crédible, dosé comme il faut, amenant également à la réflexion. Qu'adviendra t-il des classes sociales dans le futur ? Une division des strates sociales n'en serait guère étonnante... Elysium restera une très bonne surprise de cet été 2013.