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    Wonder Woman
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    1 086 critiques spectateurs

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    Walter Mouse
    Walter Mouse

    516 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2017
    Sa brève apparition dans Batman V Superman: L'Aube de la Justice nous avait marqué, la voici maintenant dans son film solo, premier coup d'essai pour qu'une femme réalisatrice s'atèle à une production d'une telle envergure. Wonder Woman a été voulu dès le départ et avant le retournement de veste de la Warner comme un film un peu plus relâché que les réalisations de Snyder lui garantissant une qualité indéniable: Sa cohérence. Ce n'est pas un Marvel-bis, il s'ancre parfaitement dans le DC Extended Universe et l'humour n'intervient que quand il est nécessaire, aidant à rendre les personnages plus humains et naturels, les seules blagues étant sur le décalage entre le monde contemporain et la culture des Amazones. Les 90 premières minutes sont une vraie réussite, Patty Jenkins, auteure de l'excellent Monster, fait quelque chose que les films DC n'avaient jamais fait jusqu'alors: Laisser le film respirer, laisser les personnages vivre, s'épanouir, ne pas être dévorés par les enjeux. On pourra critiquer le jeu limité de Gal Gadot mais également reconnaître sa forte présence, l'actrice est Wonder Woman, ses apparitions de déesse sont nobles, grandioses, elle partage une excellente alchimie avec le décidément très sympathique et humble Chris Pine, apportant beaucoup de chaleur humaine et d'émotion dans le récit. Mais comme beaucoup l'auront souligné, le film retombe dans tous les travers du DCEU dans son dernier quart d'heure qui ne ressemble à rien, bouffé par une bouillie numérique indigeste et un rythme moins maîtrisé. Frustrant car on était pas loin d'atteindre un excellent niveau. Mais on en garde un bon film de super-héros qui redonne de la grâce à l'univers étendu DC/Warner. On espère également qu'il ouvrira la voie à d'autres réalisatrices pour s'affirmer sur le terrain des super-productions à Hollywood.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 295 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    Wonder Woman, alias Gal Gadot dans le rôle de Diana la princesse des Amazones, est réellement une merveilleuse femme. Chris Pine est très beau aussi dans le rôle de l'espion Britannique, le capitaine Steve Trevor. En bref, une très belle affiche pour cette fiction mouvementée parfaitement mise en scène par la réalisatrice Américaine Patty Jenkins.
    Ce film de guerre mêle action, humour et même un peu de romance. Un joli coté Fantastique avec des scènes de duels grandioses et des effets visuels spectaculaires dans ce combat mystique évoquant la mythologie.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    62 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2017
    Le poids sur les épaules de Wonder Woman était pluriel : redorer le blason de l'univers cinématographique DC écrasé dès sa naissance par la critique, et surtout tenir la promesse d'une super-héroïne immuable contre son statut éphémère dans un tel spectacle à gros budget... Même s'il souffre de passer avec le Captain America de Joe Johnston, écho de l'origin-story d'une icône sur fond old-school, le film ne cède jamais et installe avec une terrible efficacité l'Amazone Diana, qui s'impose à ce jour comme la figure la plus forte de la future Justice League.

    Le spectre ringard de Xena la Guerrière s’immisce dans notre esprit quand démarre ce récit des origines, mais Patty Jenkins montre dès les premières secondes qu'elle prend l'affaire très au sérieux et annihile tous nos aprioris. En nous faisant rencontrer l'héroïne haute comme trois pommes, assoiffée d'aventures et de conquêtes, l'identification est fulgurante, bercée dans ce monde des Amazones à la direction artistique chatoyante. Assumant de mettre dans les mêmes rangs le péplum et la fantasy, ces terres hors de notre portée nous guident dans un premier acte qui se révèle épique sans aucune difficulté.

    La plongée brutale dans la Première Guerre du monde des Hommes offre alors un contraste assez astucieux par le prisme de notre héroïne à l'âme pure qui n'a connu que son peuple féminin. Entre une soif communicative de péripéties et une innocence touchante, Diana Prince invoque ainsi les principales touches d'humour du film, assez efficaces et jamais invasives, qui amènent un grisant sous-texte féministe. Dommage de finalement constater que le principal protagoniste masculin Steve Trevor (Chris Pine), joue un rôle si significatif dans le récit, celui qui amène l'intrigue à l'héroïne, et qui sera en fin de compte le moteur imposant de son évolution.

    Jouant sans cesse entre le décalage et le sublime de la figure de Diana, Patty Jenkins travaille sans démesure à tailler l'icône qui s'en retrouve alors renforcée. L'exemple le plus fort demeure sans conteste la séquence de la traversée du No Man's Land, qui prend au premier degré le nom du champ de bataille pour faire exploser les enjeux, le symbole et la silhouette de la super-héroïne. Cette force inhérente fait presque oublier le caractère très impersonnel des scènes d'action du film, qui n'use que de ralentis grossiers et du thème entendu dans Batman V Superman pour se faire valoir.

    Mais c'est finalement le dernier acte qui fait le plus de mal au film, qui s'échine à offrir de la destruction massive en abandonnant vulgairement ses divers protagonistes (notamment la prometteuse docteure Poison et l'image forte de son visage de cire). Ce qui profite à une révélation sans aucune surprise et un duel de titans qui sonne un peu creux. Dommage de lâcher le lest si proche de la fin, embrumé par le carcan traditionnel du genre : déchaîner le spectacle et faire passer le message avec de gros sabots. Le démontre la seule vraie fulgurance dramatique de ce climax, un échange entre Diana et Steve qui sera répétée deux fois, l'une sans entendre les mots prononcés, l'autre révélant le dialogue, "éclairant" le spectateur alors que le premier parti-pris était d'une intensité rare.

    Wonder Woman a peut-être moins d'identité que l'on ne souhaitait, mais ses talons d'Achille n'ont jamais raison sa totale efficacité. Le film parvient à insuffler dans l'écurie DC une aventure plus pure et limpide où l'importance de l'icône a définitivement raison de l'action éthérée, où derrière le nemesis de la guerre et l'apocalypse numérique se révèle la foi et l'amour du Wo-Man's Land. Dans le monde étriqué du grand spectacle, c'est une bien belle victoire.
    JulienAllard
    JulienAllard

    36 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2017
    Un bon film de super-héros avec un bon contexte (la 1ere guerre mondiale) à part peut être spoiler: sa fin, son méchant et sa violence édulcorée.
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    60 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2017
    Après une apparition remarquée dans le correct mais bien inégal Batman V Superman, Wonder Woman devient protagoniste de son propre film racontant son passé au sein des Amazones et durant la première guerre mondiale, toujours sous les traits de la talentueuse Gal Gadot, qui modernise plus que jamais ce personnage oublié pendant des décennies, à l’image du grand retour de Captain America en 2011. Alors qu’un pilote américain s'écrase sur l'île paradisiaque où elle vit, sa vision du monde s’élargit, lui faisant découvrir une société où la grande majorité des postes importants sont occupés par des hommes et où la présence d’une femme peut parfois être mal vue. Le film fait son taf de manière toujours aussi classique pour le genre, avec une qualité d’image à la pointe mais sans réelle originalité qui le démarque des autres. Les méchants restent pas trop mal, entre Ludendorff joué par Danny Houston (X-Men Origins, Le nombre 23, Big eyes) et Sir Patrick par David Thewlis (Harry Potter et le prisonnier d’Askaban, Le garçon au pyjama rayé), mais sentent quand même fortement le déjà-vu. Un bon film divertissant, qui vaut surtout pour l’interprétation du personnage de Diana et ses poses de guerrières très réussies.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    162 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2017
    Un bon divertissent, du grand spectacle, une actrice principale magnifique et des personnages attachants. Quelques liberté prises avec l'histoire, encore et toujours un doublage parfois maladroit avec des dialogues inutilement " susurrés", pourquoi faire ? On ne le sait toujours pas, cela semble être une mode, vivement qu'elle passe. Un beau travail de l'image,des décors, de belles scènes et une durée généreuse, sans essoufflement ni grand passage ennuyeux.
    HawkMan
    HawkMan

    183 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2019
    Wonder Woman comme son nom l'indique retrace les 1ère aventures de la célèbre héroïne de DC Comics. Ce film est probablement la plus grande réussite de l'univers DC. Cette héroïne est une amazone d'origine de la mythologie grecque, et qui va tenter de retrouver et vaincre Arès le dieu de la guerre vers la fin du conflit de la 1ère guerre mondiale.
    Gal Gadot incarne avec brio et classe cette guerrière pleine de fougues et de charme.
    Bref : Déesse, Guerrière, Légende !
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    256 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2020
    Parmi les nombreux films de super-héros de l’année 2017, Wonder Woman se trouvait parmi ceux que j’attendais avec une grande excitation car étant une nouvelle pierre à l’édifice du DC Extended Universe. Mais depuis le dernier opus sorti durant l’été 2016, le très décevant Suicide Squad, beaucoup de choses ont changé au sein du DCEU et ce Wonder Woman n’est pas forcément le film que j’espérais voir bien qu’il soit sur le global agréable à regarder et divertissant. C’était avant qu’elle ne devienne Wonder Woman, à l’époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain du nom de Steve Trevor s’écrase sur l’île paradisiaque où elle vit, à l’abri des fracas du monde. Lorsqu’il raconte, à elle et à son peuple, qu’une guerre terrible fait rage à l’autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu’elle doit enrayer la menace. En s’alliant aux Hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l’étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin. Wonder Woman de la réalisatrice Patty Jenkins aurait pu compter parmi les meilleurs films du DC Extended Universe si Warner et DC ne s’étaient pas « égarés » jusqu’à en oublier tout ce qui faisait le charme et la puissance de leurs films avant les vagues de critiques négatives sur Batman v Superman : L’Aube de la Justice et Suicide Squad… Désormais, DC et Warner, voyant les succès fulgurants et réguliers de leurs concurrents Marvel Studio et Disney, ont décidé de verser dans plus d’optimisme et dans un ton plus léger, délaissant ainsi la noirceur et l’aspect sérieux qui tranchait si bien avec le Marvel Cinematic Universe et qui permettait d’aborder des thématiques différentes et sous un autre angle dans des films de super-héros qui aujourd’hui se ressemblent tous dans leur structure. Et donc, Wonder Woman est le premier de ces films à sortir après cette « marvelisation » inattendue de DC depuis Suicide Squad afin d’attirer un public plus nombreux qui va probablement plus vers Marvel plutôt que chez DC. Après des trailers qui promettaient un film globalement sérieux et plutôt sombre où les personnages se retrouvaient en pleine Première Guerre mondiale, Wonder Woman de Patty Jenkins s’annonçait vraiment comme un superbe film de super-héros confrontant son héroïne à la violence de 14-18 et des tranchées, à la construction de son identité de super-héroïne tout en explorant ses origines ! Bien évidemment le film remplit plutôt bien ce cahier des charges mais il ne le remplit pas avec autant de qualité que je l’espérais… Car en effet, ce qu’il faut avant tout noter, c’est que cette adaptation des aventures de Wonder Woman souffre, comme de très nombreux films de super-héros, de la même et toujours sans surprise structure narrative. Depuis que le genre se multiplie sur nos écrans avec des adaptations de nouveaux personnages, il nous faut forcément passer par la case origin story et il faut bien avouer qu’au bout d’un moment cela finit par lasser. Plus aucune surprise, aucun suspense, les enjeux sont toujours les mêmes, le système de narration linéaire est toujours le même,… Doctor Strange avait eu ce problème, Wonder Woman l’a donc aussi ce qui fait que le spectateur n’est pas pris aux tripes et ne s’engage pas totalement dans les enjeux du film et ses péripéties, on regarde ce film comme si on mangeait un Macdo en fait ! Un bon film certes, mais qui est sans surprise et qui n’est pas du tout grandiose et épique comme on pourrait l’espérer. Là où Man of Steel réussissait par exemple à nous captiver d’avantage que ce Wonder Woman c’était grâce à son système de flash-back efficace qui cassait la linéarité de l’origin story classique à laquelle nous sommes habitués depuis près de dix ans maintenant ! Le film est donc sans surprise à ce niveau-là et il n’est pas absent de maladresses et de défauts. D’après moi, cette volonté de se rapprocher de la formule Marvel nuit au DCEU puisqu’il se détache de l’ambiance et du style adopté par Zack Snyder sur les premiers films qui étaient sérieux et très sombres, où l’aspect décontracté n’avait pas sa place tout comme l’esprit optimiste (ici un peu mièvre). Pour moi, Wonder Woman souffre de cette approche plus légère, l’humour, certes sympathique, ne convient pas trop au style du DCEU que j’apprécie, tout comme le ton vraiment très optimiste du personnage de Wonder Woman un peu cucu et naïf par moment il faut l’avouer, ce qui déçoit un peu sur le personnage qui a été intégré avec une telle badassitude dans Batman v Superman : L’Aube de la Justice que cela en devient presque décevant ! Si désormais DC doit « copier » la concurrence pour s’attirer de bonnes critiques et plus de monde en salle en abandonnant ce qui faisait son identité et ses qualités, je ne sais plus quoi en penser… Il y aura forcément un souci de cohérence dans l’ambiance et le ton entre Man of Steel et Batman v Superman et tous les films post-Suicide Squad et Wonder Woman… Si le film n’est pas parfait, c’est aussi à cause de certaines maladresses scénaristiques et de scènes plutôt « grosses » qui entachent le déroulement de l’intrigue, le film en lui-même apparaît alors comme imparfait et moins bien travaillé que les opus qui ont été signé par Zack Snyder et qui sont à côté du film de Patty Jenkins quasiment irréprochables. Quelques scènes d’infiltration sont assez douteuses dans leur plausibilité où les personnages du film jouent de faux soldats allemands peu crédibles avec leur accent assez lait et exagéré, sans doute pour renforcer le comique du film… Cela nous permet d’en arriver au doublage français du film qui ne l’aide pas vraiment. Les dialogues sonnent parfois creux et niais, notamment les accents allemands qui sont juste pathétiques, je ne pourrai apprécier ce film qu’en version originale je pense ! Aussi, parmi les défauts et éléments qui m’ont déçus : la bande-originale composée par Rupert Gregson-Williams, qui est assez peu marquante et percutante, là où la BO de Batman v Superman : L’Aube de la Justice donnait une vraie ampleur et ambiance monumentale au film de Zack Snyder. Ici, hormis le superbe thème de Wonder Woman déjà entendu dans Batman v Superman et qui d’ailleurs ne se fait entendre que deux fois. Il n’y a aucune musique qui ne marque le film de son empreinte, ce qui enlève une certaine possibilité pour le spectateur de s’investir encore plus dans les scènes d’action et l’intrigue du film. Et pour ce qui est des scènes d’action, rien de révolutionnaire et d’inoubliable malheureusement, elles se font plutôt rares à un moment du film, bien que la scène du no man’s land iconise le personnage de Wonder Woman jusqu’à vous donner des frissons, je reconnais que la séquence est géniale ! Le combat final entre la super-héroïne et le grand méchant (un peu oubliable) est très classique dans la forme avec de grosses destructions, des cratères géants, des explosions à gogo et des éclairs foudroyants, une redite du combat Batman, Superman, Wonder Woman contre Doomsday en fait, mais en moins cool et jolie. Et ce qui également n’aide pas à apprécier pleinement les scènes d’action de Patty Jenkins qui les filme avec une certaine efficacité, hormis quelques combats au corps à corps très réussis et qui s’accompagnent de superbes ralentis à la sauce Zack Snyder, ce sont les effets spéciaux plutôt ratés dans l’ensemble qui rendent le film « moche » à certain moment. On dirait que les effets visuels ne sont pas finis et le spectateur remarque tout de suite l’utilisation des fonds verts dans les scènes de combats. Et ne parlons pas de la représentation de la Première Guerre mondiale qui m’a particulièrement déçus, bien sûr le film est destiné à un jeune public et aux familles, il y a peut-être deux ou trois scènes qui montrent la violence de la guerre et son aspect terrifiant comme avec le gaz moutarde, mais le film n’a pas réussis selon moi à véritablement montrer Wonder Woman dans la cruauté et la violence de 14-18, à montrer le désespoir total dans les tranchées, l’aspect apocalyptique, c’est traité trop rapidement, le film ne s’attarde pas assez sur le front à mon sens. Heureusement que le peu qu’il y a sur cette partie du film est plutôt intéressant à voir mais il manque une certaine profondeur et un certain impact pour renforcer les actes de Wonder Woman sur le champ de bataille ! Mais sinon rassurez-vous le film se regarde bien, le premier visionnage est toujours le moins bon puisqu’on peut être déçus sur certaines attentes et éléments qu’on ne pensait pas trouver dans le film. Le deuxième visionnage est toujours plus intéressant, j’ai donc hâte ! Wonder Woman est un sympathique divertissement, de bonnes idées traversent le film, de belles scènes restent après le visionnage et c’est surtout le charisme de Gal Gadot qui l’emporte, l’actrice israélienne, ancienne mannequin, EST véritablement Wonder Woman. Bien que certaines de ses répliques soient mièvres et trop forcées sur l’amour et l’espoir, le personnage reste attachant car plongé dans un nouveau monde totalement inconnu pour elle, en totale opposition avec l’univers des Amazones dans lequel elle a toujours vécu. L’humour du film intervient donc lorsqu’elle rencontre Steve Trevor, interprété par un bon Chris Pine, puisqu’elle découvre son monde et son mode de vie, mais pour le moment cet humour ne m’a pas vraiment aidé à apprécier le film, ça ne ressemble pas à ce que DC nous a montré depuis le commencement du DCEU… Wonder Woman de Patty Jenkins est donc un bon film de super-héros : classique dans la forme, efficace, de bonnes idées et de bons moments, il est un divertissement de bonne facture. J’ai donc très envie de le revoir pour me refaire un avis plus définitif dessus ! Il restera tout de même comme un film important dans l’Histoire des films de super-héros car étant le premier à mettre en scène un super-héros qui n’est pas un homme mais une femme le tout mis en scène par une réalisatrice. Là-dessus, DC est meilleur que Marvel ! La prochaine étape dans le DCEU sera donc le très attendu Justice League de Zack Snyder qui, bien que lui aussi veuille s’orienter dans une démarche plus légère et fraîche, je reste confiant dans la mesure où un film d’équipe de super-héros est forcément plus léger et moins dark que les autres, et Zack Snyder est une fois de plus aux commandes, ce qui rassure sur la cohérence d’ambiance dans l’univers DC au cinéma (enfin presque, coucou Joss Whedon !).
    Alice025
    Alice025

    1 682 abonnés 1 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2017
    Dans l'ensemble, Wonder Woman réussit son rôle avec une histoire certes prévisible, mais qui fonctionne tout de même. J'ai eu un peu peur de la longueur du film et finalement on ne voit pas le temps passer. On nous raconte donc comment Diana s'est révélée être la Wonder Woman qu'on connait, en accompagnant un pilote (Chris Pine) qu'elle a sauvé, rejoindre la guerre et anéantir Arès, dieu de la guerre justement. Il y a un côté naïf et touchant quand elle quitte son île d'amazones pour y découvrir celui des humains. Concernant le rythme, il est soutenu et les scènes de bastons sont vraiment funs et cools, avec des petits effets de ralenti (quoiqu'un poil trop).
    Je suis un peu plus mitigée envers Gal Gadot : alors oui, le rôle lui colle à la peau, le costume aussi et elle fait « badass », mais ses expressions faciales sont assez limitées et les gros plans à répétition sur sa tête deviennent carrément lourds à la fin du film.
    Concernant le « méchant », pas du tout charismatique et la scène finale n'est pas à la hauteur de ce que j'attendais. De plus, les dialogues sont assez pauvres, du genre « je vais te détruire !!! », enfin assez enfantins en fait...
    Pas mal de petits défauts par-ci et par-là qui assombrissent un divertissement à la base bien prenant. DC n'arrivera pas à détroner Marvel pour ma part.

    cinephile-critique.over-blog.com
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2017
    L’univers DC Comics sur grand écran, c’est beaucoup de critique et pas toujours en faveur de la production. Ici, grâce à Patty Jenkins auteur d’un excellent « Monster », on réhausse le niveau. Elle engage un soupçon de féminisme que l’on attendait bien évidemment, étant donné le contexte. Cela ne gâche pas pour autant le visionnage du premier long-métrage, où une super-héroïne arrive à supporter le poids de son propre succès.
    Il y a tant à dire, mais la première chose à décortiquer est la figure de la célèbre amazone. Tout d’abord, Gal Gadot endosse magnifiquement le costume. Elle rend hommage au personnage guerrier qu’elle inculque. Elle est indépendante et forte. Voici donc une nouvelle référence où les spectatrices pourront trouver refuge. Elle hérite d’une tendresse et d’une sincérité bien calibré, malgré un jeu poussif par moment. L’archétype de la femme prend vie ici car on mesure tout l’étendu de sa force, tant bien physique et qu’intellectuelle, la plaçant à armes égales à côté de l’homme.
    Quant à ses motivations, la confusion prône. On nous habitue à son ouverture d’esprit et de son intellect riche. Bien que le monde des hommes lui soit inconnu sur toutes les coutures, elle présente un fort instinct naïf et enfantin face à la guerre. Les enjeux, nous en sommes conscients car nous en connaissons les grandes lignes, d’où la naissance du mal. Ici, Diana ne parvient pas à peser le pour et le contre des réels enjeux. Elle campe dans sa propre théorie du chaos et de la paix, jusqu’à se trouver piégée par sa philosophie. C’est là les limites de la mythologie du récit qui s’essouffle dès l’introduction. On cherche à nous en apprendre tellement que l’on perd l’essentiel. Certains discours nous parviennent et font écho à ses devoirs, alors que d’autres disparaissent aussitôt qu’elle apparait sur le front…
    C’est à l’arrivée de Steve Trevor, que Chris Pine rafraichit l’atmosphère. Il apporte avec lui toutes les visions de la Première Guerre Mondiale qui arrive à son terme. Mais le fait que ce soit un blockbuster tout public fait que les armes de guerre mortelles sont banalisées. L’horreur se lit sur un cadre et non sur le champ de bataille, là où la terreur prend forme et change la mentalité des survivants. Cela dit, on parvient à saisir de l’humour au beau milieu de toutes ces folies esthétiques. Les scènes d’action mettent bien en valeur la puissance de Diana, pour sûr. Alors que la réalisatrice persiste dans l’effort de démarquer son œuvre au style de Snyder, ces mêmes séquences sont polluées par des ralentis qui oppressent le rythme et donc la lecture du moment. Tout comme plusieurs effets numériques flagrantes, la barrière de l’immersion reste rigide.
    Autre aspect détestable ou plutôt peu appréciable, il s’agit du développement de l’équipe que regroupe Trevor. Chacun a une personnalité riche en émotion. La guerre aura planté des graines profondes chez la plupart. Cela promet et pourtant on néglige énormément leur qualité première. On les vulgarise alors rapidement au simple statut de soldat, voire d’homme au sens large. Une discussion sur la mentalité des hommes peut toutefois avoir lieu dans ce cas. A croire que cette banalisation est due au fait que le film arrive beaucoup trop tard après « Captain America », son équivalent Marvel Cinematic Univese d’un point de vue historique à une guerre prêt.
    Au final, « Wonder Woman » ose tenir des propos en faveur de la gente féminine, sans pour autant nuire à l’égo de l’homme. C’est au dénouement que l’on se rend aisément compte de l’absurdité des enjeux, certains penseront. Alors que la forme comic book prédomine, on préfère conserver la maîtrise du sujet par une mise en scène lente et lourde. Ce que l’intrigue véhicule n’est autre qu’un message d’amour et d’espoir que l’on retrouve en l’héroïne, encore innocente dans l’âme et honnête dans le cœur.
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    40 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2017
    j'ai vu pire, j'ai vu mieux. l'idée originale partant d'une des plus célèbres mythologies grecques (celle des amazones) réussie son croisement avec la première guerre mondiale, ce qui sur le papier n'était pas gagné d'avance. évidemment, on échappera pas aux mievreries et aux amourettes grotesques mais toujours avec un côté cynique qui rend la chose moins pathétique. au final, l'idée de ce film n'est pas la lutte du bien contre le mal, mais du mal contre le mal, ce qui est d'autant plus fin et remarquable. des suites sont a prévoir avec le croisement d'autres super-héros (batman ...)
    Galaise77
    Galaise77

    32 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2017
    Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’adaptation de la seule grande Super-Héroïne de l’univers des super héros Marvel et Dc Comics, fut une Arlésienne qui trouve enfin sa conclusion sur les grands écrans du monde entier sous les traits de la très méconnue Gal Gadot, que l’on a pu découvrir dans « Triple9 » ou encore « Criminal ». Après 3 scénaristes et quasiment autant de réalisateurs en 20 ans de gestation, le film « Wonder Woman » arrive donc sous le contrôle omniprésent de Zack Snyder, en tant que producteur et ayant participé au scénario, dont on sent (Malheureusement !!!) l’influence du début à la fin. Mais heureusement la réalisatrice Patty Jenkins (Monster) a dû trouver également une voie qui donne à son film, non seulement tout ce qu’il manquait à la précédente production DC Comics (Batman Vs Superman), à savoir un humour et une légèreté qui viennent contrebalancer le tout.

    Avec « Wonder Woman », la réalisatrice a bien évidemment voulu donner une texture et une signature bien particulière à son héroïne, afin qu’elle se détache des autres productions du genre. Et en ce sens c’est une réussite ! Car la réalisatrice parvient à utiliser son sens féminin pour modifier, quelque peu, le code narratif de ce type de film, notamment en appuyant sur la sensibilité de son personnage et son décalage avec les êtres humains, dont les priorités ne sont pas forcément les mêmes. Et d’ailleurs c’est une des bonnes idées du scénario que de déconnecter son héroïne d’une réalité humaine radicalement différente. En fait son personnage suit un objectif qu’elle est la seule à imaginer réelle. Du coup le spectateur se demande si cette mission ne serait pas une chimère pendant tout le déroulé du film. Et cette idée permet justement aux scénaristes de tisser une intrigue intelligente qui parvient à garder une certaine tension durant tout le film, et permet donc à la réalisatrice de pouvoir s’intéresser aux autres personnages. D’ailleurs c’est peut-être l’un des premiers reproches de « Wonder Woman » : L’inconsistance des seconds rôles ! Une équipe qui ne vient que donner du corps à l’aventure mais reste sans profondeur, ni intérêt capital pour l’histoire. Seul le personnage de Sameer, interprété par le toujours surprenant Saïd Taghmaoui (La Haine), parvient à tirer son épingle du jeu.

    C’est surtout côté mise en scène que le problème est persistant, pour ne pas dire pesant ! Si la réalisatrice parvient à donner à son film une couleur et une texture qui lui est propre, l’omniprésence de son producteur Zack Snyder impose des scènes signées de ce dernier, notamment la mise en scène des combats utilisant un floppée de ralentis qui font penser à l’un de ses premiers films : « 300 », qu’elle utilise son épée ou son lasso, on a toujours l’impression qu’elle va se mettre à hurler : « This is Sparta ! ». Il faudrait que Snyder se renouvelle une bonne fois pour toute, car si cela était surprenant dans la bataille des Thermopyles, le procédé était très handicapant, puisque utilisé à l’outrance dans « Batman vs Superman ». Dans « Wonder Woman », le procédé des ralentis, puis des accélérations est utilisé pour chorégraphier et mettre en lumière les mouvements durant les combats mais finit surtout par manquer d’originalité. Tout comme lorsque Diana pénètre dans un clocher avec son bouclier en utilisant sa force pour sauter, forcément elle ne casse pas une partie du mur, mais tout le clocher !!!!

    En fait, ce qui sauve le film, c’est effectivement la légèreté qui s’en dégage dès le début avec un humour assez fin qui vient tout de suite mettre à l’aise le spectateur et lui donne le sentiment de ne pas sombrer à nouveau dans l’univers dépressif du précédent DC Comics. Et c’est d’ailleurs le duo Wonder Woman / Steve Trevor qui fait d’ailleurs toute la sensation. Gal Gadot, se glisse parfaitement dans le costume de l’héroïne et lui donne toute la fraîcheur et en même temps la force nécessaire pour la rendre charismatique (Même si, encore une fois, son costume la fait plus ressembler à Xéna la Guerrière, qu’à la Wonder Woman de notre enfance !!!), face à elle Chris Pine (Star Trek), se révèle toujours aussi convaincant dans le rôle du héros qui n’hésite pas à enfreindre les règles et se laisse porter par une aventure qui le dépasse.

    En conclusion, « Wonder Woman » est enfin un DC Comics qui utilise l’humour pour contrebalancer une histoire sombre au demeurant, puisque se situant durant la première guerre mondiale. Le scénario est solide et donne ainsi à l’héroïne un film qui la fait rentrer par la grande porte dans l’univers des super-héros au cinéma. Mais si la réalisatrice parvient à insuffler une touche féminine et féministe dans sa mise en scène, la signature de Zak Snyder dans les combats alourdit l’ensemble par l’utilisation pesante de ralentis dans les combats et de destructions massives injustifiées.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2017
    Très attendu, Wonder Woman nous narre la genèse de Diana, Princesse des Amazones.
    Un Dc Comics un peu plus frais et léger que les volumes précedents, avec son actrice principale, Gal Gadot qui porte très bien son rôle de Super Héroïne entre innocence, décalage mais voulant aider coûte que coûte avec sa grande force autant psychologique que physique.
    De l'humour, de l'action, de beaux effets spéciaux et des paysages fantastiques, c'est beau, efficace et réussi, cependant il semble n’y avoir eu que très peu de prise de risque, le film est finalement classique, peu original.
    Un divertissement au final réussi sans révolutionner le genre mais qui lance un brin de fraicheur (relative) dans l'univers sombre propre à DC, où l'on en apprend un peu plus sur Wonder Woman.
    Lecter_H
    Lecter_H

    202 abonnés 865 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Un film d'aventure/action en 3 temps. D'abord la période mythique où on plante le décors chez les Amazones. C'est beau visuellement mais très léger. J'ai eu du mal à accrocher. Ensuite la période découverte/enquête en pleine 1ere guerre mondiale. La plus belle période selon moi car l'ambiance est bien recréée et l'histoire est la plus passionnante des 3 périodes (aussi quelques similitudes à Indiana Jones). Puis vient la 3è période et ses effets spéciaux, la débauche de violence et de vengeance. Oui bof, dans le pure style des blockbusters américains.
    Le rythme est bon, le scénario étonnant mais pas mal sans être formidable, les décors et costumes très bons quand au jeu d'acteur : plutôt bon pour la plupart sauf l’héroïne principale trop superficielle. Et pour cause, c'est une ancienne miss qui vient d'une carrière de mannequin.
    A voir une fois pour détendre les neurones.
    📞 Appelez-moi Jo
    📞 Appelez-moi Jo

    32 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2020
    WONDER WOMAN s’avère surtout bien plus cohérent scénaristiquement que ses prédécesseurs (les films de super-héros de chez DC). Jouissant d’une intrigue suffisamment simplifiée, bien que calquée sur un certain Captain America (2011, Marvel). Sous ses airs de film féministe et moderne, mais n’en est pas moins un divertissement convaincant.
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