Une vaste blague. Je n'avais pas du tout accroché à Pitch Black, tant pour son concept (et ses créatures) beaucoup trop pompé sur Alien, sa photographie immonde et son casting de série B. Sa suite, les chroniques de Riddick, avait au moins le mérite d'être regardable (en grand partie en raison du gigantesque bond de budget par rapport au premier film) même si tout aussi peu originale (pâle copie de Stargate) . Au moins elle racontait quelque chose, montrait différentes péripéties, différents lieux et était cent fois plus dynamique que le premier film avec des effets spéciaux honorable pour l'époque. 9 plus tard sort une nouvelle suite que personne n'attendait, Riddick (quand on a pas d'imagination). Le film précédent nous avait laissé avec Riddick siégeant en tant que chef des "Necromongers" (Les Goa'uld de Stargate) après avoir tué le leur. On s'attendrait donc à connaitre la suite de cette histoire. Riddick va t-il devoir se battre contre le prétendant au trône interprété par Karl Urban dont le nom est une nouvelle fois à l'affiche? Va t-il sauver sa planète natale? Mettre définitivement fin au règne des méchant Necromongers? Et bien... Pas du tout. La transition est effectuée en l'espace des 5 premières minutes du film (de deux heures) dans une scène incroyablement molle et ridicule qui ne sert qu'à justifier la présence du nom de Karl Urban sur l'affiche (oui, on ne le reverra pas une seule fois de tout le film passées ces 5 minutes). Riddick se retrouve donc abandonné sur une planète hostile (oui, encore), chassé par des chasseurs de prime (oui, encore) qui devront s'allier à lui pour s'échapper de cette planète quand une armée de vilaines bestioles s'en prendront à eux (oui, ENCORE). On oublie donc totalement les Necromongers qui viennent d'attaquer plusieurs planètes de la galaxie, personne n'en parlera de tous le film, ni Riddick, ni ces mercenaires qui semblent continuer tranquillement leur travail sans s'en soucier, on y reviendra donc dans les 2 dernières minutes du film en fin ouverte (pour une autre suite nanardesque?). Sous couvert de suite, ce film n'en est donc absolument pas une mais bien une copie du premier film déjà très moyen avec un Vin Diesel de 47 ans fatigué qui semble jouer de plus en plus mal à chaque film.