Tamara revient dans son petit village natal, afin de vendre la maison de feue sa mère. Il suffira d'un mini-short et d'une opération de chirurgie esthétique pour faire tourner les têtes de la gente masculine, et semer la pagaille... Attention, "Tamara Drewe" n'est pas vraiment une comédie romantique, mais plutôt une satire. S'il on s'attendait à une moquerie de la campagne britannique, c'est en fait une galerie de personnages qui va en prendre pour son grade. Pour la plupart des écrivains, venus trouver l'inspiration dans le cottage d'un auteur de roman policiers à succès. Rien de révolutionnaire mais un film amusant, tourné avec professionnalisme dans un cadre champêtre, et des acteurs tout à fait convaincant. Clairement, Gemma Arterton n'est pas une grande actrice dramatique. Mais son joli minois convient parfaitement à ce personnage finalement peu développé, qui tient surtout de l'élément perturbateur. On lui préférera Dominic Cooper qui s'amuse en musicien indépendant fêlé, Jessica Barden en adolescente que l'ennuie dans un bled paumé pousse vers la quasi-folie, Luke Evans en homme à tout-faire amoureux transi, Bill Camp en auteur intellectuel gentillet, ou Roger Allam en auteur imbu de lui-même et peu respectueux de sa charmante épouse. Bref, une comédie sans prétention et agréable.