Votre avis sur Tamara Drewe ?
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 28 janvier 2013
Un petit bijou british (une fois de plus) ! Tombée sur ce film par hasard, j'ai passé un très bon moment : un scénario très original , des scènes très drôles, de bons acteurs - surtout les deux petites pestes adolescentes qui m'ont bien fait rire- dans une campagne anglaise très calme (en apparence !).
On peut reprocher à ce film quelques longueurs, et c'est vrai qu'il manque à ce film un petit quelque chose pour en faire devenir un film qu'on aimerait revoir et revoir.
3,0
Publiée le 17 décembre 2012
Un poil déçu après les critiques 5 étoiles et quasi unanimes de la presse écrite et les 20 minutes de standing ovation au festival de Cannes. Je m'attendais à être tordu de rire pendant les 1h49 de projection... Et bien, c'est drôle et sympa, mais pas hilarant à ce point.

Attention, si je m'attendais à un chouïa mieux, c'est bien parce que j'avais mis la barre très haut sur l'échelle de mes aspirations. En "blind test", et sans à priori préalable je serais ressorti de la séance avec la banane devant cette comédie aigre douce à l'humour 100% british, fraîche et champêtre.
3,0
Publiée le 10 décembre 2012
Si vous aimez Stephen Frears, allez-y, vous ne serez pas déçu.
J'ai préféré the snapper, héros malgré lui, et les liaisons dangereuses, mais malgré tout, celui-ci est aussi très intéressant. Certains personnages touchants, attachants, d'autres insupportables, détestables ... Il n'a pas changé.
3,5
Publiée le 21 novembre 2012
Tamara Drewe est une comédie britannique plutôt légère et rafraichissante. Une belle jeune femme au nez refait, qui retourne dans son village paumé natal, qui va faire tourner la tête aux hommes du coin, et se mettre en couple avec le rockeur londonnien à la mode. Choc des cultures, petite satire burlesque, ce film est agréable, surprendra même parfois. Il aurait gagné à être légèrement plus approfondi, voir crédible sur certains points.
Roger Allam dans son rôle d'écrivain volage est excellent, ainsi que les deux petites filles, dont l'ennui va secouer ce petit village si paisible !
3,0
Publiée le 27 octobre 2012
bon jeu d'acteurs pour cette comédie anglaise plutôt légère, les personnages sont très variés et représentent bien l'ensemble de la société d'aujourd'hui et Frears nous dévoile à travers eux et certaines situations rocambolesques les dérives que chacun peut être amené à nfaire dans cs situations mais aussi dans la vie habituelle.... On passe un bon moment grâce à un scénario assez solide et bien monté alors ce film ne peut être qu'à conseiller au moins si vous aimé le ciné British....
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 octobre 2012
Ce film est à conseiller à tous ceux qui sont sensibles à l'humour anglais. On peut noter pas la même occasion que Frears n'a pas délaissé cette touche so british qui le caractérise.

Voici un article sympathique sur Tamara Drewe
http://cinemablabla.wordpress.com/2012/10/14/tamara-drewe-de-stephen-frears-3/
3,0
Publiée le 21 octobre 2012
Drôle d'idée de la part de Stephen Frears que d'adapter ce roman graphique (le roman graphique est à la bande dessinée ce que le technicien de surface est au balayeur) de l'Anglaise Posy Simmonds, couronné au Festival d'Angoulême en 2009. Drôle d'idée, car la marge de manoeuvre laissée au réalisateur se trouve réduite par rapport à l'adaptation d'un roman, surtout si comme Stephen Frears et sa scénariste Moira Buffini, on attribue à la B.D. le rôle de story-board, ainsi que le raconte cette dernière : "Il nous est souvent arrivé de tourner une scène, puis de regarder dans le livre en nous disant qu'on ne pouvait pas faire mieux".

De fait, la fidélité à la B.D. est absolue, que ce soit dans le casting, les décors, le découpage et les choix de cadrage. Est-ce cette fidélité, ou la trame même de cette histoire de pension pour écrivains propice à tous les marivaudages, qui explique la bizarre impression de se trouver face à un récit à la fois terriblement bavard et en même temps engoncé dans un cadre trop restrictif ? Toujours est-il que, malgré des rebondissements romanesques à la pelle, on en arrive à partager l'avis que Beth porte sur le livre d'un de ses pensionnaires : c'est trop écrit, et que plus grave, on finit par s'ennuyer.

Stephen Frears explique une des raisons de son choix : "Le scénario proposait un élément rare : les Anglais ne font pas de films sur la bourgeoisie. c'est davantage une tradition française, regardez les films de Chabrol sur la bourgeoisie...". Remarque intéressante, et vraie au moins en creux, quand on voit la capacité du cinéma britannique à raconter la vie de la classe ouvrière (Ken Loach, Mike Leigh, Mark Herman) comparativement au cinéma français. Mais concernant "Tamara Drewe", on est plus proche de Pascal Thomas que de Claude Chabrol, car le milieu décrit est bien trop propice à la caricature : toute la palette d'écrivains, du thésard coincé à la spécialiste du polar lesbien, star de rock ou journaliste bobo, et on ne peut pas compter sur Posy Simmonds et Stephen Frears pour avoir une quelconque analyse sociale au delà de cette collection de portraits et de situations plutôt stéréotypés.

Tardi a écrit : "Le western ne fonctionne pas dans la bande dessinée, et c'est un genre essentiellement cinématographique. Peu importe les qualités de Gillain ou de Giraud, aussi bons dessinateurs soient-ils, jamais leurs chevaux ne galoperont." Je retourne ce constat dans l'autre sens : la B.D. s'est nourrie du cinéma et lui a emprunté ses codes pour inventer son propre langage, et la démarche d'adaptation de petits mickeys au grand écran fait penser à une traduction de traduction. Faute de l'avoir compris, Stephen Frears gâche son talent - car il en a, et il nous le montre même ici plusieurs fois -, et nous fait regretter le film de l'acabit de "My Beautiful Laundrette", des "Liaisons dangereuses" ou de "The Queen" qu'il aurait pu tourner à la place.

Critiques Clunysiennes
http://www.critiquesclunysiennes.com
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 20 octobre 2012
Une semaine après, je ne sais toujours pas bien ce que j’en ai pensé : Ai-je aimé ? Ai-je détesté ? Mon cœur balance… Tout ce que je sais c’est que j’ai ri. Les anglais me surprendront toujours d’ailleurs avec leur humour bien de chez eux, à la Monty Python. Ils ont l’art de tourner des événements tragiques en moments hilarants. Stephen Frears (The Queen, High Fidelity, Liaisons Dangereuses) et autres réalisateurs britanniques comme Mike Newell (4 Mariages & 1 Enterrement), Richard Curtis (Love Actually) ou encore Terry Jones (Monty Python), font le cinéma comique so british d’aujourd’hui. Leurs films sont toujours amusants, distrayants, bourrés d’esprit et indémodables.
Tamara Drewe n’échappe pas à cette règle : le film est certes drôle, intelligent, parfois acerbe mais plus léger que corrosif. Il est mit en scène dans une agréable photo bucolique de la campagne britannique atypique, mais il manque quelque chose, ou plutôt, il y a des choses en trop à mon goût. Comme par exemple ce côté particulièrement border line que les anglais ont souvent, mais qui là reste souvent en travers de la gorge. Je ne vais pas vous spoiler l’histoire, loin de moi cette idée, mais il y quelques moments qui ne sont pas passés, notamment avec l’acteur qui joue l’écrivain célèbre (Roger Allam) qui ne se comporte pas forcément comme le mari parfait.
Selon le réalisateur Stephen Frears (que j’admire beaucoup), son film s’apparente à « une comédie pastorale légère », et je pense que c’est parfaitement résumé. Son choix de distribution m’a au départ étonné, comme Gemma Arterton (Le Choc des Titans, Prince of Persia, Good Morning England) qui joue Tamara, et qui s’est étonnamment bien approprié le rôle. Lorsqu’on réfléchi sur son choix d’avoir participé à deux des plus gros blockbusters carrément médiocres de l’année 2010, on peut s’étonner de la voir dans un film britannique à petit budget (comparé aux deux derniers). Je pense également à Dominic Cooper qui est incroyable dans son rôle de batteur horripilant. Enfin, je voudrais faire une mention spéciale pour Jessica Barden qui joue le personnage de Jody et qui est absolument parfaite dans son rôle de pré-ado intenable.
3,0
Publiée le 20 octobre 2012
Un film très anglais, à l'humour et au charme d'un petit village de la campagne londonienne... L'histoire est assez originale et le dénouement est intéressant !
2,5
Publiée le 18 octobre 2012
J'y suis allé car j'aime les comédies anglaises, et l'humour britannique un peu décalé. Avec cette science innée de nos voisins pour les réflexions vachardes ! Autant le dire, Tamara Drewe m'a un peu déçu. Je m'attendais au vu des bandes-annonces, à une fille semant la concupiscence, sans se soucier des tempêtes que cela soulève. Mais, le personnage n'est pas ce que l'on nous a vendu : c'est davantage une pauvre fille, mal à l'aise dans ses baskets, et qui est un peu perdue. Elle est ballottée de l'un à l'autre, victime, en plus, des mauvaises blagues de deux gamines désoeuvrées. L'ensemble est plaisant ; la campagne anglaise superbe ; les échanges parfois savoureux... Mais cela manque de fil conducteur, et le spectateur n'y trouve pas son compte de vibrations ou de plaisirs partagés. Le plus amusant reste la composition d'une gamine de 16 ans totalement délurée, fan éperdue d'un rocker qu'elle fera tout pour rencontrer. Bref, je suis resté sur ma faim... Mais, n'hésitez pas à vous faire un petit sandwich de ce film. Il se laisse grignoter sans déplaisir.
2,0
Publiée le 29 septembre 2012
Une comédie bucolique british paresseuse. Parce qu'il s'agit de Stephen Frears on essaye de voir plus loin que ce qu'est Tamara Drewe: une comédie légère qui prête à sourire sans jamais vraiment déclencher le rire et qui épuise ses rares bonnes idées, sa BO et ses réparties en 30min. D'ailleurs c'est un peu près le temps qu'il nous faut pour deviner qui va finir avec qui et les quelques rebondissements ne suffisent pas à masquer la maigreur d'un scénario poussif. Auteur oblige, on cherche et on met en avant les atouts de Tamara Drewe, son "exploration de l'âme humaine" comme un critique Télérama se plairait à écrire, sa description des petits arrangements avec la morale que l'on s'autorise. Mais c'est oublier que la galerie de personnage est constituée de clichés indignes (le jardinier simplet et musclé, les gamines attardées, le batteur rock'n'roll, l'ingénue un peu sotte...). Le scénario et les situations le garnissant ne méritent pas non plus un oscar. A cet égard l'irruption de la mère de Jody dans sa chambre tapissée de posters demandant "Qui est Ben ?" constitue une provocation offensante à notre intelligence. Gemma Aterton reste un plaisir pour les yeux et la fin quoique attendue sur le fond est réussie dans sa forme. Une critique prolixe pour un film médiocre qui ne le mérite qu'à moitié. Une scène: "I didn't know they provided the material too"

Ce film me permet une réflexion plus global sur le cinéma et une ode au public, vous, moi, critiques amateurs dotés d'un regard inculte mais libéré. Car une fois de plus lorsqu'un "nom" du cinéma ne se foule pas trop (Burton et son Dark Shadows, Scorcese et son Hugo Cabret) les critiques presses, bien davantage que le public, restent enthousiastes. Celles-ci ont ainsi bien du mal à juger l'oeuvre pour ce qu'elle est en faisant abstraction de la réputation de son auteur. Est-ce la nostalgie des souvenirs qui influe sur leur jugement, la force de l'habitude ou la tendresse éprouvée à des cinéastes qui ont forgé leur amour du 7ème art à coup de chef d'oeuvres ? A moins que cela ne soit la pression inconsciente du public qui ne supporterait pas que l'on détruise ses idoles ? Sur ce point Allocine nous apporte un démenti formel, le public reconnait les erreurs de parcours et les sanctionne sans indulgence. On ne peut donc que remercier Allociné d'apporter une alternative (le contre pouvoir que représente nos voix) aux Inrocks, Le Parisien ou autres Mad Movies partenaires complices et complaisants trop promptes à envoyer les moutons visionner des films alimentaires d'anciennes gloires et enfonçant dans la sclérose le monde du cinéma.
4,0
Publiée le 24 juillet 2012
Une comédie britannique (à voir en VO donc), avec ce fameux humour très pince-sans-rire. C'est un chronique sur la vie dans un coin paumé de la Grande-Bretagne durant toute une année, avec ses ados qui s'ennuient, ses écrivains improductifs qui cherchent la tranquillité, et ses vaches.

Des personnages tous aboutis et attachants, sans gentil ni méchant. Les acteurs tiennent bien leur rôle.

Bref, un bon coup de coeur.
3,5
Publiée le 7 février 2015
Certains affirment que depuis quelque temps, le cinéma de Stephen Frears ronronne, se contentant d’exercices de style dans différents genres comme le film historique (« The Queen », le film à costumes (« Cheri », « Mme Henderson présente »), le film à suspense (« Dirty Pretty things ») ou la comédie comme avec ce « Tamara Drew » dernier opus en date du réalisateur anglais. Il est vrai que les dernières livraisons de Frears n’ont pas la percussion de ses meilleurs films quand il était à son zénith dans les années 1990, toutefois une légère baisse d’inspiration ne vaut pas de jeter aux chiens cette comédie qui démontre que le savoir-faire et l’expérience acquise permettent l’accomplissement d’un travail fort honnête même s’il n’est pas toujours génial. La critique est souvent impitoyable avec un réalisateur auteur quand il se transforme en solide faiseur et préfèrera toujours accorder ses louanges à un de ses confrères qui se répéte en tentant de donner l’illusion que sa verve créatrice est toujours présente. Cette gentille comédie qui rappelle un peu « Another year » de Mike Leigh sorti la même année est une joyeuse moquerie à propos de ces écrivains à succès ayant acquis un statut qui leur permet de vivre sur leur lauriers en se comportant comme des petits maîtres avec leur entourage immédiat. C’est exactement la position de Nicholas Hardiment (Roger Allam) qui a fait de sa bourgeoise demeure campagnarde un lieu où les apprentis écrivains viennent chercher leur inspiration et peaufiner leur style auprès d’un modèle de réussite. Mais Nicholas est tiraillé par sa libido qui lui intime de tromper sa femme avec toutes les jeunes femmes qui passent à portée de son stylo plume. Ces écarts sont l’occasion de scènes de ménages épiques avec son épouse Beth (Tamsin Creig) face aux pensionnaires ravis de constater que leur maître à penser est aussi soumis aux tracas terrestres. Quand Tamara Drew jouée par la très pulpeuse Gemma Arterton débarque au pays après l’avoir désertée pendant plus de dix ans et s’être offert un nouveau visage suite à une rhinoplastie, tous les hommes du village et particulièrement Nicholas sont en émoi. A partir de cette mise en place vaudevillesque, Frears en vieux routier n’a plus qu’à dérouler tous les ressorts traditionnels de la comédie. On sourit souvent aux déboires amoureux de cette petite tribu espionnée par deux petites chipies que leur amour immodéré pour une star de rock venue se perdre dans cette campagne pour les beaux yeux de Tamara va conduire à déclencher une série de catastrophes aboutissant au drame. On retrouve ici le non conformisme de Frears qui choisit de ne pas cèder jusqu’au bout aux canons du genre pour régler au final ses comptes avec le personnage somme toute assez détestable que représente cet écrivain égocentrique et sans réelle consistance. L’acidité de la conclusion montre que le séjour de Frears aux Etats-Unis lui a transmis un puritanisme l’inclinant à ne pas laisser impunis les accommodements avec les lois de la morale chrétienne. Il faut peut-être voir là une des explications de cette perte de causticité qui peut lui être reprochée aujourd’hui
3,5
Publiée le 16 juillet 2012
Les anglais ont vraiment le sens de la comédie. Léger, ce film nous emporte dans la vie des personnages tout en finesse et avec cet humour très spécial et particulier. Bref je le recommande vivement
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 14 juillet 2012
Tamara Drewe est une excellente comédie réalisée avec une touche particulièrement Anglaise. Les situations auxquels les personnages sont tous liés d'une manière ou d'une autre sont toutes aussi dramatique que hilarantes et savoureuses. Tamara Drewe vient bouleverser ce petit village ennuyeux pour certains (l'excellent personnage blasée et machiavélique de Jody) et ses habitants un peu loufoques. Très bien !
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