Vive les mariés, enfin, s'ils peuvent. L'opus qu'on préfère dans la saga Rec, car on a bien rigolé de la stupidité totalement assumée de ce Rec 3 Genesis, qui nous a offert quelques moments de pur déconnade : le "John L’Éponge" ("J'ai pas eu les droits pour Bob..."), la pote que la mariée ne voulait pas inviter et qui ne voulait pas venir de son côté non plus (les dialogues volontairement niais, en pleine tempête zombie, sont hilarants), et surtout ce couple qui ferait absolument tout pour l'autre (ils sont adorables, la fin nous a vraiment fait maudire le scénariste !). Au final, cet opus ne fait quasiment pas peur (un ou deux sursauts, mais l'on est très bon public pour décoller du siège), tire volontairement du côté de la comédie horrifique ridicule, mais pour notre part : on ne s'est pas ennuyé une seconde, le mariage qui part en joyeux bazar nous a tenu en haleine jusqu'à la dernière seconde. On a aussi apprécié que l'action s'éparpille en plusieurs lieux simultanément, cela nous a plus que changé de la recette "live, en huis clos" (on n'aurait pas supporté un troisième film à l'image des deux premiers, qui arrivent à être redondants en à peine deux films), avec deux équipes bien distinctes (celle de la mariée, celle du marié). Vraiment, on a tant aimé l'humour j'en-fiche des auteurs qu'on leur en veut à mort de ces dernières minutes trop faciles, trop décevantes si l'on avait un brin d'affection pour le couple, et surtout qui n'ose pas partir dans le délire à la
Warm Bodies (le couple de zombies qui s'aime toujours après la mort, attaque en binôme, s'enfuit à deux, etc...
il y a de quoi faire des plans funs !). Avec la dose de lâcher-prise qu'il y avait tout le film durant, on ne comprend pas que les scénaristes n'aient pas poussé le concept jusqu'au bout. Allez, si un autre scénariste veut bien choper le bouquet qu'on lui lance...