Avis sur Wonder Woman

Souhaitant se rattraper de la mauvaise réception critique de "Batman v Superman" et "Suicide Squad", Warner et DC Comics déploient "Wonder Woman" en grande pompe dans l'espoir que le film les fasse décoller. Bonne nouvelle : il a les meilleures critiques du DC Universe jusqu'à présent (bon, il a seulement 3 autres films à concurrencer mais quand même) et il a fait un sacré carton au box-office américain. Il faut dire que tous les ingrédients sont réunis pour que le film fonctionne, quitte à ce que DC Comics pompe allègrement la recette du MCU : cocktail d'action et d'humour, ficelles scénaristiques faciles et un peu de dérision venant alléger un univers assombri par la vision un peu lourde mais néanmoins passionnante de Zack Snyder pour "Batman v Superman". En cherchant absolument à appliquer une formule gagnante, "Wonder Woman" perd un peu de son charme mais sait se rattraper sur bien des points. Passée une introduction un brin laborieuse aux fonds verts un peu trop voyants et aux actrices un peu perdues (Robin Wright et Connie Nielsen), le film prend son envol alors qu'il confronte son héroïne au monde extérieur et à la violence de la guerre (en l'occurrence celle de 14-18). D'abord amusant quand il montre Diana Prince évoluer en toute liberté de ton dans une Angleterre très corsetée (le film y allant de son propos féministe), le film finit par être bouleversant quand la belle Amazone réalise que la guerre n'est pas seulement l’œuvre du dieu Arès mais celle des hommes dont la violence semble inévitable. Cette candeur de l'héroïne est d'ailleurs l'un des points d'accroche du long-métrage, Gal Gadot arrivant d'ailleurs superbement à incarner la naïveté tout aussi bien que la fureur guerrière quand Wonder Woman sort les armes et sa magnifique tenue pour affronter la barbarie personnifiée par un Danny Huston assez glaçant. Semblant taillée pour le rôle, Gal Gadot se montre parfaitement à l'aise, se dévoilant comme l'atout d'un majeur d'un film aux ficelles un peu faciles (avec en prime un Chris Pine qui se la joue dans le même registre que son personnage de Kirk dans "Star Trek"). S'il ne manque pas de moments forts (la première fois que Wonder Woman fait péter l'armure, c'est dans une scène intense où son thème musical ressort avec puissance), qu'il déploie une héroïne attachante et intéressante et une nouvelle mythologie passionnante, le film souffre malheureusement de quelques défauts (la réalisation de Patty Jenkins, à qui l'on doit "Monster", est parfois brouillonne dans sa gestion des scènes d'action) et quelques ficelles faciles qui viennent parasiter un film franchement plaisant et séduisant, attachant à défaut d'être complètement réussi.

DC Comics rattrape son retard cinématographique sur MARVEL en essayant de décliner ses héros sur grand écran. Clairement le DC Comics ont un coté plus sombre et plus mystique que les Marvel et ce Wonder Woman le montre parfaitement. Tout d'abord on se doit de parler de l'actrice qui vaut le détour ! Chaque plan est un hymne à sa beauté et on peut ranger Gal Gadot du coté des Angelina Jolie, Catherine Zeta-Jones (de la belle époque) et Megan Fox. Ensuite Chris Pine lui donne parfaitement la réplique pour donner à l'écran un mélange d'action et de romantisme. Dans la lignée de Batman vs Superman, Wonder Woman ravive les fans de comics et permet de lutter à armes égales avec Marvel. Même si ma préférence va aux héros avec des super pouvoirs avec un coté moins sombre, Wonder Woman est une réussite. Les deux heures quinze ne se sentent même pas.

AVANT PREMIÈRE - Quatrième film de l'univers cinématographique DC qui met en scène le personnage de Wonder Woman, et c'est Patty Jenkins, la première femme à réaliser un film centré sur une super-héroïne ! Les adaptations cinématographiques de superhéros de DC Comics ont souvent eu un travail laborieux. Il y a bien eu l'excellente trilogie de Christopher Nolan sur le célèbre homme chauve-souris, mais cela remonte à loin... Depuis, le public s'est farci le médiocre Green Lantern, le décevant Batman V Superman, l'acceptable Man of Steel et le ridicule (pour certains) Suicide Squad. On pensait que Marvel avait clairement battu DC Comics en terme d'adaptation mais Wonder Woman vient changer la donne ! A noter, le personnage faisait son entrée dans BvS. Le film de Patty Jenkins croise le monde mythologique de Thor à la réalité historique de Captain America : The First Avenger. Il était très attendu et le voici pour ses fans !!! Une adaptation qui spoiler: explore la genèse de Diana Prince auprès des Amazones qui à la décision d'aider un pilote et de se joindre à celui-ci afin d'arrêter les nazis pendant la guerre.
Après une introduction assez monotone, le film peut enfin commencer ! Contrairement aux anciennes adaptations de DC Comics, l'humour s'avère simple et efficace. spoiler: Dès que Diana quitte son monde, elle arrive au monde réel et le pilote va l'initier - être une vraie femme de l'époque : porter une robe, prendre la main à son compagnon -
cela donne des situations assez amusantes. Avec en présence, spoiler: la secrétaire de ce pilote
qui nous arrache quelques sourires faciles. Ce qui est bien avec ce film est qu'il ne se prend pas trop au sérieux plutôt que de miser sur une noirceur excessive ! Cela fait un bien fou. Gal Gadot, l'interprète de Wonder Woman est... une superwoman. Une déesse, pas seulement en beauté mais en puissance et en présence. Ça claque ! Chris Pine est très convaincant dans la peau de ce pilote déterminé, on a le droit à spoiler: une scène en moto de sa part
comme il le faisait très bien dans le compétent Star Trek Beyond. Le duo Gadot-Pine fonctionne ! Robin Wright spoiler: n'apparaît pas moins de 20 minutes..
Des méchants qui spoiler: manquent de personnalité à savoir l'actrice Elena Anaya alias Dr Poison n'est pas la principale vilaine de l'histoire... On le pensait, puis elle a pratiquement la prestance physique que dans La Piel que habito de Pedro Almodovar. Pareil pour Danny Huston qui est vite expédié ! Le méchant est ARES ! Mais qui est Ares ? C'est l'un des super-vilains de l'univers des DC Comics. Celui qui l'interprète est bien l'acteur David Thewlis, connu pour avoir interprété l'un des personnages dans Harry Potter.
Il se révèle surprenant et la finale, excellente. Car, il faut dire que l'action est prenante. Cette création emprunte parfois au film de guerre - elle ne fait pas le poids face à un Hacksaw Ridge - et les affrontements sont souvent spectaculaires. Le public a la sensation de se retrouver devant un jeu vidéo mais quelques moments retiennent notre attention. C'est le cas où spoiler: l'héroïne se trouve sur un champ de bataille face à l'ennemi.
La réalisateur se veut énergique avec une trame sonore plaisante (rien que cette spoiler: musique culte
de Wonder Woman lors des scènes d'action). Il y a pas mal de quantités de belles valeurs à assimiler. Au moins, le scénario possède des bonnes idées dans sa démarche, posant spoiler: des questions pertinentes sur l'héroïsme.
Au final, Wonder Woman a enfin la place qu'elle mérite pour se démarquer au grand écran. On est loin de détrôner The Dark Knight mais Wonder Woman fait un travail honorable. En espérant que Justice League soit du même calibre, ou supérieur ! Indiana Jones aurait été fier d'elle.

♪ Wonder Woman ! Wonder Woman ! ♪ Ce serait difficile d'oublier la chanson culte de la sèrie TV des seventies! Dans le rôle-titre, on dit que Lynda Carter avait eu à l'èpoque une aventure avec Michel Polnareff! On n'a jamais su si cette histoire ètait vèridique ou non ? Mais revenons à nos moutons! Aujourd'hui, les temps ont changè et l'heure est au blockbuster, au remake, au reboot et au film de super-hèros. "Wonder Woman" version 2017 n'a jamais eu la vocation d'être un chef d'oeuvre! Heureusement, le casting est globalement impeccable avec des seconds rôles parfois inattendus (Saïd Taghmaoui). Gal Gadot est parfaite en Wonder Woman! Elle arrive à incarner sa force, son innocence en entremêlant les deux! Ce qui n'est pas rien! L'univers, les personnages, l'histoire (lièe à la Première Guerre Mondiale) sont dèveloppès et la mise en scène est très efficace! Certes, l'ensemble est assez classique et convenu mais ce qui est intèressant, c'est que Patty Jenkins rèutilise un petit peu les codes des prècèdents films du DC Universe! Elle prend le temps de donner vie à Diana et aux protagonistes qui l'entourent! Du coup, le spectateur est beaucoup plus investi par le rècit! C'est la guerrière errante au coup d'èpèe infaillible et la femme auquel le public s'attache durant les 2h20 de projection! il y a de la bravoure chez cette Wonder Woman des temps modernes, charismatique et sûre de son fait, capable de fèdèrer! Ce petite vent de fraîcheur de l'univers cinèmatographique DC, c'est bien Gal Gadot qui l'insuffle! Alors prêt à vous lancer dans la bataille ?

Marvel a son Captain America. DC a trouvé la réplique avec sa Wonder Woman. Remplacez le bodybuildé Chris Evans par la sculpturale Gal Gadot, la seconde guerre mondiale par la première, HYDRA et son leader Red Skull par le haut commandement allemand Ludendorff et vous vous retrouvez avec les mêmes ingrédients. Le mimétisme va même jusqu'au bouclier de Diana qui n'est pas sans rappeler celui de son pendant Marvel. Heureusement, Wonder Woman se démarque quelque peu par des supers pouvoirs un peu plus spectaculaires, des personnages un minimum développés, quelques dialogues et situations intéressantes et un humour bien distillé.

Bon, ça fait un bout que je n’ai pas fait de critiques, et donc je renoue avec ce petit plaisir. Wonder Woman est un film à gros spectacle honorable même si à l’image de pas mal de blockbuster actuels il ne se casse malheureusement pas la tête pour avoir de la profondeur. Clairement il faut voir ce métrage comme un divertissement sympa, profitant surtout d’une petite touche d’humour en plus par rapport à la concurrence.
Le casting bénéficie clairement d’une Gal Gadot à la hauteur. Charismatique, elle a un jeu un peu faible mais qui finalement correspond tout à fait au côté un peu naïf de son personnage. Je ne la connaissais pas, et c’est une belle surprise. Son duo avec Chris Pine fonctionne bien, l’acteur jouant correctement, sans plus, un personnage de baroudeur attachant. Autour de ce duo, des acteurs d’expérience apportent quand même nettement plus de relief, particulièrement Danny Huston, déchainé en méchant mégalo, qui aurait mérité d’apparaître plus et mieux. Plaisant aussi de revoir David Thewlis, trop rare.
Le scénario est assez basique, mais bénéficie de deux atouts. D’une part le caractère humoristique dans sa première partie, lié au décalage sociétal entre les deux héros, et d’autre part le final avec un événement surprenant qui nous retire le déplaisir commun d’une histoire linéaire et prévisible. Globalement le rythme est bon, et bien qu’il n’y ait pas un grand souci de crédibilité ni une réelle profondeur d’ensemble, Wonder Woman se laisse suivre tant que l’on ne recherche qu’un simple divertissement pop-corn sans prise de tête. Il y avait quand même mieux à faire, peut-être en recadrant vraiment plus l’histoire sur un enjeu précis, et en donnant du relief aux personnages. Faut être franc, même Wonder Woman est relativement taillé à coup de serpe.
Visuellement j’ai été assez gêné par le côté peu réaliste des scènes d’action. Je veux dire au niveau des aspects physiques de la matière comme la pesanteur. Si les images sont belles et les décors corrects, les effets spéciaux manquent un peu de soin et globalement je n’ai rien vu de mémorable dans le spectacle. Même le combat final n’est pas très marquant et manque de souffle. La réalisatrice offre un métrage stylé, avec des ralentis et plein d’effets de style, mais il y a un aspect trop artificiel, trop fabriqué. Même le village belge, en dépit des soins du détail, reste une reconstitution trop visible, trop artificiel. Je dirai aussi que la bande son est faible, presque imperceptible.
Clairement, Wonder Woman n’est pas la réussite escomptée. Ça se laisse voir, mais ça reste un produit qui manque de souffle, de profondeur, de puissance, de méchanceté, tout simplement. C’est la guerre, c’est moche, c’est violent, mais le film reste très propre, très élégant, et en dépit d’une ou deux surprises en la matière reste consensuel. C’est le malheur de beaucoup de grosses productions actuelles. 3

Wonder Woman, encore un film de Super Héros et déjà le 3ème de l'année 2017 après Logan et les Gardiens de la Galaxie 2 ! Après Marvel, c'est au tour de DC de faire son retour sur le ring à l'approche de la saison estival qui s'annonce une nouvelle fois très prometteuse en terme de grand spectacle "blockbusteresque"
Désormais lancé depuis 2013 avec le reboot de Superman "Man of Steele" de Zack Snyder, DC comics continu d'étendre l'univers de sa filmographie super héroïque en offrant à la plus forte des Supers Héroïnes sa première aventure solo.
Wonder Woman, 4ème film du cycle cinématographique DC comics, faisant suite à "Batman VS Superman : l'aube de la Justice" et "Suicide Squad" en 2016 et réalisé par la peu connue Patty Jenkins (à qui l'on doit le méconnu biopic d'action "Monster" avec Charlize Theron en 2004), retrace l'histoire de Diana, avant qu'elle ne devienne la justicière mondialement connue sous le nom de Wonder Woman.
spoiler: L'Histoire commence sur l'île de Temiskira (je sais pas si c'est le bon orthographe...), île mystérieuse isolée ou règne une tribu de redoutables guerrières, les Amazones, envoyées des Dieux dans le but de calmer les folies meurtrières de la guerre habitants l'Homme. Princesse des Amazones, Diana, depuis son plus jeune âge, a été entraînée plus durement que n'importe laquelle des guerrières de l'île, jusqu'à finir par devenir la femme la plus forte de son peuple.. Mais le jour ou Steve, un pilote Britannique s'échoue sur l'île et leur apprend qu'un terrible conflit fait rage dans le monde extérieur, Diana, écoutant son sens du devoir, décide de quitter son île, bien décidée à mettre fin à la guerre dans le monde des hommes.

Mais la guerre peut elle être gagnée par une seule individu ? Le Super Héros peut il régler un conflit entre les hommes ? A t-il seulement sa place dans le monde des hommes ?
La Guerre est elle tout simplement l'oeuvre de la folie humaine ? Ne s'agirait il pas d'une punition divine ?
Voilà pour le pitch global.
Personnellement, je n'étais pas spécialement chaud pour Wonder Woman au départ...jusqu'à ce que je tombe sur la bande annonce plutôt convaincante du film qui promettait de d'en dire plus sur les origines d'Amazone de Diana. Ma curiosité à été piquée et je ne regrette pas d'être allé voir le film au final !
Qui a dit que les femmes ne savaient pas faire de bons blockbuster ??! Surement pas Patty Jenkins et Gal Gadot !
Première leçon à bien retenir de Wonder Woman, très bien formulée car à la fois dans le film et à l'extérieure, les femmes sont capables de nous offrir des films de Super Héros aussi badasses que leurs homologues masculins !
Il est clair que Wonder Woman, dans son intrigue prône clairement un ton féministe très prononcé qui ici, certes, n'enraie pas la bonne mécanique du blockbuster de Super Héros Hollywoodien avec les bonnes valeurs "made in USA" mais le féminisme sonne très juste et la détermination féminine de l'héroïne est vraiment très honorable. Patty Jenkins arrive très honorablement à redonner de la valeur et ses lettres d'or à la cause féministe. Et même en sachant que l'aspect féministe allait être un ressort évident, il a tout de même une utilité: celle de finir par nous prouver une bonne fois pour toute que Wonder Woman est une héroïne aussi classe et badasse que Superman et Batman et non une faire valoir de seconde zone. Perso j'avoue que je n'aurais pas aimé voir débarquer un autre super héros DC dans le film mais heureusement ce n'est pas le cas.
Si Wonder Woman, même en mettant en avant un ton féministe ne s'avère finalement encore insuffisamment novateur dans le genre, le film est quand même riche de bonnes trouvailles comme par exemple le fait que le récit spoiler: fasse les ponts entre le Super héros, la mythologie Grecque et la Première Guerre Mondiale, ça donne vraiment une grandeur, une épaisseur réfléchie, bien construite et intéressante au scénario (là dessus on peut saluer le travail de la réalisatrice qui du faire un gros travail de documentation sur le sujet).

Le scénario de Wonder Woman utilise une base solide et toujours efficace dans les films de Super Héros, celle de spoiler: l'Uchronie; le film réécrit l'histoire de la Première Guerre Mondiale avec la présence du Super Héros et de lois surnaturelles qui perturbent le fonctionnement du monde. Dans le genre, on peut citer "Watchmen: les Gardiens" de Zack Snyder (2009) et aussi "Captaine America: First Avenger" (2010), le deuxième se passant lui aussi en temps de guerre.

Le film à également une dimension "bonus" de Film de Guerre qui parvient à ajouter un semblant d'impact dramatique et à aux thématiques sur la violence de la guerre et les responsabilités de l'Homme de gagner en profondeur (sans pour autant qu'on entre dans une profonde réflexion philosophique ultra poussée...ça reste un film de Super Héros américain donc divertissement avant tout ^^).
Les scènes d'action ne manquent pas de badassitude et se révèlent explosives ! (Un avant goût de Transformers 5 ?! XD) La plus classe de toutes reste le moment ou spoiler: Diana s'aventure toute seule sur le front, passant au travers des tires et des obus, au ralenti !

Les explosions ça y va ! Par contre je dois dire que je suis déçu de l'affrontement final à mon goût trop précipité et expédié. spoiler: Genre, Wonder Woman, Steve et les autres s'aventurent dans le camp des troupes Allemandes pour aller détruire l'entrepôt de fabrication des armes à l'hydrogène, et puis hop on descend le méchant général....et puis en fait non c'est pas Arès mais le dieu rapplique 2 minutes après et là on enchaîne le fight final ! Tout va trop vite, il n'y a pas de véritable temps ou l'on s'intéresse à une remise en cause de l'héroïne et de ses convictions, dommage.

Les autres acteurs sont bons, notamment Chris Pine (Star Trek) dont les discussions avec Diana, remplies de quiproquos et de décalages, amène une bonne tranche d'humour insoupçonnée et les 2h20 passent très bien.
Bon voilà, on a fait à peu près le tour. Wonder Woman est donc un bon film de Super Héros; mettant en scène l'héroïne la plus badasse ever, le film nous montre que les femmes sont tout à fais capables de faire de bons blockbusters. Entre film de Super Héros, Mythologie Grecque et Film de Guerre, Patty Jenkins nous a sorti l'artillerie lourde pour un blockbuster féministe au top, même si quelques défauts persistent.
Allez le voir en attendant Justice League au moi de novembre et nul doute qu'il y aura une suite !

Un film avec du cœur

DC Comics essaye en vain de copier son éternel concurrent et ce n'est pas ce Wonder Woman - certes bon divertissement - qui changera la donne tant j'ai eu l'impression tout au long de la projection de voir un remake mal fichu du premier Captain America. Entre des scènes d'action qui veulent en mettre trop de plein-la-vue au point de perdre notre attention, des incohérences scénaristiques à foison et des acteurs qui méritent des baffes, on retiendra tout de même la belle performance de Gal Gadot et l'histoire générale qui se suit plutôt bien. Ca sauve le film, mais j'en attendais tellement mieux.

Si vous n'avez pas aimé MoS et BvS pour leur côté très sérieux, vous apprécierez ce film en pensant que c'est une bonne bouffé d'air frais et que ce dernier réhausse le DCEU. Si tout comme moi, vous avez justement aimé MoS et BvS pour leur côté très sérieux, vous serez, on va pas se mentir, déçu de Wonder Woman. Non pas car c'est un mauvais film. C'est un bon film. Mais la Warner Bros a voulu faire du Marvel: ça va plaire a beaucoup, ça va faire chier les gens comme moi. Par "les gens comme moi", je veux dire les personnes qui aiment les marvel, mais qui ont préférés les films de Snyder car justement ils étaient différent dans le ton et proposaient donc une alternative intéressante (puis Snyder est très bon à la réal).

Pour ce qui est du film, Wonder woman est un bon divertissement: c'est fun (la réal joue pas mal sur le contraste amazone / monde réel), de bonne scène de bravoure (la scène du no man's land en tête, sûrement le meilleur moment du film), Diana et Steve sont attachant. Les petites touches "féministes" sont plutôt bien vu. Le background des amazones est chouette mais tout ce qui porte sur la guerre est pas top à suivre (docteur poison et le général qui sont unidimensionnel). Pour ce qui est pas top: quelques fx sont vraiment pas foufou (coucou les fonds verts vraiment visible par moment et la Diane CGI). Certains plans sont plutôt kitch (quand elle soulève le char, le plan de fin...). Le combat de fin est loin d'être épique alors que c'est censé être le climax de fin (c'est pas du niveau de Clark vs Zodd) et le "véritable" méchant est loin d'être charismatique (alors qu'il aurait pu envoyer du lourd).

Bref, j'entends partout que ce film rehausse le DCEU après le "décevant" BvS. Cependant, si comme moi, vous avez adoré BvS ultimate cut, il y a peu de chance que vous soyez d'accord.

Je suis conscient que *Wonder Woman* est loin d'être un film exempt de défauts. Il se révèle assez classique dans son développement scénaristique et ne possède pas une réalisation incroyable. Néanmoins, il fonctionne, et ce pour une multitudes de facteurs.

Raison principale : Wonder Woman. Aucune actrice n'aurait pu mieux incarner ce rôle. Gal Gadot semble avoir été faite pour interpréter ce personnage, elle possède une incroyable beauté naturelle et pure qui rend crédible son origine divine. Mais ce qui fonctionne le mieux selon moi et qui m'a fait apprécier le film, c'et sa relation avec le pilote d'avion incarné par Chris Pine. Le contraste entre les deux personnages et les différentes visions du monde que chacun possède apporte quelque chose de très touchant mais qui se révèle malheureusement étudié qu'en surface.

En plus de cela, les scènes d'action sont assez impressionnantes et cohérentes vis à vis de l'univers du film. Je regrette néanmoins un final un peu grossier qui souffre lui aussi de la volonté de retranscription maladive du comics à l'écran. Il y a des choses qui paraissent crédibles dans un comics mais qui paraissent ridicules dans un film, et le combat final illustre bien ce constat.

Malgré tout, *Wonder Woman* reste un film agréable, un film de super-héros mineur mais appréciable. Il reste maintenant à DC de trouver sa voie et le ton qu'ils désirent emprunter pour le futur car leur extended universe est pour le moment un peu trop bancal.

Soyons clairs, ce « Wonder Woman » est le film le plus réussi du DC Comics Universe. Et sans peine! C’est celui qui semble avoir le moins souffert de scènes retournées et de post-production houleuse. Cependant il est encore loin d’atteindre la perfection ou même le standard de qualité de la plupart des films de son concurrent direct Marvel. En tout cas, la bonne direction est prise ce qui laisse augurer d’une « Justice League » à la fin de l’année certainement plus aboutie et homogène. La plus grosse qualité du long-métrage est l’incarnation de la super-héroïne par Gal Gadot. Les producteurs ne se sont pas trompés en lui octroyant le rôle, pas facile de prime abord, de cette guerrière amazone. Elle est en tous points parfaite et porte avec panache la première réussite - en tout cas dans les grandes lignes – d’un film de super-héros au féminin, « Elektra » et surtout « Catwoman » n’ayant pas laissé d’impérissables souvenirs. De plus, la mise en scène de Patty Jenkins parvient à parfaitement iconiser le personnage sans jamais tomber dans le kitsch. Chacune de ses apparitions, couronnées d’un thème musical adéquat, fait monter les curseurs de satisfaction du spectateur au plus haut niveau dans le charme mais surtout dans l’action.

A ce niveau d’ailleurs, on pourra regretter qu’il n’y ait pas plus de cascades, de combats et de morceaux de bravoure tant les deux principaux sont réussis et prennent aux tripes, visuellement comme dans l’émotion. La bataille sur la plage des amazones et celle dans les tranchées et le village occupé sont en effet complètement lisibles, originales et chorégraphiées de la plus belle des façons. Dommage donc que sur un film de près de deux heure trente, seuls ceux-ci et le final soient consacrés à l’action. Du coup, le film semble souffrir de quelques longueurs et il aurait clairement pu faire quinze à vingt minutes de moins. Mais ses défauts majeurs sont identiques aux autres films de DC Comics, néanmoins de manière atténuée ici. D’abord, le vrai méchant est encore une fois raté (après la ridicule Enchanteresse qui flinguait une bonne partie de « Suicide Squad » et l’excessif Doomsday dans « Batman VS Superman ») et il rend le dernier acte de « Wonder Woman » moins performant. Et les autres méchants ne sont pas assez développés, surtout la chimiste Maru. Et comme dans les deux films cités précédemment, la fin abuse trop des effets spéciaux et des combats dantesques comme si ce genre de séquences était la panacée. Mais encore une fois, c’est beaucoup moins flagrant qu’auparavant et on sature beaucoup moins.

« Wonder Woman » apparait quelque peu un mélange entre « Thor » et le premier « Captain America » dans sa façon de fondre l’histoire et les légendes avec l’origine du personnage principal. Mais en choisissant le contexte mythologique de la Grèce plutôt que celui, cosmique, du Dieu nordique cela passe beaucoup mieux à l’écran. Quant à la Seconde Guerre Mondiale, elle se marie toujours aussi bien au film de super-héros. Si l’humour n’était pas forcément indispensable à cet univers qui se démarquait justement de celui de Marvel par sa noirceur, il passe ici plutôt bien en restant discret. Et le duo que forme notre super-héroïne avec le personnage de Chris Pine fonctionne très bien. Somme toute, ce nouvel avatar du genre ne révolutionne rien du tout mais il s’avère fait avec soin et ne dépareille pas dans un domaine cinématographique qui devient quelque peu saturé. Mais il y a du mieux de film en film, alors espérons que les futurs DC Comics continuent sur cette voie en n’étant très bien et pas juste bien ou moyen comme ici.

spoiler: C'est l'histoire de millions d'adolescents qui tombent amoureux (malgré la paire de lunettes).

A sa sortie WW portait en elle une promesses: faire d'une femme le héro d'un blockbuster réussi. Les critiques sont élogieuses et de fait le film est plaisant à suivre. Le couple fonctionne bien à l'écran même si on peut être surpris de retrouver à nouveau Chris Pine dans un costume de Super Héro différent. On est pas trop dépaysé, il joue le même personnage de beau gosse ne se prenant pas au sérieux que dans Star Trek & Les Gardiens de la Galaxy. Gal Gadot est sublime, crédible et participe grandement au succès du film. Elle incarne parfaitement les différentes facettes du personnage dans sa douceur et sa fureur. Le scénario joue habilement sur les décalages de son personnage hors du temps, des conventions sociales et des normes physiques.
Ce divertissement féministe ne reste néanmoins qu'une réussite mineure qui ne cherche (mais réussi) qu'à répondre à un cahier des charges déjà bien balisé par la multitudes des films en collant qui l'ont précédé.
Le sacrifice Gamethronesque surprend positivement même si il devient de plus en plus courant (Warcraft) mais le final s'offre un moment de niaiserie hallucinante "because I believe in love" déclaration d'autant plus ridicule que prononcée par une femme ayant vu son premier homme il y a 5 jours...

Février 2022: Revu avec plaisir. Heureusement que l'île est belle car le début est longuet. On suit nos Amazones s'entrainer avec passion à l'arc et à l'épée avec force cabrioles sauf que tout ça parait désuet voir carrément ridicule lorsqu'on sait que de l'autre côté du mur on a inventé canon, sulfateuse et arme chimique. L'arrivée de Diana à Londres et sa première bataille sont par contre très plaisant à suivre. La caméra nous évite les plans sexualisant son héroïne pour au contraire la placer régulièrement en surplomb notamment de Chris Pine. Enfin il faudrait vérifier mais j'ai eu la sensation plaisante que les plans étaient plus longs qu'à l'accoutumé, y compris lors des scènes de baston très lisibles.

DC Comics semble avoir compris ce qu'il fallait faire pour se rapprocher de Marvel son son concurrent. Enfin, il y a des touches d'humour dans le film. L'histoire est intéressante, la mise en scène efficace malgré quelques longueurs par moment. Le casting est sympathique que ce soit l'héroïne principale mais aussi l'acteur second rôle. En tout cas, DC Comics semble remonter le cours du temps et suivre enfin le bon chemin.

Seule une femme pouvait à ce point mettre en avant le girl power. Dans l'univers florissant des comics, Wonder Woman est sans doute le personnage qui illustre le mieux le pouvoir féminin, cette volonté inébranlable de changer le monde en annihilant la moindre noirceur. Tirée par la force du destin d'une existence recluse, bien à l'écart du monde des hommes, Diana décide de céder son existence d'amazone guerrière contre une traque sans merci: celle du mal suprême, celui qui par sa noirceur répandit le chaos sur terre. Arès, Dieu de la guerre est une cible toute choisie. Mais la désillusion s'installe rapidement lorsqu'elle découvre qu'aucun Dieu n'est à l'origine des guerres. L'homme lui-même est assez sombre pour s'autodétruire. Voilà le message véhiculé par ce Marvel, un message très manichéen et finalement simpliste. On comprend que quel que soit le mal que l'on détruira, il en émergera toujours un autre, plus puissant encore, car ce mal est en nous, autant que le bien. Telle est la complexité des hommes. Pour être honnête, deux petites heures auraient suffit pour faire passer ce message sans le rendre barbant. Au bout de 2h20 scindées entre longueurs et action, c'est malheureusement les longueurs qui l'emportent, et haut la main. La cinéaste Patty Jenkins a pris le partit de décrire le plus fidèlement possible l’émergence de Wonder Woman, depuis sa formation jusqu'à l'aboutissement de sa cause. Par définition, c'est très long, trop long. Je pense que certaines scènes auraient pu être évincées. Le fait de rajouter du contenu n'est pas forcément un gage de qualité. De ce fait, l'attention du spectateur joue au yoyo entre les blabla soporifiques et le côté spectaculaire des scènes d'action, à mon sens trop rares pour un Marvel. Mais finalement la qualité de la réalisation prend le dessus, portée à l'écran par un duo très hollywoodien entre Gal Gadot et Chris Pine. Un hommage mitigé, mais fidèle à l'une des plus ancienne héroïne de comics. 3,5/5