Hanna, sortit il y’a quelques mois sur nos écrans de cinéma ( 6 Juillet 2011) et signé en 2011 par Joe Wright est en quelque sorte dans la lignée du film sortit au même moment dans les salles obscurs sous la réalisation d’un Olivier Megaton inspiré, à savoir le blockbuster « Colombiana », scénarisé par Luc Besson. Ici, pas de Cataleya dans les favelas mais plutôt une Hanna, retiré du monde en compagnie d’Erik, son père également ex-agent de la CIA et lui ayant inculquer tout ce dont Hanna doit savoir pour être une grande guerrière, et une redoutable guerrière, elle est sans nul doute. Alors quand celle-ci va découvrir pour la première fois la monde extérieur, elle va vite devoir s’adapter et accomplir la mission que doit acheminer sa famille. Ainsi, au premier abord scénarisé par deux fils blancs mais qui ne se casse jamais par leur classicisme indéniable et charmeur, les révélations de fin se montrent correct, sans pour autant être qualifier de twist-end bouleversant toute la construction du récit, à vrai dire il est surtout bon et acceptable suite au procédé par lequel on l’incorporera et le révélera dans le récit qui prouve que la réalisation est vraiment travaillé de la part de Joe Wright. Concernant le casting, que dire de cette diablesse de Saoirse Roman (Lovely Bones) qui crève l’écran par son interprétation fiévreuse et vraiment digne de son statut d’Hanna, mélange entre Xena la guerrière et Cataleya, puisque Hanna est un personnage ô combien charismatique et attachant sans doute car sa psychologie est fort poussé et que ce personnage est assez complexe et physique se passant entre l’état de l’enfance et de la guerrière. Transmettant ses émotions à merveille, elle sait surtout maitriser ses dures scènes de combats, cascades et bien sûr une autre chose qui n’était pas à la portée de tous, se montrer convaincant et crédible concernant sa première « réaction » au monde extérieur. Etant pour la première fois en contact avec celui-ci, il était impératif de se montrer talentueux sur cette partie, et montrer ce sentiment de découverte, qui sans ça n’aurait pas donner au récit, ce côté nouveau et l’aurait plutôt au contraire, régresser. De plus, Eric Bana (Erik) et Cate Blanchett (Marissa) se débrouillent quand à eux plutôt bons, ainsi qu’un méchant vraiment plaisant, le tueur à gage qui signe toujours son arrivé à l’écran par des sifflements vraiment dérangeants et bien trouvé. De bonnes répliques (une réplique culte, « J’ai manqué ton cœur » (Hanna)), des scènes d’action d’une efficacité redoutable à l’instar de cette scène près des containers, ou ces scènes de combat épiques dans le souterrain de la CIA d’où Hanna s’échappera avec une classe absolument géniale offrant un cocktail visuelle vraiment jouissif. De plus, les décors du film sont très bons comme le début de ce film se passant dans le cercle arctique, reculé de toute civilisation bien mieux que dans un Batman Begins pour y faire un entrainement intensif, puisqu’Hanna vit ici depuis presque toujours, accentuant l’aspect féerique de la neige, que l’on retrouvera dans les nombreuses références faites du films sur les contes de fées. En effet, quand on y regarde de très près, Hanna est en quelque sorte ce conte de fée ou elle est la princesse toujours resté dans sa tour, et Marissa la méchante sorcière qui la poursuit jusqu’au bout. Tout ça pour dire qu’également la mise en scène est vraiment très soigné et délivre un rythme prenant, accrocheur. Concernant la réalisation elle est vraiment bonne, notamment grâce à quelques touches de brio et d’inventivité notamment dans les souterrains et Hanna qui s’échappe de celui-ci, le tout mené par une bande sonore vraiment superbe, en accord avec le film d ‘action même puisque c’est « The Chemical Brothers » qui se chargea de celle-ci ! De plus on peut également y trouver un magnifique montage de la part Paul Tothill ferveur collaborateur habitué du réalisateur Joe Wright. Une fin « clin d’œil » qui vous laissera soit sur votre faim, soit ravit. Je fus des deux, mais content de voir que ce film est vraiment une aussi bonne surprise qu’on pouvait l’attendre.