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Un visiteur
4,5
Publiée le 21 mars 2014
Voilà un film qui justifie pleinement le titre de 7éme art attribué au cinéma car l'art et ce qui défini le mieux cette oeuvre crépusculaire de friedkin. Une mise en scène au cordeau des acteurs mémorables, willem dafoe est juste magnifique, une B.O magistrale: wang chung, what else, Une des plus belle course poursuite du cinéma, du plaisir, du plaisir et encore du plaisir !!!!
Un des meilleurs de Friedkin avec French Connection et Killer Joe. On retient le soin apporté à la bande originale et aux plans de Los Angeles ainsi que la magnifique course poursuite de presque 10 minutes. Meilleur rôle de la carrière de Petersen et un Dafoe fascinant en faussaire déterminé.
Un film policier efficace et dynamique au scénario classique mais bien écrit. Porté par un duo d’acteurs convaincants, Willian L. Petersen (futur Expert) et Willem Dafoe, ce film du réalisateur de « l’Exorciste » et de « French Connection » a gardé tout son attrait malgré le temps et une esthétique un peu datée, notamment la musique, typique des années 80. Un film policier à recommander.
Friedkin pousse le vice assez loin dans ce polar ambitieux et abstrait à mille lieux des standards du genre. Un talent de mise en scène qui verse malheureusement un peu trop dans la gratuité.
Après New York dans "French Connection", William Friedkin dresse le portrait de Los Angeles au milieu des eighties dans l'un de ses films les plus connus, "Police Fédérale Los Angeles". Néo-noir et polar urbain violent, le film met en scène le duel entre un flic enragé, enterré dans un status qui ne lui offre que le minimum et un faux-monnayeur professionnel qui a tout ce dont on peut rêver dans la ville des anges. Sujet sombre pour un choix plutôt surprenant dans la mise en scène. Friedkin, dans un soucis d'authenticité, apporte un charme très eighties au film qui surprend au point qu'on se croirait parfois face au Flic de Beverly Hills version trash. Cocktail bizarre mais non-dénué de charme tellement l'ambiance tranche avec l'histoire. Dans les deux rôles principaux, William Petersen manque de charisme, tout l'inverse de Willem Dafoe, toujours diabolique dans les rôles de méchant. Le duel est psychologique et implacable et trouve son apogée dans une poursuite en voiture hallucinante d'intensité à défaut d'une fin réussie. Au final, "Police Fédérale Los Angeles" semble être une oeuvre bancale aux limites du kitsch. Replacée dans son époque, cette oeuvre n'en prend cependant que plus de saveurs.
au depart jcroyé pas que friedkin pouvait faire mieux que french connection , mais a la vision de ce chef d'oeuvre incotournablement culte du polar 80's j' en suis rester bouche beé !!! une putain de mise en scene un scenario on ne peut plus retors , un casting de choix particulierement un Billy Petersen excellent, ( precuseur de Vic mackey) en flic frondeur et tete brulée tres loin du grissom pantouflard de c.s.i . une oeuvre qui restera comme l'un sommet dans la carriere du grand friedkin. to live and die in l.a. en force et respect eternel
Une musique entêtante, des acteurs parfaits jusqu'au moindre 2nd rôle, L.A filmée comme nulle part ailleurs (mieux que Mann et pourtant lui aussi assure)...bref l'un des meilleurs polar urbain de tout les temps (avec French Connection du même Friedkin et Heat).
Finalement le scénario assez cynique n'est pas si mal malheureusement la réalisation brouillonne et les acteurs pas vraiment inspirés nous laisse sur notre faim. Il y a bien un gros passage avec des cascades mais là encore ce n'est pas très bien filmé.
Friedkin au sommet de son art pour ce polar crasseux au scénario très bien ficelé. La mise en scène est efficace et la musique est excellente. L'interprétation est de qualité notamment Willem Dafoe en méchant. Le meilleur Friedkin, un sommet du genre.
Ce film a beau mettre en scène de bons acteurs, à savoir Willem Dafoe et William Petersen, je le trouve brouillon à de multiples moments. Le scénario aurait pu être mieux travaillé.
Friedkin n'est plus au summum des seventies mais il sait encore filmé... Car le première qualité du film est bien sa mise en scène qui n'ets pas sans rappeler le réalisme de "French Connection". L'enquête est menée tambour battant avec une course poursuite mémorable. Le soucis vient surtout de la BO (peu marquante et peu adéquate) et surtout le casting avec un William L.Petersen peu charismatique. Par contre ce polar nerveux évite l'écueil du héro incorruptible pour une fin qui sort des sentiers battus. Pas un chef d'oeuvre mais bien meilleur que "Cruising" réalisé un peu plus tôt.
Autant ancré dans son époque que l'était "French Connection" en son temps, "To live and die in L.A." (titre original bien plus excitant que sa traduction française) est une véritable perle que l'on a malheureusement tendance à oublier dans l'oeuvre de William Friedkin, totalement camouflée par l'ombre imposante du classique avec Gene Hackman déjà cité et par celle du mythique "Exorciste". Dommage, tant cet opus est habité par une force graphique et thématique incroyable, polar crépusculaire et ultra-violent au jusqu'auboutisme sidérant (tout le monde peut y passer à n'importe quel moment), porté par les interprétations d'un William Petersen excellent en flic accro à l'adrénaline et de Willem Dafoe, foutrement flippant en psychotique, l'ensemble posant les bases de ce que sera le genre dans les années à venir, en commencant par "L'arme fatale", en beaucoup plus aseptisé cela va sans dire. Le film de Friedkin peut être vu également comme la fin d'un cycle débuté par "French Connection" et poursuivit avec le magnifiquement pervers "Cruising". Du premier, on retrouve une intrigue quasiment identique ainsi que la description clinique d'une ville. Du second, un côté décadent et troublant, Friedkin poursuivant ses réflexions sur la frontière ténue qui sépare le flic du criminel, ainsi que sur les troubles de l'identité. Sublime.
Quinze ans après French Connection, on quitte la morosité new-yorkaise pour la clinquante Californie, tout en remettant les choses au goût des 80's, façon Miami Vice avec une pointe de violence graphique en bonus. Plaisant à regarder par sa mise en images nerveuse et son ton "borderline", le film accuse néanmoins plusieurs faiblesses: intrigue embrouillée, interprétation sans saveur (William Petersen, plus mou et transparent que jamais) et bande originale envahie d'immondes synthé qui ont depuis longtemps dépassé la date de fraîcheur. Un honnête polar, pas forcément à la hauteur des dithyrambes dont certains cinéphiles le couvrent et au demeurant loin des chefs-d'œuvre signés Friedkin dans les années 70 (French Connection et L'Exorciste bien sûr, mais aussi et surtout Le Convoi de la Peur, remake en état de grâce du Salaire de la Peur).