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Ju T
114 abonnés
120 critiques
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4,0
Publiée le 6 septembre 2013
Un film qui ne paye pas de mine, mais où les qualités d'interprétation des deux acteurs principaux éblouissent. C'est principalement grâce à cela qu'il est très touchant, au delà de la dramaturgie du quotidien des personnages. L'histoire est simple, peu surprenante, mais très réaliste. spoiler: Le seul questionnement pour moi non éludé, ce sont les raisons pour lesquelles Cécile de France est tant attachée à ce gamin dès le départ. Je m'attendais à une raison de son passé restant à découvrir durant le film mais ce ne fut pas le cas. Son personnage angélique serait alors presque trop beau pour être vrai. Mais pourquoi pas. Un bon film !
Un film très dur, écrit et réalisé par Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne. Leur joli scénario nous propose des scènes chargées d'une grande intensité, mettant en scène un cas social : "Le gamin au vélo", joué par le jeune et talentueux Thomas Doret. L'histoire possède une progression constante, une ambiance initiale extrêmement tendue et une situation qui gangrène sans cesse, jusqu'au final incertain. Ce drame est parfaitement mis en image et superbement interprété par Cécile de France. Elle se révèle parfaitement délicate dans un rôle difficile. Les frères Dardenne méritent amplement le Grand Prix reçu pour ce film au Festival de Cannes 2011.
Affligeant! Direction d'acteurs, scénario, scènes d'action et dialogues nuls! Les frères Dardenne ont vieilli! Ne reste que Cécile de France qui a cru être inspirée en tournant avec ces monstres sacrés pour renouveler son registre. Quelle déception pour qui admire les 2 frères!
j'ai aimé ce film touchant qui raconte l'histoire d'un jeune garçon abandonné par son père des scènes poignantes sans pathos le jeune acteur est prometteur
Un film totalement insupportable !!! Et pourtant Dieu sait si j'apprécie le cinéma des frères Dardenne, depuis "La Promesse" en passant par "Le Fils". Filmer pendant 1h30 la pire tête à claque de l'histoire du cinéma dont s'est entiché la reine des masochistes, quel sens ça a ?!!?? Son vélo ? Mais je lui ferai bouffer pièce par pièce à ce gamin incapable de dire bonjour, ni de remercier ou même de s'excuser (ce n'est pourtant pas l'occasion qui manque, vu le tas de bêtises qu'il enchaîne en 90 min). Et la gentille Cécile de France, avec son QI de shampooineuse : "Oh, mon petit, mais qu'est-ce qui t'arrive ?" "Oh mais alors tu m'as planté un couteau dans le bras, mais c'est pas grave." "Tiens au fait, la police te recherche parce que tu as gentiment filé des coups de bats de baseball au libraire du coin. C'est pas bien, tu sais... Maintenant, tu vas être tout gentil, d'accord." Bref, la caricature de la pédagogie laxiste et pseudo-psychologique d'adultes qui se font sans cesse écraser par des gamins de 10 ans. Je ne suis franchement pas réac, je suis pour une éducation ouverte et équilibrée, mais là : STOP !
Ce film est à l'image du cinéma des Dardennes ; simple, réaliste et poignant. On peut leur reprocher une caméra un peu parkinsonienne si j'ose dire, mais ça fait partie du truc ; leur mise en scène est très naturelle, intimiste, les deux belges filment au plus près des comédiens, ce qui donne un rendu hyper-réaliste stupéfiant... Et au delà de la maîtrise des deux réalisateurs, il y a la justesse et l'humanité des éléments décrits... Ainsi qu'un jeu d'acteur époustouflant, que ce soit pour le jeune garçon, ou pour Cécile de France. Bien entendu, le récit n'échappe pas à quelques facilités scénaristiques (le coup foireux avec le délinquant paraît déjà vu) et je ne vous cache pas qu'au début, le gosse m'exaspérait, à courir partout et à gueuler sans arrêt... Mais c'était au début, quand l'histoire ne s'était pas encore mise en place, car après, sa quête (retrouver son père qui l'a laissé dans un foyer et qui refuse sa garde et toutes responsabilités le concernant !) nous prend aux tripes et nous rappelle un certain Antoine Doinel... Une histoire simple donc, mais qui fait toute la différence et qui scotche littéralement au siège. Cela faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas autant pris et émoustillé par une histoire aussi juste et quasiment sans musique ! Un Grand Prix mérité moi j'dis...
Je n'ai pas été conquis par ce film j'ai trouvé le scénario d'une grande banalité et dire qu'il a fallu 1 an pour l'écrire... Il n'y a aucun moment fort, touchant ou même surprenant pourtant avec les thèmes exploités il y avait matière à mieux faire. Les acteurs sont pas mauvais mais sont trop limités dans leurs rôles.
C'est pas facile de trouver une note à ce film. Il aborde des sujets intéressants, et je crois que c'est le seul point vraiment positif de ce film. Je sais pas si c'est les acteurs ou leurs dialogues, mais on a le droit à des doses de clichés débités à une vitesse impressionnante. Le problème de ce film est ses longueurs inutiles, suivies de dialogues trop rapides, remplit de déjà-vu. L'histoire ne va jamais au bout des choses et au final on a juste une fin en queue de poisson.
Les frères Dardennes me sortent par les yeux.. Ils sont pour moi sur évalué et sur adoré... Toujours le même style de mise en scène, aucune inventivité et surtout aucune vrai présence et marque de fabrique. Le Gamin Au Vélo est un représentant parfait. Sur évalué à mon goût. L'enfant joue parfaitement bien son rôle de gamin tête à claque et au bord du gouffre qui passe son temps à courir après un piliers sur lequel il peut s'appuyer. Oui mais voilà, même si l'histoire est forte, il est servie avec tellement de froideur et sans émotion qu'on est pas du tous emmené dans le film. Il faudrait que Cécile De France apprenne à pleurer et surtout a joué. Le montage est raté dont certains séquences sont d'une immense connerie : Pourquoi, alors que tous le film est centré uniquement sur l'enfant (et heureusement), d'un seul coup les Dardennes nous sort une séquence entre De France et leurs Jérémie "Navet" Renier hors contexte !! De plus, mettre le même thème musical a des moments mal choisit est très peu judicieux, autant ne pas en mettre s'aurait été beaucoup mieux... Certains scènes sont également en trop. Bref, dommage car l'histoire était forte et intéressante surtout que le gamin est parfaitement choisit mais le reste est mal fait...
Les "Dardennes" font un cinéma profondément humain de mon point de vue. Attention pas humaniste!! Mais humain avec tout ce que les hommes ont de bons et de moins bon en eux !! Ils font ainsi ressortir dans cette histoire simple tout les aspects de la nature humaine: les plus lâches et les plus bas instinct que l'on a au fond de nous mais aussi des sentiments nobles et profondément altruiste. Cécile de France obtient à l'occasion de ce film son plus grand rôle ( et de loin!).
ASE : Aide Sociale à l'Enfance, organisme chargé de s'assurer de la sécurité et du bien être des enfants quitte à parfois les séparer de leur famille de sang pour les confier temporairement en famille d'accueil.
Les frères Dardennes signent une oeuvre tout simplement magistrale, tant la mise en scène est fluide, le scénario superbement écrit et les interprétations éblouissantes. Du grand art.
Le gamin au vélo est un film qui dure 1h24. Mais si on enlève les scènes où le gamin fait du vélo, justement, on tombe à peine à 1h. 1h pendant lesquelles le gamin est triste de ne plus voir son père, fait des conneries, regrette ses conneries, et retourne vivre avec la gentille dame de sa famille d'accueil. Mais comment peut-on ne pas éprouver un ennui vertigineux lorsque l'on regarde ce film? C'est plat, convenu, attendu. Sauf si l'on est critique des Cahiers ou de Libé, bien sûr (dans ce cas ça devient du cinéma miraculeux).
Du cinéma réalité sur les dangers que représentent ces enfants sacrifiés, extrêmement vulnérables, terriblement névrosés et violents. Des enfants qui n’en sont plus du tout finalement. Le film met en exergue la responsabilité accablante des parents qui ne sont que de sinistres géniteurs car même les animaux protègent et éduquent leurs petits. C’est un film dur qui véhicule beaucoup de souffrance, un grand déséquilibre affectif et qui est le reflet d’une trop triste réalité. Les graves carence affectives et éducatives engendrent des monstres sans foi ni loi qui n’ont plus aucun repère. Tout cela est terrifiant mais surgit une note d’espoir avec l'hommage pour les personnes qui se consacrent au salut de ces jeunes âmes "perdues" pour qui la lumière et l'espérance peuvent rejaillir dans la joie de l'affectivité retrouvée. Thomas Doret est extraordinaire de vérité !!