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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 août 2007
Un Chef-d'oeuvre du 7ème art, assurèment... Le polar des années 80 sûrement, mais aussi parmis les plus magnifiques polars de l'histoire du cinéma tout simplement!
Un polar obsédant et fascinant mis en scène par le terriblement génial William Friedkin en 1985. Doté dun scénario accrocheur et dacteurs incontestablement parfaits (William Petersen, Willem Dafoe et John Pankow), To Live And Die In LA est un petit chef duvre qui ne fait rien pour caresser le spectateur dans le sens du poil, notamment lors dun final violent et nihiliste à forte connotation apocalyptique ou encore lors dune course-poursuite impressionnante dans la droite lignée de celle de French Connection. Un pur chef duvre du cinéma contenant son lot de scènes fortes et surprenantes Du vrai cinéma en somme !
Ce film méconnu de William Friedkin devrait l'être plus, il le mérite. Le film met du temps à se mettre en place mais on patiente grâce à de superbes plans et des musiques bien disco des années 80. Le scénario est assez classique, la vengeance du meurtre d'un flic, collègue de travail. Willem Dafoe incarne le "méchant" celui qui fabrique de faux billets pour s'enrichir tandis que William L Petersen joue le rôle du flic qui veut le coffrer. Au fur et à mesure du temps le film devient de plus en plus intéressant et la possibilité de trouver des preuves s'éclaircit, l'intrigue devient riche et plus que passionnante. Je pense que beaucoup de réalisateurs de films d'action devrait copier Friedkin qui un maître pour filmer les courses poursuites! Je crois que c'est bien la première fois que je ne m'ennuie pas pendant une scène telle que celle là. Je pense que c'est vraiment un film à voir, je le classerais dans les meilleurs polars qui existent avec "le solitaire" de Michael Mann que j'avais beaucoup aimé dans un genre un peu différent. A voir absolument.
Un polar assez surprenant, du fait, entre autre, d'une fin très osée. Ce film de Friedkin comporte d'indéniable qualités: histoire somme toute sommaire mais sublimée du fait d'une mise en scène ultra travaillée, pessimisme ambiant, ambiguité des personnages (héros assez inhabituel)... Toutefois, certains aspects ne permettent pas de l'assimiler à un chef d'oeuvre total: esthétique très tape - à -l'oeil, caractère un peu racoleur, personnage principal assez fade, musique ultra 80. Néanmoins, malgré ses quelques défauts, ce polar est, au même titre que "heat" de Michael Mann, l'un des plus intéressants et originaux de ces trentes dernières années.
Un film culte dans le style "Hard boiled". Jamais egalé. Friedkin après "French Connection" se surpasse; avec une histoire écrite par Gerald Pietevich (qui connait parfaitement les rouages de la police grace a son père officier au LAPD)cela donne un résultat saisissant de réalisme sans aucun manichéisme. A noté l 'epaisseur des second roles; des plans et un montage de référence; une musique de Wang Shung qui colle parfaitemnt au rythme et pour finir une sequence de casquade sur une autoroute d 'anthologie (Matrix 2 peut aller se rhabiller). Un petit chef d'oeuvre dans le genre.
William Petersen (qu'on peut voir dans Les Experts, excellente série scientifico- policière) campe un rôle de flic enragé, et il est plus que convainquant. La place du méchant va bien à Willem Dafoe (Le bouffon vert de spiderman). La réalisation de Friedkin (L'exorciste) est sobre, efficace. Le scénario n'a aucune faille, l'enquête est bien ficelée. Pour finir la musique est vraiment excellente. Un film qui est terrible dans son ensemble : acteurs, réalisateur, musique.
J'en gardais un souvenir mitigé (sans doute vu trop jeune), le revoir m'a conquis. C'est simple : presque tout ici est question de mise en scène. Le scénario est bien troussé, globalement cohérent et franchement efficace dans sa description du milieu policier gangrené par la corruption tout comme celui des trafiquants, mais clairement, ce qui aurait été un film juste correct avec un bon artisan devient un classique avec William Friedkin derrière la caméra. Technique, montage, rythme, musique (quelle bande-originale!!)... La maîtrise du gars est juste hallucinante, que ce soit pour dérouler son récit que lors des scènes d'action, parfois sèches, sans fioriture, parfois franchement impressionnantes, à l'image bien sûr de cette hallucinante spoiler: course-poursuite que l'on aurait aimé voir durer encore plusieurs minutes. « Police fédérale, Los Angeles » (lui préférer largement son titre anglais, « To Live and Die in L.A. ») est une œuvre sans illusion (ou alors seulement celle de l'image), désenchantée sans être d'un cynisme déplacé, juste lucide, puissante également à travers ses personnages et les relations qui les unissent, l'impeccable casting étant toutefois dominé par un Willem Dafoe dans ce qui est certainement l'un des tout meilleurs rôles de sa riche carrière. Bref, une vraie claque faisant honneur aux polars américains, et un incontournable des 70's : alors quand en plus on a la chance de le (re)découvrir au cinéma...
Dernier grand film de Friedkin, et malheureusement assez sous-évalué, "Police Fédérale Los Angeles" a bien moins vieilli que la mode vestimentaire californienne des années 80. Si le film fait évidemment écho à "French Connection", Friedkin semble encore plus sombre et désenchanté ici. Le soleil et les voitures de sport de L.A peuvent bien paraître plus glamour que les trottoirs salis d'un New York en pleine désolation urbaine, il ne reste rien du peu d'integrité que le monde recelait. La corruption est ainsi totale et entre bons et méchants la ligne est si tenue qu'elle n'est plus qu'un mirroir où chacun peut se contempler en fixant dans les yeux son propre ennemi.
To live and die in L.A est un film décrivant comme personne la ville de L.A, un lever et coucher de soleil superbe, une ville en apparence trè belle mais une pouriture qui règne à chaque rue. Monument du polar urbain réalisé par William Friedkin après les succès de French Connection et l'Exorciste. Le film met en scène un tandem de flics, à la manière des buddy movies dont le 48 heures de Walter Hill avait lancé le sucès quelques années plus tot, mais contrairement à ce dernier, ici les 2 personnages n'ont rien en commun et le film dresse meme les 2 portraits opposés. Chance, le flic dingue se mettant toujours en danger, et Vulkovic, habitué à etre derrière un bureau et qui va etre limite peter les plombs lorsque sa vie sera en danger (voir la poursuite sur l'autoroute). Ces 2 personnages qui sont également loin d'etre des personnages habituels, ici ils multiplient les erreurs qui risquent de leur couter la vie. Aujourd'hui encore, To live and die in L.A garde son impact qu'il avait à l'époque, avec son ambiance, ses personnages et surtout sa fin, qui reste l'une des plus osées du cinéma, et sans cette fin, le film n'aurait jamais eu un tel impact. Cette fin couillue renforce également le réalisme dans lequel baigne le film. A noter enfin les interpreations excellentes d'acteurs inconnus à l'époque: William Petersen est habité par son rôle et Willem Dafoe est inquiétant avec son simple regard (et il n'avait pas encore joué dans Platoon). Monument du polar urbain, violent, sans concessions, d'une efficacité dont peu de polars peuvent se targuer aujourd'hui (l'incroyable poursuite sur l'autoroute et sa mise en scène incroyable) et restant gravé dans la tête des années plus tard, To live end die in L.A est sans doute le meilleur polar des années 80 (avec L'année du dragon et Manhunter) et un chef d'oeuvre trop oublié parfois.
Ce polar très sec de Friedkin (un des grands films importants de la décennie 80) montre l'envers du décor. Empruntant à l'esthétique de l'époque (Miami Vice), le filme sappe tous les clichés (flics bordeline, pessimisme affiché, société gangrénée...) du clinquant L.A. A noter: une stupéfiante course poursuite en voitures et l'amertume qui reste dans la bouche après la vision de ce très très bon long métrage.