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septembergirl
602 abonnés
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3,0
Publiée le 19 janvier 2014
Un drame humain filmé de manière légère et tendre, même s'il traite d'un sujet grave. Gus Van Sant, fidèle à lui même, nous offre une mise en scène soignée. La réalisation, dont l'intention est de dédramatiser, est sobre, et ne tombe jamais dans le mélodrame. Un film poétique qui nous met, malgré tout, face à une réalité inéluctable !
Gus Van Sant filme avec talent la naissance d'un amour déjà condamné entre deux êtres à la fragilité désarmante. En revoyant le film sur papier on se rend compte à quel point l'exercice était compliqué et la propension à tomber dans le pathos importante. Le réalisateur réussit le tour de force de sublimer cette histoire fugace avec une légereté qui nous étreint et nous bouleverse. Les personnages principaux innocents et graves sont magnifiquement interprétés par Henry Hooper et Mia Wasikowska (l'Alice de Burton). En sortant de la salle de cinéma je me suis dit que si un jour j'arrivais à la sagesse sufisante pour toujours choisir ce type de film plutôt que les blockbusters, comédies et autres navets hollywoodiens je me rendrais un vrai service. Alors allez-y! Restless vous rapellera pourquoi le cinéma est un art.
Un très beau film, violemment émouvant signé Gus Van Sant qui réalise avec « Restless » une superbe direction d’acteurs. Ce drame, soutenu par une BO très délicate, nous délivre une belle photographie aux couleurs douces, un climat envoutant emprunt d’une grâce fascinante. Le jeu des jeunes comédiens Mia Wasikowska et Henry Hopper est admirable, débordant de sensibilité et de sincérité. Le pitch : Annabel rencontre Enoch Brae lors d’une cérémonie funéraire. Ces deux jeunes marginaux ne vont pas à l’école. Enoch, très sombre en veut à la terre entière d’avoir perdu ses parents dans un accident et Annabel se sait condamnée par la maladie.
J'ai adoré ce film malgré le résumé peu engageant. Gus van Sant réussi un tour de force à rendre sympathique et touchante une histoire à priori larmoyante. Ces deux trajectoires (opposées), cette acceptation de l'issue finale et fatale, qui auront recours à l'humain, à l'humanité... respect. respect. respect...
Un film singulier d'une grande sensibilité. Un style romance-glauque très mignon avec des acteurs principaux attachants. Une tentative de conjuration de la mort.
Certes on est bien loin des prouesses artistiques de "Elephant" ou "Last day". Une certaine banalité demeure ancrée dans la mise en scène et également dans le scénario. Mais pardonnons: le tout est si émouvant. (13.5/20)
(...) Restless reste une très belle œuvre, un drame humain envoûtant qui nous met face à une réalité inaltérable : nous sommes tous voués à la mort. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-restless/
Mouif... Ah ça c'est sûr que cela reste du Gus Van Sant dans la forme : c'est beau, assez léger et aérien dans sa façon d'être filmé, et jamais on ne tombe dans la facilité et les gros sabots... Malgré tout, je reste sur ma faim. Le film a justement le mérite d'aller arpenter le terrain de la mort imminente, de son appréciation par des personnes qui devraient plutôt se préoccuper de la vie (ces éternels adolescents que Van Sant chérit tant !) et pourtant ce "Restless" se révèle très vite assez mou, assez lisse, et bien conventionnel. Finalement, le film ne va pas beaucoup plus loin que son principe de départ et préfère conclure sur une fin assez basique qui entend jouer sur de l'émotionnel facile plutôt que d'oser à explorer quelque chose de plus profond et de plus personnel. Pas horrible donc, mais fadement ordinaire tout de même...
Annabel a un beau manteau,ça fait de jolies photos ... c'est beau Portland sous la neige, et grâce au film, on peut se marrer en enterrant l'amour de sa vie,avec plein de bonbons Haribo ! Cool. Bon , et sinon? à part ces affeteries,ces minauderies, ce discours stupide sur le deuil, on se fait copieusement ch.. la première moitié, et on s'enerve ensuite. J'aurais dû partir au bout d'une heure, j'ai pensé que ça s'arrangerait.. Or ça va de mal en pis. Rien. Du début à la fin. Revoir d'urgence Harold et Maude , et Love story! Le défaut du film est justement de ne se coltiner à rien, d'évacuer le réel, d'évacuer la mort, d'évacuer le deuil, et de dégager l'émotion d'un colin froid. Quant au jeune acteur, s'il ne ressemblait pas à son père physiquement, on l'oublierait comme le reste.
J'ai pas vraiment été convaincue, ni par le scénario, ni par le jeu des acteurs... j'attendais un peu plus de ce film que je trouve, au final, un peu plat. Tout paraît trop simple, trop propre et trop rapide! et je n'y ai pas retrouvé le sentiment que me procurent les autres films de Gus Van Sant. Il reste qu'il s'en dégage une certaine légèreté plutôt agréable, mais je ne retire rien de cette histoire qui n'a pas réussi à me toucher (ou à peine)...