Avis : Wonder Woman - Page 6

Wonder Woman est réalisé par Patty Jenkins sorti en 2017, mettant en avant Gal Gadot dans le rôle de Wonder Woman, on suit les origines du personnage dans le film et quel est le résultat final de ce film de l'univers DC ? Pour ma part, Wonder Woman est un bon film mais voilà c'est pas non plus Man of Steel en terme que qualité qui était plus intéressant. J'aime beaucoup les décors, la réalisation et les effets visuels du film. Le film est vraiment très maîtrisé sur ce sujet, par contre le bémol du film c'est qu'il retombe dans son dernier acte, je trouve que oui les films DC et même Zack Snyder n'arrive pas à faire des derniers actes convaincants, Man of Steel c'était le cas où le final était exagéré dans l'action, Batman v Superman c'était la même chose, Wonder Woman n'échappe malheureusement pas à ce problème. On a un casting qui envoie du lourd, Gal Gadot est imosante, Connie Nielsen incarne très bien son personnage, Chris Pine a un certain charisme dans ce film et David Thewlis joue très bien même si oui son personnage rentrait dans la caricature vers l'acte finale mais sa prestation reste quand même assez bonne dans le film. Pas le meilleur film DC mais c'est très bien et ça rattrape le désastre de Suicide Squad, précédent film de DC avant Wonder Woman.

Je pense que personne n'est dupe; ce n'est ni la paix ni les innocents que Wonder Woman doit venir sauver dans cet opus mais bien la franchise DCEU toute entière. Après trois films, trois succès au box-office mais trois échecs de critiques, les nich....le talent de Gal Gadot a été appelé pour défendre cette franchise mail-aimée (il y a de quoi quand même, non ?). Pour diriger cet orchestre, on fait appelle à P.Jenkins, réalisatrice relativement inconnue mais elle a deux avantages : elle est une femme, et d'un et elle n'est pas Zack Snyder, de deux.

Après une scène d'ouverture au Louvre, on a le droit au monologue de Diana Prince sur les Amazones, son île, son enfance, etc... Bien que coupé par des ralentis pendant les séances d'entraînements, le rythme a du mal à venir et même l'arrivée de Chris Pine (un mâle, mon Dieu !) est poussive. S'en suit, la première vrai baston du film ou une opposition entre des fusils et des arcs. Animé de leur puissance vagi...féminine, les gentils tuent les méchants. Ouf, on a eu peur !
Le reste du film découle tranquillement mais autant a niveau du scénario que visuellement, rien de nouveau sous le soleil. Que du déjà-vu, rembobiné ad vitam æternam.

Très franchement, on s'ennuie. Il n'y a pas une scène qui fasse vibrer ou une bande-sonore qui nous donne de l'envie. Alors pourquoi, n'est-il pas si mauvais que ça ce film ? Tout simplement, parce qu'au de-là ce son pamphlet fémino-pacifique (le pouvoir de l'amour !!!), on a un film bien plus modeste et simple que ces prédécesseurs. Et c'est là, son véritable potentiel. Les personnages ne sont pas compliqués à outrance et ça se bastonne mais plutôt simplement. On prend même le temps d'une pause danse juste avant d'aller stopper un génocide.

De plus, les personnages (et les acteurs) font leur job et ils le font bien (pas acquis en général). Gal Gadot est clairement un atout pour cette franchise et ce, bien plus qu'un simple minois. spoiler: Mais, c'est dommage pour C. Pine par contre, qui avait un bon rôle qu'on aurait apprécier de revoir par la suite
. J'ai très franchement eu peur au rire "diabolique" de D.Huston et E. Anaya mais on a vraiment limité les dégâts. De plus, ils sont tous les deux efficaces dans leur job de méchants sauf un petit détail (ah, les nazis qui ne s'expriment qu'en anglais !). Quand au grand méchant, le tout puissant et méchant Dieu de la guerre (ah non, de la Vérité, d'abord). Il passe mais entre son long discours et le combat final, on le temps de s'ennuyer (mon voisin s'est endormi à ce moment-là d'ailleurs). Donc bien un gros quart d'heure à enlever pendant la bataille finale.

Donc, ce film n'est pas un chef-d'oeuvre. Clairement. On a affaire à un produit de consommation de courte durée (entendez là que l'oublieras assez vite); pour autant, on passe un bon moment et on souhaite plus de films dans ce ton pour la suite du DCEU.

Après le sous-estimé Batman v Superman et le décevant Suicide Squad, DC Comics revient avec Wonder Woman et le résultat est plus qu'encourageant. Tout d'abord, le montage, qui a été l'un des plus grands défauts des deux précédents de l'univers cinématographique de DC, est ici bien fait et cela permet une bonne compréhension du film. Le film commence en s'intéressant aux origines de Diana et donc à ses premières années sur Themyscira. Cette première partie est la partie du film la moins prenante du long-métrage. En effet, les scènes traînent en longueur et les combats souffrent d'un trop gros nombre de ralentis, qui finissent par lasser. Ensuite, le reste du film est prenant, même si certaines scènes durent trop longtemps. Néanmoins, certaines scènes sont extrêmement bien réussis, comme par exemple la scène sur le No Man's Land. Une des surprises du film est son OST. En effet, contrairement à d'autres blockbusters, la musique est ici mise en avant, même si ce certains thèmes ne marqueront pas les spectateurs, à part la reprise du thème Wonder Woman de Hans Zimmer dans Batman v Superman.
Bref, Wonder Woman permet de redonner un peu d'espoir pour les prochains films DC avec enfin un beau montage, de beaux visuels, une histoire plaisante et des personnages attachants.

parceque l heroine est une femme debut milieu du film bien j adore bo du film le seul hic la fin avec la decouverte du mechant bof et le combat final mediocre mais le pire et insultant pour la memoire des victimes et combatants mort dans cette boucherie qu etait la grande guerre est de faire arreter la guerre par le fait de tuer un dieu de la guerre et que de ce fait les dirigeants allemands sont des gentils et qu il aura plus de guerre ouah alors dc dit moi qui c est le responsable pour la seconde et hitler le vietnam la coree les 6 jours le liban le mali les farks taliban l irak l afghanistan les malouines l infochine l algerie etc etc... franchement

3.5/5 Bon film, pas exceptionnel mais qui laisse esperer du bon pour la suite, a voir comment va etre tourner l'histoire pour les prochain ep si ep il y a.

Attention, ce film doit être plus proche des comics (que je ne connais pas) que de la série télé.
Le personnage est plus proche de Xéna la Guerrière, même son costume est plus proche de ce personnage.
C'est un bon divertissement quoi que un peu violent. En plus, la pauvre femme passe pour une naïve un peu illuminée...

Le film, prévisible dans son déroulement et malgré une fin un peu longue et laborieuse, se laisse suivre sans difficulté. Sa qualité majeure est sans doute son honnêteté et sa sincérité. Après BvS et son état de dépression générale chez ses 2 camarades de la trinité DC, Wonder Woman ramène de la bravoure et ça fait du bien. Le film est pétri d'optimisme et de bonne intentions. Le côté naïf et candide du personnage qui découvre le monde des hommes est bien retranscrit et porté à l'écran par Gal Gadot. Malheureusement l'actrice se montre moins juste quand il faut incarner d'autres émotions.
Il y a des bonnes idées dans la mise en scène des pouvoirs de Diana et les scènes d'action sont plaisantes (la scène de la tranchée, puis ensuite dans le village) malgré des effets spéciaux pas toujours au top et une réalisation manquant souvent d'initiative et de créativité (a part des champs contre-champs, des ralentis excessifs et des gros plan sur le visage de l'héroine il n'y a pas grand chose).
C'est loin d'être un mauvais film mais ses défauts m'ont empêché de l'apprécier comme je l'aurais voulu.
Enfin je terminerais en disant que cela fait plaisir d'avoir enfin un film avec une super-héroine et en plus réalisé par une femme.

Tres bonne surprise ! L'ex Miss Israël allume le feu, la réalisation est très soignée, le scénario convaincant. Le choix de la première guerre mondiale comme cadre se révèle un vrai plus. Un bon spectacle populaire.

Apportant véritablement un brin de fraîcheur au sein de ce monde de blockbuster super héroïque presque exclusivement masculin, Wonder Woman signe une œuvre plutôt divertissante, mais manque cruellement d'originalité. Si l'origin story au centre du film nous parait cohérente, les 2h20 prises par l’œuvre pour nous la conter semble un peu trop importante, des longueurs se font donc ressentir et c'est bien 20 minutes qui mériterais d'être coupé selon moi, à l'instar de Batman V Superman qui méritais sa demi-heure supplémentaire. Si sur les points visuels, WW reste presque sans reproche, si l'on passe outre les quelques effets spéciaux douteux, le film étant alors également marqué par des slow-mo véritablement efficaces, il ne peux malheureusement pas compter sur grand-chose d'autre pour impressionner le spectateur. En effet, le reste se révèle bien banal. Que ce soit le casting livrant une performance plutôt bonne mais pas renversante, malgré un duo Gadot/Pine fonctionnant très bien, l'humour qui reste efficace sans être exceptionnel, ou encore les scènes d'action peu original, le film, avec comme lourde tache de signer la première grosse production super-héroïque féminine, livre un divertissement malheureusement des plus classique, qui aurait vraiment mérité un traitement beaucoup plus profond et davantage de prise de risque a mon goût, mais reste tout de même un moment sympathique a passer.

Service minimum pour Patty Jenkins seulement avec ce genre de film, c'est souvent largement suffisant pour nous faire passer un bon moment ce qui est le cas ici. Le début est très prometteur avec la remise en contexte de l'histoire et l'éclosion d'une amazone au rang de superhéros le tout suivi par un affrontement spectaculaire entre deux camps que tout oppose seulement une fois sorti de ce magnifique cadre cela se gâte un peu. Je ne comprends pas pourquoi ils ont autant cherché à la rendre "normale" puis à part jouer sur le contraste entre les deux mondes et s'amuser des réactions quand elle découvre des choses, il ne se passe pas grand-chose malgré des enjeux clairs et importants. Alors, ça a le mérite d'apporter un peu de légèreté et d'humour ce qui donne quelques scènes qui font sourire, mais la plupart du temps, c'est niais ou alors lourd comme ces nombreuses allusions sexuelles. Cette partie n'est gère intéressante, c'est plat, souvent ennuyeux et le scénario cousu de fil blanc n'aide pas avec un développement minimal de tous les aspects de l'histoire. Il faut prendre son mal en patience, mais ça vaut le coup avec une très bonne dernière partie qui est surprenante et spectaculaire bien qu'un tout petit peu kitsch vers la fin de l'affrontement. En gros, c'est un bon divertissement même si très classique sur le fond et la forme.

Suite à des critiques très frileuses, DC signe un quatrième film moins solennel que pouvait l’être "Man of steel" ou "Batman v Superman" sans pour autant tomber dans la touche d’humour systématique. Si, du point de vue du ton adopté et du rythme, "Wonder Woman" vise souvent juste, il est souvent assez maladroit esthétiquement (notamment lors du dernier acte) et plutôt basique dans son propos humaniste et féministe.

DC Comics a bien du mal à s’imposer sur grand écran comme un adversaire à la mesure de son grand rival Marvel. Il faut dire que La Maison des Idées a pris une sacrée avance et acquis, depuis près de 10 ans, un savoir-faire qui force le respect. Depuis "Man of Steel" (reboot de "Superman" transformé, par la suite, en première opus de l’univers étendu DC Comics), aucun film n’est parvenu à faire l’unanimité, si ce n’est contre lui (voir "Suicide Squad"). L’annonce d’un film consacré à Wonder Woman (super-héroïne iconisée par la série TV kitsch des années 70 avec Lynda Carter) a, ainsi, été accueillie avec une légitime méfiance… pour devenir, finalement, la première réussite critique de DC Comics. J’ai plutôt bien aimé le film mais le raz-de-marée qu’il a suscité m’a un peu laissé perplexe. Pourtant, les raisons de ce succès inespéré paraissent assez simples : moins de fioritures, une mise en scène moins formatée, pas de fausse note majeure (genre "Martha") et un duo vedette aussi formidable qu’inattendu. A ce titre, il faut immédiatement saluer le petit miracle accompli par le film, qui parvient à rendre crédible et, plus incroyable encore, intéressant, le personnage de Wonder Woman qui, un peu comme Captain America jadis, semblait promis à la caricature surannée. Ses motivations, son décalage face au monde moderne mais, également, son refus de rester inerte face au danger en font un personnage avec une vraie dynamique et donnent envie d’en savoir plus sur elle. Elle devrait, par ailleurs, permettre au public féminin de s’y retrouver, enfin, un peu plus dans le monde hyper-masculin des super-héros. L’interprétation de Gal Gadot est pour beaucoup dans la réussite du personnage, son charme et sa présence crevant l’écran sans sombrer dans l’outrance. A ses côtés, Chris Pine campe un héros de guerre monstrueusement cool (on sent qu’un vrai travail sur la gestuelle a été opérée pour faire exister le personnage) qui transcende son statut de faire-valoir. Malheureusement (et c’est le premier défaut du film), tous les personnages n’ont pas bénéficier du même souci d’écriture. Ainsi, si on peut s’enthousiasmer pour le mystère qui entoure le Dr Poison aux failles apparentes (Elena Anaya) et les interventions (trop rares néanmoins) de la secrétaire Etta Candy (méconnaissable Lucy Davis), on ne peut pas en dire autant des membres de l’équipe de Trevor (Ewen Bremner, Saïd Taghmaoui et Eugene Brave Rock) qui manquent sérieusement de consistance, des Amazones (dont Connie Nielsen et Robin Wright) qui manque de temps pour exprimer autres choses que les racines de l’héroïne ou du Général Lunderdorff (Danny Huston) trop manichéen. Quant au grand méchant Hadès, c’est peu dire qu’il déçoit, spoiler: tant par son identité (j’ai su qu’il s’agissait de David Thewlis dès sa première apparition !) que par sa représentation (pourquoi avoir conservé le visage de l’acteur lorsque le personnage porte l’armure au lieu de le laisser dans l’obscurité, comme dans le comics ?)
. Certes, dans son ensemble, le scénario n’est pas un modèle d’originalité et s’avère, la plupart du temps, assez convenu spoiler: (le parcours initiatique de la super-héroïne, la love story ponctuée par un sacrifice final…)
mais la sous-intrigue entourant Hadès (et qui se veut mystérieuse) est globalement ratée et souffre, du reste, des idées les moins réussies du film spoiler: (l’utilisation too much du gaz décuplant la force entre autres)
et de dialogues un peu risibles (voir la confrontation finale et ses punchlines tout droit sorties d’un nanar des années 90). Pour autant, ces défauts ne gâchent pas le film, qui compense par une mise en scène étonnante. On reprochera surement beaucoup, dans les prochaines années (si ce n’est pas déjà le cas !) à Zack Snyder d’avoir imposé sa vision ultra-stylisée, saccadée et criarde à l’univers DC Comics en dénaturant, au passage, le matériau d’origine. Le fait que "Wonder Woman" soit réalisé par Patty Jenkins, plus portée sur les films d’auteur que sur les blockbusters décérébrés, apporte au film une sensibilité appréciable et, surtout, un style auquel les films de super-héros ne nous ont pas habitués. Le cahier des charges impose quelques passages obligés, plutôt bien maîtrisés d’ailleurs, spoiler: comme le combat sur la plage des amazones ou la charge de Wonder Woman dans la tranchée,
ainsi qu’une BO plutôt pas mal (Rupert Gregson-Williams à la baguette ainsi que le thème sauvage de Hans Zimmer). Mais le film va au-delà de ça. On a droit à quelques idées visuellement intéressantes spoiler: (l’illustration du récit sur la guerre des Dieux)
, à un refus de surexploiter le comique de situation tiré du décalage entre l’Amazone et le monde du 20e siècle, à une reconstitution sérieuse de l’Europe de la Première Guerre Mondiale (on est loin des rayons laser de "Captain America : First Avenger")… Et puis, "Wonder Woman" prend souvent son temps (parfois trop, d’ailleurs) pour développer les relations entre les personnages et n’hésite pas à faire durer des scènes plus intimes, qui servent, en principe, à faire le lien entre deux séquences explosives et qui sont utilisées, ici, pour renforcer les protagonistes. A titre d’exemple, spoiler: la discussion entre Wonder Woman et Steve Trevor lors de leur voyage vers l’Angleterre
ne ressemble à rien de connu et crédibilise leur relation. Cette réalisation atypique a, pour autant, des défauts (à commencer par un manque d’efficacité par moments) et ne permet pas de tout réussir spoiler: (pourquoi, notamment, avoir flingué la scène d’adieu entre Diane et Trevor, initialement forte car inaudible, en la reconstituant par la suite avec des dialogues ?)
. Au final, malgré ses défauts, DC Comics tient son premier hit au box-office… qui me parait aussi exagéré que le bashing hallucinant dont a souffert "Batman Vs Superman" (que j’avoue avoir préféré, malgré "Martha"). Il sera intéressant de voir s’il résiste aux ravages du temps qui passe et, surtout, aux futurs opus de l’Univers étendu qui pourraient attenter à son prestige actuel.

Si l'on excepte la série culte des années 1970 avec Lynda Carter, elle restait le seul personnage de DC Comics à n'avoir fait l'objet d'un long-métrage de cinéma. Wonder Woman, créée en 1941, débarque au cinéma en 2017 et pour le mettre en scène, les producteurs font le choix audacieux de la cinéaste Patty Jenkins qui revient derrière une caméra plus de dix ans après "Monster". Au final, l'impression est mitigée. Comme beaucoup de films de super-héros, "Wonder Woman" réussit son prologue introductif. On assiste tout d'abord à une évocation sans chichi du monde des Amazones, ponctuée d'une scène de bataille réjouissante. S'ensuit une reconstitution remarquable du Londres du début du XXe siècle marqué par la Première Guerre mondiale. De plus Jenkins a trouvé le ton juste pour évoquer le féminisme, sans revendication appuyée mais à coups de traits humoristiques distanciés. Mais globalement son film ne décolle pas d'un point de vue formel. Certes Gal Gadot est un bon choix pour incarner l’héroïne mais pourquoi l'avoir fait aussi nunuche ? Mais ce sont surtout les vingt dernières minutes qui s'avèrent moins convaincantes, où le film de super héros balourd reprend ses droits. Chasser le naturel, il revient au galop !

(...)Certes la touche de Patty Jenkins reflète une certaine vision féministe intéressante et qui sert le film et son sujet, mais on a hélas plus l’impression d’assister à une enfilade de scènes d’actions assez inégales (les scènes de champ de batailles de la Première Guerre mondiale sont plus que maladroites et trop esthétiques) dans un univers tout de même habilement codifié. Survient alors, après une première demi-heure très faible donc, un divertissement de qualité mais calibré. On peut tout de même louer la prestation de Gal Gadot qui contre toute attente semble prendre corps avec son personnage et lui apporter toute la crédibilité requise ; pas évident au premier abord. La comédienne n’en fait pas des tonnes et malgré son jeu qui semble limité, pour l’instant en tout cas, insuffle une certaine sincérité, simplicité, dans les instants dramatiques, voire sentimentaux du film, et une distanciation bien utile au film apparaît pour en faire une objet léger et divertissant uniquement. Quelques notes d’humour propre à l’univers sont évidemment présentes et il convient de placer le film dans son contexte premier, le collectif de la franchise DC Comics, pour y trouver le plaisir peu cérébral mais totalement célébré de son héroïne féministe. Les parenthèses émisent sont alors sans doute plus dues au fait du personnage en lui-même, dont nous n’avons jamais personnellement été très fan. Au-delà de cette barrière subjective, « Wonder Woman » laisse un goût de travail bien fait mais totalement dans les cadres habituels où rien ne déborde vraiment et où tout se joue sur la nostalgie de l’époque ; comme le premier « Captain America » donc.
Pas mauvais, presque agréable d’ailleurs de par la surprise que le film délivre par rapport à l’attente qu’on pouvait en avoir et ce malgré une certaine candeur, « Wonder Woman » est avant tout un film porté par Gal Gadot, bien plus charismatique que ce qu’on pouvait attendre comme de la note féministe que le film prend soin de souligner avec Patty Jenkins à la réalisation. Dans un univers où la testostérone semble reine, un peu d’ADN de princesse ne fait pas de mal, au-delà, pas grand chose d’original cependant au-delà des qualités habituelles des blockbusters estivaux.

La note que j'ai choisi pour Wonder woman fait de moi un médiateur entre le "très bien" des critiques des spectateurs et le "pas mal" de la moyenne de la presse.
Cette production introduit vraiment le personnage de Wonder woman pour les films de La ligue des justiciers, car elle débute dans le présent, faisant le lien avec Bruce Wayne et son projet de réunir une équipe de "méta-humains", pour finalement se placer durant 99% du temps dans le passé, racontant comment Diana a quitté le monde caché des Amazones pour prendre part à la vie des hommes, et devenir Wonder woman.
L'histoire est sympathique, prenant le temps de nous présenter les Amazones, et assez entrainante jusqu'à la fin. On découvre parfaitement les origines de Wonder woman et on voit peu à peu grandir ses pouvoirs. Les effets spéciaux sont top, et c'est globalement bien joué.

Passons aux mauvais points : j'ai parfois eu l'impression qu'il y avait trop d'effets spéciaux (si si, c'est possible !).
David Thewlis qui joue Sir Patrick (déjà connu pour son rôle du professeur Lupin dans les Harry Potter) n'est pas très convaincant spoiler: voire mauvais lorsqu'il prononce ses dernières paroles, donnant une caricature de méchant
.
A noter aussi cette information que je n'avais pas : les anglais ont gagné à eux seuls la première guerre mondiale.
Merci également au seul homme qui avait un rôle important après l'héroïne, le capitaine Steve Trevor spoiler: de mettre fin à sa vie de manière à ce que Wonder woman reste une amazone, sans homme dans sa vie.
.
Enfin, l'héroïne devient vraiment trop forte en fin de film. On a une impression d'indestructibilité assez hallucinante spoiler: cf la scène du clocher, et puis elle finit par carrément tuer le dieu de la guerre
...
C'est pour ça que je parlais en début de critique de présentation de son personnage pour l'introduire dans la ligue des justiciers. Cette ligue a intérêt à ne pas nous décevoir vu la puissance des héros qui va la composer. Il faudra des adversaires à la hauteur...