Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Xavi_de_Paris
313 abonnés
2 854 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 5 septembre 2014
Le style tout en sobriété des films des frères Dardenne peut en rebuter plus d'un, mais c'est aussi ce qui fait la réussite de leur cinéma, en laissant la part belle au acteurs. C'est encore le cas avec "Le gamin au vélo". L'arrière fond social est une autre caractéristique des films du duo de réalisateurs. C'est très prégnant ici aussi. Il s'agit donc de se laisser porter par l'histoire, d'une limpidité et d'une fluidité exemplaire dans la réalisation.
Couronné du Grand Prix du Jury à Cannes (partagé avec Once Upon a Time in Anatolia de Nuri Bilge Ceylan), le Gamin au Vélo est un film qui s'inscrit de façon très logique dans la filmographie des frères belges. On y retrouve leur cinéma particulièrement réaliste, avec une mise en scène au plus près de ses personnages et un scénario "social" où il est question d'accepter ses responsabilités, de grandir, d'arriver à se sortir d'un monde parfois hostile etc. Bref, rien de nouveau sous le soleil du côté des Dardenne.
Je ne suis, je l'avoue, pas un grand fan de ce genre de cinéma réaliste, mais je reconnais que c'est plutôt bien fait. Si le film n'est pas transcendant, il se suit pour autant sans déplaisir (à noter en plus qu'il est assez court : moins d'1h30 !) et qu'il est, en plus, ponctué par de très jolis moments.
Après, il faut accrocher au style, aimer cette mise en scène, aimer ce genre de sujet pour complètement adorer. Le problème c'est que les partis pris des Dardenne (cinéma réaliste, mise en scène avec beaucoup de caméra à l'épaule etc.) finit par lasser parfois.
Le jeune Thomas Doret, Cyril, est bouleversant dans ce rôle de garçon en manque d’amour paternel. Sans cesse en rebellion, il entre dans la vie de Samantha, Cécile de France, et bouleverse. Le garçon est rude, violent, hyperactif, à fleur de peau. Samantha est douce et dure à la fois. Elle est très patiente avec cet enfant qu’elle ne connait pas et qui vient passer ses week end chez Elle. On ne saura jamais quelles sont les motivations de Samantha à s’occuper de cet enfant mais les sentiments sont là.Elle l’a choisi.
La quête d’amour est captivante. La vie de ce garçon est centré sur son désir de retrouver son père, retrouver l’amour paternel.
Les frères Dardenne nous offre un cinéma simple mais magnifique. On est happé par ce film tout en fluidité, par la vie que nous présentent les réalisateurs. Les lumières sont belles, les personnages sont beaux, l’histoire touchante.
Thomas Doret est formidable et Cécile de France est d’une justesse impeccable !
Une oeuvre admirable même si on peut fort bien estimer que "Rosetta" était un ton au-dessus... N'en demeure pas moins qu'il s'agit d'un film sensible, émouvant et parfaitement ancré dans le réel. Que certains spectateurs soient réfractaires à ce genre de film, peut se comprendre. Que certains critiques professionnels fassent la fine bouche est nettement moins compréhensible...
Superbement filmé, le film est parfait du point de vue purement cinématographique. Restent une froideur terrible, un scénario bancal et des personnages dont on ne sait rien. Je n'ai pas compris d'où ces gens venaient, ce qu'ils voulaient, où ils allaient et suis donc resté complètement hermétique à cette histoire.
Les grands réalisateurs ont souvent un style reconnaissable, une patte et une esthétique que l’on retrouve au fil de leur filmographie. C’est bien le cas des frères Dardenne qui sont passés maîtres dans l’art de raconter la vie avec des moyens sobres, une psychologie sans pathos et des personnages touchants. Encore une fois ils nous livrent un petit bijou tout simple et évident avec cette rencontre entre un jeune garçon abandonné un peu rebelle et une femme lumineuse de force et de générosité. Emouvant et réconfortant, ce film est une leçon de cinéma humble et humaniste, magnifiée par une Cécile de France en parfaite adéquation avec l’univers des frères Dardenne, et un jeune acteur qui crève l’écran comme Jean-Pierre Léaud il y bien longtemps.
Du beau Cinéma que nous proposent les frères Dardenne. Un film simple et sincère. Le jeune acteur nous subjugue pas son interprétation maitrisée de bout en bout. Bravo.
Petite surprise que ce «gamin au vélo», grand prix au festival de Cannes, qui présente les sentiments tourmentés d'un garçon de 12 ans, abandonné par son père, qui va trouver refuge chez la coiffeuse du coin. Les frères Dardenne réalisent là un film lumineux et assez simple de visu, d'une maîtrise redoutable, alliant avec brio des scènes dures et d'autres plus légères. Le jeu des psychologies entre les différents personnages est complexe et superbement filmé, ce qui est à mettre au crédit de très bonnes performance d'acteur (Thomas Doret se révèle et Cecile de France créer la surprise). L'actrice, certainement ici dans son meilleur rôle, rayonne de charme et de simplicité. Les réalisateurs réussissent l'exploit de rendre tous leurs personnages attachants même leur petit héros pourtant insaisissable, parfois proche de l'animal sauvage se carapatant en moins de deux. Le film fait réagir car on aimerait réellement que ce jeune garçon se rende compte des choses qui l'entourent mais sa focalisation est autre, et l'amour qu'il voue à son père est sans borne. «Le gamin au vélo» pourtant de facture assez classique, déconcerte et séduit, par son ton plein emprunt de vérité et de réalité. Dommage alors que cette fin brutale, laissant ce petit goût d'inachevé...
Comme toujours avec les frères Dardenne, j'ai un peu de mal à accrocher. Malgré la qualité de jeu des acteurs, la maîtrise de la caméra, la sobriété du récit, le réalisme social me semble un peu plat dans le scénario et la description d'un milieu social ou la psychologie de personnages peu ordinaires au cinéma semble un pur prétexte auquel il manque une épaisseur, une manière particulière. Point de vue personnel. Dans ce film, l'intrigue se perd totalement à la fin. N'en reste pas moins une oeuvre originale et, somme toute, à voir.
Thomas Doret interprété ce gamin vélo merveilleusement. Il porte le film sur ses épaules et l'amène dans les hauteurs. C'est léger, fort et dur à la fois. Tout ca est réalisé avec simplicité, justesse et retenue. Plus encore que le récent "Tomboy".
Franchement d'habitude je ne suis pas fan de ce genre de film ... Le pensant ennuyeux j'ai quand même bien fait de rester devant ma Tv ! Bon film, jeux d'acteur très bon avec le gamin qui est excellent ! Je recommande
Une musique extra diégétique dans un film des frères Dardenne, ils sont donc capables d’artifices.
La scène où le gamin de 11 ans assomme deux mecs en un coup de batte, j’y crois pas une seule seconde.
C’est le huitième de leur filmographie que je vois, et elle réserve de moins en moins de surprises. C’est une recette qui fonctionne certes, mais on fait Wahou que quand on découvre.
C'est pour moi le premier film que je vois des frères Dardenne. Je m'attendais et d'ailleurs j'étais persuadé que j'allais me trouvé en face d'un film " chiant ", au début j'es eu peur et puis au fil des minutes je me suis rendu compte que je m'étais trompé. Les comédiens à commencé par Thomas Doret sont bouleversant, une tête à claque au début et puis petit à petit on s'attache à lui et on ressent sa douleur et son sentiment d'abandon. Cécile de France est somptueuse, à vrai dire j'ai vu très peu de long métrages ou elle était à l'affiche mis à part L'Auberge Espagnole et L'instinct de Mort, mais j'ai envie de voire ces autres prestations car dans Le gamin au vélo elle m'a véritablement époustouflé ! Jérémie Renier fait un court passage mais de quel violence, une baffe terrible et pas seulement que pour le gosse pour nous aussi devant l'écran ! Je vais me lancé dans la filmographie de Jean-Pierre et de Luc Dardenne maintenant s'en est une certitude ...
bon pour faire court encore un bon cru des frères dardenne même si ce n'est pas leur meilleur film mais de manière générale j'aime leur cinéma alors je n'ai pas boudé mon plaisir même si ce film n'est pas très gai c'est sùr