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Marc T.
266 abonnés
552 critiques
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4,5
Publiée le 15 juillet 2011
Voilà un petit film français qui ne demande rien à personne, ne fait pas de vague, et qui pourtant vous bouleverse par sa sincérité et sa justesse d'interprétation. Un petit bonheur dont on n'attendait pourtant rien. A signaler aussi une musique magnifique.
"Angèle et Tony" est un film un peu secret, un peu sauvage qui se laisse découvrir et apprivoiser à l'image de son héroïne ! Ici, le maître mot est la sobriété... Sobriété des personnages et des acteurs qui les interprètent très justement, sobriété des décors ! C'est même rare à ce point pour ne pas le signaler ! Angèle et Tony s'observent, se découvrent, s'apprivoisent... Tout se passe dans les regards, dans les non-dits... Ces silences sont si révélateurs qu'on les apprécie d'autant plus ! C'est d'ailleurs la plus grande surprise et la plus grande qualité de ce film si lumineux et si dépouillé ! Du cinéma profond et humain d'une simplicité qui fait du bien !!!
Ceux qui ont aimé y ont cru, moi pas du tout; peut etre parceque je connais le coin et aussi les jeunes adultes en perdition ; le réalisme n'est pas la réalité daccord ,mais rien ne m'a accroché, je me suis ennuyée :
L'interprétation est bonne c'est sûr mais ne n'éclate pas non plus, loin de là. C'est un peu froid, lent et pas super clair niveau scénario, trop de mystère autour de cette femme qui du coup , reste un peu antipathique. Je 'ai pas réussi à m'attacher à elle, à la comprendre... Tout le contraire de lui qui devient de moins en moins froid et se laisse aller à faire confiance.. et c'est ça qui ne m'a pas convaincu vu que Clotilde Hesme n'est pas attachante pour un sous, elle n'inspire pas du tout confiance! Ca m'a empêché d'apprécier ce petit film aux bonnes intentions. Aussitôt regardé, aussitôt oublié!
Ce drame romantique normand réunit une femme dont le passé reste obscur et un pêcheur (dont l'interprétation est l'intérêt principal du film puisque Gréqory Gadebois arrive, au fur et à mesure du film, à donner à ce bonhomme un peu simplet un minimum de charme) mais le travail sur ces deux personnages est galvaudé. Autour d’eux va se créer une gentille petite passion en parallèle aux problèmes de cette femme voulant retrouver son fils, un thème permettant de belles scènes dramatiques parfois à la limite du pathos facile.
à voir ce film, je me dis que certains télé-films sont bien supérieurs à certains films faits pour le grand écran, c'est de l'odre d'un petit télé-film du samedi soir, pas plus
Bon... Film vu au moins trois cents fois tant il n’est qu’un banal copier-coller d’une mode du moment, qui plus est une mode pas très réjouissante. "Angèle et Tony" c’est le film impersonnel par excellence. On reprend tout ce qui plait à Télérama et au monde bobo en général et on essaye d’y coller au plus prêt. Un monde misérable ? - J’ai. Des personnages perdus et tristes pour qui la vie est aussi fade qu’insignifiante ? – J’ai. Une forme dégueulasse épurée jusqu’à l’extrême ? – J’ai. Une histoire statique, sans dynamique ni enjeu ? – J’ai. Des acteurs qui font la gueule tout le long du film et qui sont aussi expressifs qu’un mérou laissé au soleil pendant trois jours ? – J’ai aussi. (Parenthèse au sujet de ce dernier point : Clothilde Hesme mérite là sûrement le Razzie Award de l’actrice la plus apathique de l’année). Bref, vous l’avez compris, c’est un sans faute. Dix sur dix sur l’échelle de Dardenne. Alors il y en aura sûrement encore pour se convaincre que ce type de spectacle est leur tasse de thé, réjouis qu’ils seront sûrement de se sentir dans la norme. Mais si pour vous le cinéma est un lieu de découverte et non de conformation au style de vie petit bourgeois, vous comprendrez que je vous invite fortement à laisser cet "Angèle et Tony" au fond de la mer.
Bienvenue sur Arte. On ne nous épargne rien: si on enlève les moments où on enlève les vestes, où on vide le poisson, où on débouche la bouteille et où on la rebouche, où on ouvre une porte, où on descend de la voiture, etc... on a un court métrage sur la vie palpitante des poissonniers bretons. Pas de lumière, pas d'univers du metteur en scène, seulement le réel-réel, sans aucune subjectivité. C'est social, bonne conscience, calibré pour qu'à la fin on les trouve attachants. Le cinéma gauchiste et nombriliste dans toute sa splendeur.C'est tellement français tout ça. Si on zappe pas, c'est qu'on n'a jamais vu un vrai film de sa vie.
Chronique de la vie simple et des petites gens, voici un film bourré de bonnes intentions mais qu’on a l’impression d’avoir déjà vu cent fois au cinéma ou à la télévision. Le propos est simple… un peu trop puisqu’on ne sait jamais rien des ressorts de cette histoire, le scénario se contentant d’exposer la progression des sentiments d’Angèle et Tony sans creuser leur passé. On voit que le parti pris d’Alix Delaporte est de ne pas nous en dire plus que ce que ces deux « taiseux » voudront bien nous dire… à peu près comme si, pour montrer des aveugles, on exposait un écran noir ! De plus, la mise en scène est conventionnelle au possible, traînant beaucoup trop de lieux communs pour retenir l’attention. Les acteurs constituent finalement la meilleure partie du film, Clotilde Hesme et Grégory Gadebois étant tous les deux sont très justes dans leurs personnages dont la vraisemblance psychologique n’est pourtant pas évidente. Mais les personnages secondaires sont bien trop en retrait alors que certains apparaissent pourtant porteurs d’un intérêt potentiel évident. Au total, un film français très moyen, sans éclat et même décevant.
13 605 abonnés
12 377 critiques
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3,5
Publiée le 12 avril 2011
Ce premier long-mètrage d'Alix Delaporte met en scène une romance touchante ancrèe dans le quotidien! L'histoire est belle et simple comme la vie: Un marin pêcheur, Tony fait la rencontre d'Angèle, qui cache un lourd secret! Ces deux êtres solitaires peuvent-ils s'aimer ? On le dècouvre petit à petit dans ce petit port de pêche de Basse-Normandie qui sert de dècor à une rencontre unique et à une romance pas comme les autres où irradie Clotilde Hesme et le talentueux Grégory Gadebois, acteur français pensionnaire de la Comèdie-Française! Deux personnages, deux lignes de vie qu'un cinèaste attentif aux êtres suit avec silence et pudeur dans la grisaille normande! Soulignons la prèsence prècieuse de la trop rare Evelyne Didi, inoubliable Calamitè dans "L'ètè meurtrier"...
Des critiques relèvent des maladresses mais on peut tout aussi bien relever beaucoup d'adresse dans ce film très sensible. Trouver un style, une musique singulière dès le premier long-métrage: bravo à la réalisatrice. Si on devait classer ce cinéma-là, ce serait, sans conteste, dans l'hyper-réalisme ( comme chez Bruno Dumont, Ken Loach, les frères Darden,...)
Parce qu'il est des films qui vous font aimer le cinéma. Parce que le cinéma peut tout à coup vous faire aimer un chalutier, un vélo brinquebalant sur une départementale, des poissons dépecés sur un étale. Question de regard. Il est des images qui vous prennent et vous entrainent dans le regard de personnages, qui par la force des acteurs qui les incarnent, deviennent des personnes, des gens qu'on aimerait mieux connaître, cerner ou appréhender. Il y a du Ken Loach dans ce film là. Comme elle est belle cette émotion qui vous saisit soudain alors qu'enfin sourire devenait enfin possible. Il est des films qui s'inscrivent dans votre rétine, vous porte et vous aide à grandir. En voilà un. Le plus beau depuis longtemps .