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    Police Fédérale, Los Angeles
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    116 critiques spectateurs

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    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2015
    L'un des sommets de la riche carrière de l'atypique William Friedkin et dans le même temps un polar atypique fiévreux et vitaminé, estampillé année 80, époque qu'il a marqué et qu'il continue de représenter fièrement 30 ans plus tard. Oubliez le Serve & Protect, devise galvanisée des polices américaines, et plongez dans la lutte sans merci entre un policier vengeur et enragé, presque zombifié par une affaire devenue hautement personnelle, et un bandit mégalomane et expéditif qui ne recule devant rien pour protéger son entreprise de faussaire. Là est le ciment du duel impitoyable que vont se livrer William Petersen et Willem Dafoe dans un Los Angeles terne et suintant. Quelque part entre Abel Ferrara (« The King of New York ») et Michael Mann (« Heat »), un chef d'oeuvre de polar sombre où le bien et le mal tendent à se confondre. Immoral, habité, violent, doté d'une fin atypique, Friedkin fait dépasser à son personnage la fonction de policier pour l'habiller d'un manteau noir et peu rassurant. La réalisation est magnifique et la scène de course poursuite dans les artères (coronaires) de L.A restera comme l'une des plus marquantes du genre. Puissant et brillant. Un must.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Sacré film que ce To live and die in LA. Evidemment, je suis toujours gêné en le revoyant par la musique bien trop datée "clavier années 80" (ces mêmes tics lourdauds que l'on trouve dans le Scarface de De Palma par exemple). Mais franchement si l'on s'arrange de ces petits tracas sonores, le film est à la fois tranchant et ample, sec et sans concessions, porté par un sens magistral de la mise en scène. Et pas de morale par ici, ça tombe comme des mouches qu'on soit agent secret, personne privée anonyme ou trafiquant pyromane. Quelques moments d'anthologie dont la poursuite de voiture ou la déflagration soudaine et tellement "injuste" du vestiaire. Mais c'est ce que le film nous dit tout bas justement : que la vie est injuste. To live and die in LA concerne tout le monde. Pas de passe-droit en ce bas monde. En le revoyant, je note d'ailleurs à quel point cet esprit nihiliste, ce réalisme presque déprimant ont été une influence centrale pour des séries comme The Shield (on est prêt à tout pour arriver à ses fins, qu'elles soient de nature matérielle, charnelle ou vengeresse) ou même The Wire (les amis allant boire la bière de l'amitié au début, la planque et la filature, le personnage d'avocat véreux peu regardant sur la personnalité de ses clients, les contrats sur la tête d'un témoin potentiel en prison qu'on veut faire taire, les personnages de politiques gravitant autour des personnages principaux comme autant de vautours assoiffés de notoriété ou de richesses matérielles...). Bref un vrai sommet de polar. Pur et dur. Noir et brutal comme la mort.
    Redzing
    Redzing

    1 107 abonnés 4 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2014
    William Friedkin nous livre une sorte de "French Connection" version 80's, où deux policiers traquent un faux monnayeur impitoyable à Los Angeles. En effet, "To Live and Die in L.A." mêle l'écriture caustique des polars des 70's avec une esthétique typiquement 80's. On y retrouve un malfaiteur violent mais sophistiqué, et des policiers qui ont mis leur éthique au placard pour arriver à leur fin. Le scénario est aussi peu conventionnel que ces personnages, nous offrant une enquête qui lorgne vers la chasse à l'homme, émaillée de plusieurs retournements de situations inattendus spoiler: (le final est pour le moins surprenant)
    . Question forme, on relèvera plusieurs acteurs méconnus à l'époque, mais très convaincants dans leurs rôles sombres, et qui perceront pas la suite (William Petersen, Willem Dafoe, John Turturro...). Par ailleurs, le film baigne dans une photographie crépusculaire soignée, supportée par une BO sympathique. La réalisation de Friedkin se veut quant à elle percutante, avec une violence graphique, et des passages assez notables (la course poursuite est très réussie). Du très bon polar.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Un scénario ahurissant pour un film hors du commun de William Friedkin. Dialogues incisifs, ambiance urbaine torturée, mise en scène prodigieuse (on comprend d'où vient l'inspiration de Mickaël Mann quand il filme Los Angeles !), scènes de poursuite à couper le souffle, "Police Fédérale Los Angeles" reste la référence du film policier des années 1980. Une œuvre véritablement aboutie avec en léger bémol la prestation en demi-teinte de William L. Petersen. Quel dommage que Friedkin n'est pas pu s'assurer de la collaboration de grands acteurs, lui qui les avait eus notamment lors de son extraordinaire "French Connection". Reste un film culte qui, dès sa sortie, fut considéré comme un "marqueur" du cinéma américain. Il y eut un "avant" et un "après" "Police Fédérale Los Angeles", comme plus tard, à la sortie du "Seven" de Fincher. Un film à voir absolument.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2013
    Les années 80, grande époque du reaganisme triomphant, ont été riches en polars américains burnés et nerveux, et "Police Fédérale, Los Angeles" (titre français trompeur, car les héros ne sont justement pas membres d'une unité fédérale, mais de la police locale) en est un excellent exemple. Ici, pas de brushings soignés, pas de personnages consensuels, pas de poses soigneusement étudiées, pas de happy end moralisateur. Au contraire, des acteurs très physiques, bruts de décoffrage et bourrés d'énergie (William Petersen, très loin de son image de "vieux sage" des Experts; Willem Dafoe, très classe et qui n'a pas encore pris l'habitude de trop grimacer); des personnages ambigus, pas très clean; des scènes de violence ou de sexe qui, sans être très explicites, font vrai et composent une atmosphère dérangeante, où le danger n'est pas factice. Il est significatif que Chance, le personnage principal, est un fan de saut à l'élastique: dans "Police fédérale", on aime les sensations fortes, on n'a pas peur de se jeter dans le vide. A côté de ça, William Friedkin montre qu'il est aussi un grand "faiseur d'images", à travers des plans et des séquences mémorables: une des meilleures poursuites en voiture de toute l'histoire d'Hollywood, d'autant plus efficace qu'à la différence de toutes celles filmées aujourd'hui, elle n'est pas trafiquée numériquement; des images formidables des paysages urbains de Los Angeles; la séquence initiale où Dafoe fabrique ses faux billets... Finalement, la seule faiblesse du film est d'être trop long. L'histoire finit par s'enliser dans des méandres inutiles, et le rythme narratif hyper-tendu du début se délite en cours de route. Mais la fin, inattendue, est à la hauteur. Roboratif !
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2013
    Petit bijou de violence, de sexe et d'action, moins connu que "French Connection" mais tout aussi bon. Ici tout est impeccable: Scénario, mise en scène, jeu d'acteurs (Mentions spéciales à William L. Petersen et Willem Dafoe). Bref, du pur et excellent William Friedkin! Seule, la musique a un peu vieilli et sonne très '80 mais ça donne un certain charme aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 août 2013
    TO LIVE AND DIE IN L.A. de William Friedkin... Il y a des films comme ça qui intimident de part leur réputation ! Mais il ne faut pas se laisser intimider, on doit garder un oeil critique ! Bon, là il faut dire qu'on est en face d'un film considéré comme "parfait" par beaucoup... Qui pourrait dire "j'aurais fait ceci ou cela à la place de Friedkin" ? Personne. Le scénario est tellement parfait ! Les acteurs tellement investis (surtout William Petersen...wow) ! Après on a quand même le droit de dire que dans le deuxième tiers du film le rythme se tasse un peu trop, c'est un peu trop lent pour pas grand chose. Certes, la vie des mecs est dépeinte avec attention, mais il ne se passe pas assez de choses pour qu'une telle lenteur s'explique. Le méchant joué par William Dafoe (encore un William !) est intéressant mais peut-être pas assez développé. Ou alors c'est Dafoe lui-même qui ne serait pas aussi bon que Petersen, ce qui est fort possible. Dafoe me semble être un acteur un peu surestimé, il a une vraie gueule à lui mais j'ai toujours l'impression qu'il lui manque un ptit truc. Pour moi ça se confirme dans le récent LE CHASSEUR, carrément pathétique. Bon, une sensation perso. Ensuite il y a un ptit truc qui m'énerve dans certains films des années 80 (que j'adore hein !) : l'anorexie des actrices. On voit que ce sont des modèles de mode placées au cinéma par piston ; elles ne savent pas très bien jouer, elles se ressemblent toutes, et c'est gênant pour moi. Même pas une seule nana un peu ronde en figurante !... Sinon et bien encore une fois, scénario magistral. Peut-être le meilleur scénar de polar porté à l'écran. Peut-être. Et c'est déjà ça.
    Je reste marqué à vie par le gros plan sur Petersen qui apparait à la fin du générique. On voit que Friedkin a totalement craqué devant son acteur, et ça fait méchamment plaisir. ah ce William Petersen...encore une carrière brisée par on ne sait quoi...
    Nico591
    Nico591

    46 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Après avoir marqué les années 70 avec "French Connection", chef d’œuvre dans le genre du polar, il récidive dans les années 80 avec cet autre modèle du genre qui se passe ici a Los Angeles.
    Le style de Friedkin est ici à son apogée, mise en scène énergique et rythmée avec une BO très "eighties" qui donne un côté hype et branché au film rappelant parfois même "Drive" qui est aussi un modèle de polar urbain.
    Comme dans "French Connection", Friedkin prouve son talent dans les scènes d'action en filmant une course poursuite en voiture incroyable que les mecs de "Fast And Furious" devraient prendre en exemple.
    La force du cinéma de Friedkin aussi est qu'il arrive toujours à nous proposer une structure narrative non conventionnelle qui nous surprend à maintes reprises notamment à la fin, surprenante, qui est d'une brutalité et d'un nihilisme rare au cinéma de nos jours.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Très bon film avec une bonne musique "so 80's"; il a de l’énergie, du rythme, une superbe course poursuite! Un bon jeu d'acteurs, un très bon polar, assez étudié et travaillé...c'est ce qui fait le charme de William Friedkin je trouve: j'arrive à me plonger littéralement dans ses films et à me mettre à la place des personnages sans trop de difficulté. Ce n'est pas donné à tous les réalisateurs. Le réalisme chez Friedkin me plait! Une très belle photographie tout au long du film aussi...A voir et revoir...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Chef d'oeuvre. Tout, et je dis bien absolument tout dans ce film, est parfait. La mise en scène, le montage, le découpage, le scénario, le rythme, les acteurs, la photo, la BO... Tout. On a même droit à une poursuite aussi réussie que celle de French Connection! Tout le film transpire la maîtrise de bout en bout. Franchement je vois pas un seul défaut. Par contre, vaut mieux ne pas être réfractaire à l'ambiance eighties, mais alors bien eighties qui, au contraire de French Connection, peut avoir vieillie. Grand film de Monsieur Friedkin.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Tout le savoir faire de William Friedklin ainsi que la présence du toujours excellent Willem Dafoe sauvent ce polar des années 80 ultra violent et ultra bruyant. Un film qu'on aurait aimé oublié dans la filmographie de William Friedklin, une ressortie des "French connection" aurait été plus judicieuse. Le film, déjà peu convaincant à sa sortie, a très mal vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 février 2013
    Ma foi, un très bon polar bien nerveux pour les amateurs du genre, signé par l'excellent Friedkin. Avec en prime, une incroyable course-poursuite. Gros bémol toutefois, la musique, plus eighties tu meurs, est horrible...à se crever les tympans.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    Un grand Friedkin, très noir et sans concessions.
    Plongée en apnée avec des policiers "limite", et des truands totalement immoraux.
    Dérangeant mais fascinant.Par le réalisateur de french connection, un bouleversement dans les polars des années 80 et un énorme surprise à la fin du film, anti happy-end. Chef-d'oeuvre à re-revoir!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2015
    Friedkin a souvent une longueur d’avance. Il le montre une fois de plus avec ce polar nerveux inspiré du premier opus de Michael Mann ("The thief" en 1980) qui ouvre la voie aux Michael Mann, Richard Donner, Adrian Lyne, Paul Verhoeven, Joel Schumacher et autres frères Scott qui à partir de 1986 et durant toutes les années 1990 vont nimber le genre de lumières électriques et de musique électro-pop. Le style quasi documentaire de « French Connection » laisse place quatorze ans plus tard à une esthétique très en phase avec son époque. Il faut dire que Friedkin qui a subi deux très lourds échecs avec son pseudo remake « du salaire de la peur » de Clouzot ("Le convoi de la peur") et son incompris « Cruising » polar fiévreux de déroulant dans le milieu gay, n’a plus trop la côte à Hollywood où les producteurs ne sont plus enclins à supporter sa trop grande indépendance et son autoritarisme sur les plateaux. Il lui faut donc frapper un grand coup et si possible ne pas rater sa cible. Les moments forts rituels de tout bon polar sont bien présents comme l’indispensable poursuite en voiture qui depuis « French Connection » a fait de Friedkin l’égal de Peter Yates (« Bullitt ») dans le domaine mais l’ambiance générale marque une nette rupture avec le style des polars crasseux des années 1970 que tout le monde vénèrent aujourd’hui. L’époque est plus nerveuse et le privé solitaire et cool représenté par Newman, Mac Queen ou Elliot Gould dans sa forme la plus aboutie (« Le privé » Robert Altman 1975) a laissé le plus souvent la place à des duos qui vont devoir affronter des gangsters qui se trémoussent sur de la musique techno sans avoir perdu au passage une once de leur cruauté. Le film de Friedkin marque parfaitement la transition qui s’opère au sein d’un genre qui a toujours su évoluer avec son époque au contraire d'autres plus figés dans leurs archétypes. Si la musique du groupe Wang Chung stylise parfaitement les scènes d’action (la fabrication des faux billets par William Dafoe est un modèle du genre), la brutalité radicale qui caractérise le cinéma de Friedkin est toujours bien présente. Le héros chez Friedkin n’a pas comme souvent besoin de finir au soleil avec une tequila dans une main et une belle nana accrochée à son cou, William Petersen dont c’est le premier grand rôle l’apprendra à ses dépens. Il faut dire qu'il l'a bien cherché tant il cumule les bourdes grossières tout au long du film. On retrouve dans « Police Federale LA » tout ce que l’on peut aimer chez le metteur en scène , le sens du rythme, le nihilisme absolu et l'irrépressible volonté de choquer. Certains comme Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon reprochent à Friedkin de ne pas trancher nettement sur la personnalité du héros et plus généralement de ne jamais complètement maîtriser son propos. A chacun de se faire son idée, pour ma part je trouve que la façon de Friedkin de mettre les pieds dans le plat un peu à la manière de Sam Peckinpah (autre cible injuste des pourtant très avisés de Tavernier et Coursodon) font de ses films des moments toujours inattendus. L'esthétique raffinée du film s'appréciera sur le Blu-Ray édité par la MGM.
    cinono1
    cinono1

    298 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    Chef d'oeuvre de noirceur, de violence dans un Los Angeles aride. Tension permanente, piste de récits multiples, récit sec sans psychologie -la part des dialogues est réduit à son minimum dans la première partie-, personnages bien dessinés, notamment William L.Petersen carburant à l'adrénaline et dont on pressent la désespérance dans sa quète de vengeance. Son second, john Bankow prenant de l'importance au fur et à mesure du récit. Scènes d'actions brutales et réalistes.C'est un chef d'oeuvre ça se sait et c'est tant mieux.
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