Avis : Freddy - Chapitre 1 : Les Griffes de la Nuit - Page 13

Pur film d'horreur bien sur un peu vieux mais il tien toujours en haleine et est plutôt angoissant.
En attendant de voir les autres opus!

Jouant sur les peurs d'enfance, ce classique du cinéma d'épouvante donne, encore aujourd'hui, de belles poussées d'adrénaline. Il révèle également un jeune comédien: Johnny Depp. Dans le genre, c'est une réussite indéniable. Ses suites ne peuvent pas en dire autant mais Freddy Krueger, lui, ce mal inévitable qui frappe en plein sommeil, est devenu un personnage culte.

J'ai été très partagé après avoir vu ce film. Le début est très angoissant, très flippant mais la deuxième partie du film est quasiment risible tellement elle est pitoyable. On sent clairement la patte du maitre de l'angoisse Wes Craven dans la première partie, l'atmosphère est très pesante, les scènes avec Kruger très réussies. Puis la suite est clairement raté, des effets spéciaux inutiles. On peut même comparer ce film à "maman, j'ai raté l'avion" à un moment avec les pièges installés un peu partout dans la maison. Puis la pseudo destruction de Freddy complètement baclée. Bref, c'est dommage de gâcher un si bon début. Les acteurs sont corrects (très bon premier rôle de Johnny Depp au cinéma) et la musique ne fait que rajouter de l'angoisse. Désolé pour Wes Craven que j'adore vraiment mais ce film ne mérite pas vraiment la moyenne 2/5 !

Freddy les griffes de la nuit est tel un grand cru ; il se bonifie avec le temps. Si la première fois quelques temps morts et petites erreurs de réalisation m’avaient quelque peu refroidi, le charisme de Freddy Krueger a depuis vite balayé ces petits soucis. Car ce qui fait vraiment la force de ce film, je ne vais pas vous l’apprendre, c’est bien lui : incarné à merveille par un Robert Englund déchainé, chacune de ses apparitions revigore le film, apportant chaque fois son lot d’espiègleries en tout genres. Un personnage entouré de bonnes idées (le concept des cauchemars, les morts ingénieuses, le plan de la baignoire, la fin bien trouvée, etc), et dont on ne se lasse jamais. Le premier opus de cette longue saga fonctionne donc vraiment comme un classique de l’épouvante, charmant par son inventivité et ses effets. Espérons que le reste soit du même acabit !

Un classique qui vaut plus par la mythologie crée et l'univers (surtout promo!?!) qui en a suivi. Ni nanar honteux comme pas mal de Vendredi 13 à partir du N°4, ni chef d'oeuvre incontestable du cinéma d'horreur comme Halloween de Capenter ou Zombie de Romero (par ex), le cul entre deux chaises qui oscille entre le meilleur (scénario, acteurs moins débiles que dans un slasher normal) et le pire (mise en scène parfois bien naze). Pas mon classique.

Premier film d'une grande série horrifique destinée à un public adolescent à la recherche de sueurs froides. Mais Freddy fait-il encore peur aujourd'hui ? Plus que le tueur aux griffes lui-même, c'est le concept de pouvoir mourir en faisant un cauchemar qui contribue le plus à l'anxiété. Le mélange entre le rêve et le réel fait de ce film un bon slasher paranormal doté d'effets spécieux vraiment astucieux. Il y a même un peu d'humour, enfin moi ça m'a paru drôle spoiler: de voir une langue sortir du combiné de téléphone ou Freddy se prendre un coup de massue dans le ventre en ouvrant une porte.
Certes, le film a vieilli, cependant il reste savoureux pour qui aime le genre. Mais ce n'est pas un film qui va jusqu'à vous glacer le sang, seulement l'idée est inquiétante et franchement bien trouvée, même si le scénario reste plutôt simpliste. Il est clair que Freddy est un méchant "recyclable", une réelle trouvaille et source de profit pour le cinéma d'exploitation horrifique. Respect.

Freddy Krueger a longtemps hanté mon esprit etant enfant et une part de moi meme le remercie ....

" Les Griffes de la nuit ", ou l'histoire d'un homme au visage brûlé, habillé avec un vieux pull déchiré, possédant cinq lames tranchantes en guise de doigts, terrorisant et tuant les adolescents en les piégeant dans un cauchemar pendant leur sommeil. Il aura fallu attendre ce huitième film en tant que réalisateur pour que Wes Craven accède à la consécration ; en 1984 il réalise les premières aventures de Freddy Krueger (dans lequel Johnny Depp effectue ses débuts à l'écran). Ce classique du cinéma d'Epouvante à la bande son angoissante n'a pas pris une ride malgré son âge ; en effet il su conserver ses attributs de créateur de peur primaire, comme les terreurs nocturnes, il y a également dans cette œuvre, une intarissable originalité, celle du boogeyman, devenu un personnage culte, terrassant psychiquement, puis physiquement ses victimes à l'aide de ses griffes morbide. Ce film culte regorge de références en hommage au cinéma d'horreur ; on peut citer " Evil Dead " et " Vendredi 13 ". Ce premier long métrage mettant en scène l'ignoble Freddy Krueger ne reçu qu'une seule et unique récompense, c'était en 1985 lors du festival du film d'Avoriaz, année où Robert De Niro présidait le jury, que le film s'est vu décerner le Prix de la critique, le Grand Prix étant revenu à Terminator.

Un grand classique du cinéma d'horreur, l'histoire est géniale, un tueur cinglé qui exerce son art a travers les cauchemars de ses futures victimes, c'est très original et ca ne manquera pas d'influencer ! Un pionnier du genre, véritable film culte, marqué par la présence de Johnny Depp, tout jeune, qui par ce film débute sa (glorieuse) carrière d'acteur ! Le scenario est ficelé comme il faut, le costume de Freddy est génial, et ses apparitions sont délicieusement parsemé d'un humour noir absolument génial ! quel dommage que les acteurs ne soient pas capables de donner a leurs personnages un peu plus d'émotions lorsqu'ils perdent un proche... Cependant on accroche sans difficultés a l'intrigue, certaines scènes sont tres bien faites, et la fin est vraiment réussite et assez inattendue ! Superbe !

Les Griffes de la Nuit est un film d'horreur pas mal, qui a le mérite d'avoir créer un des personnages les plus mythiques du genre horreur au cinéma.
Après, j'ai presque été déçu en voyant ce film, j'attendais tellement de Freddy Krueger avant de voir ce film (dont l'apparence me terrifiait petit lorsque je voyais des photos ou dessins de lui) qu'au final le film n'est pas si effrayant que ça. En même temps, le film a bien trente ans et c'est normal qu'il ait pris un petit coup de vieux. Néanmoins, le film ne fait pas beaucoup appel à des effets spéciaux, ce qui l'empêche de beaucoup vieillir. Les costumes sont bons (le look de Freddy Krueger avec son chapeau et son chandail rayé est désormais culte). Mais c'est surtout le maquillage qui est impressionnant. Il n'a pas pris une ride (si je puis me permette ce mauvais jeu de mots).
Les acteurs jouent correctement. Robert Englung, bien qu'assez peu présent à l'écran, est assez inquiétant, de par la peur qu'inspire le nom de son personnage. Le film a le mérite de constituer la toute première apparition sur grand écran du désormais génial Johnny Depp.
Par contre, le film a un peu tout les défauts du slasher movie. Les jeunes sont assez archétypés. La recette est aujourd'hui complètement attendu et on n'est pas surpris de qui meurt et quand. L'histoire est assez simpliste. spoiler: Je ne comprend non plus l'intérêt de Freddy Krueger de tuer ces mioches-là en particulier, ses motivations sont totalement inexpliquées, ou du moins insuffisantes pour justifier ces victimes-là spécifiquement.

Bref, les Griffes de la Nuit est un film d'horreur assez intéressant, mais qui, rétrospectivement, ne se différencie pas trop des autres slasher movie.

Je ne me rappelais pas de Freddy comme faisant partie du genre comique. Pour tous ceux de ma génération, c’était censé faire peur, réellement peur, et la qu’est-ce-que je vois, je vous le demande?et bien un film comique, bien sûr. Il y a des accents de film d’épouvante, c’est vite suggéré pour laisser place aux gags et aux trucages qui s’accumulent et remplissent l’écran. Tout montre qu’il a surtout voulût s’amuser, et qu’il ne prend pas cela du tout au sérieux, avec ces couleurs pastel, ces chambres d’ados middle class bon chic bon genre, on se demande d'ailleurs pourquoi Freddy leur en veut à ce point. J’aurais trouvé ça divertissant si le monstre ne se transformait au beau milieu du film en épouvantail à moineaux qui court après une adolescente, ado qui joue mal en plus. S’il voulait se moquer d’un genre mineur, et se moquer de ceux qui aiment ce genre, c’est réussit. Et faisant cela il prend le risque de faire décrocher ceux qui s’attendait à voir un film qui en a, et c’est ce qui m’est arrivé, je n’ai du tout trouvé ça amusant, ou aboutit, limite fainéantise intellectuelle. Sinon il y a Johnny Deep dans son premier rôle à l’écran, Johnny qui fera un excellent Freddy plus tard, sous le nom d’Edward, sous la direction de Tim.

Très bon film d'épouvante, qui mêle horreur et onirisme. Après l'avoir vu, on ne dort plus de la même façon. Wes Craven est vraiment un maître lorsqu'il s'agit de raconter des histoires "à dormir debout" !

à vrai dire, je préfèère l'argement le remake. Il est vraiment mieux !
Celui ci est bien aussi, mais moins bien fait ( c'est normal... vu la date ), mais je ne peux pas lui mettre une meilleure note que celle ci. Même si j'ai adoré l'histoire et que Freddy est génial. Ainsi que les acteurs Et les Cauchemards.
14 . 5 / 20

Si le film n'a rien perdu de son pouvoir de fascination et d'effroi, c'est qu'il dépasse de loin le cadre de la petite série B que le côté appuyé de certains de ses effets et la typification de ses personnages pourraient à l'origine laisser penser. A l'instar de "Shining" ou d'"Alien", le film de Craven s'aventure sur les territoires de l'inconscient collectif et parvient à attendre la force des grands Mythes. "Nihgtmare on Elm Street" est ainsi une étonnante plongée dans l'univers freudien : tout comme sa lecture Lacanienne, l'inconscient a ici son langage et nous parle à travers les rêves. Révélateur, le sommeil laisse ici des traces dans l'univers conscient (brûlures, lacérations) qui expriment la réalité de l'inconscient. Et, comme chez Jung, il s'agit à première vue d'un inconscient collectif qui prend les traits de l'inénarrable Freddy : son visage brûlé vient afficher un refoulé aux relents de souffre. Il s'agit évidemment de la culpabilité des parents qui s'exprime à travers leurs enfants (symptôme psychanalytique typique) ; mais il s'agit aussi de la culpabilité de toute une génération qui vient de sacrifier les idéaux des années 60 dans le bûcher consumériste des années 80 - et ce sur fond de génocide vietnamien (les brûlures de Freddy ne viennent-elles pas aussi de ce napalm maudit ?). Dans le film, le "retour à la réalité" ne signifie plus un retour à l'ordre : il entérine au contraire le chaos, qu'on croyait rêver, comme état du monde réel. A l'instar de l'héroine, c'est toute l'Amérique qui patauge dans le cauchemar puritain et matérialiste dont elle ne parvient à s'extraire. Mais ce retour du refoulé ce joue aussi sur le plan de l'intime car, au milieu de cette démission généralisée des parents (alcooliques, absents ou incapable de communiquer avec leurs enfants), la figure de Freddy devient évidemment une figure paternelle que Nancy essaye d'étreindre dans un désir d'inceste latent. Un grand film politique et métaphyisque.

La banlieue familiale, la famille divorcée, la mère alcoolique, l'héroïne à moitié schizo, le copain trop parfait pour servir à quelque chose, le père flic complètement absent, un boogey-man qui existe sans exister, un film entre le rêve et la réalité, à mi-chemin entre Cronenberg et Toxic Avenger... Une tuerie.