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vidalger
320 abonnés
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3,5
Publiée le 27 mai 2014
On aime retrouver dans ce film toute l'humanité et la tendresse des frères Dardenne pour le monde humble des gens qui souffrent. Ici, le film est focalisé sur un gamin et une jeune femme qui va l'accompagner dans un petit bout tragique de son existence. Pas d'esbrouffe ni dans le scénario, ni dans les mouvements de la caméra. Une progression dramatique totalement maîtrisée accompagne la description de l'évolution de cette relation entre la femme et l'enfant. Belle prestation de l'enfant mais surtout, on a la confirmation des qualités de comédienne de Cécile de France. Ce registre courageux qu'elle ne fréquente que trop rarement lui convient bien.
Ouais, ben encore une fois, c'est juste-juste. Je n'ai pas été submergé par cette histoire qui est plutôt classique et qui est sauvée par Cécile de France. Le jeune acteur est pas terrible car même si le fait de faire beaucoup de plans séquences est une performance, sa prestation n'est pas remarquable. Ce qui me fait particulièrement rire, c'est la critique de Télérama qui se la joue gros dur à chaque fois et qui là, parce que c'est un film des frères Dardenne, veut faire le pseudo-connaisseur du cinéma d'auteur. Je ne suis pas du genre à balancer mais ça commence à se remarquer. D'ailleurs, vous pouvez être sur qu'ils feront la même chose avec Eastwood et cie. Parenthèse fermée (une nouvelle fois). Pas mal de scènes sont carrément irréalistes (le "braquage" du gamin, les courses poursuites entre jeunes, la vengeance d'une des victimes, ...). La bande son se limite à ... une seule musique ! Jérémie Renier n'est pas super convaincant. Il persiste quand même quelques bonnes choses mais hélas, il faut bien chercher. 10/20.
Le gamin au vélo est l'histoire d'un jeune garçon dans un foyer pour enfant qui est à la recherche de son père et la rencontre avec une femme qui va l'aider. Le lien se noue, seconde après seconde, un film en mouvement permanent avec des scènes poignantes. Mais... on reste dans l'artifice d'un scénario tiré par les cheveux.
Film magnifique, scénario et mise en scène minimaliste comme souvent chez les Dardenne, mais les personnages sont tellement profond et attachant. Cécile de France, sublime, mature et bouleversante et enfin Thomas Doret d'un incroyable charisme et totalement envoutant. Du grand art.
Le cinéma des frères Dardennes est toujours pétri d'humanité. Ce film-ci est une fois encore un périple de sentiments éprouvés par des personnages singuliers et proches de la réalité. C'est toujours aussi bien écrit et dirigé. L'émotion est palpable du début à la fin. Une fin un peu expéditive malheureusement. On a presque le sentiment que le film est inachevé tant le générique arrive de façon abrupte. On aime ces personnages, et on a envie de continuer à les voir évoluer. Un petit goût d'inachevé qui gâche un peu le plaisir.
On a affaire ici à un film sur le thème de l'enfance abandonnée, avec Cyril, un pré-ado en quête de son père... qu'il retrouve mais celui-ci l'envoie promener ou presque... Alors il se raccroche à ce qu'il peut, en l'occurrence à Samantha (Cécile de France) qui le prend en affection et lui sacrifiera même son ami du moment, et à Guy, un jeune délinquant qu'il l'entraînera sur la mauvaise pente. Quelques péripéties plus tard, tout rentre à peu près dans l'ordre. Bon. Ce n'est pas passionnant mais les frères Dardenne ne sont pas réputés pour leurs "thrillers"... J'ai personnellement trouvé ce film ennuyeux, pas assez enlevé et passablement soporifique par ses longueurs qui n'en finissent pas. Pas terrible pour un Grand prix du Festival de Cannes !
Une très belle histoire que les Frères Dardenne nous communiquent. Le Gamin Au Vélo est touchant porté par une Cécile de France qui ne sur joue pas. Dommage que le film perte un peu de son bon sens dans à la fin en rajoutant une dose de sentimentalise trop perçue.
Je ne suis pas un adepte des frères Dardenne, mais après avoir vu Le Gamin au vélo, je n'ai qu'une seule envie : découvrir rapidement leur filmographie.
Rarement un long métrage m'aura autant touché par son histoire, sa musique, ses personnages, son réalisme.
Le film dégage une puissance qui nous prend aux tripes, et Thomas Doret y est grandement pour quelque chose. Ce môme est absolument éblouissant de justesse. Grâce à une utilisation minutieuse de la caméra, on a les yeux rivés sur lui à chaque instant.
Aucune psychologie de bas étage, les réalisateurs se contentent de filmer simplement et sincèrement ce petit morceau de vie, où un môme tente de renouer les liens avec son père. Une histoire sans concession qui ne lorgne jamais dans le pathos, les deux frères n'hésitent pas à afficher la cruauté de la vie.
Ainsi, grâce à son déroulement fluide et sans temps morts, le film provoque chez le spectateur plusieurs émotions à la fois, entre crainte, colère, joie et peine envers le petit garçon.
Les Dardenne ont réussi leur pari haut la main : c'est bien la première fois que je suis aussi attendri par un sale gosse à la gueule d'ange.
Les frères Dardenne, auteurs plus que respectables, abandonnent enfin leur pessimisme un peu lourd, pour faire place à un film plein de beauté et d'espoir. Thomas Doré est épatant et se révèle bourré de talent, car non seulement il est jeune, et donc manque d'expérience, mais son rôle est très délicat. Cécile de France est encore une fois étincelante. "Le gamin au vélo" est très bien écrit, et joliment fait. Je préfère les frères Dardenne comme ça.
les frères Dardenne ont tapé fort. un film dur, oppressant à travers un jeu de scène qui paraît simple. le gamin est sublime de vérité qu'en à Cécile de France, le temps et l'âge l'embellissent, elle est d'un naturel extraordinaire. leur récompense aux réalisateurs et aux acteurs est bien méritée
Ça démarre comme un boulet de canon pour nous transporter directement au cœur du sujet. 1h30 pendant laquelle tension et action s'entremêlent sans temps mort. Les acteurs sont touchants, le gamin à fleur de peau, Cécile de France très touchante dans un rôle un peu obscur. Qui sont ceux qui nous veulent du bien ? Ceux qui possèdent un titre (le père) ? Ceux qui se disent être nos amis ? Ou ceux qui sont toujours présents et dont les actes en notre faveur sont indénombrables ? A voir.
Un drame social emouvant,au scénario simple et extrémement bien joué. La réalisation est trés sobre mais les émotions sont présentes.On pourra , cependant, regretter un certain manque de clarté dans le role de Cécile de France, pourquoi s'attache t'elle sans raison à cet enfant? Le final reste aussi assez expéditif meme semble inachevé. Malgré tout, on appréciera l'ensemble, qui nous rammene à une dure réalité et le jeu de l'enfant.
c'est bien mais sans plus , en tous cas pas au point de mériter une quelconque palme à Cannes . Un final un peu trop moraliste et qui laisse sur sa fin .
On ne peut rien y faire, qu'on aime ou pas le cinéma des Dardenne, force est de reconnaître qu'il y a de la graine de Palme d'or dans chacun de leur film.
Cyril à presque 12 ans. Son père l'abandonne dans un centre spécialisé. C'est un enfant très difficile jusqu'au jour où il croise le chemin de Samantha, qui le prend en affection.
A partir de cette trame épurée, les frérots belges tissent leur toile habituelle, à partir d'ingrédients bien connus.
D'abord des acteurs remarquables. Comment Cécile de France pouvait elle être si mauvaise dans le calamiteux Au-delà et si bonne ici ? Pataude et élégante à la fois, avec une pointe d'accent belge, véritable roc d'énergie positive, elle est magnifique. Le jeune Thomas Doret, en truite indisciplinée qui file entre les doigts des éducateurs spécialisés, est très convaincant lui aussi. Et quelle émotion de revoir Jérémie Rénier en père indigne, lui qui fut découvert adolescent par les réalisateurs voici 15 ans dans La promesse.
Ensuite une mise en scène irréprochable, avec une caméra très proche des acteurs, qui semble capter la moindre émotion. Et puis un élément qui m'a particulièrement marqué dans ce film, c'est l'extrême qualité du montage et le rythme très enlevé du film, ce qui n'est pas toujours le point fort des Dardenne.
Enfin un scénario qui comme d'habitude semble exacerber les tensions entre personnages, puis les décomprimer brutalement à travers une résolution inattendue, avant de les retendre avec encore plus de violence qu'avant. Remarquable, jusqu'au dénouement final, fort étonnant.
Si ce n'était une certaine impression de déjà vu et quelques points de détails (les virgules musicales qui ne collent pas vraiment à la sobriété du film, quelques scènes un peu plus faibles que les autres - comme celles impliquant le copain de Samantha), le film serait tout proche de la note maximale. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Si l'histoire est simple, voire tristement banale, ce "Gamin au vélo" est tout à fait remarquable par le traitement qui en est fait par les Dardenne. L'enfance est un âge tentant à mettre en scène, mais c'est un sujet très "casse-cou" finalement, car que de doigté, de pudeur il faut pour réussir l'exercice ! Les frères belges signent ici un petit bijou de tendresse et d'humanité - c'est ma deuxième expérience "dardennienne" seulement (et "L'Enfant" m'avait rebutée), mais cette fois je suis conquise par ce savoir-faire singulier (et le faire-savoir délicatement ourlé de ce récit d'apprentissage). Quant au jeune Thomas Doret, il est exceptionnel dans le rôle de Cyril, ce gamin rageusement cramponné à son vélo avec toute la force et la conviction de son amour filial - ce vélo autour duquel il se construit, dans le désordre et la douleur, vélo donné puis repris par son père, racheté par sa nouvelle maman, prétexte à la rencontre d'un "grand frère" dangereux et dévoyé, vélo d'enfant, alors qu'il va bientôt quitter l'enfance... Son entourage de fiction est également à louer (ainsi de Jérémie Renier qui campe, en habitué, le géniteur dénaturé, et de Cécile de France qui prête sa générosité et sa douceur à la figure maternelle qui réussira à s'imposer auprès de l'enfant perdu). Choix judicieux de la récompense au dernier Cannes : un Grand Prix mérité (une troisième Palme d'Or pour le tandem était impossible, eu égard à la concurrence du monument cinématographique qu'est "The Tree of Life").