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    Police Fédérale, Los Angeles
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    3,9
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    116 critiques spectateurs

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    jarvi
    jarvi

    23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2024
    Film découvert en mai 2024 à la Cinémathèque française dans la rétrospective consacrée à William Friedkin. Copie restaurée en parfait état.
    Dans son genre (policier survolté), le film tient la route.
    On peut ne pas apprécier une bande-son envahie par une musique tonitruante qui martyrise quelque peu le tympan.
    Le personnage principal, est incarné par un acteur assez médiocre (William Pedersen) et, en dehors, peut-être de W. Dafoe, aucun acteur ne fournit une prestation convaincante.
    La mise en images de Friedkin, nerveuse et un peu tape à l’œil, déçoit quelque peu, si on la confronte au souvenir que l'on peut garder de "French Connection".
    Friedkin essaie de refaire une scène marquante de ce film, qu'ici il dilate jusqu'à l'absurde, voire le grotesque.
    Le film de 116 minutes aurait pu, sans doute être raccourci de plusieurs scènes d'action ou de dialogue, gratuites ou "décoratives".
    Quelques touches d'humour (autocritiques ?) font sourire.
    Nums75
    Nums75

    4 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Un modèle du genre, donc l'impact sur le polar est perceptible jusqu'à nos jours. Un policier tête brûlée, sans remords et antipathique, monte un coup pour venger son coéquipier, prenant tous les risques. Il evolue pour ce faire dans un Los Angeles dépeint avec une esthétique et un sens du détail remarquables. On pardonne les choix d'un scénario peu crédible, de personnages peu profonds, et d'une fin brutale, au profit de l'efficacité.
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    Sur une histoire qui aurait pu donner un film policier lambda, William Friedkin pose sa patte et en fait une œuvre ambiguë où les notions de bien et de mal s entremêlent. Dans sa manière de filmer Los Angeles il semble ouvrir la voie au cinéma de Michael Mann. Ceci en réalisant des scènes d action enlevées (une nouvelle course poursuite de très haute volée après celle de French Connection) le tout enrobé d une esthétique léchée. Très marqué années 80 il est aussi un marqueur intéressant de l esthétique visuelle et auditive de l époque. Derrière son enquête ce qui intéresse Friedkin c est de dépeindre un monde où tout est factice, de la fausse monnaie qui est fabriquée jusqu au relations humaines entre les personnages et dans cette univers trouble l ambiguïté et son sens de la nuance fait merveille.
    darkvash
    darkvash

    109 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    Vu hier, et bien c'était pas terrible.
    Quand je lis les critiques, j'ai l'impression d'être passé à coté du chef d'œuvre du siècle.
    spoiler: Donc on résume, une enquête à la ramasse, un flic qui se la joue cool et qui baise son indic, qui saute d'un pont pour un pari mais qui ne servira à rien pour la suite, une course poursuite interminable, un méchant trafiquant de billets que personne arrive à attraper alors que tout le monde sait ce qu'il fait, un juge qui signe un mandat aprés s'être fait menacer, l'histoire de Turturro qui ne sert à rien, une musique omniprésente et atroce...

    J'en passe et des meilleures mais si c'est ce qui se faisait de mieux dans les années 80, je ne comprends pas la nostalgie de certains.
    Charlotte28
    Charlotte28

    126 abonnés 2 026 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2023
    Sans temps mort ni dialogue superflu cette traque policière s'appuie sur un canevas classique aux diverses péripéties emblématiques du genre, traitées avec dynamisme grâce à une mise en scène efficace et déjouant parfois nos attentes. Quoi que les acteurs manquent d'envergure - à l'exception d'un Willem Dafoe inquiétant et charismatique - les personnages aux contours rapidement esquissés convainquent. Très ancré dans son contexte et sa décennie de réalisation, le récit s'inscrit dans ces ambiances interlopes où la ville devient un personnage individualisé tandis que policiers et malfrats semblent parfois agir symétriquement. Un polar rondement bien mené!
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    233 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2023
    Sans doute le dernier chef d'oeuvre absolu du grand William Friedkin, et un des meilleurs polars des années 80. Esthétiquement sublime et bien ancré dans son époque (jusqu'à sa bande-son signé du groupe de new-wave Wang Chung, on y entend notamment leur unique tube, "Dance Hall Days"), tellement bien ancré dans son époque que le film mettra des années à être réhabilité, "Police Fédérale Los Angeles" est brillamment interprété, Willem Dafoe y joue un faux-monnayeur charismatique et dangereux, et William Petersen un flic tenace et sombre. Leur face à face n'est pas sans faire penser au futur "Heat" de Mann, fait dix ans plus tard.
    Stone cold steve austin
    Stone cold steve austin

    16 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2023
    Sortir du sentier pour faire justice, telle est la voie choisie par Richard Chance, agent du FBI (William Petersen) dans un Los Angeles corrompu de toutes parts. Ville des malfrats assumés et des combines en tous genres, Los Angeles est une mégapole qui voit toutes sortes de trafics. Eric Masters (Willem Dafoe), faussaire de billets, est la parfaite représentation du bad boy à la vie fastueuse, qui profite du système. Cette confrontation entre les deux personnages amène à voir un des plus beaux polars jamais réalisés. L’enquête en elle-même ne présente pas forcément de complexité, mais ce qui fait tout le sel du film, c’est le charisme des personnages ainsi que l’environnement visuel dans lequel ils sont filmés. William Petersen est vraiment incroyable, une pure tête brûlée qui navigue contre vent et marée pour aboutir à sa vengeance ; on regrettera forcément de n’avoir pas assez vu ce brillant acteur au cinéma, lui qui tournera chez Michael Mann avant de partir sur le petit écran. Même chose pour Willem Dafoe qui trouve son rôle à la fois le plus juvénile et le plus fou. Que dire également de cette course-poursuite d’anthologie qui marque le film au fer rouge et l’ancre immédiatement dans un style plus musclé, où William Friedkin laisse libre cours à toute sa nervosité et son inventivité. Un film qui fait date dans sa manière de traiter le polar et ses protagonistes avec.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2021
    c'est William Friedkin qui a pondu ça ? LE William Friedkin qui a réalisé "l'excorciste", "french connection" et "cruising"... pfaow, grandeur et décadence. Ce polar avec William Dafoe, bien qu'il ait obtenu le prix du public à Cognac, empeste les années 80 dans ce qu'elles ont de pire. L'image type téléfilm, l'insupportable musique synthétisée de Wang Chung (groupe new wave qui a eu son quart d'heure de gloire, mais pas plus, à l'époque), ou la trame que j'ai trouvée poussive. Seul point à sauver : la course poursuite en voiture (même si c'est pas "bullit") et les morts par arme à feu sanglantes et réalistes, c'est maigre. 2 / 5
    liamsi
    liamsi

    19 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2021
    To live and die in L.A. est ce qui se rapproche le plus d'un GTA en mode cinéma, que ce soit au niveau de l'ambiance, du scénario, de la bande son, ou des "missions",
    cela rend difficile le fait de le noter objectivement, vu l'influence qu'a eu le jeu vidéo sur notre perception.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 687 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2021
    Un film digne du réalisateur de French Connection le rythme de ce thriller d'action situé à Los Angeles attire immédiatement le spectateur et ne le lâche plus. Une poursuite en voiture dans les meilleures traditions de Bullitt et de French Connection et les motivations d'un agent véreux obsédé par la mort de son partenaire et clairement par sa propre mort sont bien dessinées et crédibles. Le personnage le plus sympathique de l'histoire n'est pas l'un des principaux protagonistes c'est une informatrice. ancienne détenue à la merci de ceux qui sont des deux côtés de la loi elle est exploitée sans ménagement par tous. Les sentiments qu'elle éprouve pour l'agent Richard Chance sont plus implicites qu'explicites mais ils sont crédibles tout comme l'indifférence de ce dernier à son égard. Police fédérale Los Angeles ne laisse jamais votre attention errer. Grâce à Friedkin nous avons une fin crédible pour ce thriller tendu et serré. Une œuvre a apprécier excellente pour ce genre...
    Rototo
    Rototo

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2021
    L.A police fédéral ou LA simplification poussée au maximum. Nous allons donc exprimer ici le plus possible comment ce film arrive à développer des shémas extremement simplifiés, dans l'action, la structure narrative, le scénario surtout; et aussi que malgré cette lacune (qui en est bien une) le film arrive à développer son intrigue de manière assez surprenante; ce qui est d'autant plus surprenant face à de tels shémas simplifiés.
    Pour continuer, ce qui est surprenant c'est surtout le fait que malgré ces actions hyper simplifiés, malgré ces intrigues hyper tendu en ligne droite (la direction d'un point à un autre la plus courte) le film garde des personnages qui ne sont pas si cliché que ca. Et pourtant il ne reste pas très complexe.
    Le problème est encore le choix de développement des personnages. Il n'y a pas assez de développement à l'expression des personnages, comme dit dans plusieurs autres critiques : les scènes ne résonnent pas assez avec le personnage principal et donc le personnage principal n'est pas pris au sérieux ! Ce n'est plus un personnage principal au centre de l'histoire, et cela ne sert à rien de lui donner du temps car ce n'est pas ce qui fait la principauté du personnage, cela en fait juste un personnage allongé que l'on voit plus souvent que les autres, un personnage qui participe précisement à l'action, mais cela n'en fait pas un personnage au centre même de l'histoire. Il est simplement une sorte de marionnette-si c'est censé être le personnage principal-si il n'est pas au coeur de l'action, il ressemble plus ou moins à un personnage secondaire. On pourrait penser que ce n'est pas si grave (effectivement on pourrait penser que le fait qu'il n'y ait pas de cinéma du tout ce n'est pas si grave) mais le problème est que plus rien ne résonne sur rien et tout devient simple résolution d'un problème (en quelque sorte l'intrigue épiée par une sorte de chemin contenant conflits, obstacles mais, même une fois la fin du chemin atteind, ne ménant nulle part). On bascule donc vers ce qu'on nomme le divertissement, un pur produit du passe temps, en quête constante de non sens. Pour cela, une fois de plus, on regarde la télé, pas le cinéma. On regarde thor 3, mais on ne pretexte pas qu'on crée du cinéma; et surtout on ne dit pas derrière qu'on adore fight club parce que cela serait une insulte au film, ce serait la pire chose possible, aimer un film sans raison particulière, ce serait sous entendre que ce film est à classer dans la catégorie marvel et que les gens qui ont aimé ne l'ont aimé que sans raison, fight club ne doit pas devenir un phénomène de société ou de statut social : il est un film, il ne faut pas l'oublier, il est fait pour l'individu, propre à son ressenti, c'est une oeuvre d'art. Le personnage principal doit donc être au coeur du film, affronter son problème qui est et illustre le propos du film, ce qu'il a envie de dire; et derrière on doit faire connoter chaque personnage, chaque scène, chaque objet, chaque choix, chaque paysage, chaque endroit, chaque costume, avec le personnage et son problème. Tout ne doit pas être connoté par rapport au personnage : oublier les absolus. Il faut que l'idée directrice du film soit largement représenté, c'est tout, par tous les moyens. Et elle doit aussi être assez riche pour qu'elle puisse rendre chaque scène et chaque choix extremement diversifié dans l'intervalle du film, voire même pouvoir faire ca à l'infini (même si un film avec des scènes à l'infini est inconcevable). Si les choix du réalisateur ou du scénariste ne sont pas fait en connotation avec le propos du film, ni directement avec le personnage principal (on parle ici de la surface des concepts et non de leur essens car sinon ils sont plus ou moins liés) alors c'est qu'ils sont inconscients la plupart du temps. Exemple : le choix de l'été dans un film, cela signifie quelque chose : l'été peut exprimer la solitude (tout dépend encore de la manière de le réprésenter, car le symbole de l'été n'est pas ici universelle ni social mais clairement lié à l'individu à savoir au scénariste ou au réalisateur), cette solitude est relative à un problème chez l'artiste, elle est une angoisse qui remonte à la surface. Et cette angoisse traduit et crée aussi le personnage, il est donc évident que le choix de l'été et du personnages seront, d'une certaine facon, intrinséquement lié, car l'angoisse perpétue et fait remouvoir de nombreux problèmes, personnages et créations (pour être plus global) similaires, pris dans le même bain, même si il y a sans cesse de la difference il y a toujours une sorte de pot commun (infini donc pas réellement saisissable et pas réellement commun non plus, puisqu'il évolue aussi dans le temps il n'est pas si immauble que ca mais une sorte d'ensemble reste et perdure assez longtemps pour dire que globalement ce pot commun n'est pas changé); c'est pour cela que l'on va retrouver le style d'un réalisateur : précisement pour cette angoisse qui remonte à la surface qui se dégage dans toutes les formes du cinéma que sont les personnages, le problème, le propos ou même le choix que l'artiste va accorder à son oeuvre, à son film, le propos du film en soi n'étant pas si important mais baignant dans une même spirale avec de nombreuses choses qui sont toutes liées entre elles et lorsequ'on les regarde de manière globale et même précise (dans une autre certaine vue evidemment) on y retrouve une même manière de créer, un style. C'est pour cela que, même si un choix semble isolé du propos, du personnage ou pas spécialement cohérent ni en rapport avec ceux ci, il est si fort que le réalisateur a absolument besoin de le mettre : parce qu'en réalité ils sont tous liés et connotent tous ensemble, c'est pour cela que quand rien ne connote avec rien on ne sent pas l'oeuvre mais simplement une maitrise et le suivi d'un mode d'emploi pour réaliser un produit, une chose qui n'est pas une oeuvre d'art mais simplement un passe temps.
    Le problème, donc, dans ce film, ce sont les shémas narratifs de l'action dans chaque scène, à chaque fois il s'agit de donner au spectateur ce qu'il attends mais en le surprenant, bref ici le problème est que le shéma est simplifier au maximum rendant le potentiel d'action-de surprise-extremement faible, limité, voire même irreductible. On peut prendre deux scènes en exemple : lorseque les receleurs de billets, les hommes noirs, se battent contre Matters et son collegue, ici on commence bien evidemment par montrer les receleurs gagné le combat (alors qu'on aurait pensé le contraire après avoir vu Matters le méchant seul dans la maison et donc qu'il a un plan. Au passage ils gardent d'ailleurs le spectateur dans le brouillon quand ils font lever Matters de sa chaise et qu'il agit calmement, on se dit alors : "bon il n'a pas de plan en fait il ne va rien se passer" alors que finalement il y a combat) et ensuite on voit Matters le gagner, simplement par un tour de passe passe dans l'action, même pas d'articulation scénaristique ou de raison, tout se fait dans la cascade, c'est assez pauvre : ils gagnent le combat alors qu'ils étaient clairement malmené, tout ca sans explication, sans même rajout d'un personnage.
    [Un des thèmes du film c'est le mensonge. Mais ici ce n'est pas le mensonge des infiltrés. Ce n'est pas le mensonge qui empoisonne les personnages de manière intrinsèque, jusqu'à les rendre malade de paranoia. Ici c'est l'histoire qui est affectée par le mensonge, elle en vient par être corrumpu de toutes ses sources où tout le monde se trompe, chaque personnage subit le mensonge dans ses formes les plus primaires, de manière concrète et extrasèque, dans les faits de la vie des personnages. Ce n'est pas un mensonge qui les atteint intérieurement jusqu'à les remettre en question, les rendre dingue, fous, et en danger avec eux même. Un mensonge qui va jusqu'à créer chez eux un conflit interne (dimension que l'on repère souvent chez les personnages Scorsesien), une tension totale, une grenade prête à exploser, un désespoir, un profond malheur. Une pression prête à exploser. Ici le mensonge affecte chaque personnage, il abime leur paroi externe mais sans la briser, il ne vient pas les torturer à l'interieur d'eux]
    Une autre partie pourrait être consacrée à l'excellence absolue de la scène hyper maitrisée du vol des diamants. Chaque plan est génialissime, réellement. Une scène qui renverse totalement le film et le rend assez captivant. C'est un peu l'un des caractères du film : très peu de scènes d'action, très peu de scènes de manière générale, une enquête courte, tout est consacrée autour de cette scène. Les acteurs sont doués aussi, mais les personnages ne sont pas assez développé encore une fois c'est un aspect extremement négligé dans les films d'actions.
    Le film se révèle donc avoir des très bons atouts et reste pourtant globalement pauvre et peu rythmé. C'est très étonnant à voir, on est donc en face d'un film qui est moyennement ennuyant ici et attirant par là, par ci par là ambigu. C'est un film simplifié à son maximum, cela lui donne des avantages, notamment rendre la scène d'action completement incompréhensible, ce qui était le but : être confus et ne comprendre qu'une seule chose : qu'ils risquent leur vie, car lorsequ'un film est simplifié il se cache, reste timide, et ne divulgue que très peu les modalité de ses structures, sa manière de créer et de faire; il ne donne que très peu d'informations et donc ne divulgue pas les secrets de son cinéma, l'avantage de cela est qu'on ne presque rien anticiper. On décèle tout de même quelques secrets, mais ici le fait que le FBI est derrière le coup est totalement caché jusqu'à révelement. Le quasi-non étonnement des personnages durant l'action fait que l'on est presque pas étonné non plus que des mafieux soient autant armés. Le film révèle qu'il entreprend de surprendre dans chaque scène (comme celle ou les noirs et les blancs s'attaquent) et de la même manière quasi systematiquement, notamment aussi pour la scène où Carl Cody (john turturro) s'échappe finalement. C'est toujours le fameux "surprend le spectateur avec ce qu'il attend". Pourtant ici dans cette scène du vol de diamant on ne s'attend à rien car le film en est tellement simplifié qu'il ne nous donne aucune informations sur les flics, leur facon d'opérer, il ne nous donne rien sur tous les autres personnages du film, sur des scènes qui pourrait prendre en compte la psychologie des autres personnages (comme le commissaire par exemple), pour pouvoir connoter avec le reste des personnages où chaque perso aurait un effet sur l'autre : non ici on reste dans un cercle très fermé au niveau du travail de ces deux policiers. Le film garde donc d'excellentes scènes mais il reste trop simplifié et cela est à la fois un avantage (comme démontré précedemment-afin de rester secret en quelque sorte et de peu se dévoiler) mais aussi un défaut car il empeche au film de pouvoir développer un propos, d'avoir vraiment quelque chose à dire comme parler clairement, globalement et de manière détaille de la corruption et du mensonge par exemple; l'auteur prefère ici s'attacher à l'histoire et au déroulement de l'intrigue plutôt qu'au reste. C'est dommage car c'est ce qu'est un grand film : pouvoir développer un propos avec une maitrise cinématographique (de l'histoire, du suspence, de la mise en scène...), un grand film arrive à dérouler les deux en même temps, en les confondant petit à petit. Ils doivent les associer ensemble; comprendre les deux ne suffit pas, il faut pouvoir les lier ensemble, développer l'histoire en assemblant les deux sans que cela se remarque, cela doit se faire de manière naturelle; une grande histoire maitrisée et un propos parfaitement développé et détaillé à l'interieur, le propos doit être développé en même que l'histoire, les deux doivent se confondre et se répondre mutuellement, tout doit connoter avec tout, c'est cela un grand film : toutes les parties du film qui se renvoient la balle. Ici le film a un propos trop pauvre, une histoire qui est trop distincte, trop décalée du propos.
    Maintenant le film attire, il n'a rien de mignon, d'attachant, de mielleux, il ne parle pas de quelque chose en soi concretement (à part evidemment de mensonges, tout le monde se ment sans cesse dans ce film), il n'a donc pas réellement de connotion. Il puise sa difference dans la facon de filmer surtout, dans la non redondance du flic cliché, mais il garde certains stéréotypes dans sa manière de construire les actions. Il est difficile d'expliquer pourquoi ce film arrive à captiver l'attention alors qu'il est pourtant si simple. Cela semble plutôt contradictoires, pourtant le film arrive à nous montrer que non, et c'est là qu'est sa force. Pourtant une simplicité reste contradictoire avec un film riche et complexe, bref avec du cinéma quoi !
    FIN
    Stéphane P
    Stéphane P

    10 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2021
    Un des meilleurs polars de l histoire du cinéma et une BO superbe du groupe Wang Chung .
    A regarder, revoir dans hésiter pour voir William Petersen et Wiilem Dafoe entre autres.Une grande référence qui dépasse les années et qui fait de ce film une très grande réussite de Friedkin
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 323 abonnés 7 540 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2020
    Après son impressionnante immersion à New York avec French Connection (1971), le voilà qui s’attèle à nous dépeindre un Los Angeles comme rarement on l’aura vu.

    Quelques années après avoir mis en boite son polar gay-sadomaso avec Cruising (1980), William Friedkin adaptait au cinéma le roman éponyme de Gerald Petievich, pour nous offrir une impressionnante immersion au cœur de Los Angeles.

    Un polar qui nous entraîne au cœur d’une traque sans relâche, entre deux agents secrets prêt à basculer dans l’illégalité pour mettre la main sur un faussaire intouchable (et accessoirement, tueur de flic).

    Il en résulte, un brillant film noir, à travers lequel on retrouve deux acteurs inconnus du grand public (c’était une volonté du réalisateur, afin de mieux s’identifier à eux). William Petersen (qui n’en était qu’à son second film) & l’électrisant Willem Dafoe (acteur de théâtre et qui petit à petit a su se faire une place au cinéma).

    Un polar atypique & crépusculaire, avec une atmosphère homo-érotique, sublimée par la B.O de Wang Chung et une course-poursuite d’anthologie d’une durée de 7min non-stop).

    Police fédérale Los Angeles (1985) est aux années 80, ce que Heat de Michael Mann est aux années 90.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Michael R
    Michael R

    106 abonnés 1 270 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2020
    Un Friedkin qui ressemble furieusement à un Mann pour sa façon de filmer L.A et la noirceur de ses personnages. Ce polar crépusculaire avec sa patine 80's force le respect pour certaines idées narratives à contre courant : l'ambiance érotique et parfois gay, peu d'action, le côté Arty, l'anti buddy movie et surtout -spoil!- le héros qui meurt avant la fin !). Après il y a des longueurs, des gueules pas franchement attachantes ou même les + qui peuvent passer pour des-.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 décembre 2019
    Vu à sa sortie et revu dernièrement, l'un des meilleurs films de Friedkin avec scénario et acteurs juste parfaits, ajouter à cela une bande son énorme. Cultissime.5/5
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